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L’UE accordera des visas Erasmus+ aux étudiants syriens, dont ceux d’Idlib

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SYRIE / ROJAVA – L’ancien combattant internationaliste des YPG kurdes ayant combattu DAECH au Rojava, Karim Franceschi vient de partager une vidéo d’une conférence de presse coorganisée à Damas par la commissaire européenne Dubravka Suica et Assaad al-Chaibani, ministre des affaires étrangères avec le commentaire suivant:
 
« L’UE accorde des visas Erasmus+ aux étudiants fraîchement sortis des madrasas de style taliban d’Idlib… dirigées par un régime composé de restes d’Al-Qaïda et de l’EI.
 
Pendant ce temps, les écoles populaires du Rojava ou les coopératives dirigées par des femmes ne reçoivent rien.
 
Ça finira mal. Et ils le savent. »
 
 

SYRIE. Un Kurde kidnappé et torturé par un groupe armé qui exige une rançon

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SYRIE – Un jeune Kurde a été kidnappé par un groupe armé près de la frontière libanaise. Ses ravisseurs l’ont torturé et envoyé sa photo à la famille en exigeant une rançon pour sa libération.
 
 
Emine Cemil Mustafa, la mère d’Hamid Mihemed Beko, a déclaré que Hamid était parti au Liban pour travailler et qu’en rentrant à Alep, il avait été kidnappé par un groupe armé le 28 mai, et qu’ils exigeaient une rançon pour sa libération.
 
Traces de torture
 
La mère a expliqué que le groupe qui avait envoyé la photo d’Hamid, sur laquelle on voyait des traces de torture infligée mais qu’elle n’avait pas de l’argent demandé pour le faire libérer.
 
La mère d’Hamid a appelé les parties responsables et concernées à intervenir et à le libérer.
 
Hamid Mihemed Beko est père de quatre enfants. Originaire du village de Qîbarê à Afrin, il réside à Alep. (Welat Info) 

TURQUIE. Des familles des prisonniers kurdes soumises à des fouilles à nu

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TURQUIE / KURDISTAN – L’Association des avocats pour la liberté (ÖHD) a fait une déclaration dans la ville d’Urfa concernant les violations des droits humains, notamment des fouilles à nu imposées aux proches des prisonniers politiques kurdes, lors des visites dans les prisons de la ville, exigeant l’ouverture d’une enquête.

Partageant le rapport de violation, le coordinateur de la commission pénitentiaire de la section ÖHD, Emre Çaylan, a souligné que les proches des prisonniers étaient soumis à des mauvais traitements, à des pratiques discriminatoires et à des fouilles portant atteinte à la dignité humaine lors des visites ouvertes et fermées. Çaylan a déclaré : « Les fouilles effectuées sur les prisonniers et les visiteurs du quartier masculin de la prison de type T n° 2 d’Urfa, condamnés ou détenus pour appartenance au PKK, mettent en lumière de graves allégations de violation des droits. » 

Çaylan a noté ce qui suit : « Des pratiques telles que le fait de dépouiller les femmes en visite de leurs sous-vêtements, de toucher leurs parties intimes et de leur retirer de force leur foulard constituent clairement un traitement dégradant et une violation de l’interdiction de la torture et des mauvais traitements. Retirer de force un foulard, vérifier les sous-vêtements, ouvrir les couches et toucher les parties intimes sont autant d’atteintes non consensuelles à la vie privée et au corps d’une personne. Les fouilles observées dans la pratique sont systématiques, arbitraires et disproportionnées. Le fait que 9 des 12 victimes interrogées étaient des femmes et que ces femmes aient été soumises à des inspections basées sur des éléments tels que leur foulard, leurs sous-vêtements et leurs épingles à cheveux est une indication claire de discrimination fondée sur le sexe. »

Le ministère de la Justice invité à agir 

Çaylan a souligné que les pratiques en question visaient à empêcher les opinions et a poursuivi ainsi : « Toutes les pratiques de fouille dans les prisons devraient être réorganisées conformément à la base légale, à la proportionnalité et au respect de la dignité humaine. Les fouilles à nu ou pratiques similaires devraient être complètement abolies et ne devraient être mises en œuvre que sur décision de justice et en dernier recours. Les pratiques discriminatoires à l’égard des femmes devraient cesser, les fouilles devraient être menées en tenant compte des différences de genre et uniquement par des agents du même sexe. Les fouilles ciblant les enfants devraient cesser immédiatement. Nous appelons toutes les institutions concernées, en particulier le ministère de la Justice, l’Institution turque des droits de l’homme et de l’égalité (TİHEK) et l’Institution du médiateur (KDK), à enquêter immédiatement sur ces violations et à appliquer les sanctions nécessaires. »

TURQUIE. Peines de prison pour six femmes politiques kurdes

TURQUIE / KURDISTAN – Six femmes politiques kurdes qui avaient participé aux protestations de 2019 contre la confiscation par le gouvernement de la municipalité de Wan ont été condamnées chacune à 1 an et 3 mois de prison.

