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IRAN. Les Kurdes boycottent les élections présidentielles

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IRAN / ROJHILAT – Le journaliste Kakşar Oremar a déclaré que les 6 candidats qui participeront aux élections présidentielles en Iran étaient des « criminels », ajoutant que les électeurs kurdes dont les droits sont bafoués ne se rendront pas aux urnes.

Mohammad-Bagher Ghalibaf, Mostafa Pourmohammadi, Massoud Pezeshkian, Saeed Jalili, Ali-Reza Zakani et Amir-Hossein Qazizadeh Hashemi sont les six candidats retenus pour les élections présidentielles anticipées se tiendront le 28 juin 2024 pour succéder à Ebrahim Raïssi, mort dans un accident d’hélicoptère survenu le 19 mai dernier. Si aucun candidat n’obtient les 50% des voix nécessaires, il y aura un second tour le 5 juillet.
Après la mort d’Ibrahim Reisi dans un accident d’hélicoptère, de nouvelles élections présidentielles auront lieu en Iran. 63 millions d’électeurs se rendront aux urnes le 28 juin pour élire le nouveau président. Le Conseil des Gardiens de la Constitution a examiné « la loyauté envers le régime et le casier judiciaire politique, moral et religieux » de ceux qui souhaitaient être candidats à l’élection présidentielle et a donné son accord à 6 candidats. Le président du Parlement Mohammed Baqir Qalibaf, l’ancien secrétaire général du Conseil national de sécurité Said Jalili, l’ancien ministre de l’Intérieur Mustafa Purmuhammedi, le président de la Fondation des martyrs et des anciens combattants Emir Hussein Kadızadehashimi, le maire de Téhéran Ali Reza Zakani et l’ancien ministre de la Santé Masoud Pezeshkian sont les candidats aux élections présidentielles iraniennes.

Orémar: Tous des criminels 
Le journaliste-écrivain Kakşar Oremar, qui suit de près les développements dans la région, a déclaré que les six candidats avaient des pratiques passées « criminelles ». Notant que les élections en Iran se sont déroulées de manière antidémocratique, Oremar a déclaré : « Ceux qui ont pris le pouvoir jusqu’à présent n’ont pris aucune mesure pratique en faveur de la liberté, des droits fondamentaux et de la démocratie. Il y a actuellement de multiples crises en Iran. Le régime iranien connaît une crise constitutionnelle. problème à l’intérieur et à l’extérieur. Récemment, la politique iranienne a également influencé la guerre entre le Hamas et Israël. Dans la situation actuelle, le Hezbollah libanais entre en guerre. Tous les événements dans la région affectent également l’Iran. Cependant, il n’y a pas d’excitation électorale. Les élections en Iran ont lieu comme une formalité. Je pense que le taux de participation aux prochaines élections pourrait être encore plus faible que lors des élections au cours desquelles le président a été élu. »
Un candidat réformiste ne être nommé candidat
Déclarant que Massoud Pezeshkiyan, le candidat de ceux qui veulent des réformes, a fait face à la réaction de ceux qui veulent des réformes après ses déclarations de soutien à Khamenei, Oremar a déclaré que cette situation entraînerait une diminution encore plus importante de la participation aux élections. « Les gens tentent de survivre avec un chômage grave et de multiples crises », a déclaré Oremar, ajoutant : « Il y a eu des morts et des tortures constantes pendant le mandat du chef. Les candidats actuels ne donnent aucun espoir à personne. Dans les récentes déclarations, le régime a nommé Pezeshkiyan comme président pour dissimuler ce qui s’est passé.  Les élections organisées sont un spectacle. Le régime iranien veut créer une légitimité pour la politique intérieure et étrangère. »
Les Kurdes boycottent les élections 
Oremar a souligné que bien que les Kurdes soient une population nombreuse, ils n’ont aucun espoir pour les élections car ils ne jouissent pas de leurs droits et sont constamment torturés, et a déclaré que les Kurdes boycotteront largement les élections. Oremar a déclaré : « La participation des Kurdes aux élections organisées au cours des 45 dernières années a été faible. Enfin, lors des manifestations ‘jin, jiyan, azadi’ [femme, vie, liberté] qui ont commencé après le meurtre de Jîna Emînî [Jina Mahsa Amini], de nombreuses personnes ont été tuées, détenues et arrêtées. La majorité d’entre eux étaient des Kurdes. C’est déjà un fait. En ce sens, l’opposition au régime iranien est le fait des Kurdes. Les droits des Kurdes chiites et sunnites sont même ignorés. à Mahabad, où vivent près de 3 millions de Kurdes sunnites. Il est constamment interdit aux Kurdes de se présenter à la présidentielle. Quand ceux-ci se réuniront, nous pourrons facilement dire que les Kurdes n’iront pas aux urnes aux élections ». (Interview de l’agence Mezopotamya)

SYRIE. Une fille mineure violée par des mercenaires de la Turquie à Afrin

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SYRIE / ROJAVA – Une fille de 17 ans a été kidnappée et violée par des mercenaires de l’occupation turque dans le canton kurde d’Afrin. Ce viol n’est pas un crime isolé depuis l’occupation d’Afrin par l’État turc et ses mercenaires en 2018. Des centaines de femmes, de filles et même d’enfants ont été victimes de tels crimes dans un contexte de chaos généralisé, d’insécurité et de silence international dans les régions syriennes occupées par la Turquie.
 

