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Arîn Mîrkan, la héroïne kurde qui a terrorisé Daesh à Kobanê

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La résistance du Rojava au nord et à l’est de la Syrie restera gravée dans l’esprit du peuple kurde, afin d’éclairer leur chemin de la liberté et de la coexistence, comme l’opération de sacrifice menée par Arîn Mîrkan lors de la résistance de Kobanê face à l’Etat islamique (EI ou DAECH) en 2014, alors que les armées syrienne et irakienne reculaient face à Daech.
(Quand les mercenaires de l’Armée syrienne libre (ASL), sous commandement de la Turquie ont envahi le canton kurde d’Afrin, une des premières choses qu’ils ont faites a été de détruire le village d’Arin Mirkan pour se venger de Kobanê.)
 
🔹Qui est Arîn Mîrkan ?
 
Arîn Mîrkan de son vrai nom Dilara Gênc est née en 1992 dans un village d’Afrin, à Mobata, village d’Husê, également connu sous le nom de « Mîrkan ». Elle a rejoint les rangs du Mouvement pour la libération du Kurdistan en 2007, elle a rejoint la révolution du Rojava et a pris sa place au sein des YPJ pour défendre la dignité de son peuple. Mais elle est rapidement devenue un modèle pour ses camarades grâce à son esprit plein d’humour, sa forte personnalité, sa pensée profonde et sa recherche constante de liberté et des droits des femmes.
 
🔹La résistance d’Arîn et Kobanê
 
En 2014, après que les mercenaires de Daesh eurent pris le contrôle de la ville irakienne de Mossoul et de Raqqa et l’eurent déclarée capitale de leur califat présumé, ils assiégèrent le canton de Kobanê de trois côtés et l’attaquèrent de façon sporadique, jusqu’au 15 septembre pour lancer la plus grande attaque depuis trois fronts sur des centaines de kilomètres. Au sud, à l’est et à l’ouest du Kobanê, et au sud de la Turquie (Kurdistan du nord sous l’occupation turque).
 
Avec plus de 400 000 civils, les YPG/YPJ et la salle d’opérations du volcan dEuphrate ont cherché à secourir les civils exterminés par Daesh, ce qui a permis à ce dernier d’atteindre rapidement les faubourgs de Kobanê. et demi. Daesh a utilisé des armes lourdes, des chars et de l’artillerie d’une portée allant jusqu’à 30 km, alors que les combattants des YPG/YPJ ne disposaient que de quelques armes légères.
 
Les YPG/YPJ et la salle d’opérations du « volcan d’Euphrate » ont cherché à secourir plus de 400 000 civils menacés d’être exterminés par Daesh, ce qui a permis à ce dernier d’atteindre rapidement la périphérie de Kobanê.
 
🔹Arîn mène une opération de sacrifice et la résistance entre dans une nouvelle phase
 
Avec l’arrivée des mercenaires de Daesh sur la colline de Mashta Noor surplombant la ville de Kobanê, de féroces combats ont éclaté entre les combattants des YPJ/YPG d’une part, et les mercenaires d’autre part. Les affrontements se sont intensifiés à une distance maximale de quelques mètres, le 5 octobre 2014, au sommet des combats, Daesh a estimé que c’était le dernier jour pour entrer dans la ville .Après la tentative de prise contrôle total de la colline de Mashta Noor par les mercenaires, Arîn Mîrkan, qui combattait dans l’un des petits groupes de la colline, se dirigea vers un groupe de mercenaires pour les disperser en se sacrifiant. Son sacrifice a entraîné la mort de dizaines de mercenaires de Daesh, et la panique a commencé à se répandre entre eux. A ce moment-là, ils ont réalisé que leur but de contrôler la ville serait difficile.
 
🔹Arîn Mîrkan est un tournant important dans l’histoire de la résistance
 
L’opération de sacrifice menée par Arîn Mîrkan a attiré les yeux de tous les mondes sur la région et sur le risque encouru le monde entier et en particulier pour le Moyen-Orient. Le 7 octobre 2014, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé les puissances mondiales susceptibles d’intervenir d’urgence d’agir rapidement pour Kobanê, dans une déclaration suivie de l’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Stéphan Dee. Mistura a ensuite déclaré à la BBC que les Kurdes de Kobanê se défendaient courageusement et que la communauté internationale ne permettrait pas que la ville tombe entre les mains de mercenaires de Daesh.
 
Pour sa part, le président du Parlement européen, Martin Scholes, rencontrait des membres de la communauté kurde au Parlement européen, leur déclarant : « Il est urgent d’intervenir contre les attaques de mercenaires de Daesh à Kobanê. »
 
« Les habitants de la ville ont montré au monde entier combien ils sont déterminés à protéger leurs valeurs et leurs droits fondamentaux, ainsi que toutes les formes de résistance face à l’injustice », déclarait pour sa part le 11 Octobre, Catherine Ashton, Haute Représentante de l’UE pour la politique étrangère et de sécurité.
 
