Accueil Blog Page 400

KURDISTAN. Les groupes armés kurdes d’Iran redirigés vers Erbil?

0

IRAK / KURDISTAN – Des groupes armés kurdes d’Iran (PDK-I et Komala) basés au Kurdistan irakien sont en route vers le camp à Khalifan, au nord d’Erbil (Hewler), à seulement 10 km de la principale base américaine d’Harir, selon le site Kurdistan Watch.

Le seul groupe rebelle kurde iranien qui n’a ni déposé les armes ni quitté ses bases est le PJAK. Situé dans les montagnes d’Asos et dans d’autres parties de Souleymanieh, ce groupe est affilié au PKK et ses combattants sont étroitement intégrés à ceux du PKK, ajoute Kurdistan Watch.

Ces dernières semaines, les mollahs iraniens avaient fait pression sur Bagdad et les partis kurdes d’Irak pour qu’ils désarment et chassent les rebelles kurdes d’Iran réfugiés au Kurdistan irakien. Le régime iranien les menaçant d’une incursion militaire en cas d’échec.

Les peshmergas kurdes d’Iran basés en Irak ont été victimes de plusieurs attaques de missiles et de bombardements menés par l’Iran ces dernières années. Depuis le meurtre de Jina Mahsa Amini à Téhéran en septembre 2022 qui a provoqué un soulèvement massif à travers l’Iran, le régime iranien a redoublé de violence envers les groupes kurdes accusés d’être derrière les manifestations populaires en Iran.

 

Photo via Rudaw

TURQUIE. Le journaliste kurde, Abdurrahman Gok gardé en prison avec des fausses accusations

0

TURQUIE / KURDISTAN – Le journaliste kurde, Abdurrahman Gok reste détenu pour des fausses accusations de terrorisme. Sa récente audience au tribunal a été critiquée pour le manque de preuves substantielles et suscite des inquiétudes quant à la liberté de la presse dans le pays. Gok a réagi à détention en déclarant qu’il continuera à faire du journalisme, même derrière les murs des prisons.

Abdurrahman Gok qui a été emprisonné en Turquie après avoir documenté le meurtre de Kemal Kurkut lors des célébrations de Newroz en 2017 s’est vu refuser sa libération, lors de son audience qui s’est tenue aujourd’hui à Diyarbakir (Amed).

Le journaliste Abdurrahman Gok de l’agence Mezopotamya (MA) a comparu devant le juge pour la première fois après son arrestation le 27 avril, dans une affaire où il est accusé d’« appartenance à une organisation terroriste [PKK] » et de « propagande pour une organisation terroriste ». Les allégations portées contre lui reposent principalement sur les propos d’un un témoin anonyme et de ceux d’Umit Akbiyk – un témoin cité dans plusieurs affaires concernant des journalistes et des femmes et hommes politiques kurdes.

L’équipe de la défense a fait valoir qu’il était inconstitutionnel de s’appuyer uniquement sur les déclarations de témoins, en particulier celles d’un témoin protégé, comme motif d’arrestation, soulignant ainsi l’importance d’entendre leurs témoignages devant le tribunal. Ils ont également critiqué le manque de preuves substantielles contre Gok de la part du procureur, affirmant qu’il était détenu uniquement en raison de ses activités journalistiques.

Au cours du procès, l’accusation a demandé le maintien en détention de Gok, mais ses avocats ont répliqué, affirmant qu’il n’y avait aucune preuve de son implication dans un groupe armé ni aucun risque qu’il s’enfuie ou falsifie des preuves. Malgré ces arguments, le tribunal a décidé de prolonger la détention de Gok et a ajourné l’audience jusqu’au 5 décembre, prévoyant d’entendre le témoin Umit Akbiyk et le témoin confidentiel lors de la prochaine audience.

Avant le procès, un communiqué de presse a été publié devant le palais de justice de Diyarbakir par diverses organisations et représentants politiques, condamnant la détention continue de journalistes et l’étouffement perçu de la liberté de la presse dans la région, déplorant le cycle répétitif de journalistes poursuivis pour leurs activités.

Le journaliste Gok avait déjà découvert un meurtre lors des célébrations du Newroz à Diyarbakir en 2017, en photographiant le moment où l’étudiant Kemal Kurkut était abattu par la police. Accusé de faire de la « propagande d’organisation [PKK] » à travers ses reportages, Gok a été condamné à 1 an, 6 mois et 22 jours de prison. Le verdict fut confirmé par la cour d’appel.