Selon le site Internet Afrin News, qui documente les violations et les crimes commis dans la ville occupée d’Afrin, un mercenaire nommé Youssef a enlevé la jeune fille du village de Kapashin, puis l’a renvoyée chez elle un jour après son enlèvement. Elle a été retrouvée dans un état de choque.

La jeune fille, identifiée comme KM, souffrait de problèmes de santé physiques et psychologiques, ce qui a incité sa famille à l’emmener chez un médecin de la ville, qui a déterminé qu’elle avait subi des viols et son père a tenté de la tuer avant que les villageois l’arrête.

Ce viol n’est pas un crime isolé depuis l’occupation d’Afrin par l’État turc et ses mercenaires en 2018. Des centaines de femmes, de filles et même d’enfants ont été victimes de tels crimes dans un contexte de chaos généralisé, d’insécurité et de silence international dans les régions syriennes occupées par la Turquie.

Téhéran veut chasser du Kurdistan irakien les partis kurdes d’Iran

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Au Kurdistan irakien, l’Union patriotique du Kurdistan (UPK) a demandé l’évacuation des bases du parti kurde d’Iran Komala à Sulaymaniyah (Silêmanî), sous la pression des mollahs iraniens. Les factions de Komala ont refusé d’obtempérer.
 
L’Union patriotique du Kurdistan (UPK), basée à Sulaymaniyah (Silêmanî) dans la région du Kurdistan d’Irak (KRI), sous la pression de l’Iran, a exigé que les trois factions du parti kurde d’Iran, Komala évacuent immédiatement les bases situées dans la région du Kurdistan d’Irak (KRI). Cependant, les partis Komala et les militants civils et politiques du Kurdistan et de la diaspora s’opposent fermement à cette demande.
 
 
Selon les médias du KRI, les Asayish (forces de sécurité intérieures) de l’UPK ont récemment averti le Parti Komala, l’Organisation des travailleurs du Kurdistan et l’Organisation Komala du Kurdistan iranien d’évacuer immédiatement leurs camps à Zir Giwez, dans le gouvernorat de Sulaymaniyah. L’avertissement indique qu’ils seront expulsés de force s’ils ne se conforment pas. Les factions de Komala ont refusé cette demande, déclarant qu’elles resteraient à Zir Gwezala et ne quitteraient pas leurs camps, quelles que soient les pressions exercées.
 
Depuis le début du soulèvement Jin, Jiyan, Azadî (Femme, Vie, Liberté) en septembre 2022, le gouvernement iranien a intensifié la pression sur les partis kurdes iraniens en exerçant son influence sur les deux principaux partis kurdes du KRI, l’UPK et le Parti démocratique du Kurdistan. (PDK). Il est probable que la récente demande de l’UPK à Komala de quitter ses camps soit liée à la visite de deux jours du ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri, à Erbil (Hewlêr) et à Bagdad les 13 et 14 juin. L’Iran considère cette démarche comme un moyen de neutraliser la menace posée par les partis kurdes .
 
Selon un article du journal Hawlati de Sulaymaniyah, des hauts responsables du Komala ont confirmé avoir reçu le nouvel avertissement de l’UPK. Serveh Naseri, responsable des relations publiques du Parti communiste iranien Komala, a reconnu la demande d’évacuation de leurs camps, la considérant comme une reprise des pressions antérieures exercées par la République islamique. Elle a souligné que les partis du Kurdistan iranien (Rojhilat) « ont arrêté toutes leurs activités militaires », ajoutant que « l’impact psychologique de la décision de l’UPK est substantiel ». Elle a en outre expliqué que l’évacuation n’est pas une option viable, avec des familles et des civils résidant dans ces camps.
 
Abdullah Azarbar, un dirigeant de l’organisation Komala du Kurdistan iranien, a également confirmé que l’UPK les avait informés qu’en vertu de l’accord de sécurité entre l’Irak et l’Iran, les trois organisations devaient déménager ensemble, soit à Surdash, soit à Arbat, toutes deux également dans le gouvernorat de Sulaymaniyah, mais plus loin de la frontière iranienne. Il a ajouté : « En raison des pressions exercées l’année dernière, les camps des partis Rojhilat sont devenus le foyer des familles et des civils de nos Peshmergas (combattants kurdes), tandis que les Peshmergas eux-mêmes se sont déplacés vers d’autres régions plus reculées. »
 
Azarbar a également souligné les restrictions sévères imposées par le Gouvernement régional du Kurdistan (GRK) contrôlé par le PDK aux partis du Kurdistan iranien, faisant probablement référence au désarmement des partis, et aux restrictions en matière de publication et de partage d’images de leurs Peshmergas, entre autres. Il a ajouté qu’ils ne souhaitaient créer aucun problème pour le GRK et comprenaient ses conditions.
 