Au Kurdistan, les villes du Bakur (Kurdistan du nord) ont été témoins, les 6 et 7 et 8 octobre, de manifestations de masse que le gouvernement turc d’’AKP n’a pu contrecarrer. Les villes du Rojhilatê et du Başûr ont également été témoins de manifestations, ainsi que dans de nombreuses villes du monde jusqu’en Afghanistan.
 
Après la résonance mondiale de la résistance de Kobanê dans le monde entier, des lauréats du prix Nobel de la paix, philosophes, historiens, journalistes, représentants d’organisations sociales civiques et des milliers de personnes ont déclaré le 1er novembre « Journée Mondiale pour Kobanê ».
 
🔹La résistance des femmes à Kobanê a fait voler en éclats l’obscurité de Daesh
 
Après l’opération de sacrifice menée par Arîn Mîrkan sur la colline de Mashta Noor, et la résistance héroïque des combattantes des YPJ comme Ozgur, Zehre Penaber, Hebûn Dêrik et Evîndar, les femmes ont mené les batailles de la victoire contre Daesh depuis Kobanê, point de départ de la fin de Daesh, suivies de combats jusqu’à la victoire qui ont conduit à la libération de Raqqa et de Bagouz dans la campagne de Deri-ez-Zor le 23 mars 2019, menées par des femmes syriennes du nord et de l’est du pays.
 
🔹L’esprit d’Arîn vit dans la résistance pour libérer Afrin, sa ville natale
 
Lors de la résistance contre l’occupation turque, la combattante Avista Khabur a mené une opération de sacrifice contre l’armée d’occupation le 28 janvier, terrorisant les forces d’occupation turques et ses mercenaires.
 

Création d’un collectif des combattant-e-s francophones du Rojava (CCFR)

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Un collectif des combattant-e-s francophones du Rojava vient de voir le jour. L’annonce du Collectif des Combattants et des Combattantes Francophones du Rojava (CCFR) a été faite par la page Facebook du même nom.
 
Voici le communiqué du CCFR faisant le point sur leur rôle exacte :
 
« Nous, volontaires francophones de différentes unités composant les Forces Démocratiques Syriennes [FDS], avons décidé de nous constituer en un collectif.
 
Nous ne sommes ni une instance officielle des FDS ni une organisation comprenant en son sein uniquement des militants révolutionnaires, mais globalement ceux et celles qui se sont engagés, par les armes, en soutien à la révolution en cours au nord et à l’est de la Syrie.
 
Nous ne sommes pas non plus liés aux différents partis kurdes et, en tant qu’internationalistes, nous soutiendrons d’autres luttes à travers le monde.
Nous avons ainsi plusieurs objectifs.
 
Le premier est le suivi des volontaires à leur retour par l’entraide et l’accompagnement pour des besoins matériels, psychologiques et financiers (assistance judiciaire, accès au logement, au travail, à l’éducation, etc.). En effet, nombre d’entre-nous devons faire face à un retour à une vie civile peu accueillante et peu compréhensive de notre engagement, poussant plusieurs à mettre fin à leurs jours.
 
Pour ce faire, nous mettons en place une structure permettant une telle prise en charge avec plusieurs acteurs de la santé et du social (psychologue, avocat, assistant social, etc.). Il est pour nous primordial, suite à plusieurs suicides d’anciens volontaires et au malaise que plusieurs autres subissent au quotidien, de se doter de tels outils.
 
Dans le même sens, nous souhaitons y inclure les familles de nos amis et camarades martyrs, tombés dans la lutte pour cette révolution, que ce soit en combattant l’État
Islamique, le régime syrien ou l’État turc, et celle de ceux qui se sont ôtés la vie chez eux, victimes d’un mal profond suite à leur expérience.
 
Notre second objectif d’être une structure de communication efficiente afin de partager l’actualité de la situation militaire et politique de la révolution organisée aujourd’hui par l’Administration Autonome de la Syrie du Nord et de l’Est. Ainsi, nous désirons nous défendre contre les attaques à notre égard venant de la part de groupes de réflexions, de journalistes ou de politiques. Nous souhaitons aussi être un canal officiel face aux individus qui mentent autour d’eux sur leur expérience en Syrie, voire en l’inventant totalement, qui insultent notre combat et la mort de nos martyrs dans un intérêt égoïste voire pécuniaire.
 
En opposition à ceux qui en donnent une vision apolitique et aseptisée, nous considérons que ceux et celles ayant passé plusieurs semaines et plusieurs mois sur le terrain du côté des camarades des FDS sont les seuls à pouvoir parler légitiment de notre combat. Ceci se fera notamment par la rédaction de communiqués si nécessaire, que cela soit pour analyser notre engagement en Syrie ou pour dénoncer ceux décrits précédemment.
 
Notre troisième objectif est d’organiser la solidarité internationale avec cette révolution en établissant des ponts entre les organisations sur place et celles de nos pays respectifs ainsi que, plus largement, l’opinion publique. Un tel travail permet de même de faire vivre la mémoire de nos amis et de nos camarades, notamment par la réalisation d’un travail d’archivage du volontariat en Syrie, mais aussi de valoriser politiquement le volontariat internationaliste.
 
