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Vers le 40e jour de manifestations anti-régime en Iran

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Demain, cela fera 40 jours que les peuples et femmes d’Iran manifestent contre le régime sanguinaire des mollahs après qu’une jeune femme kurde fut tuée à Téhéran pour un voile « mal porté ». Les massacres des centaines de manifestants et l’arrestation de plus de 12 000 autres ne fait pas reculer le mouvement contestataire qui a réuni tous les « sans droits » du pays: femmes, travailleurs, Kurdes, Baloutches, Azéris, Arabes, musulmans sunnites, yarsans…

En plus des manifestations, les grèves générales sont observées dans le secteur de l’éducation, dans l’industrie pétrochimique, en métallurgie… etc. Depuis la confiscation de la révolte populaire iranienne par les mollahs en 1979, c’est la première fois qu’on assiste à un mouvement d’une telle taille. Nombreux Iraniens disent être persuadés que cette fois-ci, ils vont réussir à chasser les mollahs du pouvoir.

Les manifestations se sont poursuivies en Iran et au Kurdistan oriental depuis la mort de Jina Mahsa Amini le 16 septembre. La Kurde de 22 ans originaire de Seqiz (Saqqez) est décédée à Téhéran le 16 septembre après avoir été arrêtée par la police des mœurs pour avoir enfreint le code vestimentaire du régime. Elle a été battue à mort en garde à vue. Sa mort a déclenché les plus grandes manifestations depuis des années dans le pays. La révolte est menée par des jeunes femmes sous le slogan kurde « Jin, Jiyan, Azadî » (Femme, Vie, Liberté).

Des masses descendent dans les rues de dizaines de villes malgré la répression brutale, les arrestations massives, les menaces et la torture contre les manifestants.

Selon des sources de l’opposition, au moins 240 personnes ont été tuées par les forces de sécurité jusqu’à présent lors de manifestations qui se sont étendues à 195 villes d’Iran et du Kurdistan oriental. Parmi les morts figurent au moins 32 mineurs, a rapporté l’organisation américaine Human Rights Activists News Agency (HRANA). Plus de 12 000 personnes ont également été arrêtées. D’autres sources de l’opposition évaluent le nombre de morts à environ 400 et le nombre d’arrestations à environ 20 000. Des informations fiables sur les personnes arrêtées ne sont pas disponibles et, dans de nombreux cas, on ne sait pas où elles ont été emmenées.

Une grève générale a eu lieu samedi dernier dans les villes de Sînê (Sanandaj en persan), Bane, Meriwan, Bukan et Mahabad au Kurdistan oriental. Des manifestations ont eu lieu la nuit à Kirmaşan, Urmia et Seqiz, aux cris de « Jin, Jiyan, Azadi » (femme, vie, liberté).

Les étudiants se joignent également aux manifestations et boycottent les écoles à travers le pays. Le Conseil de coordination des syndicats d’enseignants d’Iran et du Kurdistan oriental a appelé à une grève de deux jours à partir de dimanche en raison du « meurtre impitoyable » de nombreux enfants par les forces de sécurité du régime.

 

Le terrorisme de l’État turc condamné à la Fête de l’Humanité Bretagne

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LORIENT – Des militants français ont condamné les attaques chimiques de l’État turc lors de la « Fête de l’Humanité Bretagne », insistant sur le fait qu’ils défendent le peuple kurde qui lutte pour sa liberté.

La Fête de l’Humanité Bretagne est un événement organisé chaque année par le quotidien français L’Humanité et le Parti communiste français (PCF).

L’événement de cette année a eu lieu dans une salle à Lanester. Les militants ont condamné l’utilisation turque d’armes chimiques contre la guérilla kurde, et l’inaction de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), les Nations unies (ONU) et l’OTAN, qui gardent le silence devant les rapports et les preuves fournis par les organisations kurdes.

Les militants kurdes de Lorient ont installé une table d’information au festival. Des groupes de musique locaux et des amis pro-kurdes ont manifesté leur solidarité avec les Kurdes.

Des militants kurdes ont distribué des tracts pour donner des informations sur les attaques chimiques de la Turquie. En outre, des centaines de signatures ont été recueillies dans le cadre de la campagne lancée par l’Initiative Justice pour les Kurdes pour retirer le PKK de la liste des organisations terroristes l’année dernière.

