Accueil Blog Page 4

ROJAVA. Des colons blessent un chef de village à Afrin

0

SYRIE / ROJAVA – Des colons installés dans la campagne kurde d’Afrin par la Turquie ont attaqué un chef de village dans le district de Reco.

L’organisation de défense des droits de l’homme Afrin-Syrie a signalé que des colons affiliés à l’occupation turque ont attaqué Mohammed Manan, le chef (mukhtar) du village de Balilko (Gundê Bilêlko), dans la campagne de Rajo (Reco). L’incident s’est produit alors que le chef de village se rendait avec des ouvriers dans un vignoble près du village de Suluk. Ils ont alors trouvé les colons en train de faire paître leur bétail dans le vignoble. Alors qu’ils tentaient de chasser les bergers, les colons les ont attaqués à coups de bâton et de pierres, blessant gravement le mukhtar et l’un des ouvriers à la tête. Tous deux ont été transportés à l’hôpital pour y être soignés.

L’occupation turque et ses mercenaires continuent de commettre des crimes et des violations dans les zones qu’ils occupent, en toute impunité et en violation flagrante de toutes les lois internationales et humanitaires. (ANHA)

Des histoires du Kurdistan au Festival du film kurde de Londres

0

LONDRES – Le 14e Festival du film kurde de Londres présente des histoires de toutes les régions du Kurdistan.

Le Festival du film kurde de Londres (LKFF) a offert au public une fenêtre cinématographique sur l’histoire, les tragédies, la résistance et la richesse culturelle du peuple kurde.

La 14e édition du Festival du film kurde de Londres (London Kurdish Film Festival, LKFF), organisée sous le thème « Dîsa Govend » (Encore la ronde, danse folklorique kurde), a offert non seulement une célébration cinématographique mais aussi porté à l’écran des histoires d’espoir, de lutte et de vie.

Le Kurdistan sur grand écran

Le festival a débuté avec « A Happy Day », du réalisateur Hisham Zaman. Situé dans un camp de réfugiés en Norvège, le film se termine tragiquement et confronte le public dès le premier instant à la fragilité des vies arrachées au Kurdistan.

« The Bar », du jeune réalisateur Bilal Korkut, s’est distingué par son atmosphère mélancolique, imprégnée de la sensibilité poétique du poète kurde Arjen Ari. Le film propose un dialogue saisissant entre un kurdologue américain et des personnages prisonniers de la mémoire historique du peuple kurde. Bien qu’il se termine par une tragédie inévitable, il entraîne le spectateur dans un profond voyage intérieur.

Des histoires qui touchent la mémoire collective

Le docu-fiction « Le Troisième Exil » de Mediha Güzelgün s’est centré sur les souvenirs des femmes témoins du massacre de Maraş, tandis que « Bonjour » (Rojbash) d’Özkan Küçük a porté à l’écran la résistance durable du théâtre kurde contre des décennies de répression. L’acteur Kemal Ulusoy, qui apparaît dans le film, a souligné que cette résistance reflète la réalité vécue par le peuple kurde.

« In the Blind Spot » d’Ayşe Polat dresse un miroir de l’histoire récente et sombre de la Turquie à travers le prisme de meurtres politiques non élucidés. Des courts métrages comme « The Island » et « My Son » explorent un large spectre de blessures sociales, de la crise écologique aux contraintes des structures familiales conservatrices. Le court métrage « A House Close to the Sun » dépeint la douleur et l’espoir d’un tailleur kurde qui a résisté aux attaques de l’État islamique.

La résistance des femmes et la lutte contre Daech

Les histoires de femmes ont occupé une place centrale au festival. Le film de Binevsha Berivan, « La Vierge à l’Enfant », raconte l’histoire d’une femme yézidie confrontée à son violeur de Daech à Bruxelles, tandis que le documentaire de Kawa Akrewi, « La bombe à retardement syrienne », met en lumière les risques sécuritaires posés par la détention de dizaines de milliers de membres de Daech dans des camps au Rojava.

« The Winners » de Soleen Yusef suit Mona, une jeune femme qui a émigré du Rojava en Allemagne et qui lutte pour reconstruire sa vie grâce au football. S’inspirant d’un membre de sa famille qui a combattu dans les Unités de protection des femmes (YPJ), le film explore également les dimensions profondément personnelles de la résistance.

