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ROJAVA. Un drone turc cible un véhicule à Girkê Legê

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SYRIE / ROJAVA – Cet après-midi, un drone turc a ciblé une voiture sur une route reliant les villes de Girkê Legê et Dêrik dans le canton kurde de Qamishlo. On signale plusieurs victimes.

Les drones de l’État turc évoluent sans encombre dans l’espace aérien syrien contrôlé par les États-Unis et la Russie. Au cours des trois dernières années, la Turquie a mené environ 200 attaques aériennes sans pilote dans la région autonome du nord et de l’est de la Syrie. De Dêrik à Shehba, pratiquement aucun endroit n’a été bombardé par des drones armés.

Les attaques ont visé des représentants de l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie (AANES), des membres d’unités de combat ainsi que la population civile et ont coûté la vie à plus d’une centaine de personnes. La semaine dernière, un drone turc a percuté un véhicule de la chaîne féminine Jin TV près d’Amûdê. Le chauffeur, Necmeddîn Feysel Hec Sînan, a été tué dans l’attaque et la correspondante Delîla Egîd a été grièvement blessée.

ANF

IRAK. La milice chiite tue un manifestant kurde à Kirkouk

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IRAK / KURDISTAN – Un manifestant kurde a été tué et douze autres blessés samedi à Kirkouk par des Forces de mobilisation populaire (FMP), milice chiite pro-Iran, après que des politiciens arabes et turkmènes aient déclaré leur opposition au retour du parti kurde KDP dans la ville historiquement kurde mais où des changements démographiques anti-kurde ont été mis en place durant plusieurs décennies.

Les Kurdes protestaient contre la fermeture de la route Kirkouk-Erbil (Hewler) par les FMP après que ces dernières se soient opposées au retour du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) le 28 août, pourtant autorisé par le Premier ministre chiite al-Sudani. Un manifestant kurde du nom Hawkar Abdullah a été tué lors de l’attaque des milices chiites qui ont blessé plus de 12 manifestants kurdes.

Les partisans du PMF ont ainsi bloqué la route Kirkouk-Erbil, créant des obstacles pour les conducteurs et les habitants des quartiers de Rahimawa et Shoraw.

Les manifestants ont déclaré qu’ils continueraient à protester jusqu’à ce que les combattants des FMP ouvre la route et ont appelé les partis politiques à résoudre la situation le plus rapidement possible.

Kurdistan 24 a enregistré une scène chaotique dans tout Kirkouk samedi soir. Alors que les manifestants kurdes scandaient le slogan « Kirkouk est le Kurdistan », plusieurs incendies de véhicules ont été observés et des coups de feu ont été entendus dans divers quartiers.

Suite à la prise de contrôle militaire de Kirkouk par les milices chiites soutenues par l’Iran et l’armée irakienne le 16 octobre 2017, le PDK a cessé toutes ses opérations dans la province en signe de protestation contre les attaques des FMP contre cette province riche en pétrole.

Le siège et les bureaux du parti ont depuis été occupés par les forces irakiennes. Le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani avait récemment informé ces forces qu’elles devraient remettre les bâtiments au PDK avant les élections provinciales du 18 décembre 2023.

Depuis la semaine dernière, des membres des milices protestent devant le siège du PDK à Kirkouk contre cette décision, appelant à ne pas autoriser le retour du parti.

Le quartier général principal du parti, qui servait autrefois de bureau de direction à Kirkouk, est actuellement utilisé par le centre de commandement des opérations conjointes de Kirkouk. C’était auparavant le siège des services irakiens de lutte contre le terrorisme pendant une brève période.

Le Front turkmène irakien et la Coalition arabe dirigés par Rakan al-Jabouri, gouverneur de Kirkouk depuis 2017, se sont publiquement opposés au retour du PDK dans cette province riche en pétrole.

Kirkouk abrite un mélange d’ethnies, principalement des Kurdes, des Arabes et des Turkmènes, et constitue le territoire le plus emblématique disputé entre le gouvernement irakien et la région du Kurdistan.

La province riche en pétrole était sous la protection des forces peshmergas kurdes après l’émergence de l’EI en 2014 et l’effondrement de l’armée irakienne qui a suivi, jusqu’à la prise de contrôle de la province par les FMP en octobre 2017.

Kurdistan 24

TURQUIE. Arrestation des mères du samedi

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TURQUIE – La police a bloqué le rassemblement des mères du samedi en barricadant complètement l’avenue Istiklal à Istanbul et arrêté 32 personnes, malgré un arrêt de la Cour constitutionnelle contre de telles interdictions.

Les Mères du samedi (Cumartesi Anneleri), qui organisent un sit-in sur la place Galatasaray depuis 1995 pour s’enquérir du sort de leurs proches disparus en détention et exiger que les auteurs soient jugés, ont été de nouveau bloquées et détenues par la police lors du 961ème rassemblement hebdomadaire.