L’Association des Kurdes vivant en France a également publié une déclaration concernant les récentes actions du GRK contre les partis du Kurdistan iranien, arguant qu’elles « ne sont pas bénéfiques au GRK et finiront par saper son pouvoir et ses réalisations ».
 
Une autre partie de la déclaration de l’association aborde les pressions exercées par la République islamique d’Iran sur les partis du Kurdistan iranien. Il souligne que ces partis et organisations tiennent toujours compte des sensibilités et des intérêts du peuple et du GRK, ainsi que des exigences du gouvernement irakien et du GRK. Tout en respectant le droit du GRK à établir des relations diplomatiques avec les pays voisins, la sécurité des partis et organisations du Kurdistan iranien, qui protègent également le peuple et le gouvernement, ne doit pas être compromise.
 
« Par conséquent, nous pensons que les autorités du GRK, l’UPK et les Asayish de Sulaymaniyah devraient réduire leur pression sur les partis, les organisations et les civils du Rojhilat vivant à Bashur (Kurdistan irakien ou KRI) », indique le communiqué.
 
Alors que les manifestations de rue s’intensifiaient en Iran et au Kurdistan iranien suite au meurtre de (Mahsa) Jina Amini par la police des mœurs à Téhéran, la République islamique d’Iran a accusé les partis du Kurdistan iranien d’avoir organisé ces manifestations. En conséquence, le 28 septembre 2022, le Corps des Gardiens de la révolution islamique a bombardé les bases de ces partis à Koysinjaq (Koye), Alton Kopri et Zr Gwezala, dans la région du Kurdistan irakien. Ces attaques ont incité le Parti pour une vie libre du Kurdistan (PJAK), l’Organisation du Kurdistan du Parti communiste d’Iran et le Centre de coopération des partis du Kurdistan à appeler à une grève générale au Kurdistan iranien. Le samedi 1er octobre 2022, des grèves généralisées ont eu lieu pour protester contre les actions de l’Iran.
 
Suite à des attaques répétées, l’Iran, exerçant une pression directe sur le GRK et à travers le gouvernement central irakien via un accord de sécurité , a exigé le désarmement des partis du Kurdistan iranien et la fermeture de leurs camps. Alors que tous les partis du Kurdistan iranien, à l’exception du PJAK, ont désarmé sous la pression intense, Ehwen Chiako, un dirigeant du PJAK en Belgique, a affirmé dans une interview exclusive avec DW Farsi que « la République islamique d’Iran ne peut même pas rêver de nous voir désarmer et s’installer ». . Les partis kurdes sont profondément enracinés dans leur société et combattent la République islamique d’Iran depuis des décennies. Ces actions et menaces ne sont pas nouvelles et ne peuvent arrêter notre lutte.
 
L’état fragile du GRK après le référendum de 2018, les conflits politiques persistants entre Souleimaniyeh et Erbil et la négligence des intérêts kurdes ces dernières années ont permis à la Turquie et à l’Iran d’intensifier leurs attaques et interventions militaires directes dans la région. (Medya News)

La Turquie libère un Allemand emprisonné pour « appartenance à une organisation terroriste »

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TURQUIE – Ressortissant allemand, Patrick Kraicker a été arrêté en mars 2018 alors qu’il tentait de passer la frontière syrienne et condamné à la prison pour « appartenance à une organisation terroriste ». Sa famille déclare que Kraicker a été victime de mauvais traitements en prison.
 
Patrick Kraicker, un citoyen allemand de 35 ans accusé « d’appartenance à une organisation terroriste », a été libéré dimanche d’une prison turque après avoir purgé six ans et trois mois.
Kraicker a été arrêté en mars 2018 par les forces de sécurité turques alors qu’il tentait de traverser la frontière syrienne. Il était accusé d’avoir tenté de rejoindre les Unités de défense du peuple (YPG), un groupe armé kurde syrien que la Turquie considère comme une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qu’elle qualifie d’organisation terroriste.

La famille et les avocats de Kraicker ont toujours clamé son innocence, arguant qu’il faisait simplement de la randonnée et n’avait aucun lien avec les YPG. Selon sa famille, Kraicker a été arrêté le 14 mars 2018 dans la province de Şırnak, au sud-est du pays. Ils affirment qu’il a été interrogé sans traducteur, alors qu’il ne parlait ni turc ni anglais, et qu’il a été contraint de signer des aveux.

L’équipe juridique de Kraicker a critiqué le procès comme étant inéquitable, alléguant qu’il n’avait pas pu participer à sa propre défense et avait été soumis à des mauvais traitements pendant sa détention. Ils ont indiqué qu’il était fréquemment transféré d’une prison à l’autre sans préavis, qu’il était privé de communication avec sa famille et qu’il était maintenu sous surveillance constante, les lumières de sa cellule étant allumées 24 heures sur 24.

Sa mère a exprimé sa colère sur les réseaux sociaux, accusant les politiciens allemands de négliger le sort de son fils. « Cela n’affecte et n’a jamais affecté que les personnes dans la vie publique qui ont reçu des encouragements et de l’aide du gouvernement », a-t-elle écrit sur Facebook.