Gerçek News

Des réfugiés kurdes piégés par les tirs croisés des gardes turcs et grecs

0

EUROPE – Ce matin, un groupe de réfugiés kurdes de Turquie ont été piégés par des tirs croisés des gardes turcs et grecs au milieu du fleuve Meriç (Evros). Une femme réfugiée se serait noyée.

Dans une vidéo envoyée aux médias kurdes par Ruken Varol, qui a passé 4 ans dans les prisons turques, elle a déclaré qu’ils étaient coincés au milieu de la rivière, qu’une femme du groupe s’était noyée et qu’ils avaient perdu le contact avec d’autres personnes du groupe.

Ruken Varol en 2016, quand elle était poursuivie pour terrorisme par la justice turque

Ces derniers mois, le nouveau gouvernement grec a décidé de « normaliser » ses relations avec la Turquie en sacrifiant les réfugiés kurdes vivant sur son sol. C’est dans ce cadre que le 5 juillet, à 5 heures du matin, la police grecque accompagnée des forces spéciales attaquait le camp de réfugiés kurdes (femmes, enfants…) de Lavrio, fracturant les portes du camp et embarquant les réfugiés, sans qu’ils puissent prendre leurs affaires avec eux. Ce camps était dans le colimateur de l’Etat turc qui l’accusait d’être un repaire du PKK.

TURQUIE. Un journaliste kurde menacé pour avoir dénoncé un défilé religieux d’enfants

0

TURQUIE / KURDISTAN – Bilal Guldem de l’agence Mezopotamya fait l’objet de menaces et d’intimidations après avoir partagé une vidéo de milliers d’enfants âgés de 7 à 10 ans emmenés pour des prières de groupe dans la ville kurde de Batman. Le harcèlement a été initié par un avocat affilié au parti islamiste HUDA-PAR.

Un journaliste de la province de Batman, dans le sud-est de la Turquie, a fait l’objet de menaces et d’intimidations suite au partage d’une vidéo montrant environ 3 500 enfants, âgés de 7 à 10 ans, défilant dans les rues de la ville pour aller prier.

Le journaliste Bilal Guldem, reporter à l’agence Mezopotamya (MA), a révélé avoir commencé à recevoir des menaces après avoir été pointé du doigt par Bilal Cakir, un avocat membre du parti islamiste HUDAPAR . Guldem avait partagé la vidéo sur X (ancien Twitter), qui lui avait été envoyée par une source de Batman qui montrait un événement orchestré par la plateforme de « La génération du Coran » (Kur’an kuşağı).

« Après la publication de la vidéo, une personne nommée Bilal Cakir de HUDAPAR m’a pris pour cible. C’est alors que l’attaque commença. Ils ont téléchargé ma photo et ont écrit PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) dessus. (…) Ils me menacent ouvertement », a déclaré Guldem dans une interview accordée à Bianet.

Guldem a documenté les messages menaçants et envisage de déposer une plainte pénale.

L’incident a suscité de vives réactions de diverses parts. Reporters sans frontières (RSF) a condamné les menaces proférées contre Guldem. Le représentant de RSF, Erol Onderoglu, a déclaré : « Nous sommes stupéfaits de voir une vidéo montrant des enfants emmenés à la prière à Batman être utilisée pour mettre en danger la sécurité du journaliste qui l’a publiée. C’est encore plus grave si c’est un avocat qui s’en prend au journaliste. (…) »

Le soutien a également afflué de la part de l’Association des journalistes Dicle Firat (DFG) et du syndicat DISK Basin-Is. DFG, dans sa déclaration, a souligné la gravité de la situation, en particulier compte tenu de l’implication des partisans d’un groupe (Hezbullah turc) connu pour avoir commis des massacres sous couvert de religion dans les années 90. DISK Basin-Is dénonce l’utilisation de méthodes rappelant les crimes commis par des forces paramilitaires turcs dans les années 90 pour menacer un journaliste.

La plateforme Génération Coran, qui organise chaque année en août un programme de prière de 15 jours pour les enfants de différentes villes, avait récemment organisé le même événement à Batman. Le programme, qui a duré 15 jours, comprenait une formation à la prière pour environ 3 500 enfants âgés de 7 à 10 ans, les garçons devant porter une casquette et les filles des voiles. Parmi les participants notables à l’événement figuraient le député de HUDAPAR Batman, Serkan Ramanli, et le président provincial de HUDAPAR Batman, Davut Sahin.

