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A quoi rime la fête des mères au Kurdistan?

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Aujourd’hui, dans de nombreux pays du monde, on célèbre la « fête des mère » et à cette occasion, une abonnée de notre page nous a envoyé un message saluant le courage des femmes et mères kurdes. On en profite pour vous dire ce que signifie la fête des mères au Kurdistan alors que le régime islamofasciste d’Erdogan vient de consolider son règne en Turquie et qu’il veut mener de nouvelles guerres génocidaires au Kurdistan, y compris dans la région yézidie de Shengal, et que les régimes iranien, syrien et irakien ne sont pas non-plus tendre avec les enfants et jeunes kurdes…

 

A quoi rime la fête des mères au Kurdistan?

Aujourd’hui, dans certains pays dont la Turquie, on célèbre la « fête des mères », dans un pays où tant de mères kurdes « rêvent » de recevoir, non pas de fleures, mais le corps d’un enfant tué ou porté disparu entre les mains des sbires de l’État turc.
On ne sait pas trop quand et comment la fête des mères est arrivée en Turquie et dans le Kurdistan du Nord (Bakûr), mais une chose est sûre : chaque année, le deuxième dimanche du mois de mai, on y « célèbre » la fête des mères. Ce jour-là, de nombreuses mères kurdes, dont au moins un enfant a été tué ou porté disparu entre les des sbires de l’Etat turc, ne peuvent s’empêcher de passer la journée en larme.

 

Les plus « chanceuses » de ces mères kurdes qui ont les tombes de leurs enfants y vont se recueillir. Mais souvent, les tombes de leurs enfants sont détruites par l’armée turque car leurs enfants sont qualifiés de terroristes pour avoir embrassé la lutte de la liberté pour vivre libres sur leurs terres colonisées. Parfois, elles veillent dans les cimetières pour empêcher les soldats turcs de détruire les tombes et parfois, à main nue, elles reconstruisent les tombes détruites d’où leur surnom « Les Antigone(s) kurdes ».
D’autres de ces resteront à la maison, en espérant un jour trouver les restes de leurs enfants disparus parfois depuis si longtemps. Certaines d’entre-elles sont mortes, sans que leur « voeux » soit exaucés.
 
D’autres continuent à chercher les restent de leurs enfants et à interpeller les autorités turques en se rassemblant, vêtues de leurs voiles blancs, symbole de la paix, tous les samedis à Amed (Diyarbakir) ou à Istanbul, sur la place Galatasaray, depuis 25 ans déjà. On les appelle les mères de la paix ou les mères du samedi. Alors, pendant que d’autres célèbrent la fête des mères, nous, on souhaitent que ces mères kurdes aient le d’avoir leurs enfants en vie, qu’importe si elles n’ont pas un jour de fête pour elles. Il n’y a rien de de plus sacré que la vie d’un enfant.
 
*Image des mères kurdes dont les enfants ont été tués par des paramilitaires et les forces armées turques

Le festival culturel kurde de Paris se poursuit

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PARIS – Le Conseil Démocratique Kurde en France (CDK-F), en collaboration avec l’Institut de Réflexion et d’Études sur le Kurdistan (IREK), l’association Arts et Culture du Kurdistan (ACK), l’association France-Kurdistan et la Fondation Danielle Mitterrand, organise la troisième édition du Festival culturel kurde de Paris, parrainée par la ville de Paris et de son 10e arrondissement, ainsi que les communes de Mantes-La-Jolie (Yvelines) et de Montreuil (Seine-Saint-Denis).

 

Hier, nous avons assisté à un magnifique défilé folklorique kurde donnant le coup d’envoi de la troisième édition du Festival culturel kurde de Paris qui fut suivi d’une cérémonie d’ouverture au Carreau du Temple. Aujourd’hui, le festival se poursuit avec un brunche, concerts de rue et des ateliers d’artisanat kurde ouvert au public.

Voici le programme du festival culturel kurde de Paris à partir d’aujourd’hui:

Dimanche 26 mai
 
12h, Expo, panels et buffet, Centre culturel kurde Ahmet Kaya, Paris 10e
 
 
Une première présentation portera sur les Dengbêj (Bardes kurdes), ces passeurs de culture dépositaires de la riche littérature orale kurde. Quand au second panel, il s’intéressera à l’histoire aussi méconnue que remarquable des Kurdes d’Iran, c’est à dire du Rojhilat ou Kurdistan oriental.
 
Le public pourra ensuite déguster un brunch de mets traditionnels kurdes, une expérience gastronomique inoubliable dans une ambiance conviviale et festive, offrant une occasion unique de rencontrer les autres participants et de discuter de la culture kurde. Ne manquez pas cette opportunité de goûter à l’hospitalité légendaire des Kurdes et de découvrir leur patrimoine culinaire riche et varié.
 