Kraicker est actuellement détenu dans un centre d’expulsion en attendant son retour en Allemagne, qui devrait avoir lieu cette semaine.

Sale temps pour les Kurdes d’Europe ?

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Un activiste kurde basé en Allemagne prédit que les États européens vont intensifier la persécution des journalistes, militants et organisations kurdes d’Europe, en coopération avec le régime turc. Selon l’activiste signant ses message avec le pseudonyme Scharo Maroof, la criminalisation des Kurdes d’Allemagne sera la plus féroce étant donnée le nombre élevé de Kurdes réfugiés en Allemagne.
 

Voici le texte de ScharoMaroof publié sur X :

 
« Message aux Kurdes européens ; surtout ceux qui vivent en Allemagne
 
Dans la prochaine étape de sa guerre contre le peuple kurde et ses structures, la Turquie renforcera sa coopération avec les services de renseignement européens
 
La Turquie exigera de ses alliés que les individus et les institutions kurdes soient poursuivis pénalement. Les journalistes, militants et institutions culturelles kurdes seront poursuivis.
 
Comme d’habitude, la Turquie présentera à ses homologues européens les « preuves » recueillies par le service de renseignement turc MIT – sur la base de ces preuves, les Kurdes seront poursuivis pénalement ; comme d’habitude, ces accusations n’aboutiront à rien, mais les Kurdes seront arrêtés/détenus sous enquête jusqu’à ce que les tribunaux règlent l’affaire (comme cela s’est produit d’innombrables fois auparavant). À mon avis, même sans aucune preuve, certaines institutions kurdes verront leurs activités considérablement réduites (comme nous l’avons déjà vu).

La Turquie fera valoir que les communautés kurdes d’Europe constituent une source de revenus vitale pour le PKK.
 
Je mets en avant les Kurdes allemands, car la communauté kurde-allemande est sans doute la plus active. Et comme la Turquie et l’Allemagne entretiennent des relations étroites, la répression contre la communauté kurde sera ici la plus sévère.
 
Nous ne soupçonnons pas cette information. C’est quelque chose que nous savons.
Faites ce que vous voulez avec ces informations ; on se voit à l’automne. »

ALLEMAGNE. Un enfant kurde traqué par des Loups gris turcs cherchant à « venger » leur drapeau

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ALLEMAGNE – Les groupes turcs sur Telegram ont lancé une chasse à l’homme contre un enfant kurde en Allemagne (Sarrebruck) après qu’il a arraché des mains des fachos turcs un drapeau turc en signe de protestation contre les supporters de football turcs affichant les symboles des Loups gris turcs.
 
Les informations privées (adresse, photo, numéro de téléphone, ses déplacements…) concernant l’adolescent kurde sont partagées sur les réseaux avec l’invitation à aller le « punir ».
 
Arrière-plan
 
Lors du match de championnat d’Europe de la Turquie contre la Géorgie, les supporters de football turcs se sont rassemblés dans des villes d’Allemagne pour encourager leur équipe dans des lieux publics où il y avait des projections sur grand écran. Les supporters de football turcs ont applaudi leur équipe en chantant des chants de guerre ottomans, qui dépeignent les génocides des Grecs et des Arméniens et des Kurdes. Ils ont glorifié et affiché les symboles du mouvement ultra-fasciste turc des Loups Gris*. 
 
Pour protester contre l’affichage de cette idéologie fasciste, la jeunesse kurde s’est rassemblée dans diverses villes d’Allemagne. C’est ainsi que s’est produit l’incident de Sarrebruck lorsqu’un enfant kurde a arraché le drapeau turc accroché à une voiture qui traversait le centre-ville dans un cortège de Loups Gris.
 

Les réseaux turcs en Allemagne peuvent organiser une chasse à l’homme contre le peuple kurde en toute tranquillité, sans l’intervention de la police et sans que les politiciens déclarent ces associations illégales. (Information signalée par l’activiste kurde

Selon l’Office fédéral allemand pour la protection de la Constitution, les Loups gris sont « la plus grande organisation d’extrême droite d’Allemagne ». Les Loups Gris ont été interdits en France en 2020, après qu’ils aient proféré des menaces de morts contre les Arméniens de France.

 

*L’idéologie des Loups Gris du Mouvement Ülkücü (Idéalistes, le nom complet est « Foyers idéalistes », en turc: Ülkü Ocaklari) repose sur une exaltation de la « race », de la langue, de la culture et de la nation turques. Les autres peuples de Turquie sont considérées comme une force de division de l’unité du pays et sont donc combattus. L’idéologie des Ülkücü est largement façonnée par les images de l’ennemi et les théories du complot. L’éventail des ennemis « internes » et « externes » s’étend des Kurdes, aux Grecs, Arméniens, Juifs, aux Occidentaux et aux Chinois…

Un président turquiste pour l’Union européenne !