Nous ne résumons pas notre militantisme au Rojava ni aux FDS. Internationalistes, nous soutenons les luttes qui tentent de faire disparaître les différentes formes d’oppression, et combattons pour un monde plus juste, pour construire un avenir meilleur pour l’Humanité. »

La Turquie va envahir le Rojava avec la bénédiction de Trump

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SYRIE / ROJAVA – Depuis plusieurs semaines, le président turc, R.T. Erdogan déclare ouvertement que son pays va envahir le Rojava pour écraser la révolution kurde qui est un espoir de paix et de fraternité pour tout le Moyen-Orient. Si la Turquie envahit le Rojava, on peut s’attendre à des massacres encore pire que ce qu’on a vu à Afrin.
 
Ce dimanche 6 octobre, l’administration américaine a annoncé que « les troupes américaines stationnées en Syrie allaient se retirer des abords de la frontière turque car la Turquie va bientôt mettre en oeuvre une opération prévue de longue date dans le nord du pays. » (Huffingtonpost)

La Turquie désormais responsable de tous les combattants capturés de l’EI dans la région

« Le gouvernement des États-Unis a pressé la France, l’Allemagne et d’autres pays européens, d’où viennent beaucoup des combattants de l’EI [Etat islamique ou DAECH] capturés, de les reprendre, mais ils ne veulent pas et refusent”, a dit la Maison Blanche. “La Turquie va maintenant être responsable pour tous les combattants de l’EI dans la zone, capturés dans les deux dernières années”, a-t-elle ajouté. »(Huffingtonpost)
 
L’annonce de retrait est confirmée par ANF qui écrit ce matin que : « les forces de la coalition internationale auraient commencé à se retirer des postes d’observation frontaliers de Serêkaniyê et Girê Spî, dans la région de l’Euphrate. »
 
Cette annonce est un nouveau coup mortel porté aux Kurdes et tous les peuples de la Syrie du Nord et d’Est qui veulent vivre ensemble, réunis autour d’un projet démocratique, sans être à la merci des dictateurs sanguinaires – dont Bashar al-Assad – qui hantent la région depuis des décennies.
 
Nous sommes de nouveau témoin de la solitude des Kurdes encerclés de toutes parts et dont les bourreaux sont soutenus à la fois par la Russie de Poutine et les Etats-Unis de Trump. Mais les Kurdes ont déclaré ne pas attendre les bras croisés devant cette nouvelle boucherie annoncée par la Turquie et ont ajouté qu’ils se battraient jusqu’à leur dernier souffle – tout en sachant qu’ils n’auront pas les mêmes armes que la Turquie qui fait partie de l’OTAN…
 
Vous avez vu l’invasion d’Afrin, les massacres et le nettoyage ethnique qui y ont été commis ? Alors, imaginez ce qui se passera au Rojava, où 6 millions de civils kurdes, arabes, arméniens, turkmènes sans défense risquent d’être chassés de leurs terres, en cas d’invasion turque.
 
 

PARIS – Repas de soutien aux prisonniers politiques en Iran et au Rojhilat

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PARIS – Ce midi, une centaine de personnes sont venues déguster des plats préparés par des militants kurdes du Rojhilat à la cantine des Pyrénées, dans le XXème arrondissement de Paris.

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Une activiste du Kurdistan Human Rights Network (Réseau des droits humains du Kurdistan – KHRN) a décrit brièvement la situation des travailleurs en Iran et la répression, toujours féroce, qui s’abat sur tout le monde : les travailleurs, les activistes de l’environnement, les militants des droits humains…
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Certaines personnes ont pu écrire des messages de solidarité aux Iraniens en lutte qui subissent la répression du régime iranien grâce aux feuilles de papier mises à leur disposition. 

Les bénéfices du repas seront reversés aux familles des prisonniers politiques en Iran et au Rojhilat.
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Les Kurdes syriens déclarent qu’une attaque turque aiderait les combattants de DAECH à s’enfuir

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ROJAVA / SYRIE – L’auto-administration de la Syrie du Nord-Est a déclaré samedi que toute nouvelle attaque turque déstabiliserait la région et aiderait l’État islamique à se réorganiser tandis que ses militants emprisonnés s’échapperaient.
 
L’administration, dirigée par des Kurdes et soutenue par les Etats-Unis, a déclaré qu’une telle attaque servirait « le terrorisme et constituerait une réelle opportunité pour l’État islamique (EI ou DAECH) de se réorganiser et de prendre ainsi le contrôle de vastes zones de la Syrie ».
 
Elle a ajouté que cela fournirait également une opportunité aux milliers de membres de l’État islamique détenus par les Forces démocratiques syriennes (FDS) et à leurs familles dans des camps et des prisons « de fuir, ce qui constituerait une menace pour la région et le monde ».
 
Samedi, Erdogan a déclaré dans un discours à son parti Justice et développement (AKP) que la Turquie préparait un assaut transfrontalier et avait achevé ses préparatifs en ce sens. De plus, Erdogan a informé mardi le parlement turc de ses intentions en Syrie, notamment en ce qui concerne les 3,6 millions de réfugiés syriens vivant actuellement en Turquie.
 