Gerçek News

TURQUIE. Un maire kurde gardé en otage illégalement

0

TURQUIE – Médecin et ancien maire de Diyarbakir (Amed), Selcuk Mizrakli s’est vu refuser sa libération malgré la décision de la Haute Cour d’appel d’annuler une décision d’un tribunal local le condamnant à neuf ans de prison. L’élu kurde est incarcéré depuis quatre ans à cause de fausses allégations de « terrorisme ».

Mizrakli, médecin de profession et ancien député du Parti démocratique des peuples (HDP), a été démis de ses fonctions de maire de Diyarbakir en août 2019 par le ministère de l’Intérieur, et un fonctionnaire de l’État (kayyum) a été nommé à sa place.

Connecté à la salle d’audience par liaison vidéo aujourd’hui, Mizrakli a déclaré :

« Je ne suis pas une personne arrêtée mais un otage. Je suis un maire élu. Je suis ici à cause d’allégations sans fondement. Le ministre de l’Intérieur avait fait une déclaration (concernant l’affaire) avant qu’un acte répréhensible ne soit prouvé. Nous avons expliqué que c’était un détournement d’autorité. Qu’il soit clair qu’un maire a été emprisonné uniquement à cause des propos d’un informateur. C’est une violation de la constitution. »

Mizrakli s’est vu refuser la libération par le comité au motif qu’il y avait de nouvelles allégations contre lui, a déclaré l’agence de presse Mezopotamya (MA), et qu’il s’agissait essentiellement d’accusations d’un « témoin » nommé Umit Akbiyik.

Il est récemment apparu qu’un nouvel acte d’accusation avait été préparé sur la base de ces accusations, a indiqué MA.

Mizrakli est incarcéré à la prison d’Edirne et est le compagnon de cellule de l’ancien coprésident du HDP, Selahattin Demirtas.

Arti Gerçek

Le PE demande à la Turquie d’engager un « nouveau processus politique digne » concernant la question kurde

0

Les membres du Parlement européen (PE) basé à Strasbourg ont procédé à un vote significatif et approuvé le rapport 2022 sur la Turquie. Le rapport a été rédigé par Sanchez Amor, parlementaire espagnol et rapporteur de la Turquie. Le résultat du vote a été de 434 voix pour, 18 contre et 152 abstentions. Le rapport souligne que le processus d’adhésion de la Turquie à l’UE ne pourra avancer que si le gouvernement turc change considérablement sa direction actuelle.

Le rapport résonne avec un appel pressant à « l’UE et à la Turquie de sortir de l’impasse actuelle » et appelle à l’établissement d’« un cadre parallèle et réaliste pour les relations UE-Turquie ».

 

Le rapport du PE souligne la position de la Turquie en tant que candidat à l’adhésion à l’UE, allié de l’OTAN et partenaire déterminant dans divers secteurs. Cependant, les députés ont ardemment souligné l’obligation de la Turquie de respecter les normes démocratiques en matière de droits de l’homme et de respecter les réglementations de l’UE.

En ce qui est de la situation politique à l’intérieur des frontières de la Turquie, les parlementaires européens ont plaidé en faveur d’un « nouveau processus politique digne » concernant la question kurde et ont exprimé leurs inquiétudes face à l’influence croissante de la Présidence des affaires religieuses turques (Diyanet) dans l’éducation et à la dégradation des droits des femmes et à la discrimination LGBTI+.

Gerçek News

KURDISTAN. Vers une guerre fratricide kurde provoquée par la Turquie?

0

IRAK / KURDISTAN – Alors que tous les yeux sont rivés sur la tentative de « désarmement » des groupes armés kurdes d’Iran basés dans la région kurde d’Irak, le PDK du clan Barzani envoie des blindés militaires dans la région de Bradost où l’armée turque combat la guérilla kurde. Il semble que la Turquie tente de provoquer une énième guerre fratricide inter-kurde…

L’activiste kurde, « Aram » déclare sur X (ancien Twitter) que « le KDP a signé des accords avec la Turquie. La Turquie n’est pas encore prête à faire des compromis avec Bagdad sur le pétrole en faveur du PDK. Au lieu de cela, il semble qu’ils souhaitent davantage d’escalade et un PDK qui devienne si bon marché, peut-être prêt à lancer activement une lutte contre le PKK pour un peu d’aide turque.