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EUROPE – L’arrivée du touraniste Orban, membre de l’Organisation des États turciques, à la présidence de l’Union européenne pour les six prochains mois ouvre une nouvelle porte d’espérance pour la dictature de l’AKP-MHP.

Les élections pour le Parlement européen qui se sont déroulées du 6 au 9 juin dans les 27 pays membres de l’Union européenne ont, comme attendu, permis aux partis d’extrême droite d’accroître leur nombre de députés. Parmi ces partis, l’arrivée en tête du Rassemblement national (RN) en France avec 31,5 pour-cent des voix a contraint le président Macron à convoquer des élections anticipées. En Allemagne, en Italie, en Autriche, en Belgique et aux Pays-Bas, les partis d’extrême droite ont augmenté de manière significative le nombre de leurs députés.

En Hongrie en revanche, le parti Fidesz du Premier ministre Viktor Orban, qui a perdu 8 pour-cent des suffrages par rapport aux élections de 2019, est passé de 13 à 11 sièges au Parlement européen.

Malgré cette défaite, la Hongrie assumera la présidence tournante de l’Union européenne durant les six prochains mois, à compter du 1er juillet, conformément au calendrier prévu.

La Hongrie avait déjà assumé la présidence de l’UE en 2011, après l’arrivée au pouvoir d’Orban. Cependant, comme il était à l’époque en phase avec les autres États membres, il n’y eût aucun problème au sein de l’UE.

Mais cette fois, de nombreux pays de l’UE sont extrêmement inquiets de l’arrivée de la Hongrie à la présidence tournante, en raison de son opposition aux sanctions de l’Union européenne contre la Russie et à la fourniture d’armes à l’Ukraine.

Par exemple, à l’occasion du sommet des dirigeants de l’UE tenu à Bruxelles le 14 décembre 2023, alors que le lancement des négociations d’adhésion avec l’Ukraine nécessitait l’unanimité des États membres participant au vote, l’intention manifestée d’emblée par Orban de voter contre ce projet avait amené les autres membres à vivre des heures angoissantes à la veille du sommet.

Cependant, se rendant compte qu’une telle obstruction coûterait chère à la Hongrie, Orban eut, au dernier moment, recours à un subterfuge, en s’absentant sous prétexte d’aller aux toilettes au moment du vote organisé, entérinant en son absence à l’unanimité l’ouverture des négociation d’adhésion avec l’Ukraine…

Malgré cette défiance et ces tensions, conformément aux règles communautaires, la Hongrie pourra déterminer l’agenda hebdomadaire de l’Union européenne pour les six prochains mois, et déterminé des questions qui seront à aborder prioritairement en présidant les réunions du Conseil des ministres à Bruxelles.

Afin d’à la fois atténuer les critiques des autres pays membres de l’UE et occulter l’échec de son propre parti, le Fidesz, lors des dernières élections, le gouvernement Orban a tenu mardi dernier une conférence de presse ambitieuse et annoncé la politique qu’il suivra dans l’UE pendant six mois en lançant un slogan aussi prétentieux que « Make Europe Great Again » (« Rendre l’Europe plus grande encore »).

Orban, qui copie le slogan « Make America Great Again » utilisé par le président US Donald Trump, qu’il admire, lors des élections de 2016, place aussi manifestement de grands espoirs dans le soutien que pourrait lui apporter Trump dans les six prochains mois de sa présidence en cas de réélection lors des prochaines élections présidentielles américaines, et ce, malgré les nombreux scandales dans lesquels il est impliqué.

Le touranisme de la Hongrie qui va assumer la présidence de l’UE

Si Orban continue de placer ses espoirs dans Trump, il y a aussi dans le sud-est de l’Union européenne des gens qui fondent de grands espoirs dans l’arrivée de la Hongrie à la présidence de l’UE durant les six prochains mois… Le premier d’entre eux est, sans conteste, son vieil ami Recep Tayyip Erdoğan…

En effet, la Hongrie est membre de l’Union européenne depuis des années, mais elle est également, depuis 2018, membre observateur de l’Organisation des États turciques. Et Orban est présent et disponible à toutes les réunions de cette organisation et soutient toutes les décisions dictées par Erdogan.

Bien sûr, ce soutien est mutuel…

Pour compenser la perte de prestige subie par Orban lors du sommet des dirigeants de l’UE tenu à Bruxelles le 14 décembre 2023, le président turc Recep Tayyip Erdoğan s’était immédiatement envolé pour Budapest et n’avait pas tardé à remonter le moral d’un Viktor Orban, aussi fervent touraniste que lui-même, en tant que leader naturel de l’Organisation des États turciques.

Au cours de cette visite au cours de laquelle Erdoğan offrit à Orban une voiture de la marque TOGG et Orban un cheval noir à Erdoğan, 17 nouveaux accords furent signés pour renforcer la coopération sur tous les plans entre les deux pays et porter le volume des échanges commerciaux à 6 milliards de dollars. Une grande promesse de soutien fut aussi reçue d’Orban concernant l’adhésion de la Turquie à l’UE.

