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La Turquie est le plus grand bénéficiaire des événements d’al-Bab … La démographie d’Afrin changée silencieusement -1 –

SYRIE DU NORD – « Occupation », « affrontements », « violations », « politiques hostiles », tout ce vocabulaire est dans la bouche des habitants des zones occupées de Shahba, en particulier dans la ville d’al-Bab et ses villages où les affrontements de factions se poursuivent sur le terrain en parallèle à un autre travail beaucoup plus important : le changement démographique à Afrin.

 
Après l’occupation de la ville d’al-Bab le 24 février 2017 suite à la conclusion des accords internationaux et régionaux entre plusieurs partis, menés par la Russie et la Turquie, qui ont accepté de remplacer la majorité de la campagne du nord d’Alep, l’armée turque occupe une grande partie des régions du nord et de l’est de la campagne d’Alep, en Syrie.
 
Le plan d’occupation du territoire syrien par l’armée d’occupation turque a été officiellement lancé lorsque le président turc Erdogan s’est rendu à Saint-Pétersbourg pour rencontrer le président russe Poutine – sa première visite officielle en Russie après qu’un avion de guerre russe a été abattu par la Turquie en Syrie en novembre 2015. Durant cette rencontre, l’accord sur la vente d’Alep aux Russes en retour du contrôle de la Turquie sur certaines régions de la campagne nord d’Alep de la frontière syro-turque au nord de la ville d’al-Bab, à l’ouest d’Azaz aux frontières de la campagne occidentale de Manbij.
 
Les zones de « désescalade » et les bus verts
 
Les accords russo-turcs ont eu un impact sur le terrain et se développent progressivement mettant à mal les relations entre la Turquie et l’alliance anti-russe et la volonté de la Turquie qui voulait intégrer l’Union européenne. Depuis le putsch « manqué » du 15 juillet 2016, les accords turcs ont évolué vers de nouveaux intérêts tactiques en signant avec les Iraniens « l’accord d’Astana » inclus dans l’accord de désescalade, qui prévoit l’établissement de quatre zones « sécurisées » en Syrie incluant Idlib, la Gouta orientale, des zones de la campagne d’Homs au nord et dans le sud des provinces syriennes de Daraa et al-Kunaytera.
 
La majorité des quatre zones de désescalade intervenaient au moment où des opérations militaires violentes étaient menées par l’armée syrienne et ses alliés. Ce qui était une cause secondaire du transfert des mercenaires et de leurs familles et civils vers des zones du nord de la Syrie comme Jarablus, al-Bab et Afrin. La raison principale était les accords entre la Russie et la Turquie pour occuper Afrin et frapper le projet démocratique dans la région, alors que ces zones avaient été convenues à l’avance qu’elles resteraient des zones de désescalade et sans conflit !
 
Les accords turco-russes ont causé les souffrances du peuple syrien
 
Le défilé continu de bus verts au cours de l’année écoulée et le déplacement de centaines de milliers de civils syriens ne sont rien de plus que le résultat des jeux turco-russes dans la région pour promouvoir leurs intérêts en territoire syrien. Le dernier de ces jeux fut mis en place dans les villages du nord d’Homs et du sud d’Hama d’où les es « militants » des groupes « rebelles » et leurs familles, ainsi que d’autres civils évacués des régions repris par le régime syrien ont été installés dans les régions d’Afrin, de Jarablus et d’Idlib. 
 
Les répercussions négatives des accords tactiques russo-turcs ont de nombreuses dimensions, l’une des dimensions qui a été clarifiée au cours de la dernière semaine est les événements d’al-Bab. Une révolte populaire y a eu lieu contre l’occupation turque et ses mercenaires et leur rejet de leur arbitraire en général.
 
La prise de Jarablus en est la meilleure preuve
 
La ville, stratégique située au nord de la Syrie et géographiquement proche des zones contrôlées par les forces syriennes et le régime syrien, a subi de nombreux changements démographiques au cours de l’année écoulée grâce à l’installation de mercenaires et de leurs familles venant de différentes régions du pays. Les factions jihadistes ont reçu un soutien militaire et logistique direct de l’armée turque, qui occupe toute la zone, comme les factions d’Ahrar al-Sharkiya et de Thewar al-Gab et d’autres.
 
Avec le début de l’opération turque du « Bouclier d’Euphrate » pour occuper le territoire syrien le 24 août 2016, approuvé par la Russie, des dizaines de factions ont livré les quartiers est d’Alep au régime syrien dans des accords avec Jabhat al-Nosra (devenu Haiyat Tahrer al-Sham) à Idlib et sa campagne avec le soutien de l’armée turque pour entrer dans la ville de Jarablus, 125 km au nord-est d’Alep, sans aucun combat contre Daesh.
 