La Turquie aiderait le PDK contre les manifestants et ses rivaux. Souvent, ils ont exigé du PDK qu’il lutte activement contre le PKK. Ce serait le meilleur scénario pour eux. Kurdes contre Kurdes.

Le PDK l’a fait dans les années 80 pour l’Iran, dans les années 90 pour la Turquie et Saddam.

Le PDK a envoyé un convoi militaire composé de 200 véhicules, dont des blindés, dans la région de Bradost, où le PKK affronte l’armée turque. (…) Le PDK soutient l’armée turque au moins depuis 2018 en bloquant les mouvements du PKK, mais n’a pas encore attaqué activement le PKK.. »

IRAN. Un jeune Kurde abattu le jour du 1er anniversaire du meurtre de Jina Mahsa Amini

0

IRAN. A Gulshahr Karaj, les forces armées iraniennes ont abattu de 4 balles un jeune Kurde alors qu’il appelait la population à descendre dans la rue à l’occasion du premier anniversaire du meurtre de Jina Amini.

Hamed Bagheri, un jeune kurde d’Islamabad Ouest (Shabad), après avoir invité la population à manifester à Gulshahr Karaj, a resisté aux forces gouvernementales qui l’ont abattu de 4 balles avant de prendre en otage son corps, refusant de le rendre à sa famille.

Selon le rapport reçu par l’ONG des droits humains Hengaw, ce mercredi 13 septembre 2023, Hamed Bagheri, un habitant du village de Tajrakbar Kalhor, Islamabad Ouest, Kermanshah (Kermashan), a été abattu par les forces gouvernementales à Golshahr Karaj après qu’il ait invité la population à protester et alors qu’il se défendait. Il a été touché de quatre balles par les forces gouvernementales qui l’ont visé directement.

Selon des sources proches de la famille de Hamed Bagheri, ce jeune homme avait scandé des slogans hostiles au régime islamiste iranien tout en invitant la population de Golshahr Karaj à protester avant l’attaque des forces gouvernementales.

Cette source ajoute : La famille de Hamed Bagheri, après avoir appris le décès de ce jeune homme, est arrivée à Karaj. Mais jusqu’à présent, ils n’ont pas réussi à voir le corps de leur enfant et les institutions gouvernementales refusent de restituer le corps kidnappé.

Hengaw

 

KURDISTAN. Le groupe armé kurde, PJAK refuse de rendre les armes

0

IRAK / KURDISTAN – Le délai fixé par l’Iran pour que l’Irak désarme les groupes armés kurdes d’Iran expire la semaine prochaine. Siamand Moini, coprésident du groupe armé PJAK, déclare qu’il est hors de question de rendre leurs armes.

Le délai fixé par l’Iran au gouvernement central irakien pour désarmer les groupes kurdes dans la région du Kurdistan irakien expirera la semaine prochaine. Selon son coprésident, le Parti pour une vie libre au Kurdistan (Partiya Jiyana Azad a Kurdistanê – PJAK) se défendra contre cette situation. « Il est hors de question de rendre nos armes », a déclaré Siamand Moini, ajoutant: « Si l’Iran attaque, nous resterons unis contre lui, aux côtés des autres partis kurdes. »

L’Iran exige depuis longtemps que l’Irak expulse ou désarme les partis d’opposition du Kurdistan iranien qu’il qualifie de « terroristes » et de « séparatistes ». Outre le PJAK, la demande de désarmement inclut également les partis PDK-I, Komala et PAK, basés à Hewlêr, Sulaymaniya et Asos. Les deux pays avaient déjà conclu un accord en mars pour intensifier leur action contre ces groupes. En août, Bagdad a accepté de désarmer les partis kurdes d’ici le 19 septembre et de mettre fin à leur présence dans le nord du pays. En aucun cas Téhéran n’accepterait un report de l’échéance, a menacé il y a deux semaines un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. Si l’Irak ne respecte pas la date limite, il « assumera la responsabilité d’assurer la sécurité du pays ».