Lors de la conférence de presse conjointe, Orban déclara : « Aujourd’hui, nous avons élevé nos relations au stade d’une coopération stratégique globale. Je ne sais pas s’il est possible d’atteindre un stade supérieur encore », avant de féliciter Erdoğan : « Vous avez présenté un très grand projet pour le siècle à venir. Le prochain siècle sera le vôtre ».

Des bonnes nouvelles annoncées par Erdoğan lors de la même conférence de presse, il ressort que de nombreux évènements culturels conjoints sont prévus entre la Turquie et la Hongrie en 2024, et que 2025 sera célébrée comme l’Année turco-hongroise de la Science et de l’Innovation…

Dans l’avion de retour de son voyage en Hongrie, Erdoğan annonça également cette bonne nouvelle aux journalistes obséquieux reçus à sa table : « La position d’Orban concernant les droits de la Turquie dans l’Union européenne a toujours été positive. Ils assumeront la présidence tournante de l’UE dans la seconde moitié de 2024 et des évolutions différentes pourront advenir à cette occasion. Nous avons aussi discuté de cette question aujourd’hui. Jusqu’à présent, je l’ai déjà rencontré à 21 reprises. Monsieur Orban est un leader avec lequel nous entretenons des relations mutuelles positives. J’espère également qu’à l’avenir les entrevues et accords de nos ministres avec leurs homologues faciliteront davantage encore notre travail ».

Derrière le grand soutien affiché par Orban se trouvait sans aucun doute le fait que la Hongrie est, comme Chypre Nord et le Turkménistan, membre observateur de l’Organisation des États turciques, composée de la Turquie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Kirghizistan et l’Ouzbékistan.

Cela fait des décennies que l’on débat dans les cercles universitaires de la thèse historique selon laquelle la nation hongroise serait liée par le sang et la langue à la nation turque, et que le hongrois, tout comme le turc, appartient au groupe linguistique ouralo-altaïque. De plus, l’empereur des Huns, Attila, qui terrorisa les peuples européens au Ve siècle, étaient reconnus par certains Hongrois, comme par tous les Turcs, comme l’un des ancêtres les plus importants de leur nation. L’adoption d’Attila comme l’ancêtre commun des deux nations fut officialisée pour la première fois, le 18 août 2015, à l’occasion de la « Journée des ancêtres » organisée conjointement par la Fondation touranienne de Hongrie et l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA) à Bugac en Hongrie.
Depuis cette date, Viktor Orban est le margrave de l’Organisation des États turciques au sein de l’Union européenne et l’invité d’honneur de tous ses sommets.
Les attentes d’Erdoğan envers Orban lors du prochain sommet de l’OTAN
Dans son discours au sommet de l’Organisation des États turciques tenu au Palais présidentiel à Ankara le 16 mars 2023, Orban, l’un des dirigeants touranistes de la planète, s’était exprimé comme suit :
« Je suis arrivé pour la première fois en Turquie en 2000 en qualité de premier ministre et je travaille avec le président Erdoğan depuis plus de 10 ans. Au cours des 23 dernières années, j’ai observé l’évolution de la Turquie et ai été témoin de ses merveilleux progrès. J’ai constaté de mes propres yeux ces progrès prodigieux réalisés sous le leadership du président Recep Tayyip Erdoğan. Je suis certain que cela se poursuivra à l’avenir. Je peux vous assurer, Monsieur le Président, que nous serons fiers de soutenir ce processus de reconstruction dans les années à venir ».
Assistant au 10e sommet de l’Organisation des États turciques tenu à Astana, la capitale du Kazakhstan, le 3 novembre 2023, Orban fit un pas de plus dans son touranisme en félicitant chaleureusement dans son discours le président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliyev pour la victoire remportée par l’armée azerbaïdjanaise, avec le soutien de la Turquie, contre le peuple arménien du Haut Karabagh.
En bref, Erdogan qui poursuit sa politique de négation et d’oppression contre la nation kurde en Turquie, en Irak, en Syrie et dans la diaspora, et Aliyev qui n’a pas hésité à commettre un génocide contre la nation arménienne dans le Caucase disposent d’un ami et d’un soutien touraniste au cœur même de l’Europe, et qui plus est le dirigeant d’un pays membre de l’Union européenne, du Conseil de l’Europe et de l’OTAN…
Un ami touraniste qui va présider pendant six mois, à compter du 1er juillet prochain, aux destinées de l’Union européenne et de ses 27 pays membres…
Après avoir subi une perte de prestige et de confiance sur la scène internationale en raison de sa défaite aux élections locales en Turquie, Erdogan a pu reprendre confiance en participant récemment au sommet du G7 aux côtés des leaders occidentaux, à commencer par le président américain Biden. Il a aussi pu se féliciter de la levée de l’embargo américain sur la vente d’avions F-16 à la Turquie. Il est, sans aucun doute, particulièrement heureux qu’un ami touraniste accède à la tête de l’Union européenne à partir du 1er juillet…
Pour exprimer ce bonheur, il a téléphoné à Budapest pour la première fois le 31 mai de cette année pour célébrer le 61e anniversaire de son ami Viktor Orban, tout en le félicitant un mois à l’avance de son accession à la présidence de l’Union européenne à partir du 1er juillet, en lui glissant au passage le message : « Mich nicht vergessen ! (Ne m’oublie pas !) »…
De plus, on sait qu’Erdogan participera au sommet de l’OTAN qui se tiendra à Washington du 9 au 11 juillet 2024 et tentera de faire accepter son « nouveau plan d’action de solidarité dans la lutte contre le terrorisme », ciblant particulièrement la résistance kurde en Syrie et en Irak.
Dans sa déclaration à l’issue de la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN à Bruxelles, la semaine dernière, le ministre de la Défense nationale Yaşar Güler, a déclaré : « Les relations entre la Turquie et les États-Unis reposent sur une histoire longue et solide. Comme vous le savez, la lutte contre le terrorisme est l’un des deux buts repris dans le nouveau concept stratégique de l’OTAN. Mais la coopération actuelle des États-Unis avec l’organisation terroriste en Syrie continue de menacer notre sécurité nationale. Nous attendons des États-Unis qu’ils cessent tout soutien au PKK/YPG ».

