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En mars 2025, une vague de violences a frappé la côte syrienne, notamment à Lattaquié, Tartous et Homs, alors que des civils étaient attaqués par des groupes armés. Des centaines de femmes et d’enfants civils ont été tués lors de ces attaques. Des exécutions sommaires, des massacres d’inspiration sectaire, des disparitions forcées, des pillages et des destructions de biens ont également été signalés.
Dans le cadre d’une mesure qualifiée de « formelle » et visant à éviter toute pression internationale, les autorités de Damas ont annoncé le 9 mars 2025 la création d’une commission d’enquête. Malgré la promesse de coopération et de protection des témoins faite par la commission, plusieurs organisations de défense des droits humains ont remis en question son objectif, soulignant son incapacité à joindre la plupart des familles des victimes et l’absence de conclusions concrètes plus de deux mois après sa création.
Jusqu’à présent, le comité n’a pas publié de rapport officiel, continuant d’alimenter les spéculations sur des dissimulations et des évasions au nom de la responsabilité des personnes derrière les atrocités.
Mona Ghanem, représentante du Bureau de coordination et des relations publiques pour les affaires locales et internationales du Conseil suprême alaouite en Syrie et dans la diaspora, a déclaré à propos du comité : « Ce comité est discutable car il n’est ni neutre, ni transparent, ni crédible. À ce jour, il n’a publié aucune déclaration ni fourni la moindre indication sur les auteurs des crimes. »
Mona Ghanem a également déclaré que l’objectif de ce comité n’est « rien d’autre qu’une tentative de diluer la question des meurtres et des massacres et de gagner du temps de la part des autorités actuelles. Le meurtrier et la victime sont connus, et personne n’a besoin de toutes ces questions. »
Mona Ghanem a également appelé le chef du régime de Damas, Ahmed al-Sharaa, à « décider de retirer les factions incontrôlées opérant sur la côte syrienne ». « Elles seront remplacées par une force de police civile ou des forces d’autodéfense conjointes, qui pourraient être mises en œuvre par la population locale et par la Sûreté générale, qui sera entièrement responsable de la sécurité de la population. »
En réaction à son point de vue sur la position internationale concernant les massacres sur le littoral, elle a indiqué qu’elle ne souhaitait pas dire : « Les crimes, tels que les massacres commis par la majorité des Syriens, sont utilisés comme un moyen de pression politique et non comme une action en justice objective en faveur de la justice. Les massacres serviront de moyen de pression sur le gouvernement actuel pour qu’il défende des intérêts internationaux qui vont au-delà des massacres, des Alaouites ou de toute autre faction en Syrie. » (ANHA)
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