Alexandre Rault, secrétaire de département du MJCF 56, a déclaré : « L’utilisation par l’État turc d’armes chimiques contre les guérilleros de la liberté du Kurdistan est une attaque barbare, et le régime d’Erdogan devrait être immédiatement poursuivi pour ses attaques chimiques. Nous, jeunes communistes, continuerons à soutenir les Kurdes, puisque les femmes et les hommes kurdes défendent leurs propres terres. »

Boris Campos, secrétaire du PCF à Lorient, a déclaré que les massacres et les attaques chimiques du régime turc dans le sud du Kurdistan (nord de l’Irak) sont contre l’humanité, rappelant que la Turquie, membre de l’OIAC, de l’ONU et de l’OTAN, avait accepté d’interdire l’utilisation de ces armes. Campos a souligné qu’un comité indépendant devrait enquêter sur les crimes de guerre turcs, soulignant qu’ils sont solidaires du peuple kurde qui se bat pour sa liberté.

Alexandre Scheuer, membre du conseil municipal des Insoumis à Lanester et dirigeant de l’Union populaire de Lorient, a déclaré : « J’offre mon soutien à mes amis kurdes. Les combattants kurdes ont été exposés à plusieurs reprises à des attaques chimiques, et nous savons que 17 combattants kurdes ont perdu la vie plus récemment. Le gouvernement turc réprime le HDP et la société kurde. Cette répression est tout simplement inacceptable. Nous avons vu comment le peuple kurde a combattu DAECH soutenu par le régime turc, et maintenant nous ne resterons pas silencieux pendant que le peuple kurde luttant pour sa liberté sera soumis à des massacres barbares. Nous voulons que le régime d’Erdogan prenne fin. »

Pendant le festival, de nombreux auteurs ont dressé des tables et fait la promotion de leurs livres.

L’écrivaine kurde Maha Hassan et Ismael Dupont ont fait la promotion de leur roman « Femmes d’Alep » .

Dans un discours prononcé lors d’une conférence, Maha Hassan a déclaré que de nombreux membres de sa famille avaient d’abord été tués par les forces du régime, puis par des groupes djihadistes lorsque la guerre a éclaté pour la première fois au Rojava. Hassan a déclaré qu’elle essayait d’exprimer la souffrance des autres peuples ainsi que des Kurdes au Rojava.

ANF

TURQUIE. Pour Erdogan, les Kurdes sont un jour ses frères, un jours des terroristes

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TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – Malgré ses récentes déclarations anti-kurde [« des terroristes qui font 5,10,15 enfants »], le président turc s’est quand-même rendu dans la ville kurde de Diyarbakir (Amed) où il s’en est pris à Selahattin Demirtas, l’ancien co-président d’HDP tenu en otage dans une prison d’Edirne depuis 6 ans. Il a accusé Demirtas de ne pas être kurde… alors qu’il quémande le vote des Kurdes tout en continuant à les massacrer au Rojava, à Shengal, au Kurdistan irakien…

Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a critiqué dimanche les défenseurs des droits humains en Occident et a remis en question la kurdicité des politiciens kurdes lors d’un rassemblement dans la province de Diyarbakır, peuplée de Kurdes.

Erdoğan s’est rendu dimanche à Diyarbakır pour l’ouverture officielle d’un certain nombre de projets du secteur public et pour des réunions avec divers groupes. Sa visite devait avoir lieu une semaine plus tôt, mais a été reportée après la mort de 41 mineurs dans une explosion dans le nord de la Turquie la semaine dernière. Il a ajouté:

« Nous n’avons pas laissé les mères de Diyarbakır aux chimpanzés de l’Occident», a déclaré Erdoğan dans son discours. « Où sont ces défenseurs des droits humains de l’Occident ? Sont-elles déjà venues rendre visite aux mères de Diyarbakır ? »

Les Mères de Diyarbakır (Diyarbakır Anneleri) est un groupe affilié au Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir qui organise des sit-in devant le siège provincial du Parti démocratique des Peuples (HDP), prétendant que leurs enfants ont été enlevés par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), et exigeant leur retour. La création du groupe était un effort pour faire de la maternité un nouveau champ de bataille autour de questions liées à la question kurde de Turquie et une référence claire aux mères du samedi qui organisent des sit-in hebdomadaires depuis 27 ans pour exiger des informations sur des proches enlevés par les paramilitaires turcs JITEM et autres forces de sécurité turques dans les années 1990.

