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ROJAVA. 10 membres d’une famille kurde tués par un drone turc

SYRIE / ROJAVA – Dix membres d’une famille kurde, dont 8 enfants, ont été tués par un drone turc en ciblant leur ferme qui se trouvait dans la campagne de Kobané. Dans une scène d’une cruauté et d’une brutalité sans limites, la famille Othman, qui luttait pour gagner sa vie, a connu une fin tragique aux mains de l’occupation turque. Le propriétaire de la ferme où travaillait la famille a déclaré que la famille pauvre travaillait dans sa ferme pour subvenir à leurs besoins de base.

Le 17 mars, l’État turc a bombardé une maison dans le hameau entre les villages de Qomçî et Berxbotan au sud de Kobanê avec un drone armé, tuant Xezal Osman Ebdo (39 ans), le père Osman Berkel Ebdo (42 ans) et 7 de leurs enfants, et blessant 2 autres.

Ronîda Osman Ebdo (18 ans), l’une des deux enfants blessés, est décédée hier à l’hôpital. Seule Narîn Osman Ebdo, 9 ans, a survécu au massacre et reçoit toujours des soins.

 

La ferme où travaillait la famille appartient à Hanif Qasim Ahmed, qui organise actuellement un sit-in au barrage de Tishreen pour protester contre les attaques de l’occupation turque et de ses mercenaires. Dans une déclaration à l’agence ANHA depuis le lieu du sit-in, il a expliqué que la famille d’Othman Abdo était une famille pauvre qui luttait pour subvenir à ses besoins. Il a ajouté qu’Othman travaillait à la ferme pour gagner sa vie.

Hanif Qasim Ahmed, propriétaire de la ferme, a exprimé sa colère et condamné l’attaque : « L’État turc ne reconnaît ni les valeurs ni les principes de l’humanité. En vertu de quelle loi les enfants sont-ils ciblés ? » Il a ajouté que la famille Othman était une famille à faibles revenus, cherchant seulement à s’assurer une vie décente.

Ahmed a également souligné la nécessité pour les organisations internationales qui prétendent défendre les droits humains d’agir pour mettre fin aux crimes de l’occupation turque, notant : « Même pendant le mois sacré du Ramadan, la pauvre famille Othman n’a pas été épargnée par la brutalité de l’occupation ». (ANHA)