Un médecin renvoyé de son travail pour avoir été le frère d’une députée d’opposition

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TURQUIE – Un professeur et médecin néphrologue a été renvoyé de son travail pour avoir été le frère de la députée du parti d’opposition HDP (parti démocratique des peuples).
Meral Danis Bestas, députée et présidente du groupe HDP au parlement turc, a déclaré aujourd’hui que son propre frère avait été licencié de son travail pour avoir été le frère d’une députée de l’opposition.
Bestas a déclaré : « Je n’aurais pas voulu le dire, mais je suis obligée de le dire.(…) Mon propre frère, professeur et médecin neuphrologue a été renvoyé. J’ai accédé à son dossier par l’intermédiaire directe des gens d’AKP [le parti au pouvoir]. Il y a une seule phrase dedans : Il est le frère de la députée du HDP, Meral Danis Bestas ». Nous avons fait plusieurs recours. (…) Mon frère est un homme idéaliste qui a dédié sa vie à la médecine. (…) Nous n’avons pas obtenu de résultats.(…) Si même un médecin, frère d’une députée rencontre cela, ce n’est même pas la peine de parler de la limite de ce qu’on fait aux autres citoyens. (…) »
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La Turquie est le plus grand bénéficiaire des événements d’al-Bab … La démographie d’Afrin changée silencieusement -1 –

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SYRIE DU NORD – « Occupation », « affrontements », « violations », « politiques hostiles », tout ce vocabulaire est dans la bouche des habitants des zones occupées de Shahba, en particulier dans la ville d’al-Bab et ses villages où les affrontements de factions se poursuivent sur le terrain en parallèle à un autre travail beaucoup plus important : le changement démographique à Afrin.

 
Après l’occupation de la ville d’al-Bab le 24 février 2017 suite à la conclusion des accords internationaux et régionaux entre plusieurs partis, menés par la Russie et la Turquie, qui ont accepté de remplacer la majorité de la campagne du nord d’Alep, l’armée turque occupe une grande partie des régions du nord et de l’est de la campagne d’Alep, en Syrie.
 
Le plan d’occupation du territoire syrien par l’armée d’occupation turque a été officiellement lancé lorsque le président turc Erdogan s’est rendu à Saint-Pétersbourg pour rencontrer le président russe Poutine – sa première visite officielle en Russie après qu’un avion de guerre russe a été abattu par la Turquie en Syrie en novembre 2015. Durant cette rencontre, l’accord sur la vente d’Alep aux Russes en retour du contrôle de la Turquie sur certaines régions de la campagne nord d’Alep de la frontière syro-turque au nord de la ville d’al-Bab, à l’ouest d’Azaz aux frontières de la campagne occidentale de Manbij.
 
Les zones de « désescalade » et les bus verts
 
Les accords russo-turcs ont eu un impact sur le terrain et se développent progressivement mettant à mal les relations entre la Turquie et l’alliance anti-russe et la volonté de la Turquie qui voulait intégrer l’Union européenne. Depuis le putsch « manqué » du 15 juillet 2016, les accords turcs ont évolué vers de nouveaux intérêts tactiques en signant avec les Iraniens « l’accord d’Astana » inclus dans l’accord de désescalade, qui prévoit l’établissement de quatre zones « sécurisées » en Syrie incluant Idlib, la Gouta orientale, des zones de la campagne d’Homs au nord et dans le sud des provinces syriennes de Daraa et al-Kunaytera.
 
La majorité des quatre zones de désescalade intervenaient au moment où des opérations militaires violentes étaient menées par l’armée syrienne et ses alliés. Ce qui était une cause secondaire du transfert des mercenaires et de leurs familles et civils vers des zones du nord de la Syrie comme Jarablus, al-Bab et Afrin. La raison principale était les accords entre la Russie et la Turquie pour occuper Afrin et frapper le projet démocratique dans la région, alors que ces zones avaient été convenues à l’avance qu’elles resteraient des zones de désescalade et sans conflit !
 
Les accords turco-russes ont causé les souffrances du peuple syrien
 
Le défilé continu de bus verts au cours de l’année écoulée et le déplacement de centaines de milliers de civils syriens ne sont rien de plus que le résultat des jeux turco-russes dans la région pour promouvoir leurs intérêts en territoire syrien. Le dernier de ces jeux fut mis en place dans les villages du nord d’Homs et du sud d’Hama d’où les es « militants » des groupes « rebelles » et leurs familles, ainsi que d’autres civils évacués des régions repris par le régime syrien ont été installés dans les régions d’Afrin, de Jarablus et d’Idlib. 
 
