KURDISTAN. Des tombes de 2 300 ans découvertes au Kurdistan du Sud
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KURDISTAN. Les agriculteurs kurdes victimes des barrages turcs

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ROJAVA. 55 membres de DAECH arrêtés à Hassaké

Les Forces démocratiques syriennes (FDS), en coopération avec les Forces de sécurité intérieure et les Unités de protection des femmes (YPJ), ont lancé une vaste opération dans la ville d’Hassaké pour traquer les cellules dormantes de l’EI. Cette opération visait à démanteler les réseaux de soutien logistique des militants et à empêcher tout projet d’attaque visant les prisons et les centres de détention. Au total, 55 personnes soupçonnées d’être impliquées dans des cellules de l’EI ou de collaborer avec elles ont été arrêtées.
Les unités de protection des femmes ont participé activement à l’opération, jouant un rôle essentiel dans la recherche des femmes et des maisons habitées par des familles, en plus de leur présence aux côtés d’autres combattants dans divers quartiers de la ville. Cela témoigne du haut niveau de coordination et d’intégration entre les forces.
Les combattantes des Unités de protection des femmes participant à l’opération ont affirmé que leur engagement s’inscrivait dans la mission permanente de leurs unités, qui vise à protéger la communauté et à renforcer la présence des femmes en tant que partenaires fondamentales du maintien de la sécurité et de la stabilité. Elles ont expliqué que la présence de combattantes n’est plus une exception, mais un élément permanent du paysage dans le nord-est de la Syrie.
Les unités de protection des femmes continuent de jouer un rôle efficace sur le terrain, non seulement en tant que force militaire mais aussi en tant que symbole de protection du territoire et des citoyens dans le nord-est de la Syrie.
ROJAVA. Des gangs ouïghours tirent sur des civils d’Afrin
L’organisation de défense des droits de l’homme Afrin-Syrie a rapporté aujourd’hui que, « nouveau développement reflétant la politique de changement démographique en cours dans la région d’Afrin », trois familles de mercenaires ouïghours ont récemment été installées dans des maisons appartenant à des citoyens kurdes déplacés de force. Il s’agit de l’avocat Bashir Hajj Yusuf, de Farouk Adel, de Munir Muhammad et de Farouk Hajj Tubal, tous originaires du village de Mariska, dans le district de Sharan.
Selon des sources locales, les habitants du village ont exigé que les mercenaires évacuent les maisons saisies, ce qui a donné lieu à de violentes représailles. Le vendredi 29 août, des mercenaires ouïghours ont ouvert le feu pour disperser les habitants et semer la peur parmi eux, tentant de les empêcher de continuer à revendiquer leurs droits.
Dans le même contexte, des sources ont rapporté que les mercenaires ouïghours, sous la supervision directe des services de renseignement turcs, tentent d’installer davantage de leurs familles dans le village de Mariska, suite à l’évacuation des maisons précédemment occupées par les colons du village de Menagh, dans la campagne nord d’Alep. Cette initiative s’inscrit dans un plan systématique visant à consolider le changement démographique dans la campagne occupée d’Afrin. (ANHA)