Lors de leur 962e manifestation hebdomadaire, le groupe a tenté de marcher vers la place Galatasaray, mais la police a invoqué la décision d’interdiction du gouvernorat de Beyoğlu et n’a pas autorisé le cortège, érigeant des barricades aux deux entrées de l’avenue Istiklal, l’une des rues piétonnes les plus animées d’Istanbul. routes, provoquant un arrêt et bloquant toute circulation piétonnière.

Des témoins présents sur les lieux ont fait état de mesures policières agressives. Beaucoup ont déclaré que la police avait tenté d’obstruer les objectifs des caméras de presse. Cette action répressive a abouti à l’arrestation d’au moins 32 manifestants, comme l’a révélé un communiqué des Mères du samedi.

Malgré une décision de la Cour constitutionnelle turque (AYM) en 2019 qui a déclaré l’interdiction par le gouvernement des manifestations sur la place Galatasaray de violation de la liberté de réunion, la police a continué d’imposer un blocus autour de la zone, empêchant les Mères du samedi d’organiser leur veillée hebdomadaire. .

Depuis la première semaine d’avril, les Mères du samedi tentent de reprendre leurs rassemblements hebdomadaires sur la place Galatasaray tous les samedis, mais la police, qui ne reconnaît pas le jugement de l’AYM sur la violation des droits, est intervenue et les a arrêtées chaque semaine.

Depuis 28 ans, les mères du samedi s’arment d’œillets contre la police turque

Il y a 28 ans, les Mères du Samedi (en turc: Cumartesi Anneleri) descendaient pour la première fois sur la place Galatasaray, à Istanbul, pour exiger la fin des disparitions forcées et demander qu’on leur rende leurs proches portés disparus.

Les « mères du samedi » reproche l’État turc de ne pas avoir enquêté sérieusement pour établir la vérité sur ceux qui ont disparu après leur mise en détention par les autorités turques.

Selon l’Association des droits de l’Homme (IHD), entre 1992 et 1996, 792 disparitions forcés et meurtres (de journalistes, syndicalistes, médecins, enseignants, enfants ou simples paysans) par l’État ont été signalés dans les régions kurdes de Turquie.

Le 25 août 2018, les autorités turques ont annoncé que le gouvernement avait interdit la réunion. Suite à cette annonce, lors de leur 700ème manifestation pacifique, les mères de samedi ont subi des violences policières et plusieurs des participants ont été arrêtés, dont Emine Ocak, une mère de plus de 80 ans. Par la suite, la cour constitutionnelle turque a déclaré que la police avait violé le droit de manifester des Mères du Samedi, en les arrêtant, mais manifestement la police d’Erdogan refuse de se conformer aux lois de son propre pays.

Le 5 mai dernier, la commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe dénonçait les violations des droits en Turquie, en attirant l’attention sur les violences subies par les Mères du Samedi : « Les autorités ne respectent toujours pas le droit à la liberté de réunion pacifique des « Mères du samedi » et des autres personnes qui manifestent ce jour-là pour demander que la lumière soit faite sur la disparition de leurs proches, alors que la Cour constitutionnelle turque a déjà conclu deux fois à la violation de leur droit de manifester. Les membres de ce groupe font même l’objet d’une procédure pénale, engagée tout récemment, pour avoir exercé ce droit. La manière dont sont traitées les « Mères du samedi » est une illustration supplémentaire des risques inhérents à un contexte dans lequel les droits humains ne sont pas protégés de manière effective. »

TURQUIE. La question kurde influence 75% des habitants des villes kurdes

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TURQUIE / KURDISTAN – Une récente enquête menée dans les régions kurdes de Turquie a révélé que la question kurde influence de manière significative la dynamique économique, sociétale et politique de la Turquie, affectant la croissance économique locale, la cohésion sociale et le comportement électoral des provinces kurdes.

La célèbre Spectrum House, la société qui a mené la recherche, a préparé un rapport intitulé « La question kurde et la paix, les attentes, les attitudes et les perceptions ». L’étude de terrain, qui s’est déroulée du 10 au 24 juillet 2023 dans 15 provinces à majorité kurde de Turquie, dont Diyarbakir, Van, Mardin, Erzurum, Batman, Hakkari, Sanliurfa, Sirnak, Adiyaman, Siirt, Agri, Bitlis, Mus, Kars et Dersim, impliquait des entretiens en face-à-face avec 1 134 personnes. L’étude s’est concentrée sur les perceptions, les attitudes et les attentes des participants kurdes. Le rapport, qui cherchait des réponses aux questions concernant la question kurde, les perspectives à ce sujet, les solutions proposées et la manière dont la paix peut être réalisée, a été publié le 1er septembre, Journée mondiale de la paix.

