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ROJAVA. Afrin avant et après l’invasion turco-jihadiste

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SYRIE / ROJAVA – Depuis 2018, le canton kurde d’Afrin est occupé par les gangs turco-jihadistes de l’Armé Syrienne Libre (ASL / SNA).
 
Ces deux photos montrent l’étendu de l’écocide commis par les gangs de la Turquie en 4 ans.
 
Autrefois, les Syriens appelaient Efrin « la ville verte » mais aujourd’hui, elle devient une « ville du désert » , écrit le journaliste Hoshang Hassan.
 
Au Kurdistan, la Turquie colonialiste ne se contente pas d’exterminer les Kurdes, elle détruit/pille également leur patrimoine, culture, langue et nature.

FRANCE. Les Kurdes marchent à Paris et Evry en hommage à Hakan Arslan

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PARIS – La jeunesse kurde s’est réunie devant l’antenne parisienne d’Amnesty International pour condamner le régime turc qui a remis les restes d’Hakan Arslan dans un sac à son père 7 ans après son assassinat par l’armée turque.

Le groupe a exhorté Amnesty International à dénoncer les crimes contre l’humanité commis par la Turquie au Kurdistan.

La jeunesse kurde d’Evry a également organisé une marche blanche pour condamner le régime turc qui profane la mémoire des martyrs kurdes.

La marche d’Evry a été organisée par le Mouvement de la jeunesse révolutionnaire (Tevgera Ciwanen Şoresger – TCŞ).

Des condamnations similaires ont eu lieu dans d’autres villes également.

ANF

 

Les Kurdes manifestent lors de la Journée mondiale de la paix contre l’invasion et la guerre

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EUROPE – L’organisation faîtière kurde en Allemagne, KON-MED, a appelé à participer aux actions du premier septembre, Journée mondiale de la paix, pour protester contre les invasions et les guerres menées par l’État turc au Kurdistan.
 
Dans un communiqué à l’occasion de la Journée mondiale de la paix, les coprésidents de KON-MED, la plus grande organisation faîtière de la diaspora kurde en Allemagne, ont déclaré : « Nous célébrons le 1er septembre, Journée mondiale de la paix, en espérant qu’elle ouvrira la voie à une solution démocratique à tous les problèmes sociaux dans le monde, au Moyen-Orient, en Turquie et au Kurdistan, ainsi que pour la liberté, la paix et la fraternité. »
 
Voici le communiqué de KON-MED:
 
« Nous commémorons nos martyrs qui ont sacrifié leur vie pour la paix, la démocratie et la liberté avec respect et gratitude alors que nous célébrons la Journée mondiale de la paix. Le XXIe siècle, que les peuples et les opprimés ont accueilli avec l’espoir de vivre ensemble dans la paix, la fraternité et la liberté, se veut malheureusement un siècle plein de chaos, de conflits et de guerres sanglantes. Les forces de la modernité capitaliste et des États-nations ont transformé le Moyen-Orient en une mer de guerres à travers leurs politiques souveraines, colonialistes et chaotiques. La société kurde a été soumise au terrorisme par quatre États-nations différents.
 
Les conflits entre les peuples et les groupes religieux sont galvanisés dans une tentative d’accéder au pouvoir à partir des guerres. Les politiques sexistes contre les femmes, l’exploitation, l’usurpation des droits, la violence, le viol et les féminicides sont encouragés dans le cadre d’une attaque stratégique des guerres spéciales partout dans le monde, en particulier en Turquie.
 
Le régime fasciste Erdogan-AKP-MHP traverse sa phase la plus dangereuse et est sur le point de s’effondrer. Afin de retarder son effondrement et de prolonger l’État fasciste, il a accéléré l’invasion du Kurdistan avec la guerre dans les régions de Metina, Avaşin et Zap dans les zones de défense de Medya. Il est évident que la Turquie vise un génocide kurde en utilisant des attaques chimiques. Aucun membre de l’OTAN ne peut s’empêcher d’être un partenaire des crimes terroristes de la Turquie. En particulier, le gouvernement allemand est complice des crimes turcs. Il soutient économiquement et politiquement l’État turc envahisseur. Des armes allemandes sont envoyées en Turquie et la technologie allemande est utilisée pour produire des drones turcs qui commettent des massacres.
 