Ahrar al-Sharkiya: du vol d’huile de Deir ez-Zor aux pillages des biens d’Afrin et de Shahba
 
Ahrar al-Sharkiya, l’une des plus grandes factions opérant parmi les mercenaires de l’occupation turque dans la campagne du nord d’Alep, à Afrin et Idlib, la plupart de ses gangs sont membres des tribus arabes à Deir ez-Zor et au sud de Raqqa et de Tabqa, comme al-Shuitat et al-Eshara, et était connu en 2014 comme l’armée de l’Est et les boucliers de l’Est, qui étaient connus sous le nom de «Confrérie musulmane salafiste» lors de leur alliance complète avec Jabhet al-Nosra à Deir ez-Zor.
 
Après l’éviction d’al-Nosra et son retrait de l’est de la Syrie à l’ouest et au nord, les forces tribales se sont dispersées et sont devenues fragiles et sont devenues liées à toutes les autres forces pour obtenir un retour matériel et pour combatte l’EI. Le clan al-Shuitat et tué 700 jeunes en août 2015, les fils du clan al-Shuitat étaient dans la salle d’opération du bouclier turc de l’Euphrate et les alliés du régime syrien à Deir ez-Zor et deux assistants l’armée américaine à al-Tanef à l’est de la Syrie et au sein des forces démocratiques syriennes dans le nord de la Syrie en même temps !
 
La faction se compose d’un groupe de justiciers, de l’armée al-Sharkiya et les chevaliers et les bataillons tels al-Fohood, al-Abbas, al-Hasaka, al-Khatab et du bouclier d’Al-Kadesiya.
 
Enlèvement de civils déplacés pour « rançon d’al-Dashana »
 
Après le début des opérations et des activités dans les zones de contrôle de l’occupation turque de la campagne nord d’Alep, une nouvelle phase, le déplacement a continué d’augmenter le nombre de mercenaires pour atteindre environ 4 000 combattants déployés dans une vaste zone géographique de Jarablus à l’est d’Idlib. Dans ces zones; ils ont commis des vols, du pillage et l’enlèvement de civils pour faire chanter et exiger une rançon, en particulier auprès des déplacés de Raqqa et Deir ez-Zor, qu’ils accusent d’appartenir à Daesh, s’ils ne respectent pas les exigences de la faction.
 
Les affrontements permanents et la cécité américaine
 
Il y a une forte haine envers l’armée américaine en général, car elle considère l’armée américaine comme l’une des raisons du massacre d’Al-Shuitat, parce qu’elle n’a pas bombardé les points de concentration de l’Etat islamique. Mis sur la liste internationale des organisations terroristes, la haine des Américains d’Hayat Tahrir al-Sham est l’une des raisons de leur désaccord avec le groupe al-Hamzah formé par les Américains.
 
La faction a été accusée de raciste après avoir écrit à l’entrée sud de la ville d’Afrin « Deir ez-Zor vous accueille », considérant Afrin leur nouveau pays oùils vont s’installer.
 
Différences entre les factions turkmènes, ouzbeks et arabes à Shehba
 
Al-Hamzah était l’une des factions turkmènes formées par les américains le 23 avril 2016, 4 mois avant le début du bouclier de l’Euphrate, composé de quelques factions, incluant la Turquie en juin 2016, deux mois après la fin de leur formation par les Américains de la brigade de Samarkand, qui s’appelle les Forces Spéciales. Il a de bonnes relations avec la facton Sultan Murad et a reçu des armes; dont des missiles anti-blindés modernes et autres, de l’Alliance Internationale après avoir terminé leur entraînement. Al-Hamza a également opéré durant la guerre contre Afrin et ses attaques intermittentes sur la frontière occidentale de Mabij.
 
La Turquie tente d’investir dans les récents événements qui se sont développés dans la ville d’Al-Bab entre la famille Al-Waki, fidèle à Ahrar al-Sham et Ahrar al-Sharkiya en essayant de créer une situation sectaire entre les Arabes de la région et les Turkmènes. Elle essaye de séparer les factions turkmènes des autres factions et offrir son soutien d’une manière différente.
 
La liquidation de certaines factions et l’affaiblissement d’autres
 
Les opérations de liquidation ne viseront pas uniquement Ahrar al-Sharkiya au cas où elles se produiraient dans un proche avenir. Les opérations de liquidation cibleront toutes les factions sans discrimination en les poussant à se battre entre elles. Ces affrontements conduiront à la liquidation finale de certaines factions et affaibliront la partie victorieuse. Les forces sont à peu près égales en termes d’armes lourdes. Le contrôle total est de 100% pour la Turquie et son armée.
 
Les affrontements du dimanche dernier entre le Sultan Murad et Sokour al-Jabal « les faucons de montagne » et d’autres factions indiquent que les plans turcs de liquidation ont a commencé à contrôler tous, sans exception. Ceci est peut être le plan turc suite aux ordres des russes pour faciliter les placements de points de contrôle dans la campagne du nord d’Alep, dans le cadre de discussions sur la possibilité pour l’armée russe de placer des points d’observation à Afrin.
 
Dans la deuxième partie de ce dossier, ANHA parlera des plans secrets turcs dans la région et comment la Turquie mène sa politique dans la zone malicieusement contre le peuple et les avantages majeurs de ces affrontements de factions pour l’armée et le gouvernement de la Turquie.

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