Un tribunal de Van a condamné l’ancienne coprésidente de Wan, Yadişen Karabulak, Ayşe Minaz, Hatice Deniz Aktaş, Şehzade Kurt, Seher Kadiroğlu et Leyla Balkan, qui avaient protesté contre la nomination d’administrateurs à la tête des municipalités kurdes en 2019. L’audience finale de l’affaire portée contre l’accusation de « violation de la loi n° 2911 sur les réunions et manifestations » s’est tenue au 7e tribunal pénal de première instance de Van. Lors de cette audience, à laquelle les femmes jugées n’étaient pas présentes et leurs avocats étaient présents, le parquet a présenté son avis au tribunal demandant une peine.

Les avocats des femmes ont déclaré que la manifestation relevait de la liberté de pensée et d’expression et ont exigé que leurs clientes soient acquittées.

Après les plaidoiries de la défense, le tribunal a condamné les six femmes à un an et trois mois de prison chacune.

Le journal « Serxwebûn » met fin à 44 ans de publication

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Le journal du mouvement armé kurde, « Serxwebûn » (L’indépendance) a annoncé la fin de sa parution avec son 521e numéro, à la suite de la décision du PKK de se dissoudre et d’abandonner la lutte armée.

Dernier numéro de Serxwebûn
 
Ce choix marque la clôture d’un chapitre important du mouvement kurde, tout en ouvrant la voie à de « nouvelles formes de publication » dans la nouvelle période.
Le dernier numéro du journal consacre un dossier spécial au 12e et dernier congrès du PKK tenu du 5 au 7 mai 2025. Sous le titre « S’obstiner dans l’humanité, c’est s’obstiner dans le socialisme », il publie également le rapport politique présenté par Abdullah Öcalan, leader du peuple kurde, à cette occasion.
 
Fondé clandestinement en septembre 1978 au Kurdistan du Nord (Kurdistan de Turquie), Serxwebûn avait dès son premier numéro annoncé la fondation officielle du PKK. Associé aux figures emblématiques comme Mazlum Doğan, le journal a connu une première période de publication illégale avant d’être interrompu par le coup d’État militaire du 12 septembre 1980.
 
La deuxième vie de Serxwebûn a commencé en 1981 en Europe, où il a été publié légalement de manière mensuelle jusqu’en mai 2025, devenant une archive vivante de la résistance kurde, du combat des femmes, et du projet de modernité démocratique inspiré par Abdullah Öcalan.
 
Dans son éditorial intitulé « Un nouveau départ », le journal souligne qu’il met fin à sa publication par choix, en cohérence avec la transformation stratégique du mouvement. « Ce n’est pas une fin, mais le début de nouveaux moyens de lutte idéologique et médiatique », peut-on lire dans le texte.
 
Malgré des décennies de répression, d’interdictions et de pressions, Serxwebûn est resté un symbole de la lutte kurde révolutionnaire et une école de pensée pour les militants. Son héritage, assurent ses rédacteurs, continuera à vivre à travers de nouveaux médias adaptés à l’époque actuelle.
 
Maxime Azadî

Le KCDK-E exhorte l’ONU à mettre fin au blocus du camp de réfugiés de Makhmur

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Le KCDK-E a exhorté l’ONU et les institutions internationales à mettre fin au blocus du camp de réfugiés kurdes de Makhmur.

Le Congrès des sociétés démocratiques kurdes européennes (KCDK-E), dans une déclaration intitulée « Maxmur est la cible de destruction ; les résidents de Maxmur ne sont pas seuls », a déclaré que la Turquie, l’Irak et le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) imposent conjointement un siège systématique au camp de Maxmur.