«L’individu qui se trouve actuellement à la prison d’Edirne a-t-il un lien avec la kurdicité ?» a demandé Erdoğan, se référant sans utiliser son nom à Selahattin Demirtaş. Demirtaş est emprisonné depuis novembre 2016 dans la province d’Edirne, dans le nord-ouest de la Turquie, pour des accusations liées au terrorisme, bien que la Cour européenne des droits de l’homme ait demandé sa libération.

« Cet homme n’est pas un Kurde. Mais il exploite mes frères et sœurs kurdes », a déclaré Erdoğan avant d’ajouter que l’actuel coprésident du HDP n’est pas non plus kurde.

Le HDP a deux coprésidents, Pervin Buldan et Mithat Sancar, tous deux d’origine kurde.

Erdoğan a déclaré à la foule que la prison de Diyarbakır, connue pour la torture cruelle et le traitement inhumain des prisonniers après le coup d’État militaire de 1980, sera transformée en musée, avant de reprendre ses attaques contre le HDP.

« Le HDP, appareil opérationnel impérialiste déguisé en parti, est l’acteur de toutes les perversités qui visent votre moralité », a-t-il dit.

Selon de nombreux analystes, la visite d’Erdoğan à Diyarbakır est un autre signe que la Turquie organisera des élections dans un court laps de temps. Les élections présidentielles et législatives sont actuellement prévues pour juin 2023, mais de nombreux analystes s’attendent à ce que des élections anticipées soient annoncées.

Erdoğan, arrivé au pouvoir en 2002, a besoin des voix kurdes pour être réélu président. Le soutien des Kurdes conservateurs a joué un rôle essentiel au cours des 20 années au pouvoir d’Erdoğan, mais le président fait face à un soutien en baisse dans les régions kurdes de la Turquie.

Un politicien de l’AKP qui souhaitait rester anonyme a déclaré à Artı Gerçek qu’il y avait un malaise généralisé parmi les Kurdes à propos du parti au pouvoir.

« Dans des conditions normales, aucun risque ne devrait être associé au fait d’être vu avec le parti au pouvoir. Mais personne ne veut être vu avec ce parti », a déclaré le politicien.

Selon la source, les partisans kurdes de l’AKP se sont éloignés du parti alors que la rhétorique nationaliste a commencé à dominer les politiques de l’AKP, et en particulier depuis qu’Erdoğan a formé une alliance avec le Parti du mouvement nationaliste (MHP) d’extrême droite.

Artı Gerçek a également indiqué que le soutien à l’AKP à Diyarbakır est bien en deçà des 21% qu’il a obtenus lors des élections de 2018, selon des sondages organisés sur les ordres de l’administrateur nommé par le gouvernement dans la province pour remplacer le maire HDP élu. Selon un autre sondage réalisé pour le compte du gouverneur de Diyarbakır, les votes de l’AKP sont à 15%.

Medya News

Une délégation du Rojava rencontre le gouvernement de la Catalogne

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BARCELONE – Dans le cadre de rencontres diplomatiques en Europe, une délégation de l’Administration du Rojava / Syrie du N-E a rencontré le gouvernement de Catalogne.

La tournée diplomatique de l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie en Europe se poursuit. La délégation dirigée par le représentant de l’Administration autonome du Rojava Europe, Abdul Karim Omar (politicien kurde qui fut également coprésident du Département des relations étrangères du Rojava), a eu une série de rencontres diplomatiques en Catalogne.

Le coprésident du Conseil des administrations locales et de l’environnement Cîhad Omer, le représentant de l’Administration autonome Scandinavie Şiyar Elî faisaient également partie de la délégation du Rojava en Catalogne. Cette visite a eu lieu à l’occasion de l’anniversaire de la reconnaissance par le Parlement catalan de l’Administration autonome de la Syrie du Nord et de l’Est.

La délégation a rencontré Miquel Royo, responsable des relations extérieures du gouvernement catalan, Alba Verger, Ruben Wagensberg, Carls Riera et Aurora Maduela du Parlement catalan. La délégation a remercié le gouvernement, le parlement et le peuple de Catalogne pour la reconnaissance politique de l’administration autonome.

Abdulkerîm Omer a déclaré à l’ANHA que « le parlement catalan a une fois de plus demandé au gouvernement et aux institutions de toute la Catalogne d’améliorer leurs relations avec l’administration autonome du nord et de l’est de la Syrie. Nous avons évalué la les questions politiques, économiques, humanitaires et de sécurité dans le nord et l’est de la Syrie, ainsi que les attaques de l’État turc, les projets racistes et le changement démographique dans la région, avec le responsable parlementaire et des relations extérieures.