Les répercussions négatives des accords tactiques russo-turcs ont de nombreuses dimensions, l’une des dimensions qui a été clarifiée au cours de la dernière semaine est les événements d’al-Bab. Une révolte populaire y a eu lieu contre l’occupation turque et ses mercenaires et leur rejet de leur arbitraire en général.
 
La prise de Jarablus en est la meilleure preuve
 
La ville, stratégique située au nord de la Syrie et géographiquement proche des zones contrôlées par les forces syriennes et le régime syrien, a subi de nombreux changements démographiques au cours de l’année écoulée grâce à l’installation de mercenaires et de leurs familles venant de différentes régions du pays. Les factions jihadistes ont reçu un soutien militaire et logistique direct de l’armée turque, qui occupe toute la zone, comme les factions d’Ahrar al-Sharkiya et de Thewar al-Gab et d’autres.
 
Avec le début de l’opération turque du « Bouclier d’Euphrate » pour occuper le territoire syrien le 24 août 2016, approuvé par la Russie, des dizaines de factions ont livré les quartiers est d’Alep au régime syrien dans des accords avec Jabhat al-Nosra (devenu Haiyat Tahrer al-Sham) à Idlib et sa campagne avec le soutien de l’armée turque pour entrer dans la ville de Jarablus, 125 km au nord-est d’Alep, sans aucun combat contre Daesh.
 
Ahrar al-Sharkiya: du vol d’huile de Deir ez-Zor aux pillages des biens d’Afrin et de Shahba
 
Ahrar al-Sharkiya, l’une des plus grandes factions opérant parmi les mercenaires de l’occupation turque dans la campagne du nord d’Alep, à Afrin et Idlib, la plupart de ses gangs sont membres des tribus arabes à Deir ez-Zor et au sud de Raqqa et de Tabqa, comme al-Shuitat et al-Eshara, et était connu en 2014 comme l’armée de l’Est et les boucliers de l’Est, qui étaient connus sous le nom de «Confrérie musulmane salafiste» lors de leur alliance complète avec Jabhet al-Nosra à Deir ez-Zor.
 
Après l’éviction d’al-Nosra et son retrait de l’est de la Syrie à l’ouest et au nord, les forces tribales se sont dispersées et sont devenues fragiles et sont devenues liées à toutes les autres forces pour obtenir un retour matériel et pour combatte l’EI. Le clan al-Shuitat et tué 700 jeunes en août 2015, les fils du clan al-Shuitat étaient dans la salle d’opération du bouclier turc de l’Euphrate et les alliés du régime syrien à Deir ez-Zor et deux assistants l’armée américaine à al-Tanef à l’est de la Syrie et au sein des forces démocratiques syriennes dans le nord de la Syrie en même temps !
 
La faction se compose d’un groupe de justiciers, de l’armée al-Sharkiya et les chevaliers et les bataillons tels al-Fohood, al-Abbas, al-Hasaka, al-Khatab et du bouclier d’Al-Kadesiya.
 
Enlèvement de civils déplacés pour « rançon d’al-Dashana »
 
Après le début des opérations et des activités dans les zones de contrôle de l’occupation turque de la campagne nord d’Alep, une nouvelle phase, le déplacement a continué d’augmenter le nombre de mercenaires pour atteindre environ 4 000 combattants déployés dans une vaste zone géographique de Jarablus à l’est d’Idlib. Dans ces zones; ils ont commis des vols, du pillage et l’enlèvement de civils pour faire chanter et exiger une rançon, en particulier auprès des déplacés de Raqqa et Deir ez-Zor, qu’ils accusent d’appartenir à Daesh, s’ils ne respectent pas les exigences de la faction.
 
Les affrontements permanents et la cécité américaine
 
Il y a une forte haine envers l’armée américaine en général, car elle considère l’armée américaine comme l’une des raisons du massacre d’Al-Shuitat, parce qu’elle n’a pas bombardé les points de concentration de l’Etat islamique. Mis sur la liste internationale des organisations terroristes, la haine des Américains d’Hayat Tahrir al-Sham est l’une des raisons de leur désaccord avec le groupe al-Hamzah formé par les Américains.
 