Confrontation à travers des histoires vraies

Le documentaire de Reber Dosky, « Les Filles du Soleil », a retracé le processus de réhabilitation des femmes yézidies enlevées par Daech. L’un des moments les plus émouvants du festival a eu lieu lorsque Sarab Nayif, l’une des femmes dont l’histoire est racontée dans le film, est montée sur scène et a partagé son expérience avec le public.

Tout au long du festival, des tables rondes ont réuni réalisateurs, acteurs et spectateurs pour explorer l’avenir du cinéma kurde, les défis de la réalisation cinématographique et les liens entre art et politique. Avec 58 films projetés, le festival a offert une réflexion percutante sur le chemin parcouru par le cinéma kurde.

Le cinéma kurde s’est développé grâce à la résistance

Le politicien kurde Osman Baydemir a décrit le festival comme « un reflet de la mémoire et de la résistance d’un peuple porté sur grand écran ».

La critique de cinéma Seray Genç a particulièrement attiré l’attention sur « Le Troisième Exil (Üçüncü Gurbet) », déclarant qu’il laisserait une marque durable dans la mémoire des exilés de Maraş (une province kurde de Turquie) où un massacre de Kurdes – alévis a eu lieu en décembre 1978.

La directrice du programme du LKFF, Şehriban Suyur, a souligné que cette année, davantage de réalisatrices étaient présentes et que le festival mettait un accent particulier sur les histoires des quatre régions du Kurdistan et de la diaspora.

La réalisatrice Soleen Yusef a souligné l’importance de la solidarité entre les cinéastes kurdes : « Il est essentiel que les cinéastes kurdes s’engagent ensemble sur cette voie. Ces festivals constituent une étape majeure vers l’institutionnalisation du cinéma kurde. »

Le journaliste et éducateur kurde Alaaddin Sinayiç, qui contribue depuis longtemps à la réalisation du LKFF, a déclaré : « Tous ces films s’efforcent de créer un sens profond avec des budgets très modestes. Mais nous devons désormais œuvrer à la croissance et au développement du cinéma kurde. »

Nous montrons à l’écran les blessures qui saignent encore

Le réalisateur Bilal Korkut, dont le film a été projeté au festival, a répondu aux critiques concernant l’accent mis par le cinéma kurde sur la douleur : « Nos films reflètent la réalité de notre peuple. Là où votre blessure saigne encore, c’est là qu’il faut pointer la caméra. Quand cette blessure sera enfin guérie, nous nous tournerons vers des films plus légers et plus joyeux. » (ANF)

En Turquie, les conditions d’exercice du journalisme sont très graves (RSF)

0

PARIS – D’après les résultats du Classement mondial de la liberté de la presse 2025 réalisé par RSF, les conditions d’exercice du journalisme sont « difficile » ou « très grave » dans la moitié des pays du monde, dont la Turquie où des journalistes kurdes ou d’opposition font face à des persécutions judiciaires et policières chroniques.

Reporters sans frontières (RSF) a publié les résultats  du « Classement mondial de la liberté de la presse 2025 ». Dans le classement, la Turquie se trouve 159e sur 180 pays. La Turquie, qui était classée 158e en 2024, a reculé d’un point en 2025. Selon le rapport, la Turquie a de nouveau connu un déclin en raison de conditions défavorables au niveau national et est restée dans la catégorie « très grave ».

RSF a classé la Turquie, y compris le Kurdistan du Nord sous l’occupation turque dans la catégorie « Très grave », qui s’applique à 42 pays où la liberté de la presse est soit totalement absente, soit où le journalisme est dangereux.

La Norvège se classe au premier rang du Classement mondial de la liberté de la presse 2025, suivie de l’Estonie, des Pays-Bas, de la Suède et de la Finlande dans le top 5. (Mezopotamya)

Une tempête de poussières fait un mort au Rojava

0

SYRIE / ROJAVA – Une tempête de poussières a fait un mort à Hassaké, dans la région autonome du Rojava sous contrôle des forces arabo-kurdes.

Aujourd’hui, une tempête de poussière a endommagé de nombreux véhicules et d’habitations à Qamishlo et à Hassaké où un enfant a perdu la vie suite à l’effondrement d’une maison.