La torture et l’isolement inhumain du dirigeant kurde Abdullah Öcalan, introduits dans le cadre d’une occupation et d’une guerre génocidaire, ont mis à l’épreuve la patience des gens. Alors que nous approchons de l’étape finale de la lutte pour la liberté, le régime génocidaire fasciste AKP-MHP est voué à l’échec.
 
Il est maintenant devenu impératif pour notre peuple et tous les partisans de la liberté et de la démocratie de lutter plus radicalement contre ces attaques.
 
A l’occasion du 1er septembre, Journée mondiale de la paix, nous appelons notre peuple à adopter notre devise « Liberté pour Öcalan, paix au Kurdistan. »
 
Le KON-MED appelle à porter la voix de la paix contre les guerres en assurant une forte participation à toutes les activités prévues à l’occasion de la Journée mondiale de la paix.
 
ANF

Le mépris de la Turquie pour les morts kurdes n’est pas nouveau

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La livraison par les autorités turques d’ossements de Kurdes tués lors de combats à leurs familles dans des sacs n’est pas une pratique isolée ou nouvelle. Deux parents victimes d’actes similaires racontent leur calvaire, tandis que le barreau de Diyarbakır (Amed) a porté plainte contre cette pratique qui viole les normes internationales de respect et de protection des morts.
 
Les ossements d’Hakan Arslan, qui a été tué pendant le couvre-feu et les opérations militaires en décembre 2015 dans le district de Diyarbakır (Amed) Sur, ont été livrés à son père dans un sac en plastique sept ans plus tard.
 
Le père d’Hakan Arslan, Ali Rıza Arslan, ne s’est pas rendu compte qu’il allait récupérer les restes de son fils au palais de justice. Il s’attendait à recevoir le corps de son fils de la morgue de médecine légale dans un cercueil, a-t-il déclaré. « Il n’y avait ni procureur, ni juge, ni officier. Quelqu’un a sorti la boîte avec les os de mon fils de 28 ans du placard et me l’a tendue. Je ne me souviens pas comment j’ai reçu la boîte contenant les os de mon fils, je ne me souviens pas comment je l’ai pris, j’étais dévasté», a-t-il déclaré.
 
La famille Arslan n’est pas la première famille kurde à recevoir les restes d’un proches de cette manières des années plus tard. Des événements similaires se produisent depuis les années 1990, lorsque le conflit kurde était à son apogée.
 
Un père kurde qui a reçu les ossements de son fils de 12 ans 20 ans après sa mort en détention, s’est entretenu avec l’agence Mezopotamya.
 
Davut Altınkaynak avait 12 ans lorsqu’il a été arrêté à Mardin (Mêrdîn) en 1995, avec huit autres civils kurdes lors d’un raid de service de renseignements et antiterrorisme de la gendarmerie turque (JİTEM). Parmi les huit personnes se trouvait la mère de Davut, qui a déclaré plus tard que la dernière fois qu’elle avait vu son fils vivant, c’était lorsqu’il avait été pendu sur un support de torture au poste de police.
 
Des restes ont été découverts dans un puits en 2015 et, en mai 2016, une analyse ADN a révélé que les os appartenaient à Davut Altınkaynak. Ensuite, le bureau du procureur a livré les os du garçon à sa famille dans un sac.
 
Le jour même où le père d’Altınkaynak a reçu le paquet d’ossements, un autre paquet similaire est arrivé au domicile de la famille Akyön. Les restes de Nedim Akyön, 16 ans, ont été livrés dans un autre sac.
 
Les deux familles ont demandé au bureau du procureur de conserver les restes en bon état un peu plus longtemps pendant qu’ils préparaient les funérailles, mais le bureau du procureur a rejeté cette demande.
« Nous avons signé le bon de livraison. Ils nous ont apporté deux sacs blancs avec les noms de nos enfants écrits dessus. Ils ont pris nos enfants vivants et les ont livrés dans un sac », a déclaré Altınkaynak.
 
«Ils auraient dû remettre ces os dans des cercueils, de manière humaine. Mais ils ne considèrent pas les Kurdes comme des êtres humains. Je n’oublierai jamais. Si Davut n’avait pas été un Kurde, ils auraient condamné l’auteur à une peine d’emprisonnement à perpétuité. Mais Davut était un garçon kurde. Ils pensaient que c’était ce que méritait mon fils et ce que méritait Hakan Arslan», a déclaré le père de Davut Altınkaynak.
 