La faction a été accusée de raciste après avoir écrit à l’entrée sud de la ville d’Afrin « Deir ez-Zor vous accueille », considérant Afrin leur nouveau pays oùils vont s’installer.
 
Différences entre les factions turkmènes, ouzbeks et arabes à Shehba
 
Al-Hamzah était l’une des factions turkmènes formées par les américains le 23 avril 2016, 4 mois avant le début du bouclier de l’Euphrate, composé de quelques factions, incluant la Turquie en juin 2016, deux mois après la fin de leur formation par les Américains de la brigade de Samarkand, qui s’appelle les Forces Spéciales. Il a de bonnes relations avec la facton Sultan Murad et a reçu des armes; dont des missiles anti-blindés modernes et autres, de l’Alliance Internationale après avoir terminé leur entraînement. Al-Hamza a également opéré durant la guerre contre Afrin et ses attaques intermittentes sur la frontière occidentale de Mabij.
 
La Turquie tente d’investir dans les récents événements qui se sont développés dans la ville d’Al-Bab entre la famille Al-Waki, fidèle à Ahrar al-Sham et Ahrar al-Sharkiya en essayant de créer une situation sectaire entre les Arabes de la région et les Turkmènes. Elle essaye de séparer les factions turkmènes des autres factions et offrir son soutien d’une manière différente.
 
La liquidation de certaines factions et l’affaiblissement d’autres
 
Les opérations de liquidation ne viseront pas uniquement Ahrar al-Sharkiya au cas où elles se produiraient dans un proche avenir. Les opérations de liquidation cibleront toutes les factions sans discrimination en les poussant à se battre entre elles. Ces affrontements conduiront à la liquidation finale de certaines factions et affaibliront la partie victorieuse. Les forces sont à peu près égales en termes d’armes lourdes. Le contrôle total est de 100% pour la Turquie et son armée.
 
Les affrontements du dimanche dernier entre le Sultan Murad et Sokour al-Jabal « les faucons de montagne » et d’autres factions indiquent que les plans turcs de liquidation ont a commencé à contrôler tous, sans exception. Ceci est peut être le plan turc suite aux ordres des russes pour faciliter les placements de points de contrôle dans la campagne du nord d’Alep, dans le cadre de discussions sur la possibilité pour l’armée russe de placer des points d’observation à Afrin.
 
Dans la deuxième partie de ce dossier, ANHA parlera des plans secrets turcs dans la région et comment la Turquie mène sa politique dans la zone malicieusement contre le peuple et les avantages majeurs de ces affrontements de factions pour l’armée et le gouvernement de la Turquie.

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Insurrection de kolbars & kasibkars : Bane résiste depuis 26 jours

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ROJHELAT – BANÊ – L’insurrection lancée par les kolbars et les kasibkars kurdes contre l’interdiction du commerce frontalier entre le Kurdistan Est et Kurdistan Sud par le régime iranien se poursuit depuis 26 jours dans la province de Banê.

Les kolbars (colporteur de marchandise) et les kasibkars (les gens engagés dans le commerce frontalier) kurdes se sont soulevés contre l’interdiction du commerce frontalier il y a un mois.
 
Cette insurrection a commencé à Ciwanr et à Banê et s’est rapidement propagée aux autres provinces. Mariqan, Saqiz, Sardasht et Piranshahr ont rejoint l’insurrection. Les manifestations ont été marquées par des boycotts et des grèves et ont fait l’objet de menaces et d’intenses pressions de la part du régime. Des arrestations et détentions ont commencé. Dans de nombreuses provinces, les manifestations ont dû être interrompues en raison de la pression du régime, mais elles continuent sans relâche à Banê depuis 26 jours, car les promesses du régime n’ont pas été tenues.
 
Les forces du régime iranien ont promis qu’elles ouvriraient les frontières, mais ces promesses n’ont pas encore été tenues. Les travailleurs de Banê, dont le seul moyen de gagner sa vie est le commerce frontalier, ne quittent pas les rues. Les travailleurs sont soumis à des pressions et des attaques à chaque manifestation, et il y a beaucoup de détentions.
 