Un tel plan, s’il était mis en œuvre, entraînerait un changement démographique radical, créant une «ceinture arabe» entre les régions de Turquie et de Syrie peuplées de Kurdes.
 
En outre, l’administration a averti qu’une telle attaque déplacerait «des millions de Syriens non armés». Cela pourrait contraindre les Syriens à «quitter la région dans divers pays du monde, ce qui entraînerait un désastre humanitaire».
 
Au cas où la Turquie lancerait une attaque, des responsables du gouvernement régional du Kurdistan (GRK) ont déclaré s’attendre à ce que des milliers de personnes fuient à l’est dans la région du Kurdistan.
 
De plus, cela menacerait également la fragile stabilité que la coalition dirigée par les États-Unis, en partenariat avec les FDS, a établie dans le nord-est de la Syrie, tout en laissant entrevoir la perspective de la réémergence de l’État islamique.
 
Les FDS soutenues par les Etats-Unis ont déclaré samedi qu’elles « n’hésiteraient pas à transformer toute attaque non provoquée de la Turquie en une guerre sans merci sur toute la frontière pour se défendre et protéger notre peuple ».
 
L’administration a déclaré qu’elle était prête au dialogue et à la paix, « mais si la Turquie exécute ses menaces, nous ne pourrons exercer que notre droit légitime de défendre notre terre et les différentes composantes de notre peuple avec notre force, notre détermination et notre volonté ».
 
L’administration dirigée par les Kurdes a également souligné qu’elle était prête à dialoguer avec les voisins et à préserver l’unité de la Syrie, en déclarant: « Nous avons toujours essayé de présenter le dialogue qui constitue la meilleure solution pour tous les problèmes ».
 
L’administration a appelé « la communauté internationale avec toutes ses institutions à faire pression sur la Turquie pour empêcher toute agression ».
 
Elle a également appelé l’ONU, l’Union européenne et la coalition dirigée par les États-Unis « à prendre des positions qui réduisent la menace et le danger pour la Turquie ».
 

Nouveau meurtre dans le camp d’Hol-Camp abritant des femmes de l’EI

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SYRIE – Le nombre de meurtres augmente dans le camp d’al-Hol abritant des familles liées à l’Etat islamique (EI). Le corps d’une femme de l’EI a été découvert dans le camp aujourd’hui.
 
Les femmes liées à EI (également appelé DAECH ou ISIS) hébergées dans le camp d’al-Hol près de la ville kurde d’Heseke continuent de représenter un grand danger pour le camp qui abrite 71 000 personnes.
 
Selon les informations obtenues, des membres des forces de sécurité intérieure pour femmes ont commencé un interrogatoire dans la section 8 du camp et ont retrouvé le corps d’une femme appartenant à l’Etat islamique. Le cadavre a été emmené à l’hôpital pour autopsie.
 
Selon des informations initiales, les femmes de DAESH / ISIS qui séjournent dans le camp sont responsables du meurtre. Citant les premiers résultats, les médecins du camp ont déclaré que la femme avait été étranglée hier.
 
Danger croissant des islamistes
 
Jeudi dernier, un jeune homme a été tué à coups de couteau dans le camp. Selon l’administration du camp, Abdullah Ahmad, l’homme assassiné qui était originaire d’al-Bab, a été attaqué par des femmes de l’Etat islamique car il avait rejeté l’idéologie de l’organisation terroriste. Alors qu’il est mort sur place, les efforts continuent pour trouver les responsables du meurtre.
 
Le 30 septembre, les forces de sécurité du camp de Hol sont intervenues auprès des femmes de l’Etat islamique qui avaient mis en place un tribunal secret. Il y a eu une fusillade au cours de laquelle une femme djihadiste a été tuée et sept autres blessées.
 
Le 29 septembre, des femmes russes de l’Etat islamique ont attaqué et blessé une femme résidant dans le camp parce qu’elle ne s’était pas conformée à l’idéologie de l’Etat islamique.
 
Le même jour, un corps de femme a été découvert dans les égouts du camp.
 
Plus de 71 000 personnes vivent dans le camp de Hol, y compris celles cherchant une protection contre DAESH. Un espace séparé a été créé pour les familles de DAECH.
 
Mazlum Abdi, commandant général des Forces démocratiques syriennes (FDS), a récemment comparé la situation dans le camp à une « bombe à retardement ». L’administration autonome du nord et de l’est de la Syrie appelle depuis longtemps les pays d’origine des membres de l’Etat islamique dans les camps et les prisons de la région à reprendre leurs ressortissants. À quelques exceptions près, cet appel reste sans réponse. Cette situation est particulièrement tragique pour les enfants des membres de l’Etat islamique, qui n’ont aucune chance d’échapper à l’endoctrinement islamiste.
 