L’une des questions posées aux participants du groupe de recherche portait sur la manière dont la question kurde affecte leur vie quotidienne ou celle de leur famille. En réponse, 34,7 % ont déclaré que cela les affectait « beaucoup », 20,5 % ont déclaré que cela les affectait « dans une mesure modérée ». Il est intéressant de noter que 19,8 % des personnes interrogées ont estimé que cela « affectait légèrement » leur vie quotidienne, tandis que le même pourcentage affirmait que cela n’avait « aucun effet ». Les résultats des recherches suggèrent que 75 % des participants et leurs familles sont touchés par les problèmes liés à la question kurde. Cela indique que 3 participants sur 4 sont concernés par les problématiques liées à la question kurde, ce qui montre des implications sociologiques significatives.

Une autre question abordée concernait l’effet sociétal le plus significatif de la question kurde. Seulement 12,5 % des participants ont répondu que le problème n’avait aucun effet sociétal. Plus de 80 % des personnes interrogées estiment que la question kurde a eu des impacts sociétaux de diverses manières. 30,6 % estiment que l’effet sociétal le plus notable de la question kurde est la division sociale et la polarisation croissantes, tandis que 26,8 % estiment qu’elle a conduit à une augmentation des pratiques racistes et des attaques contre les Kurdes. L’étude souligne que les impacts sociétaux de la question kurde sont vastes et ne se limitent pas à la communauté kurde.

Sur le plan économique, interrogés sur l’impact économique le plus important de la question kurde, 33,1 % estiment qu’elle a un impact négatif sur les investissements économiques dans la région. 19% associent ce problème à une augmentation des inégalités économiques, tandis que 17,8% considèrent le détournement des ressources de l’État vers des dépenses militaires conduisant à un affaiblissement de l’économie comme son effet économique le plus significatif.

Les participants ont également été interrogés sur l’influence de la question kurde sur leurs décisions de vote lors des élections générales qui se sont tenues du 14 au 28 mai 2023. Seuls 22,8 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elle n’avait « aucune influence ». Ceux qui ont déclaré avoir eu une « influence notable » ou « une certaine influence » sur leur décision de vote totalisaient 69 %. Ces chiffres suggèrent que pour la majorité des participants kurdes, la question kurde est une question sociopolitique dominante qui affecte leur comportement électoral.

L’étude a également demandé l’opinion des participants sur les politiques du gouvernement visant à résoudre la question kurde. Seuls 16,8 % ont perçu ces politiques de manière positive, tandis que 57 % les ont perçues de manière négative. Il est intéressant de noter que 16,8 % ne les considèrent ni positivement ni négativement.

Les participants ont également été interrogés sur leur point de vue sur la politique du HDP (Parti démocratique des peuples) pro-kurde visant à résoudre la question kurde, étant donné que le parti reçoit la plupart de ses voix des Kurdes. 36,7 % considéraient ces politiques de manière positive, 27,9 % de manière négative et 24,2 % étaient neutres.

Sur la question de savoir qui devrait être impliqué dans la méthode de résolution de la question kurde, comme ce fut le cas entre 2013 et 2015, 34 % pensent que le gouvernement, le parlement et d’autres entités, telles que les ONG, devraient être impliqués. 31,4 % estiment que le gouvernement et le parlement devraient jouer un rôle, tandis que 15,6 % pensent que seul le gouvernement devrait le faire.

Les préférences partisanes semblent influencer les opinions des personnes interrogées sur les rôles du gouvernement et du parlement dans la résolution de la question kurde. Les électeurs de l’AKP (Parti de la justice et du développement) au pouvoir mettent davantage l’accent sur le rôle du gouvernement que les électeurs de la Gauche verte et du CHP (Parti républicain du peuple), qui mettent tous deux davantage l’accent sur l’importance du parlement. Ce résultat suggère que les rôles du gouvernement et du parlement dans la solution à la question kurde sont perçus différemment selon les groupes politiques.

L’une des conclusions les plus intéressantes de l’étude concerne l’éventualité d’un nouveau processus de paix, une question qui a été posée pour la première fois. Lorsqu’on leur a demandé s’ils souhaitaient participer activement à un nouveau processus de résolution concernant la question kurde, 25 % des participants ont répondu « non », mais ils soutiendraient le processus. Seuls 20,1 % ont exprimé le désir de jouer un rôle individuel actif dans le processus, tandis que 19,2 % ont déclaré qu’ils envisageraient d’y participer en fonction des conditions et du cadre.

Gerçek News

SYRIE. Couvre-feu à Deir ez-Zor

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SYRIE / ROJAVA – Le vendredi 1er septembre, les forces arabo-kurdes FDS ont décrété un couvre-feu de 48 heures à Deir ez-Zor où certains clans arabes ont attaqué les FDS suite à l’arrestation d’un chef local accusé de se livrer au trafic de drogue et de collision avec le groupe État islamique.

Le Conseil militaire de Deir ez-Zor et les forces de sécurité intérieure ont décrété un couvre-feu de 48 heures afin d’assurer la sécurité de la vie et des biens des citoyens pendant les opérations menées dans la région.