Les travailleurs qui manifestent encore à Banê et ceux qui les soutiennent sont menacés par l’Unité de renseignement iranienne (Itlaat). Les forces du régime exigent la fin du boycott. Malgré les promesses faites, les kolbars et les kasibkars sont abattus aux frontières.

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IRAN : Des travailleurs de l’éducation protestent au Rojhilat et à Téhéran

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TEHERAN – Dans de nombreuses provinces du Rojhilat (Kurdistan oriental) et dans la capitale iranienne, Téhéran, les travailleurs de l’éducation protestent contre le fait que le régime iranien privatise l’éducation et ne paye plus leurs cotisations sociales.

 
Les enseignants se sont rassemblés devant le bâtiment du Centre du budget à Téhéran et ont protesté contre la privatisation des écoles par le régime iranien et la transformation de l’éducation publique en système payant. Les enseignants disent qu’ils n’acceptent pas l’intervention du régime iranien contre les enseignants et le système éducatif, et ont appelé le régime à abandonner ces pratiques injustes.
 

Les enseignants sont descendus dans la rue avec la même cause dans les provinces kurdes de Mariwan, Saqiz et Kermanshah et ont crié «Pain, travail, liberté», «Les enseignants méritent la sécurité sociale» et «L’éducation ne peut être privatisée».

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Assad : Tout soldat turc sur le sol syrien représente l’occupation

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SYRIE – Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré que le président turc Erdogan a soutenu les terroristes depuis le début de la guerre [en oubliant de citer la complicité du president russe Poutine avec Erdogan dans l’nvasion d’Afrin entre autre…]

 
Dans un entretien exclusif avec Kathimerini, le président syrien Bachar al-Assad a nié que l’armée syrienne ait utilisé des armes chimiques contre des civils, tout en visant le président turc Erdogan et le président américain Trump.
 
Assad a accusé Erdogan d’être affilié au mouvement islamiste des Frères musulmans et a qualifié les troupes turques de «terroristes» de leur intervention à Afrin.
(…)
Parlant de l’invasion d’Afrin par la Turquie, Assad a déclaré :
 
« Tout d’abord, c’est une agression, c’est une occupation. Tout soldat turc sur le sol syrien représente l’occupation. Cela ne veut pas dire que les Turcs sont nos ennemis. Il y a quelques jours à peine, une délégation politique de Turquie nous a rendu visite. Nous devons faire la distinction entre les Turcs en général et Erdogan. Erdogan est affilié aux Frères musulmans. Il n’est peut-être pas organisé, mais son affiliation va dans le sens de cette idéologie, je l’appelle cette idéologie sombre. Et pour lui, parce que, comme l’Occident, lorsque les terroristes ont perdu le contrôle de différentes régions, et qu’en fait, ils ne pouvaient pas mettre en œuvre l’agenda de la Turquie, de l’Occident, du Qatar ou de l’Arabie saoudite, quelqu’un a dû s’en mêler. C’est là que l’Occident est intervenu à travers les récentes attaques contre la Syrie, et c’est là qu’Erdogan a été chargé par l’Occident, principalement les États-Unis, d’intervenir, pour compliquer la situation. Encore une fois parce que sans cette ingérence, la situation aurait été résolue beaucoup plus rapidement. Donc, il ne s’agit pas de relations personnelles. La question centrale des Frères musulmans partout dans le monde est d’utiliser l’Islam pour prendre le contrôle du gouvernement de votre pays, et de créer de multiples gouvernements avec ce type de relations, comme un réseau de Frères musulmans, dans le monde entier ».
 
Interrogé sur la réponse du régime syrien au président turc Erdoğan qui a déclaré qu’il commanderait une autre incursion en Syrie lors d’un rassemblement de la campagne électorale cette semaine, le président syrien a déclaré :
 
« En fait, Erdogan a soutenu les terroristes depuis le début de la guerre, mais à l’époque, il pouvait se cacher derrière des mots comme « protéger le peuple syrien », « soutenir le peuple syrien », « soutenir les réfugiés », « nous sommes contre les massacres », et ainsi de suite. Il a pu apparaître en tant que président humanitaire (…). Maintenant, à cause de ces circonstances, il doit enlever le masque et se montrer comme l’agresseur, et c’est la bonne chose. Donc, il n’y a pas de grande différence entre le chef du régime turc qui envoie ses troupes en Syrie et qui soutient les terroristes ; c’est ses proxy. Donc, nous avons combattu son armée pendant sept ans. La différence entre maintenant et alors est l’apparence; le noyau est le même. À l’époque, nous ne pouvions pas parler d’occupation – nous pouvions parler de soutien aux terroristes – mais cette fois nous pouvons parler d’occupation, ce qui est l’annonce d’Erdogan qu’il viole maintenant le droit international, et cela pourrait être la bonne partie de son annonce. » 
 