ROJAVA. Les FDS promettent de mener une guerre totale à la Turquie en cas d’attaque

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SYRIE / ROJAVA – Lors d’une conférence de presse, le chef du bureau des médias des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mustafa Bali, a déclaré que si la Turquie menait une attaque militaire unilatérale contre les régions du nord et de l’est de l’Euphrate (au Rojava), ils la transformeront en une guerre totale contre la Turquie.

Bali a déclaré que les menaces turques s’inscrivaient dans le cadre de l’occupation du Nord et de l’Est de la Syrie et du soutien à l’Etat islamique (DAECH / ISIS) pour se réorganiser.
 
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé samedi que son pays « mènera des opérations aériennes et terrestres dans l’est de l’Euphrate, pour y établir « la paix » [pour mettre fin à l’autonomie kurde].
 
Réagissant aux menaces d’Erdogan, les FDS ont promis samedi de mener une « guerre totale » à la Turquie « en cas d’attaque non provoquée ».
 
Bali a souligné que l’assaut turc sur la région conduira à « un vide militaire et sécuritaire dans les zones libérées », notant qu’une partie des FDS se retireront des zones libérées et se dirigeront vers la protection des zones frontalières dans ce cas ».
 
Il a souligné qu’en tant les « FDS soutiennent la solution politique et mettent en œuvre ce qui doit être fait conformément au « mécanisme de sécurité », tout en notant que l’agression turque invaliderait l’accord du « mécanisme de sécurité ».
 
Le président turc a souligné que « les patrouilles terrestres et aériennes sont des mots » et a déclaré que « les discussions sont terminées pour ceux qui nous sourient et nous procrastinent avec des pourparlers diplomatiques sous prétexte de tenir notre pays à l’écart des organisations terroristes ».
 

ROJAVA. Les YPJ rendent hommage à Arîn Mîrkan et Rêvana Kobanê

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ROJAVA – KOBANÊ – Les combattantes des unités de défense des femmes (YPJ) de la région de l’Euphrate ont organisé une cérémonie à Kobanê pour rendre hommage à Arîn Mîrkan et Rêvana Kobanê, devenues martyres dans des actes de sacrifice face à DAECH il y a 5 ans.
 
« UN PONT POUR LA LIBERTÉ »
 
S’exprimant lors de la cérémonie au cimetière de Martyre Dicle, la commandante des YPJ, Kurdistan Serêkaniyê, a déclaré : « Avec la résistance à Kobanê, nous avons réappris à faire des sacrifices pour la liberté, dont le coût est trop élevé. Les sacrifice faits par les martyres Arîn et Rêvana sont devenus un pont vers la liberté. »
 
« SYMBOLE CONTRE L’ESCLAVAGE »
 
Kurdistan Serêkaniyê a également rappelé Avesta Xabur, tombée martyre lors d’une action de sacrifice contre l’armée d’invasion turque et les mercenaires alliés à Afrin. Elle a souligné que la résistance des femmes à Kobanê et à Afrin était devenue un symbole de la lutte contre l’esclavage et l’atrocité.
 
« L’histoire du peuple kurde regorge de sacrifices. Bese à Dersim, Avesta Xabur à Afrin et Arin à Kobané sont devenues les représentantes de la philosophie de l’être libre contre l’invasion. »
 
Les combattantes des YPJ se sont ensuite rendues à la colline de Mishtenur où les combattantes kurdes Arîn Mîrkan et Rêvana Kobanê sont tombées martyres.
 

L’invasion du Rojava est la préoccupation majeure de la Turquie

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SYRIE / ROJAVA – Le commandant des forces arabo-kurdes, Mazlum Abdi dénonce les menaces d’invasion du Rojava par la Turquie : « Erdoğan ne se préoccupe pas de la sécurité mais de l’invasion ».
 
Mazlum Abdi, commandant général des Forces démocratiques syriennes (FDS), s’est exprimé concernant les menaces actuelles de la Turquie contre la Syrie du Nord et de l’Est. Il a souligné que le régime turc ne s’intéressait pas à la « sécurité des frontières », car il était satisfait de la mise en œuvre de l’accord de sécurité, mais à l’occupation de la région et à la constitution d’une colonie. Abdi a souligné que ni eux ni la coalition n’accepteraient une telle approche.
 
Abdi a également évoqué le comité constitutionnel pour la Syrie dicté par la Turquie, la Russie et l’Iran aux Nations Unies et a déclaré qu’il ne prendrait pas les décisions de ce comité avec sérieux, tant qu’un tiers de la Syrie n’y était pas représenté.
 
La « zone de sécurité » n’est qu’un rêve
 
Abdi a souligné que le chef de l’AKP et président turc Recep Tayyip Erdoğan avait annoncé devant le monde entier lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations unies qu’il souhaitait envahir le nord-est de la Syrie et que son plan était prêt à cette fin.
 