Hier soir, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont déclaré dans le communiqué suivant qu’un couvre-feu de 48 heures avait été décrété à Deir ez-Zor.

« En raison de la situation sécuritaire précaire dans la campagne orientale de Deir ez-Zor, causée par les forces de sécurité du régime et les efforts des cellules de l’Etat islamique pour semer le chaos, le Conseil civil de Deir ez-Zor et les forces de sécurité intérieure ont déclaré un couvre-feu dans la ville.

Le couvre-feu a débuté à 5 heures du matin aujourd’hui samedi et sera en vigueur pendant 48 heures.

Les FDS continueront à prendre toutes les précautions pour protéger la vie et les biens des civils contre les mercenaires armés et ne permettront pas aux mercenaires de se cacher parmi les civils. »

Le 27 août, les FDS ont lancé une opération appelée « Renforcement de la sécurité » ciblant les cellules de l’État islamique dans la région.

Arrière-plan

Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont lancé « l’opération Renforcement de la sécurité » contre les cellules de l’Etat islamique dans la région de Deir ez-Zor tard dans la nuit du 27 août. L’offensive lancée en coopération avec la coalition internationale anti-EI vise à traquer et éradiquer les cellules terroristes afin de stopper d’éventuelles attaques. Le contexte est une augmentation des attaques de l’Etat islamique contre la population civile, le personnel de sécurité et les employés des gouvernements locaux. L’opération est également dirigée contre le crime organisé et les réseaux de contrebande. La zone d’opération comprend les zones à l’est de l’Euphrate, mais principalement la région de Deir ez-Zor, dans l’est de la Syrie.

FRANCE. Manifestations « Justice pour les Kurdes »

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PARIS – Des manifestations auront lieu à Paris, Strasbourg et Lyon, les 2 et 3 septembre 2023, pour protester contre l’isolement imposé au leader kurde Abdullah Öcalan.

Ce dimanche 3 septembre, Lyon accueillera la manifestation « Justice pour les Kurdes » suivie d’un concert. Les associations kurdes ont prévu des départs collectifs qui partiront de plusieurs villes françaises.

« Si l’Europe veut stopper le fascisme qui rugit à ses portes, il est grandement temps qu’elle fasse pression sur la Turquie pour le respect des droits humains et la résolution politique de la question kurde. Pour ce faire, la levée de l’isolement et la libération d’Öcalan sont indispensables. »

Le Conseil Démocratique Kurde en France (CDK-F) et (CDK-F) et le Mouvement des Femmes Kurdes en France (TJK-F) ont indiqué dans un communiqué qu’ils manifesteront à Paris, Strasbourg et Lyon les 2 et 3 septembre pour exiger la libération d’Abdullah Ocalan, détenu sur une ile prison turque depuis 24 ans.

Les associations kurdes actives dans le sud de la France ont annoncé que la marche centrale de la région se tiendrait à Lyon le dimanche 3 septembre.

La manifestation débutera à 13 heures place Jean Macé et se terminera par un rassemblement place Bellecour où se produiront les musiciens kurdes Seyda Perinçek, Lavin Perinçek et Farqîn Azad.

L’heure et le lieu des manifestations du week-end prochain sont:

PARIS – 2 septembre
Lieu : Place de la République
Heure : 15h

STRASBOURG – 2 septembre
Lieu : Devant le Conseil de l’Europe
Heure : 10h

LYON – 3 septembre
Lieu : Place Jean Macé
Heure : 13h

TURQUIE. L’armée turque exécute 2 personnes dans un village de Van

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TURQUIE / KURDISTAN – L’armée turque a exécuté deux personnes dans un village de la province kurde de Van, qui était sous couvre-feu jusqu’à la nuit jusqu’à aujourd’hui.

Jeudi après-midi, des coups de feu ont commencé à retentir dans le village de Çamilî (Çamurlu), dans le district d’Özalp de Van. Les soldats turcs sont entrés dans le village qu’ils ont encerclé avec des blindés avant de commencer à bombarder une maison vide avec de l’artillerie lourde. Les bombardements se sont poursuivis pendant quelques heures. Les soldats auraient également tiré sans discernement autour du village.

Deux personnes auraient été tuées dans la maison attaquée. L’armée turque a utilisé des machines de chantier pour retirer les corps des personnes exécutées des décombres de la maison détruite. On ne sait pas encore qui étaient ces deux personnes et où leurs corps ont été emmenés. Le village est resté sous couvre-feu jusqu’à la nuit et sous siège militaire jusqu’à vendredi après-midi. La maison visée par la violente attaque a été rasée.