Il ne fait aucun doute qu’Erdogan, dans ses efforts pour faire accepter son « nouveau plan d’action de solidarité dans la lutte contre le terrorisme » lors du sommet de l’OTAN à Washington, compte surtout sur le soutien de son ami touraniste Orban, qui arrivera en position de force en qualité de président de l’UE.
Il semble que l’une des principales étapes sur la route menant à la « Pomme Rouge »* sera, à compter du 1er juillet 2024, la capitale de la Hongrie, Budapest.
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*Pomme Rouge: Les ultra-nationalistes turcs ont défini « Kızıl Elma », la « pomme rouge » l’objectif des conquêtes turques à l’ouest. Le premier objectif désigné par cette idée de « pomme rouge », c’était Constantinople et le deuxième, Vienne…

Traduction: Mazyar KHOOJINIAN

 

Publié par le journaliste Doğan Özgüden, président du site Info-turque

SYRIE. Des mercenaires de la Turquie agressent une Kurde âgée à Afrin

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SYRIE / ROJAVA – Une Kurde âgée occupée a subi une crise cardiaque après avoir été battue par des mercenaires de l’occupation turque à Afrin.
 
Hier, un mercenaire du groupe Ahrar al-Sharqiya, affilié à l’occupation turque, a agressé un Kurde et sa belle-mère à Afrin, provoquant une crise cardiaque chez la femme âgée.
 
Selon des sources locales qui ont été témoins de l’incident, le mercenaire, connu sous le nom d’Abu Imran, a sévèrement battu le civil kurde Mohammed Brim du village de Kiura, dans le district de Rajo. Le mercenaire l’a insulté et humilié devant sa famille.
 
Lorsque sa belle-mère, Zeinab Sheikho, âgée de 85 ans, est intervenue pour désamorcer la situation, elle a également été battue. Cela lui a valu une crise cardiaque et elle a été transportée d’urgence dans un hôpital d’Afrin occupée dans un état critique.
 
La Turquie et ses mercenaires occupent Afrin depuis mars 2018, et la région est le théâtre de crimes quotidiens tels que des meurtres, des pillages, des viols, des vols et des kidnappings, ainsi que de luttes intestines entre les mercenaires au sujet des biens confisquées aux Kurdes.

TURQUIE. Confiscation des passeports de neuf maires kurdes

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TURQUIE / KURDISTAN – Le ministère turc de l’intérieur ordonné la confiscation des passeports de 9 maires kurdes du parti DEM, sans décision de justice.

Mehmet Rüştü Tiryaki, un cadre du Parti de l’égalité des peuples et de la démocratie (Parti DEM), a déclaré aujourd’hui devant le Parlement turc: « Une interdiction a été imposée à beaucoup de nos co-maires de se rendre à l’étranger pour qu’ils ne puissent pas partir à l’étranger, chercher des ressources et développer les relations internationales ».

On a souligné que la décision du retrait des passeports des élu.e.s kurdes a été rendue à la demande de la Direction générale de la sécurité pour des raisons de « sécurité générale », sans décision judiciaire. La décision a été notifiée aux maires concernés par les préfectures.

Les co-maires, dont plusieurs maires femmes, privés de passeport sont: la co-maire de la municipalité métropolitaine d’Amed Serra Bucak, le co-maire de la municipalité de Pîran (Dicle) Hacı Akengin, la co-maire de la municipalité de Kayapınar (Peyas) Berivan Gülşen Sincar, Erxenî (Ergani ) Le co-maire de la municipalité Şiyar Güldiken, le co-maire de la municipalité de Rezan (Bağlar) Siraç Çelik, la co-maire de la municipalité de Xana Axpar (Çınar) Semra Akyüz, la co-maire de la municipalité de Farqîn (Silvan) Sevim Biçici, le co-maire de la municipalité d’Artuklu, Mehmet Ali Amak, co-maire de la municipalité d’Akdeniz, Hoşyar Sarıyıldız.