On signale que la tempête de poussière s’est intensifiée dans la région, faisant craindre plus de victimes, en plus de dégâts matériels importants.

Le Rojava célèbre le 1er mai

0

SYRIE / ROJAVA – Le 1er mai, décrété jour férié par les autorités arabo-kurdes, a été célébré à Dêrik et Tirbespiyê.

Des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour célébrer le 1er mai dans le nord-est de la Syrie.

Des centaines de citoyens de Dêrik, Koçerat, Girkê Legê, Çilaxa et Til Koçer se sont rassemblés à Siwêdîkê, tandis que des masses de Qamişlo, Tirbespiyê, Til Hemîs et Amudê se sont rassemblées à Mizgeft dès les petites heures du matin.

Des Kurdes, des Arabes, des Syriaques, des Assyriens, des Yézidis et d’autres composantes sociales ont participé aux célébrations.

Les événements ont débuté par une minute de silence. Les discours d’ouverture des comités préparatoires ont souligné qu’il était possible de construire une société démocratique en paix grâce à la lutte commune des travailleurs et des peuples.

Lors de l’événement à Siwêdîkê, le Cudi Music Group, les artistes Sumeya Mihemed, Tariq El Hisên, Hesen Dêrik, Waîl Haco, le poète Ferhad Merdê et le Qereçox Martyrs Dance Group sont montés sur scène.

Dans le village de Mizgeft, les groupes de musique Botan, Newroz et Agirî, Lawîn Seîd Yûsif, Mehmûd Osman, Mueyed Şiwêş et diverses troupes de danse et de théâtre ont ajouté de la couleur aux célébrations. (ANF) 

SYRIE. Les forces du régime massacrent plusieurs Druzes, dont le maire de Sahnaya

0

SYRIE – Les islamistes ont tué plusieurs digitaires druzes, dont le maire de Sahnaya, dans la banlieue de Damas. Sur les réseaux sociaux, des appels aux massacre des Druzes et des Kurdes sont relayés par des comptes islamistes.

Plusieurs digitaires druzes, dont le maire de Sahnaya, ont été massacrés aujourd’hui, quelques heures seulement après l’entrée des forces gouvernementales de Damas dans la région. 

IRAN. 12 prisonniers pendus en une seule journée

0

IRAN / ROJHILAT – Le 30 avril, le régime iranien a exécuté au moins 12 prisonniers, dont 5 Baloutches et un Kurde.

Mercredi, au moins douze prisonniers ont été exécutés dans trois prisons iraniennes : Vakilabad à Machhad, Ghezel Hesar à Karaj et Sepidar à Ahvaz. Parmi eux figuraient un prisonnier politique de Gilak, cinq Baloutches et un Kurde.

Selon les rapports reçus par l’ONG de défense des droits humains Hengaw, les exécutions ont eu lieu le 30 avril 2024. Outre l’exécution du prisonnier politique Mohsen Langar-Neshin, au moins trois autres personnes ont été exécutées dans la prison de Ghezel Hesar à Karaj.

Hengaw a appris qu’Asghar Vatanparast, un Turc de Tabriz qui était dans le couloir de la mort depuis sept ans pour des accusations liées à la drogue, a été exécuté aux côtés d’Hamid Fazeli, un résident de Téhéran emprisonné depuis quatre ans, et d’Emad Ahmadi, un prisonnier kurde de 27 ans de Kermanshah vivant à Téhéran, condamné il y a trois ans pour meurtre.

Entre-temps, à la prison de Vakilabad, à Mashhad, six autres exécutions ont eu lieu, dont quatre prisonniers baloutches condamnés pour des infractions liées à la drogue. Hengaw les a identifiés comme étant Abdolghafar Barahouei, 47 ans ; Parviz Dastkaleh, 40 ans ; Abdolsamad Gorgij ; et Javid Golbacheh, 34 ans, tous originaires de Zahedan. Selon des sources bien informées, Barahouei et son frère Dastkaleh ont été arrêtés dans une affaire commune il y a quatre ans ; Gorgij a été arrêté il y a deux ans et Golbacheh il y a quatre ans.