Un procureur du parquet général de Diyarbakır était responsable de l’enregistrement et du traitement des restes humains en question. Le barreau de Diyarbakır, déclarant que cette pratique est contraire à la loi, a déposé une plainte auprès du Conseil des juges et des procureurs (HSK) contre le procureur qui a remis les restes d’Arslan à son père dans un sac.
 
« La livraison de restes humains de cette manière est inacceptable en raison des normes du droit humanitaire et des valeurs sociales, culturelles et religieuses. Le droit national et international indique en détail comment ces livraisons doivent être effectuées, en respectant la mémoire de la personne et en protégeant le droit d’être enterré. Ce traitement envers le défunt constitue le crime de torture et de mauvais traitements. Cette pratique viole les normes de respect et de protection des morts et le droit à une sépulture décente » , a déclaré le barreau dans sa requête.
 
Selon l’Association turque des droits de l’homme (İHD), il y a eu au moins 900 cas de disparition forcée [majoritairement des Kurdes] en Turquie. En outre, l’İHD rapporte que plus de 3 000 victimes d’exécutions extrajudiciaires sont enterrées dans 253 sites distincts.
 
Medya News: Kurdish bones

ROJAVA. En août, la Turquie a tué 27 personnes, dont 7 enfants et 2 femmes

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SYRIE / ROJAVA – En août, les attaques de la Turquie visant les régions kurdes de Syrie ont tué 27 personnes, dont 7 enfants et deux femmes, et blessé des dizaines d’autres.

L’armée d’occupation turque a intensifié ses attaques visant le Rojava après les rencontres à Téhéran, le 19 juillet, entre le président russe Vladimir Poutine et ses homologues turcs Recep Tayyip Erdogan et l’iranien Ibrahim Raisi, et la rencontre de Sotchi le 5 août entre Poutine et Erdogan.

Les attaques de l’armée d’occupation avec des drones et des tirs d’artillerie, au cours du mois d’août, ont causé la mort de 27 civils, dont 7 enfants et deux femmes.

Le bilan de ces attaques est le suivant :

* Le 3 août, un drone turc a ciblé le village assyrien de Tel Juma’a dans le district de Zarkan dans la campagne de Hasaka, ce qui a entraîné la mort d’un citoyen dont l’identité n’est pas connue.

Le 4 août, un drone turc a visé le centre du district de Tal Rifaat dans le canton d’Al-Shahba, blessant neuf civils, dont six enfants:

Dina Othman (6 ans), Mahmoud Gharib Mamo (6 ans), Hussein Jamal Qassem (7 ans), Afrin Abdel Rahman Haider (13 ans), Orivan Muhammad Abdo (15 ans), Ronahi Selo (27 ans), Hussein Bayram Aklo (43 ans), Sabah Hanan Hammo (10 ans) et Arzia Ahmed Rasho (23 ans).

* Le 6 août, un drone turc a ciblé une voiture près de la station de service Hasko dans le quartier Al-Sina’a, à Qamishlo, entraînant la mort de 5 personnes, dont deux enfants:

Le chef du Parti de la vie libre (PJAK) Rizan Cawid, membre de la Fondation pour la discipline militaire dans les Forces démocratiques syriennes, Mazloum Saad Eddin Asaad (alias Rokhaz Amuda), Shamdin Shamdin et deux enfants d’une même fratrie: Ahmed Ali Hussein et Aheng Akram Hussein.

* Le 9 août, un drone turc a ciblé un site derrière l’hôpital COVID-19 Jian au nord de la ville de Qamishlo, près de la ceinture nord de la ville, ce qui a entraîné le martyre de 4 combattants des Forces d’autodéfense:

Hevin Othman (lalias Dilsoz Tirbespiye), Ali Al-Maslat, Mohi Al-Din Ibrahim (Mohi Al-Din Kloo) et Maher Al-Ezbah.

* Le 10 août, un drone turc a ciblé le village de Mulla Sibat, à l’ouest de la ville de Qamishlo, tuant deux combattants des Forces démocratiques syriennes, Dajwar Kobani et Bawer Anz (nom de guerre : Jia Qamishlo), et le citoyen Adib Youssef.