TURQUIE. Des islamistes attaquent les magasins Starbucks et Burger King à Diyarbakir

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TURQUIE / KURDISTAN – Un groupe d’individus scandant des slogans islamiques a pris d’assaut les succursales Starbucks et Burger King dans la province kurde de Diyarbakır, en raison du soutien présumé de ces chaînes à l’Israël. La police turque s’est contentée d’assister aux attaques des groupes d’HUDA-PAR contre les deux magasins.
 
Le 22 juin, des membres du parti islamiste HUDA PAR ont pris d’assaut les succursales de Starbucks et de Burger King situés dans le centre-ville de Diyarbakır (Amed), pour protester contre le soutien présumé de ces marques à Israël.
 
Le groupe a scandé des slogans islamistes et brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « A bas le sionisme », « A bas les États-Unis ».
 
Les clients se sont bagarrés lorsque le groupe est entré dans le magasin et ont endommagé des meubles, selon un rapport de l’Agence Mezopotamya (MA). Certains employés et clients ont été tabassés.
 
Le barreau de Diyarbakır a déclaré que les attaques ont provoqué une grande peur et une grande anxiété chez les civils et les employés.
 
« Bien que nous respections le droit de chacun d’organiser des réunions et des manifestations pacifiques sans autorisation préalable en vertu du droit à la liberté de réunion et de manifestation, nous ne pouvons pas accepter l’exercice de ce droit d’une manière qui implique l’entrée sur les lieux de travail et provoque la peur et la panique parmi les personnes présentes. »
 
La police, qui a bloqué toutes les manifestations et événements à Amed pour diverses raisons, s’est contentée d’assister aux attaques des groupes d’HUDA-PAR contre les lieux de travail et les groupes de danse.
Les attaques contre les lieux de travail se sont récemment multipliées à Amed. Un groupe religieux et réactionnaire a attaqué des succursales de Starbucks et de Burger King dans la soirée du 22 juin, en réaction à Israël qui poursuit ses attaques contre la Palestine. L’attaque a suscité la réaction des organisations non gouvernementales de la ville. Faisant une déclaration sur la question, HUDA-PAR a affirmé qu’il n’avait rien à voir avec le groupe en question. Toutefois, des attaques antérieures contre différentes succursales des mêmes lieux de travail ont été menées par les membres du HUDA-PAR eux-mêmes. En plus de ces deux magasins, un groupe de danse avait été ciblé par les membres de HUDA-PAR récemment.
Suite à l’appel lancé sur le site Internet de HUDA PAR le 27 octobre 2023, ceux qui se sont rassemblés devant le centre commercial Ceylan ont attaqué la succursale Starbucks après la marche. Des membres de la branche jeunesse de l’AKP ont également pris part à l’attaque.
Le groupe HUDA PAR, qui avait ouvert un stand devant le même centre commercial le 30 octobre de la même année, a poursuivi son attaque contre Starbucks.
Attaque contre un groupe de danse
Le 9 juin dernier, un groupe de 50 personnes a attaqué le spectacle de danse organisé par l’école de danse Swing Amed dans un parc de la ville.
La police regarde !
On ne sait pas si une enquête a été ouverte contre ceux qui ont participé aux attaques contre des lieux de travail et des groupes de danse. Il convient toutefois de noter que la police n’est pas intervenue dans toutes les récentes attaques. Les équipes de la police de Diyarbakır, qui ont empêché toutes manifestations et événements dans la ville, se sont contentées d’observer les attaques contre Starbucks et le groupe de danse.

IRAN. Pogrome anti-yarsan à Kermanshah?

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IRAN / ROJHILAT – Des inconnus ont incendié les vergers et les champs agricoles des Kurdes yarsan à Sarpol–e Zahab, dans la province de Kirmaşan.

Selon les informations, des « inconnus » ont brûlé le plus ancien verger de grenadiers et un champ de blé de deux Kurdes yâresân dans la ville de Sarpel Zaha pendant les premières heures de 24 juin.

Le propriétaire du verger de grenadiers est Ne’mat Zahmetkesh, un écrivain kurde yarsan et activiste du village Hassan Sulaiman de la province de Kermanchah. Au cours des dernières semaines, des incendies ont éclaté dans l’oliveraie et dans plusieurs autres champs de blé de ce civil kurde.

Pendant ce temps, le champ de blé d’un Yarsan nommé Siyavash Alimoradi a été incendié dans le village de Miuli Darab et le feu s’est propagé aux pâturages et aux arbres environnants.

Personne n’a été arrêté pour l’incendie des terres des Kurdes yarsan dans la région ; Cela a fait naître des soupçons selon lesquels ces actions pourraient avoir été menées par des personnes appartenant à l’État iranien dans le but de créer des divisions entre les communautés de Sarpel Zahaw. (Via Aryen TV)

PARIS. Manifestation féministe contre l’extrême-droite

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PARIS – Le dimanche 23 juin, des milliers de femmes sont descendues dans la rue à l’appel de 200 associations et syndicats les invitant à se mobiliser contre le Rassemblement national (RN) accusé de s’en prendre aux droits des femmes (avortement, notamment).