Deux autres prisonniers ont également été exécutés à la prison de Vakilabad. L’un d’eux a été identifié comme étant Mahdi Azizi, un habitant de Mashhad. Hengaw s’efforce de confirmer l’identité du sixième individu.

Par ailleurs, deux autres exécutions ont été signalées à la prison de Sepidar, à Ahvaz. L’un des prisonniers exécutés a été identifié comme étant Mohammad-Nabi Zirkari, un Baloutche de 43 ans originaire de Mirjaveh. Tous deux avaient été condamnés à mort dans des affaires distinctes liées à la drogue. Zirkari avait passé huit ans en prison avant son exécution.

À ce jour, seule l’exécution du prisonnier politique Mohsen Langar-Neshin a été rapportée par les médias d’État. Les exécutions des onze autres personnes n’ont pas été reconnues par les médias gouvernementaux iraniens, notamment ceux liés au pouvoir judiciaire.

TURQUIE. 1ER MAI : Plus de 200 arrestations à Istanbul

0

TURQUIE – Aujourd’hui, plus de 200 personnes ont été arrêtées violement à Istanbul lors du défilé du 1er Mai qui restait interdit comme les années précédentes.

 

L’agence kurde Mezopotamya a rapporté qu’au moins 200 personnes ont été arrêtées à Istanbul.

 

À l’appel du Comité d’organisation du 1er mai, de nombreux syndicats et institutions ont souhaité entrer à Taksim pour la Journée de l’unité, de la solidarité et de la lutte du 1er mai. La police, qui n’a pas autorisé Taksim, a attaqué la foule.

 

La place Taksim, dans le quartier central de Beyoğlu à Istanbul, est bouclée par la police depuis hier. Toutes les voies d’accès ont été fermées par des barrières métalliques. Comme chaque année, il est interdit de manifester sur la place où un massacre* a eu lieu le 1er mai 1977.

 

La branche d’Istanbul de l’Association des avocats contemporains (ÇHD) a annoncé que plus de 200 personnes ont été arrêtées. Parmi les personnes arrêtées figurent le coprésident de l’ESP, Murat Çepni, les avocats Rojhat Tunç, Saruhan Efe Kadaifçi, Lütfi Sabri Batı, Arkın Hürtaş et Yunus Emre Işık.

 

Les membres de Construction-İş qui sont venus à Mecidiyeköy pour marcher vers Taksim font partie des personnes arrêtées.
Les jeunes qui voulaient marcher vers Taksim ont protesté contre l’intervention de la police avec le slogan « Les détentions, les arrestations, l’oppression ne nous intimideront pas ». Les jeunes qui scandaient le slogan « Le quartier du 1er mai est la place Taksim » ont été menottés dans le dos et arrêtés.
Des membres du Parti socialiste des opprimés (ESP) et du SOLDEP ont été arrêtés alors qu’ils se dirigeaient vers la place Şişli.

 

*Massacre de Taksim

 

Le 1er mai 1977, un massacre eut lieu place Taksim. Plus de 500 000 personnes venues de différentes provinces du pays participèrent à la manifestation de la Fête du Travail organisée par le DISK. Nombre d’entre elles n’étaient même pas encore entrées sur la place lorsque les premiers coups de feu retentirent. Les forces de sécurité attaquèrent alors avec des véhicules blindés, tirant des grenades lacrymogènes et utilisant des canons à eau. Le nombre de victimes reste controversé ; selon les chiffres officiels, 34 personnes furent tuées et environ 200 blessées, tandis que les organisations de gauche parlent de 37 morts. Certains restèrent allongés sur place, d’autres prirent la fuite. Nombre d’entre elles furent entassées dans des coins et écrasées par des véhicules blindés. Plus de 500 personnes furent arrêtées lors de la répression.

SYRIE. Deux journalistes kurdes arrêtés dans la banlieue de Damas

0

SYRIE – On signale que les forces du régime syrien ont arrêté les journalistes kurdes de la chaîne « Channel 8 », Akram Saleh et Cudi Haj Ali, alors qu’ils couvraient les affrontements opposant les islamistes aux Druzes à Sahnaya, dans la banlieue de Damas.

 

Deux journalistes kurdes syriens travaillant pour Channel 8, propriété de Bafel Talabani, ont perdu contact avec la chaîne et leurs familles alors qu’ils couvraient les événements à Sahnaya, près de Damas.