Morts et blessés dans des attaques de missiles iraniens

Le régime des mollahs accuse les partis kurdes basé en Irak d’être impliqués dans des attaques contre ses troupes et les accuse d’avoir incité aux protestations du mouvement « Jin, Jiyan, Azadî (femme, vie, liberté] » qui ont embrasé l’Iran suite à la morte de Jina Mahsa Amini tuée par la police des mœurs à cause d’un voile « mal porté » en septembre 2022. Peu de temps après le début des manifestations, les Gardiens de la révolution iraniens ont tiré à plusieurs reprises des roquettes et des drones sur le PDK-I, le Komala, le PJAK et le PAK, qui gèrent également des installations civiles telles que des écoles et des maisons de retraite dans leurs camps de base et s’occupent des personnes déplacées. En septembre, au moins quatorze personnes ont été tuées et 58 autres ont été blessées, certaines grièvement.

« En Iran, peu avant le premier anniversaire de la mort de Jina Amini, la tension au sein du régime fasciste augmente », a déclaré Moini. Le président du PJAK a souligné que le régime iranien a toujours mené une politique intransigeante envers les Kurdes et a utilisé des stratégies qui s’apparentent à un nettoyage ethnique. Cependant, depuis que le mouvement « Jin, Jiyan, Azadî » a ébranlé les fondements de l’État et du pouvoir, le régime intensifie désormais sa machine de répression anti-kurde. « L’approfondissement de cette politique d’extermination s’est récemment traduit par une augmentation des exécutions extrajudiciaires, des vagues d’arrestations et d’autres mesures d’intimidation. Les attaques contre nos forces se sont également multipliées. Ce faisant, le régime veut démoraliser la société et faire comprendre que il ne permettra en aucun cas la libération et la révolution du peuple, en particulier du peuple kurde. »

Esmail Qaani, commandant de la brigade Qods des Gardiens de la révolution, a même menacé d’une offensive terrestre en Irak en novembre si Bagdad ne sécurisait pas la frontière commune contre les groupes kurdes. Cependant, le gouvernement central irakien a déclaré dans le passé que ce projet échoue à cause du gouvernement régional du Kurdistan à Erbil (Hewlêr).

En juillet, le ministère de l’Intérieur irakien a annoncé de manière inattendue le déploiement d’une brigade à la frontière avec l’Iran en coordination avec les autorités de la région du Kurdistan.

PJAK : Renforcer l’unité et la solidarité nationales

On ne sait toujours pas si l’Irak prendra réellement des mesures contre les groupes d’opposition kurdes dans son propre pays, comme le souhaite le régime iranien. L’option militaire de l’Iran pour résoudre son « problème kurde » est également considérée depuis des années comme une épée de Damoclès. Quoi qu’il en soit, le PJAK est déterminé à maintenir sa résistance. Moini a déclaré : « Nous formulerons et développerons la feuille de route de notre parti en fonction des exigences de notre peuple et de la révolution « Jin, Jiyan, Azadi », et non en fonction des menaces de l’État iranien. Avec le soutien de notre peuple, nous avons construit une organisation forte dans notre pays. Notre position est que tous les partis kurdes devraient mettre l’unité nationale et la solidarité entre eux au centre de leur travail au lieu de céder aux exigences du régime. Un combat commun empêchera l’ennemi d’atteindre ses objectifs. C’est pour cette raison que nous et les autres forces kurdes nous soutiendrons mutuellement en cas d’attaque de l’Iran. »

ANF

ONU : la Turquie continue de tuer des civils lors de frappes aériennes

0

SYRIE / ROJAVA – Dans son rapport, la Commission d’enquête des Nations Unies sur la Syrie a souligné que la Turquie avait tué des civils dans les zones sous contrôle de l’administration arabo-kurde (AANES) à l’aide de drones. Le rapport souligne également que les crimes de guerre et crimes contre l’humanité se poursuivent dans les zones occupées par la Turquie.

La Commission d’enquête internationale indépendante des Nations Unies (ONU) sur la Syrie a publié son rapport sur la Syrie couvrant la période du 1er janvier au 30 juin 2023, lors d’une conférence de presse tenue au Bureau des Nations Unies à Genève. Le rapport sera discuté lors de la 53e session des droits de l’homme, qui a débuté au Bureau des Nations Unies à Genève le 11 septembre et se poursuivra jusqu’au 13 octobre.