Les autorités catalanes nous ont dit qu’elles étaient prêtes à développer les relations avec le nord et l’est de la Syrie et que des visites bilatérales devraient être effectuées afin de mettre en pratique les décisions parlementaires. D’autre part, le rôle prépondérant des femmes dans l’administration autonome a été souligné.

Le 21 octobre 2021, le parlement catalan a reconnu le statut politique de l’administration autonome en déclarant: « Nous reconnaissons politiquement l’administration autonome du nord et de l’est de la Syrie et nous appelons les institutions de Catalogne à établir des relations institutionnelles avec cette administration. »

Il y a 4 articles principaux dans la décision du parlement catalan de reconnaître l’administration autonome :

1- Reconnaissance politique de l’Administration Autonome.

2- Établir des relations économiques avec l’Administration Autonome et reconnaître le système politique comme une confédération démocratique.

3-Soutenir les travaux de reconstruction de l’administration autonome, fournir une assistance aux immigrants et aux réfugiés dans les camps de l’administration autonome.

4-Le gouvernement catalan devrait immédiatement mettre en œuvre les articles.

ANF

IRAN. Meurtre d’une manifestante kurde à Hamedan

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IRAN / ROJHILAT – Negin Abdulmaleki, une étudiante kurde de 21 ans, a été tuée par les forces de sécurité lors des manifestations anti-régime dans la ville d’Hamadan.

Lors des manifestations à Hamedan le mercredi 12 octobre 2022, Nagin Abdul Maliki a été grièvement blessée et saignait à cause des coups de matraque reçus à la tête. Elle est retournée au dortoir des étudiantes où elle a perdu la vie.

Une étudiante du dortoir de Nagin a déclaré à Hangaw : « Les forces de sécurité (…) se sont immédiatement précipités vers le dortoir après avoir appris la mort de Nagin et ont commencé à menacer les étudiantes qui étaient au courant. La même nuit, la famille d’Abdul Maliki a été appelée à Hamadan depuis la ville de Qorwa. »

La même source a déclaré que les renseignements iraniens ont menacé les étudiantes et la famille d’Abdul Maliki pour ne pas divulguer les causes réelles de sa mort et ajouté qu’il fallait dire que Negin est morte car elle a mangé du poisson en conserve périmé.

Nagin Abdul Maliki a été enterrée sous blocus militaires à Qorveh, dans la province de Sanandaj (Sînê).

Nagin Abdulmaleki était étudiante en génie médical à l’Université de technologie de Hamadan.

Hengaw

SYRIE. Le retour de la Coalition mondiale anti-EI à Raqqa

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SYRIE / ROJAVA – La Coalition mondiale anti-EI dirigée par les États-Unis est officiellement revenue dans la ville de Raqqa, au nord de la Syrie, après le retrait de 2019 qui avait permis à la Turquie d’envahir Serê Kaniyê et Tall Abyad qui étaient sous contrôle des forces arabo-kurdes, alliées de la colation anti-EI.

Le 20 octobre, une délégation de haut niveau de la Coalition mondiale dirigée par les États-Unis a rendu visite à l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie (AANES) à Raqqa après avoir participé au 5e anniversaire de l’expulsion de l’Organisation de l’État islamique (DAECH / ISIS) de la ville.

La délégation était dirigée par Nikolas Granger, haut représentant des États-Unis dans le nord-est de la Syrie, et il a rencontré des responsables de l’AANES et du Conseil démocratique syrien (SDC) après avoir participé au cinquième anniversaire de l’expulsion de l’État islamique de Raqqa en 2017.

Le 17 octobre, l’État islamique a été expulsé de Raqqa, la capitale autoproclamée du soi-disant califat, par les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues depuis les airs par la Coalition mondiale dirigée par les États-Unis.