 

Les journalistes Akram Salih et son caméraman Judi Ali couvrent pour la chaîne l’évolution de la situation en Syrie depuis la chute du régime d’Assad il y a cinq mois.

 

Alors que Channel 8 et le syndicat des journalistes du nord-est de la Syrie affirment n’avoir eu aucun contact avec les deux hommes, la famille d’Akram Salih affirme que les deux hommes ont été arrêtés par les forces de sécurité générale affiliées au nouveau gouvernement syrien.

SYRIE. Les Kurdes appellent au cessez-le-feu à Jaramana et Sahnaya

0

SYRIE / ROJAVA – Le calme serait revenu dans la banlieue à majorité druze de Damas après une nuit de violents affrontements ont eu lieu entre les combattants du régime islamiste de Damas et les Druzes du conseil militaire de Suweida. Alors que le chef spirituel des Druzes, al Hijri exhorte la communauté internationale à protéger les Druzes face aux massacres, les Kurdes du Rojava appellent à un cessez-le-feu à Jaramana et Sahnaya, à Damas.

 

34 organisations politiques du nord et de l’est de la Syrie a exprimé son inquiétude face aux événements qui se déroulent dans les régions de Sahnaya et Jaramana, dans la banlieue de Damas. Ils ont appelé à un cessez-le-feu immédiat et ont exhorté à privilégier la raison et la sagesse sur l’incitation et la provocation.

 

Aujourd’hui, 34 partis et organisations politiques du nord et de l’est de la Syrie ont organisé une conférence de presse, exprimant leur profonde préoccupation face aux événements tragiques qui ont eu lieu dans les régions de Sahnaya et Jaramana dans la campagne de Damas – des événements qui ont coûté la vie à des civils innocents et suscité des sentiments de discorde et un désir de vengeance parmi les membres d’une même nation.

Dans leur déclaration, les 34 organisation politiques soulignent que le recours à la violence et à l’usage des armes dans cette situation critique et douloureuse pour résoudre les différends au sein du peuple syrien est condamné sans équivoque. De tels actes ne servent que les ennemis de la Syrie et de son peuple. Elles affirment : « Les armes n’apportent que davantage de sang et de destruction. Elles ferment la porte au dialogue et à la compréhension mutuelle, qui doivent rester la seule voie pour aborder les problèmes et résoudre les conflits. »

Les partis et organisations politiques signataires ont appelé toutes les parties concernées à cesser immédiatement le feu, à laisser la raison et la sagesse prévaloir sur le langage de la vengeance et de l’incitation, et à défendre les principes de l’unité nationale et du bien public, loin de toute forme de mobilisation sectaire, ethnique ou régionale.

Ils ont également appelé toutes les forces politiques, les acteurs sociaux, les dirigeants communautaires et les institutions religieuses et civiles à assumer leurs responsabilités éthiques et nationales, à prendre l’initiative d’apaiser les tensions et à œuvrer activement pour réparer les divisions et empêcher un glissement vers un conflit interne qui ne profiterait à personne.

Leur déclaration affirme que : « La Syrie appartient à tous ses enfants, et ce qui nous unit est bien plus fort que ce qui nous divise. Préservons ce qui reste de notre tissu social, travaillons ensemble pour mettre fin à l’effusion de sang et construisons une patrie gouvernée par la paix, la justice et l’égalité. »

Parties et organisations signataires sont:

1. Parti de l’Union démocratique (PYD)

2. Parti vert démocrate

3. Parti démocratique de la paix du Kurdistan

4. Parti libéral kurde en Syrie

5. Parti communiste du Kurdistan

6. Parti démocratique du Kurdistan – Syrie

7. Parti démocratique kurde syrien

8. Parti de gauche kurde en Syrie

9. Parti de la gauche démocratique kurde en Syrie

10. Parti de l’avenir de la Syrie

11. Parti du changement démocratique du Kurdistan

12. Mouvement de renouveau kurde

13. Syndicat des travailleurs kurdes

14. Commission nationale arabe

15. Parti Modernité et Démocratie pour la Syrie

16. Parti de la réconciliation démocratique kurde syrienne

17. Mouvement de réforme – Syrie

18. Parti démocratique assyrien

19. Parti de la Fraternité kurde

20. Roj Parti démocratique kurde en Syrie

21. Mouvement pour une société démocratique (TEV-DEM)

22. Kongra Star

23. Parti conservateur

24. Parti de la lutte démocratique

25. Mouvement du futur kurde

26. Parti démocratique du Kurdistan – Kurdistan occidental

27. Mouvement pour le changement démocratique

28. Parti de l’Union syriaque

29. Parti du Rassemblement national kurde

30. Congrès national du Kurdistan (KNK)

31. Parti de l’unité démocratique kurde en Syrie (Yekiti)

32. Parti révolutionnaire de gauche en Syrie

33. Parti démocratique de Suraya

34. Parti de la patrie syrienne

Depuis le 28 avril, des régions de la campagne de Damas, notamment Jaramana, Sahnaya et Ashrafiyat Sahnaya, majoritairement peuplées de communautés druzes et chrétiennes, sont le théâtre d’affrontements armés suite à la diffusion d’un enregistrement audio contenant des insultes religieuses. Cette situation a déclenché des tensions généralisées qui se sont étendues aux zones universitaires et à d’autres villes de Syrie. (ANHA)

 

Premier mai : Journée de lutte pour les droits et la justice

0

SYRIE / ROJAVA – A l’occasion de la Journée internationale des travailleurs célébrée le premier mai, l’agence kurde ANHA revient sur les origines de cette journée née du massacre de Haymarket Square, survenu à Chicago le 4 mai 1886.

 

Le Premier mai est une journée où le monde commémore la Journée internationale des travailleurs en hommage aux émeutes de Chicago de 1886, lorsque les travailleurs se sont révoltés pour réclamer une réduction du temps de travail. Depuis 1889, ce jour-là, les travailleurs réclament leurs droits et de meilleures conditions de travail.

 

Chaque année, le 1er mai, la Journée internationale des travailleurs est célébrée dans le monde entier pour commémorer le succès des travailleurs et pour faire connaître leurs droits et leurs revendications dans le monde entier.

L’histoire de la Journée internationale des travailleurs remonte à un mouvement qui a eu lieu à Chicago, aux États-Unis, en 1886. Ce jour-là, des milliers de travailleurs sont descendus dans la rue pour protester, exigeant que la journée de travail soit réduite à huit heures. Ces revendications étaient une réaction à des années d’exploitation et aux conditions de travail déplorables qui prévalaient à l’époque. Cette manifestation, menée pacifiquement, a cependant tourné au désastre lorsque la police américaine a brutalement réprimé les manifestants, tuant et blessant plusieurs travailleurs. Cet incident, connu sous le nom d’« massacre de Haymarket », a donné naissance à des luttes ouvrières dans le monde entier.

Plus tard, la plupart des pays décidèrent de célébrer le 1er mai comme Journée internationale des travailleurs, en hommage aux martyrs morts pour leurs droits et en vue d’améliorer les conditions de travail. En 1889, la Deuxième Internationale avait décrété cette journée comme Journée internationale des travailleurs, et elle fut célébrée pour la première fois dans la plupart des pays en 1890.

Les Nations Unies et ses agences considèrent la Journée internationale des travailleurs comme l’occasion de mettre l’accent sur les questions de travail et de justice sociale. Ces dernières années, cette journée a été l’occasion de sensibiliser le public à l’importance d’assurer un travail décent pour tous, de lutter contre l’exploitation et de promouvoir les droits des travailleurs dans le monde entier. La Confédération syndicale internationale (CSI) et d’autres organisations se sont également penchées aujourd’hui sur le slogan « Travail décent », qui fait référence à des conditions de travail et des salaires décents, ainsi qu’à la protection des droits des travailleurs contre l’exploitation et la discrimination.

Dans sa déclaration officielle, l’Organisation internationale du Travail (OIT) souligne chaque année l’importance du respect par les nations des normes relatives aux droits humains et de la nécessité de faire du travail une source de justice sociale et de dignité. Elle met également l’accent sur les actions concrètes visant à lutter contre le travail forcé, le travail dégradant et le travail des enfants.