* Le 16 août, un drone turc a ciblé le village de Sanjak Saadoun dans la campagne sud du district d’Amuda, ce qui a entraîné la mort de 5 combattants des Forces d’autodéfense:

Walid Hamid Hami (nom de guerre: Baz Amuda), Ahmed Muhammad Qafour (nom de guerre: Baran Amuda), Saad Rizan Khalil (nom de guerre: Dimhat Amuda), Maher Rakan Al-Makhlef (nom de guerre: Shorsh Derbasiya) et Mahmoud Ahmed Muslat (nom de guerre: Dimhat Amuda)

* Le 16 août, l’armée d’occupation turque a bombardé la ville de Kobanê avec de l’artillerie et des mitrailleuses, ce qui a entraîné la mort de l’enfant Abd Muhammad Hajji (12 ans) et la blessure de 4 autres civils.

* Le 18 août, un drone d’occupation turc a ciblé un centre éducatif pour filles sous les auspices des Nations Unies, dans le village de Shmouka sur la route Hasaka/Tal Tamer, ce qui a entraîné la mort de 4 filles. Il s’agit de : Rania Atta, Zozan Zaidan, Dylan Ezz El-Din et Diana Alo, et 11 autres personnes ont été blessées.

* Le 24 août, un drone turc a visé le centre du quartier de Tel Rifaat, entraînant la mort de 4 civils et la blessure de 5 autres. Personnes tuées: Rasheed Aliko (28 ans), Hamza Ibo Brim, Zuhair Abdel Rahman (36 ans) et Fatima Othman (21 ans).

Personnes blessées, dont un enfant : Samir Abdel Qader Rasho (31 ans), Adham Rashid Hanan (54 ans), Manan Shaid Hassan (57 ans), Hussein Murad (13 ans), et Akid Fakhri Sheikho (32 ans).

ANHA

Les doubles standards de l’OIAC quand il s’agit des Kurdes

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Le militant kurde, Adem Uzun a déclaré que malgré les appels répétés de la communauté internationale, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) n’a pris aucune mesure pour enquêter sur les armes chimiques utilisées par la Turquie au Kurdistan du Sud.

La communauté internationale continue de garder le silence envers l’État turc, qui utilise des armes chimiques, des bombes nucléaires tactiques et des gaz interdits lors de ses attaques d’invasion en cours contre les régions de Zap, Avaşîn et Metina – QG du PKK – au Kurdistan d’Irak, depuis le 14 avril 2022. Alors que l’OIAC brille par son indifférence face à ces crimes, les efforts diplomatiques des Kurdes et de leurs amis en réponse ont pris de l’ampleur.

Adem Uzun, membre du Congrès national du Kurdistan (KNK), a parlé à l’ANF du silence de l’OIAC, des preuves de l’utilisation d’armes chimiques par la Turquie contre la guérilla kurde au Kurdistan du Sud et des rapports officiels présentés à cet égard.

Uzun a noté que l’OIAC et d’autres instituts qui surveillent l’utilisation des armes interdites n’ont pas répondu aux rapports préparés par les organisations régionales et internationales, en particulier par le Comité contre l’utilisation des armes chimiques au Kurdistan du Sud. Il a souligné que non seulement les guérilleros kurdes, mais aussi la population civile sont attaqués par des agents chimiques.

L’UTILISATION D’ARMES CHIMIQUES A AUGMENTÉ CETTE ANNÉE

L’homme politique kurde a souligné que contrairement à l’année précédente, l’État turc a considérablement augmenté ses attaques chimiques au Kurdistan en 2022. « La presse internationale a couvert à plusieurs reprises l’utilisation d’armes chimiques, mais malheureusement, aucun résultat n’a pu être obtenu car les institutions compétentes mener des recherches. »

Uzun a fait remarquer que les familles des guérilleros tués par des armes chimiques ont envoyé des dizaines de lettres aux institutions autorisées, tandis que les institutions internationales kurdes ont soumis des rapports aux autorités compétentes, à divers États et instituts. Donnant des informations sur les activités diplomatiques, il a déclaré : « Jusqu’à présent, certains États nous ont répondu. Par exemple, les autorités allemandes ont déclaré que « nous sommes au courant des allégations d’attaque chimique, mais l’OIAC n’a obtenu aucune preuve ». La Grande-Bretagne a également répondu que « nous sommes au courant de ce qui se passe, mais l’OIAC s’en occupera une fois qu’elle aura des preuves » . »

L’OIAC DEVRAIT ENVOYER UNE DÉLÉGATION DANS LA RÉGION

Uzun a souligné que l’OIAC n’acceptait pas les preuves présentées par certaines institutions et individus indépendants. «Ils n’ont pas accepté les rapports et les preuves connexes, ni les données et les éléments apportés du terrain. De plus, ils n’envoient toujours pas de commissions et de groupes de travail dans la région pour mener des enquêtes », a-t-il déclaré.