Le KCDK-E a déclaré qu’en prétextant le récent accord de sécurité signé entre l’Irak et la Turquie, les autorités ont bloqué l’accès à l’eau, à l’électricité, aux abris et aux services de santé dans le camp. Le communiqué précise : « L’accès aux besoins humanitaires fondamentaux est rendu impossible. »

Le KCDK-E a également rappelé que les forces de sécurité irakiennes ont « fréquemment encerclé le camp » et qu’une délégation de représentants du camp a été arrêtée de force.

Le KCDK-E a déclaré que le camp de Maxmur avait été établi en 1998 par des civils déplacés de force lors des évacuations de villages au Kurdistan du Nord dans les années 1990, et qu’il avait été placé sous la protection du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) la même année. La déclaration stipulait : « L’embargo imposé par l’État turc et le gouvernement irakien est inacceptable, d’autant plus que le camp reste sous la supervision des Nations Unies. » Le KCDK-E a souligné que, malgré le dépôt d’une plainte officielle par l’administration du camp auprès des Nations Unies, les problèmes ont non seulement persisté, mais se sont aggravés au fil du temps.

Le KCDK-E a souligné les revendications suivantes dans sa déclaration :

Levée du blocus : accès immédiat et sans entrave à tous les besoins de base, notamment l’eau, l’électricité et les services de santé.

Reconnaissance du statut de réfugié politique : Reconnaissance officielle des résidents du camp comme « réfugiés politiques ».

Intervention internationale : Appel à l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour qu’elle « remplisse son rôle » en avertissant formellement le gouvernement irakien et les autorités régionales.

Le KCDK-E a également appelé la communauté internationale, en particulier la diaspora kurde en Europe, à faire preuve de solidarité avec Maxmur. (ANF)

« Les femmes qui comprennent le sens de la guerre réussiront dans le processus de paix »

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TURQUIE / KURDISTAN – La députée kurde du DEM Parti, Beritan Guneş Altin a déclaré que « Les femmes sont celles qui comprennent le mieux le sens de la guerre, ce sont donc les femmes qui réussiront dans le processus de paix ».

Suite à l’appel « Paix et société démocratique » lancé par le leader Abdullah Ocalan le 27 février, divers segments de la société ont commencé à exiger de l’État turc qu’il agisse et mette en œuvre les mesures nécessaires, les organisations de femmes menant ce processus.

La députée du DEM Parti élue à Mardin, Bêritan Guneş Altin, qui a participé à la marche à Diyarbakir (Amêd) le 31 mai aux côtés de dizaines de milliers de femmes, s’est entretenue avec l’agence ANHA à ce sujet.

Bêrtan Guneş Altin a mentionné que l’appel à la paix et à une société démocratique a placé des responsabilités importantes sur les femmes, en déclarant : « Cet appel porte des messages importants pour les femmes, et nous nous battons sur cette base. »

Bêrtan Guneş Altin a souligné l’importance de la conférence parlementaire et de l’événement organisé par l’Alliance régionale démocratique des femmes pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (NADA), en déclarant : « Ce sont les femmes qui comprennent vraiment le sens de la guerre, ce sont donc les femmes qui réussiront dans le processus. »

Bêritan Guneş Altin a souligné l’importance de la conférence des femmes parlementaires : « La première conférence des femmes parlementaires kurdes, qui s’est tenue à Amêdî les 28 et 29 mai, a été d’une grande importance. Ce n’est pas la première fois que des parlementaires kurdes se réunissent ; des activités similaires ont déjà été organisées, avec la participation du Sud (Başur), du Nord (Bakur) et du Rojava. Malheureusement, le Rojhelat (Kurdistan oriental) n’était pas présent, mais son message a été lu. Nous avons eu d’importantes discussions sur la manière dont nous pouvons jouer notre rôle moteur dans les efforts d’unité, et l’objectif de créer un secrétariat pour les efforts d’unité des femmes a émergé. Comme le montrent les résultats, nous, les femmes, avons assumé d’importantes responsabilités, et nous espérons que ces conférences contribueront à l’unité et à la liberté du peuple kurde. »

Bêrtan Guneş Altin a mentionné que ces efforts visent à élargir la portée de la lutte internationale et ils évaluent la Conférence de NADA sur cette base.