Granger a déclaré à North Press : « Au nom des États-Unis d’Amérique et de la Coalition mondiale pour vaincre l’État islamique, c’est un honneur pour moi d’être ici aujourd’hui. »

Il est allé plus loin en disant qu’il est un « symbole de notre partenariat continu avec le peuple du nord-est de la Syrie pour lutter contre le terrorisme et construire un avenir meilleur. »

La Force opérationnelle interarmées combinée – Opération Inherent Resolve (CJTF-OIR) a salué dans un tweet la lutte montrée par le peuple du nord-est de la Syrie, en disant : « Nous honorons la résilience démontrée par le peuple du nord-est de la Syrie. »

Le CJTF-OIR a exprimé sa fierté pour les sacrifices des Forces démocratiques syriennes (FDS), « Nous sommes fiers de nous associer à elles. »

Retrait et retour

Avant l’opération militaire turque « Source de Paix » dans le nord-est de la Syrie en octobre 2019, la coalition avait retiré ses troupes des villes de Raqqa, Tabqa, Kobanê et Manbij.

Cependant, après avoir évacué l’une de ses bases à Kharab Ishk, dans la campagne de Kobani, la coalition est revenue plusieurs fois à la base, l’utilisant comme point de départ pour des opérations contre des groupes extrémistes et l’Etat islamique dans le nord-est et le nord-ouest de la Syrie. dont le meurtre du chef de l’Etat islamique Abdullah Qaradash.

Au début de 2022, la coalition et les FDS ont mené une opération à grande échelle à Raqqa au cours de laquelle 27 membres des cellules dormantes de l’Etat islamique ont été capturés.

55 membres de l’Etat islamique ont été arrêtés dans la ville depuis 2022, a révélé la coalition.

La coalition a également indiqué que les FDS ont pu désamorcer 250 engins explosifs posés par l’Etat islamique tout en contrôlant la zone, saisir des centaines d’armes, contribuant ainsi au renforcement de la sécurité dans la région et à la sécurité de sa population.

Des nouvelles ont circulé sur le retour de la coalition à Raqqa, Tabqa et Kobanê, selon des observateurs, cependant, ni la coalition ni les FDS n’ont encore fait de commentaire.

Ces mouvements sont dus aux dangers posés par les cellules dormantes de l’Etat islamique dans la région et à la nécessité de combattre et d’éliminer l’organisation, soulignant la nécessité de continuer à soutenir les FDS pour préserver la paix et la stabilité dans le nord-est de la Syrie, selon les déclarations de la coalition.

Les batailles qui ont abouti à l’expulsion de l’Etat islamique de Raqqa ont causé d’immenses destructions dans la ville, certains l’ont estimée à 80 %.

Selon les chiffres des Nations Unies, 11 000 bâtiments ont été détruits ou endommagés entre février et octobre 2017, dont 8 centres de médicaments, 29 mosquées et plus de 40 écoles et cinq collèges en plus du système d’irrigation endommageant de la ville.

Les habitants de Raqqa placent la responsabilité de la reconstruction de la ville sur les épaules de la coalition.

Selon un rapport d’Amnesty International rendu public en 2020, Raqqa a été décrite comme l’une des villes les plus détruites des temps modernes.

Dans un rapport, exigé par le Pentagone, il a été révélé que l’armée américaine aurait pu minimiser les dommages causés aux civils lors de la bataille de Raqqa en 2017.

North Press

Campagne: Votre silence tue, stoppez les crimes de guerre turcs

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Ce soir, les jeunes internationalistes du Rojava lancent une campagne de tweets contre l’utilisation d’armes chimiques visant la guérilla kurde.

Le hashtag a utiliser est #YourSilenceKills (votre silence tue)

RDV à 20h (heure d’Europe centrale) sur Twitter. Le compte qui a lancé le hashtag est @YourSilenceK

 

Pétition pour les femmes journalistes emprisonnées en Turquie

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TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – Plus de 70 travailleurs des médias, dont plusieurs femmes, sont actuellement en prison en Turquie. L’association kurde de journalistes femmes, MKGP a lancé une pétition exigeant leur libération.

Plus de 70 journalistes sont actuellement détenus en Turquie, dont les reportages et les commentaires sont évidemment une épine dans le pied du gouvernement turc. Beaucoup attendent leur procès depuis des mois, tandis que d’autres ont déjà été condamnés à plusieurs années de prison. Avec des dizaines d’autres travailleurs de presse de divers médias d’opposition touchés par la répression à l’extérieur des murs de la prison, le message du régime est clair: l’espace de la liberté d’expression se rétrécit de plus en plus et ceux qui expriment des critiques en paient le prix fort.