Selon l’OIAC, la recherche à leurs côtés nécessite une demande au niveau de l’État, a déclaré l’homme politique kurde et a poursuivi : « Malgré des allégations très graves, des séquences vidéo, des manifestations internationales et les appels répétés du public international, l’OIAC n’intervient toujours pas. C’est du deux poids, deux mesures. Il s’agit d’une non-reconnaissance de ses propres lois et principes, ainsi que d’une tentative de manipulation de l’opinion publique internationale. »

L’OIAC ET LES ÉTATS MEMBRES VIOLENT LEURS PROPRES RÈGLES

Notant que l’OIAC et ses 193 pays membres travaillent ensemble, Uzun a poursuivi : « Les États membres ont des représentants à l’OIAC et l’OIAC a des représentants dans ces États. Ces États ont des commissions qui traitent des armes interdites, mais l’OIAC et les États membres ne prennent aucune mesure. Cela signifie que ces États et l’OIAC ne reconnaissent pas leurs propres règles.

Les rapports sur la question révèlent à quel point les populations locales vivant dans les zones ciblées par les armes chimiques sont affectées. La Turquie est membre de l’OTAN et utilise des armes nucléaires tactiques qui sont strictement interdites. Peut-être qu’ils n’utilisent pas des bombes aussi destructrices que celles utilisées à Nagasaki et Hiroshima, mais celles utilisées au Kurdistan sont du même type d’arme. Même si leur rendement explosif est faible, ils causent des dommages permanents à la nature, à l’environnement et aux habitants du Kurdistan. »

L’OTAN PROTÈGE SON MEMBRE CRIMINEL

Le politicien kurde, Uzun a fait remarquer que malgré toutes les preuves, il n’y a toujours aucune réaction d’aucun pays de l’OTAN concernant l’utilisation d’armes chimiques par l’État turc. « Par conséquent, nous devons dire qu’il s’agit d’une stratégie de l’OTAN qui protège ses membres des crimes de guerre qu’ils commettent en utilisant des armes chimiques et en violant les lois internationales. »

Uzun a également abordé les sales négociations au sein de l’OTAN en échange de l’approbation par la Turquie de l’adhésion de la Suède et de la Finlande : « L’OTAN a conclu un sale accord avec Erdogan sur les Kurdes, afin qu’il puisse procéder à un nettoyage ethnique et à un génocide contre eux. En fait, l’OTAN donne non seulement le feu vert à l’utilisation d’armes chimiques, mais permet également à Erdogan de violer le droit international, ce qui conduit à davantage de nettoyage ethnique et de troubles dans la région. »

ANF, Uzun on Turkish use of chemical weapons: OPCW should abandon double standards

KURDISTAN. Raffles anti-manifestation dans la région autonome kurde d’Irak

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IRAK / KURDISTAN DU SUD – Les autorités kurdes d’Irak ont ​​arrêté des politiciens, des journalistes et des militants afin de les empêcher de se joindre aux manifestations anti-corruption d’août, a déclaré Human Rights Watch.
 
Les autorités de la région du Kurdistan irakien ont tenté de réprimer les manifestations anti-corruption des 5 et 6 août en arrêtant de manière préventive des dizaines de journalistes et de personnalités politiques, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié dimanche.
 
 
Invoquant l’aggravation de la pauvreté et des conditions économiques sous le gouvernement du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), la formation politique d’opposition Nouvelle génération avait appelé à des manifestations à Erbil, Sulaymaniyah et Duhok, les trois plus grands gouvernorats de la région autonome du Kurdistan d’Irak (KRI).
 
Les forces de sécurité ont réagi en arrêtant des dizaines de journalistes, de militants et de politiciens avant les manifestations et en ciblant les journalistes tout en réprimant les foules avec des gaz lacrymogènes une fois les manifestations commencées, a déclaré Human Rights Watch.
 
Rahman Gharib, directeur de Metro Center, organisation de surveillance des médias, a déclaré à Human Rights Watch que les forces de sécurité irakiennes ont pris pour cible 60 journalistes et organes de presse pendant les manifestations, commettant 78 violations des droits.
 