Il a continué : « Il est parfaitement clair qu’il s’agit d’un plan d’invasion impliquant une structure démographique changeante, c’est-à-dire visant à clarifier la région. La mise en œuvre de ce plan est impossible. Ni nous, ni les peuples syriens, ni aucune puissance internationale ne pouvons l’accepter. Les peuples du Nord et la Syrie orientale n’autorisera pas ce plan. Même le peuple syrien actuellement en Turquie n’acceptera pas d’être transformé en un outil de ce plan. La Syrie septentrionale et orientale n’est ni abandonnée ni sans défense. Amener les autres ici, construisant des villes et des villages pour eux et distribuant des pour eux, les champs ne sont qu’un rêve et il ne sera jamais possible de réaliser ce plan. »
 
Tout le monde peut rentrer à la maison
 
« Voici ce que nous avons tous accepté : tous les réfugiés, qu’ils se soient réfugiés en Turquie ou ailleurs, peuvent retourner chez eux, dans leur propre pays. C’est ce que nous avons accepté en tant que partie du «mécanisme de sécurité» pour le nord et l’est de la Syrie. Le retour de ces personnes sera pris en charge. Il n’y a qu’une seule condition: s’il y a des personnes parmi les rapatriés qui ont commis des crimes contre la population, elles seront traduites en justice. Personne n’est empêché de revenir. »
 
Le « mécanisme de contrôle des frontières » est mis en œuvre
 
Le commandant des FDS a souligné qu’un accord sur la sécurité des frontières avait été conclu entre les Etats-Unis et la Turquie, ainsi que les Etats-Unis et les FDS, et a ajouté : « Le mécanisme est censé être mis en oeuvre en trois étapes. Jusqu’à présent, il a fonctionné sans problème. En tant que FDS, nous pouvons dire que la feuille de route définie dans cet accord, en d’autres termes, que le calendrier avance bien, que certaines étapes devraient être achevées d’ici la fin du mois dernier et que c’est ce qui s’est passé. sont en cours de mise en œuvre. Il n’y a pas de problème visible. L’accord est mis en œuvre comme convenu, et il continuera donc. Il faudra du temps pour tout compléter. »
 
Grosse erreur de la commission constitutionnelle
 
Abdi a critiqué le fait que non seulement la population kurde, mais aussi les Arabes, les Turkmènes et les Syriaques, c’est-à-dire tous les peuples du nord et de l’est de la Syrie, aient été exclus du Comité constitutionnel pour la Syrie imposé par les Nations Unies à la Turquie, l’Iran et la Russie. « C’est une grave erreur : un projet qui exclut les représentants des peuples du nord et de l’est de la Syrie, soit un tiers du pays, ne peut aboutir. Nous supposons que cela a été fait sous la pression de l’état turc. Ceux qui soutiennent la formation du comité semblent en être satisfaits. C’est une grosse erreur. Si les mandataires et les représentants de cette région ne participent pas au processus de résolution, nous n’accepterons pas les résultats. (…). Si une solution est vraiment recherchée, alors la participation des représentants de cette région est une condition préalable. De même, l’approbation des peuples de cette région est absolument nécessaire à la formation d’une constitution. »
 
 

Chercheur égyptien : les Frères musulmans sont un outil pour mettre en œuvre la politique turque dans les pays arabes

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Le chercheur en relations internationales et spécialiste des affaires turques, Mustafa Salah, a déclaré que la Turquie adhérait au mouvement des Frères musulmans qualifié de « terroriste » et leur apportait un soutien militaire et politique, soulignant que ce groupe était devenu un instrument de mise en œuvre de la politique turque dans les pays arabes. Il a souligné la nécessité de formuler une position arabe unifiée contre l’intervention turque.
 
L’Égypte a récemment été témoin de manifestations que certains médias affiliés à la Turquie et au Qatar ont tenté d’exploiter pour leurs intérêts personnels. L’Egypte a notamment réagi à ces accusations. Le chercheur égyptien en relations internationales et spécialiste des affaires turques, Mustafa Salah, a évoqué ces problèmes et les relations entre la Turquie et le Qatar avec les Frères musulmans lors d’un entretien avec l’agence ANHA :
 
Des manifestations ont eu lieu en Égypte parallèlement au départ du président El-Sisi à New York pour participer aux travaux de l’Assemblée générale des Nations Unies. Qui a été l’instigateur principal de ces manifestations ? Quelle est la raison de l’incitation à cette période particulière ?
 
À mon avis, la stabilité interne de l’Égypte est un obstacle à la réalisation de sa politique régionale pour de nombreuses forces régionales, notamment de la Turquie, qui utilise toutes ses cartes pour mener à bien son projet régional utilisant des groupes islamistes extrémistes ou des plates-formes médiatiques dirigées contre l’État égyptien et la recrudescence des attaques récentes contre l’Egypte reprend le rôle de premier plan du Caire dans la région, un obstacle aux ambitions régionales turques.
 
Certains médias ont tenté d’exploiter les manifestations pour renverser le régime égyptien. Quels sont les objectifs de ces moyens et à qui ?
 
Je pense que les médias de l’État du Qatar et de la Turquie, qui adoptent l’agenda des Frères musulmans, qualifiés de terroristes, ont tenté d’exploiter des manifestations pour atteindre leurs objectifs, mais en Égypte, ils sont très conscients de leurs objectifs. de ce groupe, en particulier après la sortie du peuple en 2013, rejetant sa politique et comptant donc beaucoup sur de tels appels à réapparaître à nouveau dans la société égyptienne, en tirant parti du chaos résultant de ces manifestations.
 