Au moins dix des professionnels des médias actuellement détenus en Turquie sont des femmes. La Plateforme des femmes journalistes de Mésopotamie (Mezopotamya Kadın Gazeteciler Platformu – MKGP) a lancé une pétition pour exiger sa libération et appelle le public à la soutenir. « La liberté des femmes journalistes qui ont été arrêtées et poursuivies pour leurs reportages est l’un des fondements les plus importants de la liberté de la presse. Nous n’avons pas à être un pays où la liberté de la presse n’existe pas et où les médias ont perdu leur neutralité. Notre devoir et notre responsabilité en tant que professionnels des médias incluent rendre l’information accessible, être la voix des muets, révéler les abus, les injustices et les violations des droits humains. En tant que MKGP, nous soutenons nos collègues et tous les journalistes en Turquie. »

La pétition de MKGP peut être signée sur Change.org

La Turquie classée 149e sur 180 dans le classement international de la liberté de la presse

En Turquie, environ 95 % des médias appartiennent à l’État ou sont contrôlés par des entreprises proches du régime d’Erdogan. La pression sur le journalisme indépendant s’est accrue ces dernières années. Depuis le pseudo coup d’État de juillet 2016 notamment, la fenêtre des médias critiques à l’égard du gouvernement n’a cessé de se fermer. Selon l’association des journalistes kurdes Dicle-Firat (Dicle Fırat Gazeteciler Derneği – DFG), au moins 72 journalistes sont actuellement en prison en Turquie. Bien qu’il s’agisse d’une baisse significative par rapport au pic de 170 en 2017, au moins autant de travailleurs des médias font actuellement l’objet de poursuites judiciaires. Reporters sans frontières (RSF) place la Turquie au 149e rang sur 180 dans le classement international de la liberté de la presse.

ANF

IRAN. Un manifestant kurde tué sous la torture et enterré en cachette

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IRAN / ROJHILAT – Le manifestant kurde Ramin Fathi a été arrêté par les forces de sécurité en Iran, avant d’être tué sous la torture. Ils ont ensuite enterré son corps sans en informer sa famille. Jusqu’à présent, plus de 250 personnes ont été tuées lors de manifestations et 12 500 arrêtées.

Ramtin Fathi, fils de Ramin Fathi était à la manifestation se soutien aux peuples d’Iran organisée à Berlin hier, où il a exprimé son inquiétude au sujet de trois membres de sa famille qui ont été détenus. Il ignorait encore que les mollahs avaient tué son père sous la torture au ministère du Renseignement à Sanandaj et enterré le corps en catimini, sans prévenir la famille.

Ramtin Fathi, le fils de Ramin

Depuis le meurtre de Jina Mahsa Amini le 16 septembre dernier, le Kurdistan iranien et le reste du pays le théâtre de protestations réprimées dans le sang par les mollahs iraniens qui ont tué des centaines de civils, dont des enfants et des femmes et blessé/arrêté/torturé des milliers d’autres.

Les Kurdes manifestent à travers l’Europe contre les armes chimiques utilisées au Kurdistan

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PARIS – De Paris, à Vienne, en passant par Cologne, Fribourg, Londres… dans de nombreuses villes européennes, les Kurdes et leurs ami.e.s ont manifesté ce samedi contre l’utilisation d’armes chimiques au Kurdistan et l’inaction / la complicité des instances internationales (OIAC, OTAN, ONU) devant les crimes de guerre turcs visant les combattants du PKK.

Depuis la diffusion d’images choquantes de combattants du PKK agonisants exposés aux armes chimiques, les Kurdes en colère manifestent quotidiennement contre l’utilisation d’armes chimiques lors d’attaques de l’armée turque dans la Région du Kurdistan d’Irak (KRI).

L’organisation faîtière kurde d’Europe KCDK-E avait appelé à manifester à travers l’Europe. L’organisation appelle à l’action de la communauté internationale et des institutions internationales contre les attaques à l’arme chimique de la Turquie visant la guérilla kurde dans le sud du Kurdistan, qui affectent également la population civile. Les organisations kurdes rapportent depuis un certain temps que des armes chimiques sont utilisées par l’armée d’occupation turque au Kurdistan irakien, et cela s’intensifie depuis quelques semaines. Les gouvernements occidentaux et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) continuent à faire preuve d’un silence éloquent face à ces crimes de guerre.

Quelques photos de la manifestation parisienne d’aujourd’hui:

 

 

Armes chimiques turques: Les invalides de guerre du Rojava accusent l’OIAC et l’OTAN de partialité

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SYRIE / ROJAVA – Les invalides de guerre du Rojava dénoncent à leur tour la partialité de l’OIAC et l’OTAN après la publication d’images de combattants kurdes exposés aux armes chimiques au Kurdistan irakien.