Sirwan Gharib, rédacteur en chef du site d’information indépendant Westga News, a déclaré que les forces de sécurité intérieure du KRI, les Asayish, attendaient les manifestants et la presse sur la place où les manifestations avaient été déclenchées. Les agents de sécurité ont rapidement arrêté Gharib et son équipage, les relâchant sans inculpation quelques heures plus tard.
 
« Nous avons tous été emmenés dans un minibus vers les bureaux de sécurité d’Asayish, où ils ont confisqué nos téléphones portables et nous ont traités comme des criminels. Mais couvrir l’actualité est un droit fondamental, pas un crime. Pendant l’enquête, ils m’ont dit que nous n’avions pas la permission [de couvrir les manifestations]. Je leur ai dit que j’étais journaliste et que lorsque je couvrais des manifestations, je n’avais pas besoin d’autorisation » , a-t-il déclaré
 
Pendant ce temps, 86 membres du Mouvement Nouvelle Génération ont été arrêtés avant et pendant les manifestations, a déclaré l’un des dirigeants du parti, Taha Ahmed Saeed, à Human Rights Watch.
 
Saeed a déclaré qu’il avait été détenu pendant quatre jours jusqu’à ce qu’il ait payé sa caution après avoir été accusé d’avoir incité aux manifestations. Il n’a pas été informé s’il avait des charges pendantes lors de sa libération.
 
Des officiers d’Asayish ont également arrêté trois députés irakiens, dont le député du Mouvement de la nouvelle génération, Rebwar Abdul Rahman, qui ont déclaré avoir été arrêtés alors qu’ils se rendaient aux manifestations, puis relâchés sans inculpation.
 
« À 16 h 30, Asayish nous a arrêtés tous les trois à seulement 200 mètres de la place de la manifestation. Ils nous ont mis dans un minibus et nous ont fait faire le tour de la ville pendant quatre heures, puis ils nous ont déposés sur la 60e rue. [Les forces de sécurité] ne nous ont pas montré de mandat d’arrêt, ils nous ont juste dit qu’ils avaient l’ordre de nous arrêter. Ils ne voulaient tout simplement pas que la manifestation ait lieu», a déclaré Abdul Rahman à Human Rights Watch.
 
« Utiliser la répression arbitraire pour réprimer les manifestations et intimider les militants et les journalistes est une recette pour répandre davantage de griefs parmi les résidents du KRI. La meilleure façon de répondre à la colère du public est de garantir le respect des droits et libertés fondamentaux, y compris le droit de manifester pacifiquement », a déclaré Adam Coogle, directeur adjoint pour le Moyen-Orient à Human Rights Watch.
 
Les autorités régionales du Kurdistan utilisent régulièrement les lois régionales telles que celles interdisant le partage d’informations privées ou sensibles sur Internet contre les journalistes et les militants politiques, a déclaré Human Rights Watch.
 
Medya news: KRI authorities pre-empt protests with arrests – HRW
Kurdistan Region of Iraq: Arrests to Deter Protest

Les forces du PDK attaquent des jeunes Yézidis qui protestent contre les attaques de l’État turc visant Shengal

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SHENGAL – Les forces du PDK ont attaqué des jeunes Yézidis qui protestaient contre les massacres des Kurdes yézidis par les drones turcs à Shengal. Il y a eu des blessés parmi les jeunes.
 
Des membres de l’Union des jeunes d’Êzidxan et du Mouvement pour la liberté des femmes yézidies (TAJÊ) ont protesté mardi soir contre l’attaque par drone de l’État turc visant un véhicule dans le village de Behrava à Shengal.
 
Les manifestants se sont rassemblés sur le boulevard Mam Zeki à Sinunê et ont commencé à marcher vers le centre où se trouvent les forces dirigées par Heyder Shesho et fidèles au Parti Démocratique du Kurdistan (PDK).
 
La Ligue de la jeunesse d’Êzidxan a incendié le centre pour protester contre le partenariat du PDK dans les attaques.
 
Ensuite, les forces du PDK ont ouvert le feu sur les jeunes, blessant certains.
 
C’est grâce à l’intervention des forces de sécurité yézidie (Asayişa Êzidxanê) et de mères yézidies qu’une confrontation plus lourde a pu être évitée.
 
ANF

TURQUIE. Mort suspecte d’une femme kurde à Amed

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TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – On prétend que Şevin Ulus, une jeune étudiante kurde, s’est suicidée à Diyarbakir (Amed). Pour le moment, on ne peut exclure qu’il s’agisse d’un féminicide déguisé en suicide.