52 institutions et organisations en Europe soutiennet le HDP

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COLOGNE – Les électeurs de Turquie vivant en Europe appellent à choisir le HDP et son candidat à la présidentielle Selahattin Demirtaş.

Cinquante-deux institutions représentant les Kurdes, Turcs, Lazs, Arméniens, Circassiens, Yézidis, Syriaques, Alévis, Chrétiens, Musulmans et les opprimés de Turquie » en Europe, ont déclaré leur soutien au Parti démocratique des peuples (HDP) lors des prochaines élections du 24 juin.
 
Les organisations ont déclaré que leur soutien au HDP et à son candidat à la présidence, Selahattin Demirtaş, visait à « vaincre le fascisme et un régime qui n’écoute pas la voix des concitoyens ».
 
Une foule de représentants d’organisations ainsi que des écrivains, des politiciens, des universitaires et des artistes ont annoncé leur soutien au HDP lors d’une réunion au centre démocratique kurde de Cologne.
 
Au nom de la plate-forme, le porte-parole européen du HDK, Demir Çelik a lu la déclaration. « Nous, institutions et organisations vivant en Europe, voulons partager avec l’opinion publique notre décision de soutenir le HDP lors des élections du 24 juin ».
 
Dans la déclaration commune, les 52 institutions et organisations ont déclaré : « Pour la démocratie et les libertés, tous les régimes répressifs devraient être condamnés et vaincus. Depuis 16 ans, la dictature de l’AKP veut assombrir notre avenir en institutionnalisant le fascisme en gouvernant le pays sous l’état d’urgence ».
 
La déclaration soulignait le besoin d’unité entre toutes les nations et les peuples opprimés. Parce que « l’unité est l’instrument pour vaincre le fascisme et assurer une vie démocratique et libre ».
 

Les 52 signataires ont donné les raisons suivantes pour soutenir le HDP et le candidat à la présidence Selahattin Demirtaş :

 
* Nous invitons tous les peuples à s’unir au sein du HDP, notre maison commune contre l’AKP-MHP fasciste.
 
* Pour la paix et contre les politiques de guerre, nous disons : HDP.
 
* Pour battre le régime unipersonnel, nous disons: Selahattin Demirtaş et HDP.
 
* Pour un avenir libre, démocratique et égal, nous disons : HDP.
 
Les signataires sont  :
 
