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SYRIE. 4 Kurdes originaires d’Afrin kidnappés par des mercenaires

SYRIE / ROJAVA – Aujourd’hui, des gangs sous commandement de la Turquie ont kidnappé trois civils kurdes d’Afrin, sur la route internationale menant à Deir Hafer alors qu’ils se rendaient de Qamishlo à Alep. De son côté, la « Sûreté générale » du régime islamiste de Damas a kidnappé un jeune Kurde originaire d’Afrin sur la route Alep-Afrin près de la ville d’Azaz.

Des groupes paramilitaires affiliés à la Turquie ont kidnappé trois Kurdes originaires d’Afrin, près de la ville de Der Hafir, sur la route internationale M4, dans le nord et l’est de la Syrie.
 
Selon l’agence de presse Hawar (ANHA), qui cite des sources locales, les citoyens enlevés voyageaient de Qamishlo vers les quartiers de Şêxmeqsûd et Eşrefiyê à Alep à bord d’un minibus.
 
Les personnes kidnappées sont: Ebdulhenan Mistefa (54 ans) du village Feqîra à Afrin, Ekrem Mihemed Elo (41 ans) du village Qitmê à Afrin et Ebduselam Ehmed El Xelîl (35 ans) du village Xirabî Şera à Afrin.
 
Le rapport indique que d’autres passagers voyageant avec les citoyens enlevés ont déclaré que des groupes paramilitaires ont forcé les citoyens à sortir du véhicule sous la menace d’une arme et que le sort des personnes enlevées est toujours inconnu.
 
Un Kurde d’Afrin kidnappé par la « Sûreté générale » de Damas
 
D’autre part, des informations, toujours basées sur des sources locales, ont rapporté que des membres de la « Sûreté générale » affiliés au gouvernement de Damas ont enlevé un jeune Kurde au poste de contrôle d’El Shet, à l’entrée ouest de la ville d’Ezaz, sur la route Alep-Efrîn. Il s’agirait d’Ehmed Osman Hemo, originaire du village de Xalta, dans la ville de Cindirês, à Afrin, sous contrôle turc, et résidant à Alep depuis 11 ans.
Cette situation constitue une violation flagrante des articles 3 et 8 de l’accord signé entre l’Assemblée générale des quartiers Şêxmeqsûd-Eşrefiyê d’Alep et le gouvernement de Damas le 1er avril. L’article 3 de l’accord stipule que « le ministère de l’Intérieur, en coopération avec les forces de sécurité intérieure, est tenu de protéger les habitants des deux quartiers et de prévenir toute attaque ou exposition à leur encontre. »
 
L’article 8 de l’accord, qui porte sur l’accès aux quartiers, comprend les déclarations suivantes : « Le droit à la libre circulation est garanti aux habitants des deux quartiers, et la poursuite de toute personne qui était recherchée avant l’accord et dont les mains ne sont pas tachées du sang des Syriens est interdite. »