La jeune Şevin, originaire de Tatvan, étudiait à la Faculté de médecine dentaire de l’Université Dicle, à Diyarbakir. Elle a été retrouvée morte dans sa maison au 2ème étage de l’immeuble vers 16h30 mardi.

ANF

TURQUIE. Un prisonnier kurde malade décède à l’hôpital

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TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – Le prisonnier kurde malade Nevzat Çapkın, a été emprisonné pendant 29 ans. Il avait été libéré il y a 8 mois alors qu’il était gravement malade. Il est décédé dans un hôpital d’Amed.

 
Nevzat Çapkın, qui a été libéré de la prison de Trabzon Beşikdüzü il y a environ 8 mois, est décédé dans un hôpital où il était soigné à Diyarbakir (Amed). Le corps de Çapkın a été transporté au village de Hacireş du district de Silvan. Le cercueil de Çapkın, qui a été accueilli par des milliers de personnes, dont de nombreux politiciens kurdes et enterré au cimetière du village, accompagnées des slogans de « Şehîd namirin » (Les martyrs ne meurent pas). 
 
Coprésident du Congrès de la société démocratique (DTK) Berdan Öztürk, Keskin Bayındır, coprésident du Parti des régions démocratiques (DBP), administrateurs provinciaux et de district du Parti démocratique des peuples (HDP), Association d’aide, de solidarité, d’unité et de culture avec les familles qui perdent leurs proches dans le Berceau des Civilisations (MEBYA-DER) ), des cadres de l’Association d’Aide aux Familles de Détenus (TUAY-DER) et des milliers de Kurdes ont assisté aux funérailles de Capkin.
 
ANF

Guerre de la viande…

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Je ne sais pas d’où est partie la guerre de la viande qui fait rage sur les réseaux sociaux en ce moment, mais une chose est sûre: Si on veut sauver notre peau, il faut qu’on ne touche plus aux animaux, sauf pour les caresser…

Pourquoi?

Avec l’épuisement des terres arables, changement climatiques, désertification et pollution des terres et des océans… on ne peut se permettre d’utiliser 590 litres d’eau* pour produire 1 kg de blé, sachant qu’il faut en moyenne 7 à 13 kg de céréales pour produire 1 kg de bœuf…

Alors, qu’on aime ou pas la viande, nous devons faire des choix drastiques également en ce qui concerne notre alimentation face à ces défis multiples qui nous attendent. Pas la peine de se donner des noms d’oiseaux qui sont plus dignes que ces humains qui se croient supérieurs à eux.

Par Keça Bênav (en kurde, Keç signifie « fille » et Bênav « sans nom » )

*La quantité d’eau nécessaire pour produire 1 kg de blé en zone tempérée est estimée à 590 litres d’eau. (Données fournies par l’office international de l’eau)

Photo d’illustration: du maïs 

​​​​​​​ROJAVA. Hassaké accueille la première conférence des femmes arméniennes

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SYRIE / ROJAVA – Les femmes arméniennes tiennent leur première conférence à Hassaké contrôlée par les forces arabo-kurdes. Les femmes arméniennes qui sont les descendantes des rescapés du génocide des Arméniens commis les Turcs ottomans déclarent que « L’Union des femmes arméniennes après le génocide de 107 ans s’organise dans la révolution du Rojava et la protection du Rojava. »
 
Environ 150 déléguées participent à la première conférence des femmes arméniennes au sein du Conseil civil arménien, en plus des représentantes des organisations et syndicats de femmes du nord-est de la Syrie.
 
Des photos des martyrs ainsi que des pancartes « Femmes arméniennes contre la violence et l’injustice » , et d’autres soulignant que les femmes arméniennes cherchent à « créer l’égalité dans la société » ont été accrochées dans la salle de conférence.
 
Les travaux de la conférence ont commencé par une minute de silence en l’honneur des martyrs, puis une membre du Conseil social arménien, Lusien Ardenyan, a prononcé un discours d’ouverture dans lequel elle a souhaité la bienvenue aux participantes de la première conférence des femmes arméniennes dans le nord et l’est de la Syrie.
 
Pendant la conférence, le projet de système interne de l’Union des femmes arméniennes sera discuté et une déclaration finale clôturera la réunion.
 
ANHA