À la suite de l’incident, une délégation composée des députés de la Gauche Verte Gülcan Kaçmaz Sayyiğit, Sinan Çiftyürek, Mahmut Dindar et Zülküf Uçar, de représentants du Parti démocratique du peuple (HDP), de membres de l’Association du barreau de Van, des avocats de la branche de l’Association pour la liberté (ÖHD) et des membres de l’Association des Droits de l’Homme (IHD) sont partis se rendre au village Empêchée d’entrer dans le village, la délégation a été contrainte de rebrousser chemin. Une autre délégation devait visiter le village aujourd’hui.

ANF

TURQUIE. Les os d’un combattant kurde remis à son père dans une boîte

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TURQUIE / KURDISTAN – L’État turc continue d’employer des méthodes inhumaines contre les combattants kurdes, même après leur mort. Les autorités turques ont livré les os d’un combattant à son père dans une boite en plastique.

Le guérillero du HPG Yılmaz Uzun (Tolhildan Tekman) est tombé en martyr avec 5 de ses camarades à la suite d’une frappe aérienne turque dans la campagne de la province de Siirt en 2020.

Malgré le fait que la famille Uzun ait donné un échantillon de sang après la mort de leur fils pour le processus d’identification, le guérillero tombé a été enterré dans le Cimetière des Sans Nom.

Les ossements du guérillero HPG ont été remis à sa famille dans une boîte après trois ans.

Le père İbrahim Uzun a déclaré : « Mon fils a perdu la vie en 2020. Ensuite, je suis allé à Siirt et j’ai donné un échantillon de sang. Le résultat est sorti en 2021 mais nous n’en avons pas été informés. Ensuite, nous avons déposé une pétition et sa dépouille nous a finalement été remise.

Les restes du combattant HPG seront enterrés dans le village de Bastok, district de Tekman à Erzurum.

Les soldats turcs ont interdit à l’imam d’accomplir une prière funéraire à la mosquée et ordonné au chef du village d’empêcher qu’il y ait une cérémonie funéraire.

Ce n’est pas la première fois qu’une famille reçoit les restes de leurs proches par la poste. L’État turc utilise systématiquement les corps des guérilleros dans sa guerre contre le peuple kurde. Des centaines de tombes de guérilleros ont été détruites ces dernières années. L’envoi des restes des guérilleros tombés au combat vise à accroître l’impact de la brutalité étatique et à maximiser la douleur et la colère des familles et de la société kurde. Le but est de créer un sentiment collectif d’impuissance, de traumatiser les proches de manière extrême et ainsi briser leur volonté de résistance.

Hakan Arslan est décédé en 2016 lors du siège du vieux quartier de Sur à Amed (tr. Diyarbakir). Ses camarades l’ont enterré près d’une église, où ses os ont été retrouvés en 2021. Malgré les analyses d’ADN réalisées, il a fallu près d’un an avant que l’État ne rend son corps à la famille. Le 29 août 2022, le parquet général de Diyarbakır a remis à Ali Rıza Arslan les os de son fils dans une boite en plastique. Le soir même, l’inhumation a finalement pu avoir lieu dans un cimetière de son village natal, dans la province d’Erzurum.

Le corps de Zindan Yedi, décédé lors d’un affrontement à Diyarbakır / Lice en septembre 2021, a été remis à son père, Hasan Yeni, dans un coffre de stockage huit mois plus tard.

Mahsum Aslan, dont le nom de guerre était Firaz Paramaz, est tombé martyr lors d’une frappe aérienne turque dans la province de Dersim le 2 juin 2018. Quelques semaines plus tard seulement, sa famille vivant dans le district d’Ergani à Amed a reçu l’ordre des autorités responsables de fournir un échantillon d’ADN. Les autorités ont mis trois années complètes pour procéder à une comparaison. Ce n’est qu’en juillet que les parents du combattant tombé au combat ont été informés que les résultats de l’analyse ADN étaient disponibles. Ils se sont ensuite rendus au parquet pour recevoir la dépouille de Mahsum Aslan. Là, cependant, on leur a dit que les autorités se chargeraient elles-mêmes de la remise.

Le 2 août, la famille Aslan a finalement reçu un appel téléphonique de la police turque d’Ergani leur demandant de récupérer la dépouille de leur fils. Au commissariat du district, les parents de Mahsum Aslan ont découvert que les os de leur fils avaient été remis dans un colis par le parquet d’Erzincan. Il était interdit aux proches d’informer le public de l’inhumation. L’enterrement dans le village de Yayvantepe devait donc avoir lieu dans l’obscurité de la nuit.

La dépouille d’Agit İpek, qui a rejoint les rangs de la guérilla en 2010 et est décédé lors d’un affrontement à Dersim le 23 mai 2017, a été envoyée à sa mère dans une boîte en plastique par la poste en mai 2020.