Lors de la réunion à New York, le président turc a de nouveau attaqué l’Egypte et tenté d’influencer l’opinion publique pour montrer la mort de Morsi comme un acte. Quels sont les objectifs d’Erdogan en Egypte ?
 
En ce qui concerne les efforts de la Turquie à l’égard de l’Égypte, le déclin du statut de l’Égypte a une incidence considérable sur la possibilité de réaliser le projet turc de leadership régional dans le concept du nouvel empire ottoman. Le régime turc tente donc de faire appel à toutes les plateformes internationales, régionales et même internes. attaquer l’Egypte, d’autant plus que le Caire a été libéré de sa subordination à la Turquie après le renversement de l’ancien président Mohamed Morsi, puis l’adoption de la stratégie consistant à briser les os de l’Etat égyptien, la Turquie soutient les Frères musulmans classés terroristes et leur fournit du soutien matériel, militaire et politique, pour atteindre les objectifs d’Ankara (…). Bien que certains des objectifs d’Ankara soient non seulement à l’extérieur mais également à l’intérieur de la Turquie, Erdogan tente de surmonter les problèmes internes rencontrés en dirigeant l’opinion publique vers des problèmes externes.
 
La mission égyptienne des Nations Unies a répondu aux commentaires d’Erdogan et a fait plusieurs remarques. Est-il possible de dire que l’Egypte est passée du silence sur l’agression turque à la défense et à la révélation des plans turcs en faveur des Frères Musulmans égyptiens et des terroristes en Libye et en Syrie ?
 
Il ne fait aucun doute qu’il y a une nouvelle stratégie suivie par l’État égyptien à l’égard de l’escalade turque, d’autant plus qu’il y a deux dossiers qui chevauchent la vision des pratiques de chacun, à savoir le dossier du soutien aux groupes extrémistes et de l’intervention dans les affaires intérieures de la région, et le second est la lutte pour le gaz dans la région méditerranéenne orientale. L’Égypte, qui n’a répondu qu’aux allégations turques, a gagné en influence du côté turc par les voies officielles du Ministère des affaires étrangères et sa déclaration, et a convoqué le Chargé d’affaires turc, et par les voies informelles les plus récentes en créant des alliances régionales et en apportant son soutien L’objectif est de faire face au rôle de la Turquie, comme en témoigne la coopération et la coordination égyptienne avec la partie libyenne face aux groupes armés qui ont prouvé son engagement en lui fournissant armes et ressources.
 
Le chef des transfuges des Frères musulmans, Mukhtar Noah, qui était conseiller du chef du groupe, a révélé des informations et des accords entre Erdogan et les Frères musulmans en Égypte. Quelle est la relation entre Erdogan et les Frères musulmans et quels sont les avantages mutuels des parties ?
 
En ce qui concerne les relations entre les Frères musulmans et Erdogan, il est certain que les deux partagent la même vision interne et externe de la région et il existe une forte interdépendance entre eux sur le plan idéologique et que le Parti turc pour la justice et le développement n’est qu’un prolongement. de la politique de l’organisation, et peut-être des preuves sur le terrain indiquent-elles l’étendue de leur compatibilité, après les défaites subies par l’organisation. En Égypte et dans les pays de la région, il s’est directement rendu en Turquie, pays qui a ouvert la porte à ses arrivées. les axes de bénéfice entre eux sont formidables. Le groupe est devenu un outil de mise en œuvre de la politique turque dans les pays arabes et est devenu l’agent interne d’Ankara, qu’il utilise pour faire pression sur les gouvernements de ces pays.
 
Quelle est la relation entre les manifestations en Egypte et le ciblage de Saudi Aramco et avant les pétroliers au large des Émirats arabes unis ? Qui est le bénéficiaire de cette alliance ?
 
Il existe une forte corrélation entre la situation interne de l’Égypte et sa stabilité et son adhésion à la coalition arabe lors du boycott du Qatar, car elle est étroitement liée aux priorités étrangères de l’Égypte. Les événements liés à la menace de stabilité interne se répercuteront principalement sur le mouvement externe du Caire.
 
Ainsi, le retrait de l’Égypte de son rôle arabe et régional est dans l’intérêt de nombreux pays, y compris de pays arabes tels que le Qatar, qui soutient fermement les Frères musulmans, une organisation terroriste qui cherche à changer le régime.
 
Quel rôle l’Égypte, avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, joue-t-elle dans la lutte contre le projet des Frères musulmans, qui ont derrière eux la Turquie et le Qatar ?
 
L’Égypte a poursuivi une politique à volets multiples, en particulier vis-à-vis du monde arabe, et a formé une alliance avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis afin d’empêcher l’activité des Frères musulmans, tant dans leur pays que dans toute la région, ce qui a entraîné le déclin de ce groupe. ainsi que l’avenir de son existence.
 