Dans la plupart des pays du monde, cette journée est marquée par des manifestations et des protestations pacifiques, où travailleurs et syndicalistes descendent dans la rue pour réclamer de meilleures conditions de travail et le respect de leurs droits. Les manifestations varient d’un pays à l’autre, mais le mot d’ordre commun est le même : l’égalité des chances en matière d’emploi et la justice sociale. Dans d’autres pays, des festivals culturels et des expositions sur les droits des travailleurs sont organisés, tandis que certaines grandes capitales organisent des marches massives rassemblant des milliers de participants.

Dans d’autres pays, où certains cadres politiques restent non démocratiques ou où les droits de l’homme sont encore menacés, la fête du Travail est l’occasion d’exprimer son opposition aux actions gouvernementales qui restreignent la liberté d’expression et interdisent les manifestations pacifiques.

La Fête du Travail n’est pas seulement une célébration, mais un moment pour revenir aux racines de la lutte pour les droits des travailleurs, pour protester contre l’injustice économique et sociale et pour réaffirmer que le travail n’est pas un devoir, mais un droit naturel et un moyen d’atteindre la justice et la dignité. (ANHA) 

TURQUIE. Acquittement et libération du journaliste kurde Velat Ekin

0

Le journaliste Velat Ekin, qui a été libéré et acquitté lors de sa première audience, a déclaré que la décision d’acquittement révélait l’illégalité de son arrestation, ajoutant qu’« Il y a une réaction allergique envers la presse kurde ».

La première audience de l’affaire déposée contre le journaliste Velat Ekin, arrêté à Istanbul le 20 janvier, accusé d’« appartenance à une organisation terroriste » (TCK 314) a eu lieu le 16 avril à la 23e Haute Cour pénale d’Istanbul. Le tribunal a acquitté Ekin en raison du manque de preuves et l’a libéré. Ekin, qui a passé environ trois mois en prison, a réagi à cette illégalité.

Le journaliste Ekin, qui a été détenu pendant trois mois et a été libéré et acquitté lors de la première audience, a parlé à Expression Interrupted de ce qui s’est passé.

Ekin, qui a déclaré que ce qui est mis en cause, ce sont les activités journalistiques, a déclaré : « Il existe une réaction allergique à la presse kurde. Ces tendances, qui font de l’édition et des activités de presse kurdes et kurdes un exemple concret de « blouse de feu », continuent de peser lourdement sur la démocratie et la liberté d’expression. Être tenus à l’écart de toute activité professionnelle pendant des mois pour des motifs injustes et illégaux et être rendus dysfonctionnels ne devrait plus être le sort des journalistes kurdes. »

« La presse libre ne peut être réduite au silence »

Ekin, qui a souligné que le plus grand seuil que la Turquie doit franchir pour réussir le test démocratique est celui de la liberté d’expression, a déclaré : « Si ce seuil n’est pas franchi sur la base des droits et des libertés, si le droit de recevoir des informations n’est pas accordé à tous les citoyens vivant dans ce pays, il restera difficile de parler de démocratie. Face à tout cela, je réitère une fois de plus le slogan que nous avons crié lors de notre arrestation : “La presse libre ne peut être réduite au silence ». Le pouvoir de la vérité donne sa force à ce slogan. La vérité, quant à elle, c’est l’amour pour tous les fondements de cette tradition. Je voudrais également rappeler à tous mes collègues la force et l’importance de la solidarité en affirmant que le journalisme n’est pas un crime. Nous ne devons pas renoncer à la lutte pour la vérité tant que chaque journaliste n’est pas libre. »

« Le journalisme n’est pas un crime »

Ekin, qui a déclaré que le journalisme n’est pas un crime et que cette profession est très précieuse, a déclaré qu’ils continueront à faire du journalisme en toutes circonstances et conditions malgré les détentions et les arrestations. Attirant l’attention sur l’importance de la solidarité en cette période où la pression sur les journalistes augmente, Ekin a noté que tous les journalistes devraient faire preuve de solidarité contre la pression.

Ekin a déclaré qu’il avait été détenu pendant trois mois en raison d’une décision illégale et que cela avait été confirmé par le tribunal, et que la décision d’acquittement rendue par le tribunal avait également révélé l’illégalité. (Via Expression Interrupted – Punto24)