Bêritan Guneş Altin a ajouté qu’Abdullah Öcalan avait déclaré lors de ses rencontres avec la délégation d’Imrali que la question des femmes était plus importante que la question kurde. Elle a conclu son discours en déclarant : « Nous pouvons affirmer que ce processus se déroule sur deux fronts : l’un sera un processus d’unité nationale et une lutte pour les droits identitaires du peuple kurde, et l’autre sera une lutte identitaire des femmes. Nous ne dissocions pas ces deux enjeux. Les femmes ont une fois de plus prouvé à tous qu’elles maintiendront la paix. Lors de la grande marche d’Amêdî, les femmes ont envoyé un message clair et ont salué l’île d’Imrali, montrant ainsi leur attachement à la paix. Les femmes sont les plus touchées par la guerre ; elles en comprennent donc mieux que quiconque le sens. Par conséquent, elles seront les pionnières de la paix et mèneront le processus à venir. » (ANHA)

TURQUIE. Des membres d’un groupe de musique kurde arrêtés brièvement

TURQUIE / KURDISTAN – Quatre membres d’un groupe de musique kurde ont été arrêté à l’issus d’un concert donné lors d’un rassemblement organisé en faveur des droits linguistiques kurdes dans la province d’Agri. Accusés de faire de la « propagande terroriste », les 4 musiciens du groupe de Arsîsa ont été remis en liberté après avoir été auditionnés par la police turque.

 

Les membres du groupe de musique Arsîsa qui se sont produits lors de l’événement organisé le 3 juin 2025 à Doğubeyazıt (Bazîd) sous la direction des institutions de langue kurde ont été arrêtés.

Les institutions de la langue kurde ont marché jusqu’au tombeau d’Ehmedê Xani dans le district de Bazîd à Agiri, exigeant « un statut pour le kurde et l’éducation en kurde ». Tuncay Taştan, Murat Koçak, Ayşe Güler et Derya Kanpolat, membres de l’Association de recherche sur la langue et la culture Ercîş Arsîsa, qui se sont produits lors du concert organisé après la marche, ont été arrêtés en raison de la chanson « Beritan » qu’ils ont interprétée.

« Il faut empêcher l’expulsion du seul témoin de la tuerie de la rue d’Enghien »

PARIS – Un jeune Kurde, seul témoin directe du massacre de la rue d’Enghien commis par William Malet ayant ciblé les militants kurdes le 23 décembre 2022, est sommé de quitter la France, après que sa demande d’asile a été rejetée par les autorités françaises. Il risque d’être livré à la Turquie alors qu’il doit témoigner lors du procès de Malet qui doit avoir lieu courant 2026. Un « scandale » pour les défenseurs des droits humains et des organisations politiques, dont le groupe La France insoumise – Nouveau Front Populaire (LFI-NFP) qui vient de publier le communiqué ci-dessous exigeant « l’annulation immédiate de l’OQTF visant Ercan ».

Voici le Communiqué du Groupe LFI-NFP:

« Ercan E. est un rescapé. Le 23 décembre 2022, trois de ses amis kurdes sont abattus sous ses yeux dans la tuerie raciste du centre culturel Ahmet-Kaya (Paris 10°). Lui y survit, après s’être caché pour échapper aux tirs.

Fin avril, la préfecture de Seine-Saint-Denis lui refuse son titre de séjour. Sous obligation de quitter le territoire français, il risque désormais l’expulsion vers la Turquie. Les exactions du régime autoritaire d’Erdogan envers le peuple kurde ne sont pourtant plus à prouver, documentées par de nombreuses ONG comme Amnesty International.

Nous rappelons la France à ses obligations : le droit français, européen et international – et notamment l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme et la Convention de Genève de 1951 – interdit toute expulsion vers un pays où une personne risque de subir des traitements inhumains ou dégradants.

Seul témoin oculaire de la tuerie de la rue d’Enghien, qu’Emmanuel Macron lui-même avait qualifié d’ « odieuse », Ercan ne peut être expulsé : il est attendu au procès d’assises pour y apporter sa vérité.

Nous demandons l’annulation immédiate de l’OQTF visant Ercan. Il doit être maintenu sur le sol français.

A nouveau attaqués au couteau par des néonazis en février dernier, nos camarades kurdes doivent urgemment obtenir justice et vérité. Nous exigeons la levée du secret défense sur le triple assassinat kurde de 2013, et avons déposé en ce sens une PPR transpartisane à l’Assemblée nationale.