Les crimes de guerre continuent

Le président de la Commission, Paolo Pinheiro, s’est exprimé lors de la conférence de presse et a souligné que la violence en Syrie s’intensifie alors que la crise économique s’aggrave. Pinheiro a déclaré : « Avant que la Syrie ne s’enfonce davantage dans une escalade de la violence et un déclin économique, nous appelons les principaux acteurs à cesser les attaques contre les civils et à répondre à leurs besoins urgents, et nous exhortons le gouvernement de Damas à prendre en compte et à répondre positivement aux demandes légitimes des Syriens aux aspirations et droits comme étant la clé pour mettre fin au conflit. »

Pinheiro a ajouté : « Nous félicitons les États qui, depuis janvier, ont rapatrié plus de 2 000 femmes et enfants, et appelons à la poursuite de ces rapatriements. Nous appelons également les États à rapatrier chez eux les citoyens adultes de sexe masculin détenus dans le nord-est de la Syrie et à demander des comptes aux auteurs présumés parmi eux. pour les crimes de guerre de Daech, les crimes contre l’humanité et le génocide dans le cadre de procédures conformes aux normes d’un procès équitable. »

Après les tremblements de terre dévastateurs de février 2023, le rapport a documenté comment le gouvernement syrien et d’autres parties (dont la Turquie) ont intentionnellement entravé l’aide vitale et ont continué à bombarder des cibles dans la zone touchée par le séisme.

ANF

Commune Internationaliste: l’écocide au Kurdistan est le produit de la colonisation

0

La Commune Internationaliste à l’origine de l’initiatif Make Rojava Green Again (reverdir le Rojava de nouveau) a publié un article dénonçant écocide commis dans les régions kurdes par les États colonisateurs du Kurdistan.

La Commune Internationaliste a publié un nouvel article intitulé « Écocide au Kurdistan : un produit de la colonisation ».

Extraits:

« Généralement, lorsqu’une catastrophe naturelle ou une destruction de l’écosystème se produit contre un territoire entier, contre une société entière, une réaction des écologistes, des militants du climat et des ONG se manifeste. Mais ce n’est pas le cas si l’existence d’une terre et d’une société est niée ou ignorée – tout comme c’est le cas en ce qui concerne le Kurdistan. Sans que l’opinion publique ne s’en aperçoive, nous assistons aujourd’hui à un vaste écocide dans tout le Kurdistan.

Pour mener une résistance écologique efficace, il est nécessaire de comprendre les racines de la crise écologique provoquée par le capitalisme à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. La modernité capitaliste s’est développée dans le contexte de la colonisation. pillage des ressources et destruction des terres et vice-versa. Les écocides et l’exploitation de la nature, des femmes et de la société dans son ensemble ont marché de pair pendant des milliers d’années. Le système capitaliste a porté cette logique à une échelle toujours plus grande et poursuit son chemin vers rendant la terre habitable. Le colonialisme est encore aujourd’hui la base même du capitalisme, fournissant la plupart des matières premières et une main d’œuvre bon marché. De plus, la mentalité du système donne si peu de valeur à la vie que, également dans le contexte du Kurdistan, l’écocide est lancé non seulement pour piller les ressources, mais aussi pour détruire toute forme de résistance, dans l’ignorance de la complexité des relations entre les différentes formes de vie qui rendent la vie elle-même possible. »

ANF

Une journaliste kurde emprisonnée nominée pour le Prix du journaliste le plus résilient

0

La journaliste kurde emprisonnée en Turquie, Dicle Müftüoğlu a été nominée pour le « Prix du journaliste le plus résilient » décerné par Free Press Unlimited basé aux Pays-Bas.

Coprésidente de l’Association des journalistes Dicle Firat (DFG), Müftüoğlu est nominée pour ce prix aux côtés d’Andersson Boscan de l’Équateur et Philip Obaji du Nigéria. Le lauréat du prix sera annoncé par le jury le 24 octobre. Les prix seront remis à La Haye, le 31 octobre 2023.

Les précédents lauréats du Prix du journaliste le plus résilient sont feu Mantas Kvedaravičius (2022) (de Lituanie), Rozina Islam du Bangladesh (2021) et Maria Ressa des Philippines (2020).

Les profils des journalistes nominés seront présentés sur le site Web de Free Press Unlimited et ses comptes des réseaux sociaux au cours de la semaine à venir.

Dicle Müftüoğlu a été arrêtée le 29 avril avec le rédacteur en chef de l’Agence Mésopotamie (MA), Sedat Yılmaz. Les journalistes ont été placés en détention provisoire pour « appartenance à une organisation terroriste [PKK] » en raison de leurs activités professionnelles le 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse.

ANF