Parallèlement, l’on pourra contempler une exposition sur la langue kurde, ses dialectes, ses expressions, ses grands noms, … L’exposition sera visible jusqu’au 2 juin. (Entrée libre)
 
14h, concert de rue, ateliers d’arts manuels, Boulevard Bonne Nouvelle, Paris 10e
 
L’après-midi de cette deuxième journée du festival sera consacrée à des ateliers d’arts manuels en extérieur. Une occasion de s’initier au tissage des kilims (tamis kurdes), d’apprendre l’art de la coiffe kurde (kofî) ou de découvrir les tatouages traditionnels kurdes (deq).
 
La musique sera également au rendez-vous, avec un concert de rue donné par les chanteurs et musiciens de l’Association Art et Culture du Kurdistan (Çanda Kurd – Parîs). (Entrée libre)
 
Lundi 27 mai
 
19h, soirée musicale et buffet kurde, Espace Brassens, 18 Rue de Gassicourt, 78200 Mantes-la-Jolie
 
Le Festival s’invite cette année dans la ville de Mantes-la-Jolie avec un concert de Dengbêj (bardes kurdes) accompagné d’un buffet de spécialités culinaires kurdes. Une soirée qui promet d’être un beau moment de divertissement et de partage autour des traditions musicales kurdes. (Entrée libre)
 
Mardi 28 mai
19h, concert et buffet kurde, Mairie de Montreuil, Salle des Fêtes, Place Jean Jaurès
Cette année encore, la ville de Montreuil fait honneur au Festival en accueillant dans sa salle des fêtes un soirée musicale, avec la participation de plusieurs artistes kurdes bien décidés à vous offrir un beau spectacle. Nous avons hâte de vous retrouver dans ce lieu magnifique pour un beau moment de divertissement et de convivialité. Grâce au buffet qui accompagne cette soirée, vous ne risquez pas de rester sur votre faim. (Entrée libre)
 
Mercredi 29 mai
 
12h, Ateliers pour enfants, 16 rue d’Enghien, Paris 10e
 
Des animations pour enfants sont proposer pour les initier à la langue kurde à travers des jeux ludiques, aux jeux traditionnels, à la musique, danse et arts plastiques. Les enfants seront pris en charge par des animatrices et animateurs expérimentés. Au programme: parcours de jeux, atelier de percussions corporelles et de govend (rondes folkloriques kurdes), sans oublier l’indispensable pause déjeuner. (Entrée libre)
 
 
Jeudi 30 mai
 
19h, Expo-photos de Merwan Tiryaki, 16 rue d’Enghien, Paris 10e

Cette année, le Festival met à l’honneur un photographe kurde de grand talent. Âgé de 28 ans, Merwan Tiryakî est originaire de la région montagneuse de Bingöl (Çewlîg en kurde), au Nord-Kurdistan. C’est en 2016 qu’il a débuté sa carrière de photographe autodidacte. Muni d’un petit appareil photo, il a commencé à capturer les paysages et les scènes de la vie quotidienne dans son village natal. Sa passion pour la photographie, il dit la puiser dans son amour de la nature. Son œuvre reflète le regard tendre et humain qu’il porte sur la société rurale qui l’a vu grandir.

 

Réfugié en France depuis 2021, le jeune photographe dit vouloir montrer au monde la beauté des paysages humains du Kurdistan et la condition d’un peuple sans État. Nostalgique de son pays, il espère bientôt retourner dans un Kurdistan libre où il pourra poser son regard de photographe sur une société libérée de l’oppression. (Entrée libre)

L’exposition peut être visitée jusqu’au 7 juin

 
 
Vendredi 1er juin
 
19h, Concert final, Cirque d’Hiver Bouglione, 110 Rue Amelot, Paris 11e
 
Avec les groupes de musique Koma Amed, Deza Amed et Chopy

 

Ouverture du 3e festival culturel kurde de Paris

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PARIS – Aujourd’hui, nous avons assisté à un magnifique défilé folklorique kurde donnant le coup d’envoi de la troisième édition du Festival culturel kurde de Paris.

Des centaines de femmes, hommes et enfants vêtus de vêtements traditionnels kurdes ont chanté et dansé pendant le défilé folklorique kurde depuis le centre démocratique kurde de Paris (rue d’Enghien) jusqu’au Carreau du Temple.

Les femmes en tête du défilé folklorique kurde

Les femmes kurdes étaient à la tête du défilé folklorique d’aujourd’hui tandis que des dengbêjs femmes et hommes chantaient des chants de résistance.