L’Égypte est le siège de la Ligue arabe et d’Al Azhar*. Comment l’Égypte peut-elle jouer un rôle en guidant l’université et al-Azhar dans la lutte contre les projets d’occupation turcs en Syrie et en Libye ? Que demande-t-on aux Arabes ?
 
Je pense que l’Égypte possède de nombreux aspects de puissance douce et solide pouvant faire face au rôle de la Turquie et à ses interventions dans la région. Néanmoins, les pays arabes doivent élaborer une stratégie arabe unifiée qui transcende les intérêts qataris dans l’intérêt de la sécurité nationale arabe. jouer pleinement ce rôle.
 
*Al-Azhar est une institution islamique d’enseignement basée au Caire. Elle dépend de l’État égyptien et comprend, entre autres, l’université al-Azhar, l’Académie d’études islamiques et la mosquée al-Azhar, dirigée par le cheikh al-Azhar. (Wikipedia)
 
 

Des femmes liées à l’Etat islamique s’échappent du camp d’al-Hol et s’enfuient en Turquie

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SYRIE – Des intrus déguisés en membres des forces de sécurité se sont introduits dans le camp de réfugiés d’al-Hol, dans le nord-est de la Syrie, et ont fait sortir clandestinement des dizaines de femmes liées à l’État islamique (EI), qui auraient rejoint la Turquie, a rapporté Voice of America.
 
Judy Serbilind, qui surveille les affiliées de DAECH/ISIS détenues dans le camp, a déclaré que les femmes avaient payé les passeurs, qui portaient des tenues de police et des uniformes des Forces démocratiques syriennes (FDS). Serbilind a déclaré que des dizaines de femmes s’étaient échappées et que la plupart venaient de l’extérieur de la Syrie, en particulier d’Europe.
 
« Nous pensons qu’elles se sont enfuiss à Idlib, puis en Turquie. Nous pensons que certains d’entre elles pourraient contacter les ambassades de leur pays et que d’autres (resteront) en Turquie », a-t-elle déclaré à la VoA.
 
Al-Hol est un camp de fortune pour les personnes déplacées dans la province de Deir al-Zor, et sa population a grimpé à 70 000 personnes à la suite d’une offensive menée par les FDS qui ont chassé DAECH de son dernier bastion plus tôt cette année. Selon Human Rights Watch, plus de 11 000 personnes dans le camp sont des femmes et des enfants étrangers liés à DAESH.
 
Des responsables kurdes syriens ont déclaré qu’ils détenaient des centaines de combattants étrangers dans leurs prisons, ainsi que des milliers d’épouses et d’enfants de 44 pays, qu’ils ont appelés à rapatrier leurs ressortissants.
 
Les FDS ont renforcé les mesures de sécurité dans le camp après plusieurs incidents d’évasion et en raison de l’augmentation de la violence et des troubles dans le camp, a déclaré VoA. Les superviseurs et les forces de sécurité ont rapporté que des femmes de DAESH ont déclaré vouloir établir un État islamique à l’intérieur du camp, et deux agents de sécurité ont récemment été poignardés par des femmes liées à DAECH, d’après Serbilind.
 
« Elles menacent également de se révolter une fois que la Turquie aura menacé de traverser la frontière de l’Euphrate oriental », a-t-elle ajouté, faisant référence à la menace répétée de la Turquie d’entrer dans le nord-est de la Syrie pour poursuivre les FDS si les forces américaines ne parviennent pas à appliquer un plan de zone sûre convenu.
 
Certains chercheurs pensent que les femmes de DAESH qui ont fui le camp ne seront peut-être pas en mesure de conduire une résurgence de DAESH, mais que leurs points de vue extrêmes pourraient encourager des sympathisants dans le monde entier, y compris leurs enfants.
 
« Je pense que le danger réside dans leur capacité à faire en sorte que la prochaine génération soit élevée avec des points de vue vraiment radicaux », a déclaré Mia Bloom, professeur de communication et d’études du Moyen-Orient à la Georgia State University.
 

Les femmes kurdes ouvrent un stand d’information à Strasbourg

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STRASBOURG – Hier, l’association « Zin pour les femmes » de Strasbourg a tenu un stand pour la campagne « Debout pour le changement et la liberté ».
 
Zin pour les femmes est membre du Mouvement des femmes kurdes en Europe (TJK-E). La campagne « Debout pour le changement et la liberté » avait été lancée par le TJK-E en juillet 2019.
 
Les brochures de la campagne, rédigées en français, allemand, anglais, kurde, turc insistent sur l’importance de la légitime défense et sur l’importance de la lutte pour prévenir les violences faites aux femmes et les féminicides, ainsi que l’invasion du Kurdistan par la Turquie.
 
L’organisation est la plus grande défense, a écrit la brochure, ajoutant que l’organisation de femmes avait pour objectif de renforcer les institutions existantes.
 
Les brochures traitent également des questions suivantes : «Femmes et migration, Femmes et violence, Femmes et économie, Femmes et éducation, Femmes et culture, langue maternelle».
 
Zin pour les femmes a prévu une réception au centre kurde (DKTM) à Strasbourg pour les organisations féministes aujourd’hui.