La Fédération des invalides de guerre du nord et de l’est de la Syrie a condamné l’utilisation par la Turquie d’armes chimiques dans le sud du Kurdistan et a accusé l’OTAN et l’OIAC d’être partiaux.

La Fédération des invalides de guerre du nord et de l’est de la Syrie a condamné l’utilisation par la Turquie d’armes chimiques dans le sud du Kurdistan et a accusé l’OTAN et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) d’être partiaux. « Lorsque deux organisations telles que l’OIAC et l’OTAN restent silencieuses sur les allégations d’utilisation d’armes de guerre internationalement interdites faites contre un partenaire et refusent obstinément de lancer une enquête malgré de nombreuses indications, nous nous voyons dans l’hypothèse est renforcée que le cours guerrier et génocidaire du régime turc contre la société kurde est dans l’intérêt de l’Occident » , a déclaré samedi la branche locale de l’association des invalides de guerre à Minbij lors d’un rassemblement.

Génocide soutenu par l’OTAN et l’OIAC

Ils ont dénoncer le « génocide des Kurdes » soutenu par l’OTAN et l’OIAC: « En tant que victimes d’une guerre dont la Turquie est en grande partie responsable, nous condamnons cette ignorance des crimes d’un État contre le peuple kurde et appelons les forces démocratiques et les initiatives de paix, le peuple du Kurdistan et ses forces de défense, la guérilla, à résister au soutien et à l’aide mettre fin aux crimes de guerre de la Turquie dans la région. (…) » 

La section Tabqa de la Fédération des invalides de guerre a également protesté contre les armes chimiques turques

Manifestation à Tabqa

A Tabqa également, la section locale de l’association des invalides de guerre est descendue dans la rue contre les attaques à l’arme chimique au Kurdistan. Dans un discours, un militant a rappelé l’utilisation du phosphore blanc par l’armée turque et ses alliés djihadistes contre la population civile et les unités combattantes dans la guerre d’agression contre Serêkaniyê (Ras al-Ain) et Girê Spî (Tall Abyad) en octobre 2019. « L’OIAC a également refusé de mener une enquête à ce moment-là. temps. Ce faisant, l’organisation a envoyé un signal fatal aux victimes de ces crimes et a encouragé les auteurs à commettre d’autres crimes, comme nous devons maintenant le voir. Nous demandons à l’OIAC d’enquêter sur toutes les allégations d’utilisation d’armes chimiques et d’appeler les responsables par leur nom. Les attaques contre le Kurdistan, ses habitants et la guérilla doivent cesser. »

ANF

IRAN. Décès ou meurtre d’un manifestant blessé à Sarpol-e Zahab?

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IRAN / ROJHILAT – Ramin Karami, un Kurde de 31 ans, a été blessé et arrêté lors des manifestations à Sarpol-e Zahab, dans la province de Kermanshah. Il aurait succombé à ses blessures selon les forces de sécurité iraniennes qui ont dit à la famille de Ramin Karami de prendre son corps à Kermanshah.

Selon l’un des proches de la famille Karami, les agences de sécurité iraniennes ont dit à la famille Karami que leur fils a été blessé lors des manifestations du mercredi 12 octobre 2022 au soir et est décédé après avoir été hospitalisé pendant quelques jours.

Cette source a également déclaré que les forces de sécurité iraniennes avaient menacé la famille Karami d’une amende de 700 millions de tomans (24 000 dollars) si la nouvelle que leur fils avait été abattu par balle apparaissait dans les médias. Ils avaient accepté de remettre le corps de Ramin à sa famille en disant qu’il avait subi une crise cardiaque.

« Nous savons juste que Ramin Karami a disparu depuis mercredi », a déclaré un autre parent de la famille Karami à Hengaw. « Nous n’avions aucune information à son sujet. Les forces de sécurité n’ont pas révélé où il a été abattu, combien de jours il a été hospitalisé ou dans quel hôpital il a été hospitalisé. » (Hengaw)

Depuis le meurtre de Jina Mahsa Amini le 16 septembre dernier, le Kurdistan iranien et le reste du pays le théâtre de protestations réprimées dans le sang par les mollahs iraniens qui ont tué des centaines de civils, dont des enfants et des femmes et blessé/arrêté/torturé des milliers d’autres.