Sa famille a d’abord été informée qu’il n’y avait pas de cadavre, puis elle a été appelée en mai 2019 pour lui dire que le cadavre avait été retrouvé. La famille s’est ensuite rendue à Dersim et a donné un échantillon de sang pour un test ADN, qui a révélé que le cadavre appartenait à İpek. Les restes d’İpek ont ​​été envoyés de l’Institut de médecine légale au parquet général de Tunceli, qui les a ensuite envoyés au parquet général de Diyarbakır, où réside la famille. Les restes du combattant kurde ont ensuite été envoyés par le colis à sa famille vivant dans le district central de Bağlar.

Mère Halime Aksoy a déclaré : « Pendant que j’attendais les documents officiels, ils ont montré un paquet posé sur le sol et m’ont dit : « Vos os sont arrivés ». J’étais pétrifiée. Ils ont livré les os de mon fils par la poste. J’ai pris le colis après avoir signé les papiers officiels et je suis rentrée chez moi en taxi.

Quelques mois après la livraison du colis, la maison d’Aksoy a été perquisitionnée par la police le 24 décembre 2020. Sa maison a été détruite et des photos de ses enfants ont été confisquées.

Le 4 mars et le 18 mai 2022, Aksoy a été arrêtée après avoir été soumis à des violences, puis relâchée.

Le gouvernement turc, la justice et la police n’ont pas trouvé ces pressions et ces tortures suffisantes.

Aksoy faisait partie des personnes arrêtées lors des opérations de police basées à Amed menées dans 21 villes le 25 avril 2023. Le 28 avril, elle a été arrêtée avec sa fille Mızgin Karataş sous l’accusation d’« appartenance à une organisation ».

 

ANF

TURQUIE. Pub pour la chirurgie de la main dans une zone industrielle à fort taux d’accidents

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TURQUIE / KURDISTAN – Dans la province kurde de Gaziantep, un panneau d’affichage sur la chirurgie de la main accueille les travailleurs de la zone industrielle à fort taux d’accidents. Plusieurs voix s’élèvent contre les autorités turques qu’ils accusent d’être complices des patrons qui ne respectent pas les normes de sécurité pour protéger leurs employés tandis que cette publicité pour prothèses de main scandalisent les défenseurs des travailleurs qui y voient des profiteurs qui veulent s’enrichir grâce aux « accidents » provoqués par le capitalisme sauvage qui se moque de la vie de ceux qui le font tenir debout : les travailleurs…

Un panneau publicitaire controversé annonçant « Chirurgie de la main disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 » a été placé près de la zone industrielle de Gaziantep, où de nombreux travailleurs ont tragiquement perdu la main ou la vie à cause d’accidents de machines. « Ce n’est pas une usine, C’est un abattoir », a déclaré Ali Zorkuscu, un de nombreux ouvriers qui ont perdu un membre happé par les machines de cette zone industrielle ces dernières années.

Une publicité pour une chirurgie de la main a été placée bien en évidence à l’entrée de la zone industrielle organisée (OSB) à Gaziantep, où une augmentation alarmante des accidents du travail a conduit des travailleurs à perdre leurs mains, soulignant la sombre ironie au milieu de ces tragédies croissantes, selon le site Internet turc de Kisa Dalga.

Le Conseil de santé et de sécurité des travailleurs (ISIG) a publié il y a quelques jours un rapport couvrant la dernière décennie intitulé « Rapport sur les homicides sur le lieu de travail de Gaziantep ». Selon ce rapport, au cours des dix dernières années, 427 travailleurs de Gaziantep ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions. Ces chiffres sont nettement supérieurs à la moyenne turque.

Selon le journal Evrensel, chez Akinal Synthetic Textile, l’une des entreprises à croissance rapide de la ville, au moins 9 travailleurs ont perdu la main en 8 ans, tandis qu’un travailleur a perdu la vie. À Akınal Sentetik Tekstil, que les travailleurs d’Antep surnomment « l’abattoir », au moins 9 travailleurs ont perdu les mains et un ouvrier a perdu la vie en 8 ans. Les travailleurs qui ont perdu leurs membres ont parlé à Evrensel.

Ali Zorkuscu, qui travaille sur le lieu de travail susmentionné, a déclaré qu’il avait perdu sa main gauche après qu’elle ait été coincée dans un peigne de machine en janvier dernier, après avoir travaillé chez Akinal Synthetic pendant plus de 8 ans. Sa main a dû être amputée. Ali n’est que l’un des 9 travailleurs qui ont subi le même sort dans la même usine au cours des 8 dernières années. Ces 9 sont uniquement ceux connus d’Ali, ce qui indique que les chiffres réels pourraient être bien plus élevés. En 2017, un jeune ouvrier nommé Halil Tapar, âgé de 21 ans, a tragiquement perdu la vie lorsqu’il s’est retrouvé coincé entre les cylindres d’une machine d’emballage. Selon les mots d’Ali : « Ce n’est pas une usine, c’est un abattoir ».