1. KCDK-E (Congrès des sociétés démocratiques kurdes européennes)
 
2. AABK (Confédération européenne des syndicats alévis)
 
3. TJK-E (Mouvement des femmes kurdes en Europe)
 
4. Union européenne des syriaques de l’ESU
 
5. Association des Arméniens Démocrates en Belgique
 
6. HDK-A (Congrès démocratique des peuples – Europe)
 
7. ATIK (Confédération des travailleurs de Turquie en Europe)
 
8. BAF (Plate-forme européenne pour la paix contre la guerre et la dictature)
 
9. DIDF / Fédération des syndicats des travailleurs démocratiques)
 
10. ADHK / Fédération européenne des peuples démocratiques
 
11. AvEG-KON / Confédération européenne des immigrés opprimés
 
12. Maison du peuple en Europe
 
13. Jeunesse libre et les Femmes jeunes (Kurdes)
 
14. ADKH (Mouvement des femmes démocratiques en Europe)
 
15. Institut kurde de Bruxelles
 
16. Congrès populaire mésopotamien (assyro-syriaque)
 
17. KKP / Parti communiste du Kurdistan
 
18. Maison du peuple kurde à Berlin
 
19. Union du peuple de Sivas de Bergischgladbach
 
20. Communauté kurde de Berlin-Brandebourg 
 
21. Communauté kurde d’Allemagne  
 
22. Nouvelles femmes
 
23. YDG / Jeunesse Démocratique
 
24. SKB / Union des femmes socialistes
 
25. FEDA / Fédération d’Alevis Démocratiques
 
26. Société islamique CIK / Kurdistan
 
27. NAV-YEK / Associations européennes d’Ezidis
 
28. Assemblée yézidîe de Shengal Dervaye Welat
 
29. Monde à vivre
 
30. Partizan
 
31. Congrès MDDK / Mésopotamie sur le changement démocratique (assyrien)
 
32. ADEF (Fédération des syndicats démocratiques européens de Dersim)
 
33. SYKP / (un parti socialiste turc)
 
34. FDG / Fédération Européenne des Associations de Dersim
 
35. Parti de la Gauche Verte – Europe
 
36. Plate-forme des syndicalistes du KESK turc en exil
 
37. Parti révolutionnaire – Europe
 
38. FIDEF (Fédération des syndicats des travailleurs de l’Allemagne fédérale)
 
39. NOR-ZARTOK Europe (Institution arménienne)
 
40. Plateforme européenne des peuples de la mer Noire
 
41. Initiative Europe du travail et de la liberté
 
42. YS / (Resistance jeune)
 
43. Initiative européenne Maras
 
44. Assemblée européenne des exilés
 
45. Plateforme européenne du peuple Koçgiri
 
 
47. Reconstruire Dersim
 
48. Plateforme de la voix des prisonniers
 
49. Front du travail et de la liberté international
 
50. Union Dersim contre le Génocide de 1938
 
51. Communards révolutionnaires
 
52. Communauté de Berlin

Pas de paix pour les Kurdes de Nusaybin

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TURQUIE – MARDIN – Après avoir détruit la ville de Nusaybin, les fonctionnaires de l’État turc refusent maintenant le repos aux morts.

 
Il y a huit mois, les familles de Mehmet Sirin Akyüz et d’Ibrahim Akyüz a obtenu des résultats ADN positifs sur les restes des corps que l’on pensait être leurs proches. Les deux hommes ont été parmi les victimes du siège de l’Etat de la ville kurde de Nusaybin, sous le blocus armé entre le 14 mars et le 25 juillet 2016.
 
Les deux hommes ont été enterrés dans le carré des tombes anonymes du cimetière d’Urfa et les familles ont envoyé des échantillons d’ADN pour identifier les corps afin de pouvoir les enterrer à Nusaybin.
 
Les fonctionnaires du département de police du district n’ont pas donné la permission de transférer les corps au cimetière demandé par les familles et leur ont montré l’adresse d’un autre cimetière à l’extérieur de la ville, pour l’enterrement. Les familles n’ont pas accepté cela et attendent depuis huit mois pour pouvoir enterrer les membres de leur famille là où ils désirent. Les corps sont toujours à Urfa.
 
Latife Akyüz, une mère de la paix âgée de 73 ans, a déclaré qu’elle voulait enterrer les corps de Mehmet Sirin (son petit-fils) et d’Ibrahim Akyüz (son neveu) dans la fosse familiale où ils ont enterré tous leurs proches.
 
Akyüz a souligné qu’ils n’accepteraient jamais le cimetière indiqué par la police. Elle a déclaré que les gens n’étaient même pas autorisés à enterrer leurs proches où ils le voulaient. Elle a ajouté que ceux qui avaient été tués pendant le couvre-feu et le siège étaient constamment empêchés d’être enterrés dans le cimetière Haceca.
 
Akyüz a rappelé la récente destruction du cimetière et a déclaré : « Quelle sorte de conscience est-ce ? La guerre se poursuit même dans les cimetières, nos tombes et pierres sont violées: c’est le niveau de hostilité qu’ils ont atteint. Ils ont détruit Nusaybin presque entièrement, mais ils ne sont toujours pas satisfaits. Ils construisent des maisons dans les endroits où ils ont tué nos enfants. Pourtant, ils veulent plus de mort et plus de destruction. Je ne veux rien d’autre que la paix. Et pour la paix, nous sommes prêts à continuer à nous battre ».

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L’état turc marque les maisons à Afrin

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AFRIN – L’Etat turc marque les maisons à Afrin et vise de nombreuses familles.
 
Après que l’Etat turc et ses gangs alliés ont attaqué et envahi Afrin, des centaines de milliers de Kurdes ont été forcés de quitter leurs maisons et leurs terres.
 