Nous appelons à ce que toute la lumière soit faite sur les attaques visant les Kurdes et nous demandons leur protection sur le sol français. »

La France veut expulser un Kurde, rescapé du massacre de la rue d’Enghien

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PARIS – Un demandeur d’asile kurde qui a survécu au massacre de la rue d’Enghien ayant ciblé les militants kurdes le 23 décembre 2022* est sommé de quitter la France alors qu’il est le seul témoin direct du triple assassinat commis par William Malet… Dans un reportage accordé à BFM, le jeune homme dit craindre d’être livré à la Turquie où il risque la prison. Son avocat, Me David Andic, déclare que l’absence de son client au procès priverait la justice d’un témoin vital pour faire condamner le tireur, ajoutant « Il est le seul à avoir vu l’intégralité de la scène. Il y a une seule personne qui peut apporter une vérité, c’est lui. Et cette personne-là on veut la renvoyer en Turquie, chez ses bourreaux. Cela n’est pas acceptable. »
 
« Rescapé de la fusillade mortelle de la rue d’Enghien à Paris en décembre 2022, Ercan E. a été placé sous OQTF le 16 mai. Il doit pourtant encore témoigner au procès étant le seul témoin oculaire. Il a échappé aux balles de William Malet, qui a abattu trois Kurdes ce jour-là, mais souffre encore de graves séquelles psychologiques », écrit BFM dans son article publié aujourd’hui.
 
*Le vendredi 23 décembre 2023, William Mallet a abattu trois militants kurdes au centre kurde Ahmet Kaya situé rue d’Enghien, dans le 10e arrondissement de Paris, : Emine Kara (Evîn Goyî), M. Şirin Aydın (Mîr Perwer) et Abdurrahman Kızıl. Trois autres Kurdes ont été blessés, dont un grièvement. Pour le Conseil démocratique kurde en France (CDKF) qui s’est constitué partie civile dans ce massacre, le dossier de l’affaire contient des détails troublants qui indiquent que le triple meurtre a été commandité par les services secrets turcs (MIT), (comme celui de 9 janvier 2013).

IRAK. Nouveau coup dur pour les femmes

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IRAK – Désormais, à Bagdad, les femmes devront porter la burqa dans l’espace public pour la « préservation du respect, de dignité et la pudeur ». Face à des violences masculines et lois misogynes toujours plus nombreuses, la révolte des femmes du Moyen-Orient n’est pas loin.
 
« Le Conseil provincial de Bagdad a approuvé la « Zainabiya Abaya » comme code vestimentaire officiel dans la capitale. Huda Al-Aboudi, membre du Conseil, affirme que cette mesure favorise « le respect, la dignité et la pudeur » dans l’espace public.
Lorsqu’un État ne parvient pas à résoudre les problèmes d’électricité, d’eau ou de corruption, il se tourne vers les codes vestimentaires. La nouvelle règle de la « Zainabiya Abaya » à Bagdad est un symptôme, pas une solution. C’est ainsi que gouvernent les États en faillite », écrit le journaliste kurde Barzan Sadiq sur son compte X (Twitter).

ROJAVA. Lancement d’actions de la Journée mondiale de l’environnement à Kobanê

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SYRIE / ROJAVA – A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement du 5 juin, les militant-e-s du canton kurde de Kobanê ont lancé une série d’actions autour de l’écologie.

 

À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée le 5 juin, l’organisme environnemental du canton de l’Euphrate, en coopération avec les étudiant-e-s de l’Université de Kobanê, a lancé une série d’activités de sensibilisation et d’activités environnementales dans la ville de Kobanê.

La première activité comprenait la distribution du livre « Société écologique démocratique » aux conseils locaux et aux communes, ainsi que la distribution de plantes aux habitants et aux institutions de la ville. Cette initiative vise à sensibiliser à l’environnement et à promouvoir une culture de protection de la nature au sein de la population.

 

Ces activités se dérouleront sur trois jours. Le deuxième jour, un forum intitulé « Femmes et environnement » sera organisé, soulignant le rôle crucial des femmes dans la protection de l’environnement et le développement de communautés durables. Les événements se concluront le troisième jour par la distribution d’autocollants et l’installation de banderoles de sensibilisation à la protection de l’environnement et à la conservation de la nature dans la forêt de Martyr Kocer à Kobané.

Les écologistes ont souligné que ces initiatives s’inscrivent dans le cadre des efforts visant à promouvoir une approche environnementale durable et à encourager l’implication de la population dans la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité. (ANHA)