En revanche, la publicité affichée sur les panneaux d’affichage à l’entrée de l’Antep OSB, où se trouve Akinal Textile, a fait l’objet de critiques et de controverses. Sur le panneau publicitaire, où les accidents du travail sont fréquents, on peut lire : « Chirurgie de la main disponible 24/24, 7/7 »

Arti Gerçek

SYRIE. Les forces turco-jihadistes tuent 4 enfants à Manbij

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SYRIE / ROJAVA – ​​​​​​​Les forces turco-jihadistes ont attaqué plusieurs localités dans le nord de Manbij, tuant 4 enfants, selon l’agence ANHA, mais d’autres sources affirment qu’il s’agit de frappes aériennes russes qui ont fait six morts au total dans la région.

À six heures ce matin, les mercenaires de l’armée d’occupation turque ont lancé plusieurs attaques terrestres contre les villages et les villes de la campagne nord et ouest de Manbij.

Les forces du Conseil militaire de Manbij ont répondu à ces attaques et ont réussi à contrecarrer l’attaque d’Awn al-Dadat, provoquant la fuite des mercenaires, tandis que les affrontements se poursuivent dans les villages d’Al-Muhsinli, Arab Hassan, Um Jalud, Al -Sayada et Al-Dandaniya.

Selon les informations reçues de sources militaires, les attaques turques contre le village d’al-Muhsinli, situé dans la campagne nord-ouest de Manbij, ont tué 4 enfants.

Mais selon une autre source, ces enfants faisaient partie des 6 personnes tuées lors d’une frappe aérienne russe sur la ville. Le premier rapport faisant état de victimes civiles provenant de sources locales est intervenu après deux frappes aériennes russes.
Les sources locales et sur le terrain attribuent unanimement et sans ambiguïté ce massacre aux frappes aériennes russes.

La visite de 3 élus américains aux gangs pro-Turquie en Syrie fait grincer les dents

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Dimanche dernier, Ben Cline, French Hill et Scott Fitzgerald, membres républicains du Congrès américain, ont effectué une visite surprise dans la région du nord-ouest syrienne aux mains des groupes soutenus par la Turquie. Une visite qui a fait grincer les dents de tous ceux qui connaissent le rôle criminel de la Turquie dans le chaos syrien, en plus des attaques de drones meurtrières ciblant les zones sous contrôle des forces arabo-kurdes.

Meghan Bodette, directrice de recherche à Kurdish Peace Institute (l’Institut kurde pour la paix), a critiqué la récente visite inopinée de membres du Congrès américain dans les zones du nord-ouest de la Syrie aux mains de l’opposition soutenue par la Turquie. Dans une interview accordée à Medya News, elle a qualifié cette visite de « dangereuse » et « incongrue », notamment à la lumière des actions déstabilisatrices de la Turquie dans la région.

Cela survient dans un contexte d’exécutions extrajudiciaires en Turquie, notamment une frappe de drone présumée le 23 août dans le nord-est de la Syrie qui aurait grièvement blessé Delila Agit, journaliste de la chaîne de télévision féminine Jin TV, et tué son chauffeur, Najm el-Din Faisal Haj Sinan. Agit était en route pour couvrir une cérémonie commémorative des victimes d’une autre frappe de drone turc : la coprésidente du canton de Qamishlo, Yousra Derwish, son adjointe, Leyman Shouish, et le membre du Parti de l’Union syriaque, Firat Touma. Meghan Bodette a critiqué ces actions pour avoir contribué au « recul démocratique et à l’instabilité ».

Concernant la visite des membres du Congrès américain, « la délégation est partie pendant une demi-heure avec une escorte militaire lourdement armée et a dû écourter son voyage pour des raisons de sécurité », a déclaré Bodette. « Je ne me suis jamais sentie en danger dans le nord-est de la Syrie [qui est sous le contrôle de l’administration autonome dirigée par les Kurdes]. Cette différence montre toutes les différences que les gens doivent connaître », a ajouté Bodette, comparant les conditions de sécurité entre les deux zones, ce qui, selon elle, sert à souligner son propos.

Bodette a souligné la nécessité d’une solution politique au conflit en cours en Syrie. « On a l’impression que la stratégie de toutes les puissances internationales impliquées en Syrie ne fait que prolonger ce conflit. Nous avons besoin de solutions politiques », a-t-elle expliqué.

Elle a également souligné l’importance d’un engagement politique avec le nord-est de la Syrie. « Ils doivent disposer d’un niveau fondamental de sécurité économique et physique qui permette au système de prospérer. Et il faut esquisser un plan pour amener l’administration autonome à conclure essentiellement deux accords distincts. »

L’un de ces accords, selon Bodette, devrait être conclu avec le gouvernement syrien afin de préserver autant que possible son autonomie. L’autre devrait être aux côtés de la Turquie pour mettre fin à la crise actuelle dans ce pays. « Pour que tout accord avec la Turquie fonctionne, il doit s’inscrire dans le cadre d’un changement global de la perception turque de la question kurde », a-t-elle insisté.