Les gangs ont pillé des centaines de maisons et d’entreprises à Afrin après l’invasion, et maintenant ils marquent des maisons pour les cibler.
 
Dans le village de Hisênê et beaucoup d’autres, les maisons ont été marquées avec de la peinture rouge pour les cibler.

DEIR EZ-ZOR : Les forces démocratiques syriennes sur le point d’atteindre l’Euphrate

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DEIR EZ-ZOR – Les Forces démocratiques syriennes (FDS) continuent de progresser dans l’opération « la tempête de Cizirê », qui a été relancée dans les zones rurales de Deir ez-Zor, près de la frontière entre la Syrie et l’Irak.
 
Les combattants des FDS nettoient les mines dans la région et il ne reste que 2 km au village de Baxoz, sur la rive de l’Euphrate.
 
L’opération « la tempête de Cizirê », interrompue à cause des attaques de l’État occupant turc sur Afrin, a été relancée le 1er mai. Les FDS ont avancé de 21 km à la frontière syro-irakienne depuis la relance de la campagne.

Ayse Celik reçoit le prix Aysenur Zakaoglu de la pensée et de la libre expression

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ISTANBUL – L’enseignante Ayse Celik, condamnée à la prison ferme pour avoir dit « les enfants ne doivent pas mourir », a reçu le prix Aysenur Zakaoglu* dans la catégorie de la pensée et de la libre expression. Il lui a été décerné à Istanbul par l’Association des droits de l’Homme turque (IHD).

Durant la cérémonie des remises des prix, Celik a déclaré avoir subi énormément d’injustice pendant deux ans pour avoir dit « les enfants ne doivent pas mourir » mais qu’elle maintient ses propos jusqu’au bout. Celik a déclaré : « Nulle part au monde, les enfant ne doivent mourir. Je reçois le prix au nom de tous les bébés Deran [le nom de sa fille de 6 mois qui avait été emprisonnée avec elle] et les mères emprisonnées et ceux en liberté. »

Ayşe Çelik, une enseignante de Diyarbakır, avait appelé une émission populaire, « Beyaz Show », par téléphone le 8 janvier 2016, à un moment du conflit armé dans la région kurdes de la Turquie entre les forces turques et des combattants kurdes. « Êtes-vous au courant de ce qui se passe dans le sud-est de la Turquie ? Des enfants à naître, des mères, des gens sont tués ici … Les choses qui se passent ici ne se reflètent pas sur les écrans de télévision ou sur les médias. Ne vous taisez pas … regardez, écoutez et prêtez-nous la main. C’est dommage, ne laissez pas ces gens, ces enfants mourir; ne laissez plus les mères pleurer », avait dit l’enseignante, en référence aux victimes civiles du conflit en cours. Çelik a été condamnée à 15 mois de prison en vertu de l’article 7/2 de la loi antiterroriste pour « propagande d’organisation terroriste », le 26 avril 2017; cependant sa peine avait été reportée en raison de la grossesse de Çelik. Çelik, avec son bébé de six mois, avait commencé à purger sa peine de prison. Elle vient d’être libérée provisoirement et devrait être emprisonné de nouveau, dans six mois, pour purger sa peine.
Ayşenur Zarakolu était une auteure, éditrice et défenseure des droits de l’Homme turque. Elle a été co-fondatrice, avec son mari Ragıp Zarakolu, de la célèbre maison d’édition turque Belge et, dans les années 1980, est devenue la directrice de la société de distribution de livres Cemmay, première femme du pays à occuper ce poste. Les publications de Zarakolu l’amenèrent fréquemment en conflit avec les lois de la presse turque. En 1997, le New York Times l’a qualifiée de «l’une des plus implacables adversaires des lois sur la presse en Turquie ». Les questions que Zarakolu a contribué à faire connaître en Turquie incluent le génocide arménien et les droits de l’homme du peuple kurde en Turquie. Emprisonnée plusieurs fois pour ses publications, elle a été désignée prisonnière d’opinion par Amnesty International et son héritage a continué à faire face à des problèmes juridiques en Turquie après sa mort. L’Association turque des droits de l’homme (İnsan Hakları Derneği – IHD) décerne tous les ans le prix de liberté et d’expression en son honneur.