Les commentaires de Bodette sont particulièrement pertinents compte tenu de ses critiques précédentes des actions militaires de la Turquie, notamment des frappes ciblées de drones contre des journalistes féministes kurdes. « L’agression militaire de la Turquie contribue au recul démocratique et à l’instabilité dans la région », avait-elle déclaré lors d’un entretien précédent.

« À ces membres du Congrès, je dirais que si vous voulez mettre fin aux guerres sans fin et promouvoir la stabilité, mettez-vous au travail pour trouver une solution politique juste, démocratique à la question kurde en Turquie. C’est ce qu’il faut faire », a-t-elle conclu.

Recommandations pour la politique américaine en Syrie

Bodette propose une critique approfondie et un ensemble de recommandations aux décideurs politiques américains concernant la Syrie, soulignant la nécessité d’une solution politique à multiples facettes allant au-delà de l’engagement militaire. Elle plaide en faveur d’un engagement politique avec l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie (AANES), arguant qu’elle devrait bénéficier d’une « base fondamentale de sécurité physique et économique » pour renforcer sa position dans les négociations. Elle souligne la nécessité de conclure deux accords distincts : un avec le gouvernement syrien pour préserver autant d’autonomie que possible à l’AANES, et un autre avec la Turquie pour mettre fin à la crise en cours dans ce pays.

Elle appelle également à un changement dans la perception de la Turquie de la question kurde, appelant à mettre fin à ses « approches militarisées et sécuritaires ». Bodette souligne la nécessité d’impliquer une tierce partie dans les négociations afin de demander des comptes à toutes les parties.

S’adressant aux membres du Congrès américain, Bodette a déclaré : « Si vous voulez mettre fin aux guerres sans fin et promouvoir la stabilité, mettez-vous au travail pour trouver une solution politique juste, démocratique à la question kurde en Turquie. » Elle conseille également d’établir des relations politiques avec l’AANES afin qu’ils puissent négocier en position de force.

Bodette conclut en déclarant que répondre aux besoins fondamentaux comme l’eau et la sécurité alimentaire est crucial pour que toute négociation soit efficace. « C’est ce qu’il faut faire », affirme-t-elle, invitant les membres du Congrès à contacter l’Institut kurde pour la paix pour une séance d’information d’experts sur ces questions complexes.

Medya News

 

SYRIE. La coalition internationale réitère son soutien aux forces arabo-kurdes

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SYRIE / ROJAVA – La coalition internationale a réitéré son soutien aux forces arabo-kurdes alors que des combats ont éclaté entre les Forces démocratiques syriennes (FDS) et certains milices tribales dans la région de Deir ez-Zor suite à l’arrestation d’un chef tribal accusé de collusion avec DAECH par les FDS.

Une déclaration de soutien aux Forces démocratiques syriennes dirigées par les Kurdes est venue de la Coalition internationale anti-EI alors que les affrontements entre les combattants des FDS et les milices tribales arabes ont fait plus de 40 morts.

Le groupe de travail conjoint de la Coalition internationale dirigée par les États-Unis contre l’État islamique (EI) en Syrie et en Irak a exprimé sa détermination à continuer de travailler avec les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes en Syrie après les récents affrontements entre les combattants des FDS et les milices tribales arabes qui ont fait des dizaines de morts au cours des six derniers jours.

Des affrontements ont éclaté dans la province orientale de Deir ez-Zor après que les FDS ont arrêté dimanche dernier un commandant arabe du Conseil militaire de Deir ez-zor, affilié aux FDS, à Hassaké. Le commandant et d’autres responsables du conseil militaire ont été arrêtés pour des accusation de collision avec le groupe État islamique (EI).

Dans un communiqué publié jeudi, la Force opérationnelle interarmées – Opération Inherent Resolve (CJTF-OIR) a déclaré qu’elle « continuerait à surveiller de près les événements dans le nord-est de la Syrie », ajoutant : « Nous restons concentrés sur la collaboration avec les Forces démocratiques syriennes pour assurer la défaite durable de Daesh [État islamique], en faveur de la sécurité et de la stabilité régionales. Les distractions par rapport à ce travail essentiel créent de l’instabilité et augmentent le risque de résurgence de Daesh. La Syrie doit cesser et les efforts doivent revenir pour créer la paix et la stabilité dans le nord-est de la Syrie, à l’abri de la menace de Daesh. La Force opérationnelle interarmées – Opération Inherent Resolve réaffirme son orientation sur le conseil, l’assistance et l’habilitation des forces partenaires dans la défaite durable de Daesh. »

Le nombre de morts dans les affrontements entre les FDS et les milices tribales arabes s’élevait à 40 jeudi soir, selon le dernier rapport de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Parmi les victimes figurent cinq civils, dont deux enfants, 20 combattants arabes, 11 combattants des FDS et quatre personnes qui ont été tuées lors d’un raid dans la ville de Daman.