  

Cérémonie d’inauguration au Carreau du Temple

A la fin du défilé folklorique, le public a assisté à la cérémonie d’inauguration du festival culturel kurde dans la prestigieuse salle de spectacle du Carreau du Temple. La cérémonie a débuté par un discours d’accueil présenté par Pia et le coprésident du CDK-F, Sahin Polat. Ensuite, il y a eu la projection du documentaire « YEK » portant à l’écran l’histoire de 3 Kurdes exilé en France et une Franco-kurde qui travaille sur ses origines kurdes.

La soirée s’est poursuivie avec un concert de Def (ou Daf), grand tambour sur cadre caractéristique de la tradition musicale kurde, réunissant trois grands noms de percussionnistes kurdes, dont Neset Kutas. Enfin, le formidable groupe de Govend (danse folklorique) de Paris, Govenda Rojbîn, a exécuté une performance chorégraphique exceptionnelle accompagnée des chants de dengbêj interprétée par le musicien Diyar Mehrovi.

Jusqu’au 1er juin 2024, à travers des concerts, danses folkloriques, des ateliers artistiques, arts pour enfants, des expos ou des dégustations culinaires kurdes, vivez le Kurdistan en région parisienne.

Programme du 3e festival kurde de Paris Dimanche
26 mai
 
12h, Expo, panels et buffet, Centre culturel kurde Ahmet Kaya, Paris 10e
 
 
Une première présentation portera sur les Dengbêj (Bardes kurdes), ces passeurs de culture dépositaires de la riche littérature orale kurde. Quand au second panel, il s’intéressera à l’histoire aussi méconnue que remarquable des Kurdes d’Iran, c’est à dire du Rojhilat ou Kurdistan oriental.
 
Le public pourra ensuite déguster un brunch de mets traditionnels kurdes, une expérience gastronomique inoubliable dans une ambiance conviviale et festive, offrant une occasion unique de rencontrer les autres participants et de discuter de la culture kurde. Ne manquez pas cette opportunité de goûter à l’hospitalité légendaire des Kurdes et de découvrir leur patrimoine culinaire riche et varié.
 
Parallèlement, l’on pourra contempler une exposition sur la langue kurde, ses dialectes, ses expressions, ses grands noms, … L’exposition sera visible jusqu’au 2 juin. (Entrée libre)
 
14h, concert de rue, ateliers d’arts manuels, Boulevard Bonne Nouvelle, Paris 10e
 
L’après-midi de cette deuxième journée du festival sera consacrée à des ateliers d’arts manuels en extérieur. Une occasion de s’initier au tissage des kilims (tamis kurdes), d’apprendre l’art de la coiffe kurde (kofî) ou de découvrir les tatouages traditionnels kurdes (deq).
 
La musique sera également au rendez-vous, avec un concert de rue donné par les chanteurs et musiciens de l’Association Art et Culture du Kurdistan (Çanda Kurd – Parîs). (Entrée libre)
 
Lundi 27 mai
 
19h, soirée musicale et buffet kurde, Espace Brassens, 18 Rue de Gassicourt, 78200 Mantes-la-Jolie
 
Le Festival s’invite cette année dans la ville de Mantes-la-Jolie avec un concert de Dengbêj (bardes kurdes) accompagné d’un buffet de spécialités culinaires kurdes. Une soirée qui promet d’être un beau moment de divertissement et de partage autour des traditions musicales kurdes. (Entrée libre)
 
Mardi 28 mai
19h, concert et buffet kurde, Mairie de Montreuil, Salle des Fêtes, Place Jean Jaurès
Cette année encore, la ville de Montreuil fait honneur au Festival en accueillant dans sa salle des fêtes un soirée musicale, avec la participation de plusieurs artistes kurdes bien décidés à vous offrir un beau spectacle. Nous avons hâte de vous retrouver dans ce lieu magnifique pour un beau moment de divertissement et de convivialité. Grâce au buffet qui accompagne cette soirée, vous ne risquez pas de rester sur votre faim. (Entrée libre)
 
Mercredi 29 mai
 
12h, Ateliers pour enfants, 16 rue d’Enghien, Paris 10e
 
Des animations pour enfants sont proposer pour les initier à la langue kurde à travers des jeux ludiques, aux jeux traditionnels, à la musique, danse et arts plastiques. Les enfants seront pris en charge par des animatrices et animateurs expérimentés. Au programme: parcours de jeux, atelier de percussions corporelles et de govend (rondes folkloriques kurdes), sans oublier l’indispensable pause déjeuner. (Entrée libre)
 
 
Jeudi 30 mai
 
19h, Expo-photos de Merwan Tiryaki, 16 rue d’Enghien, Paris 10e

Cette année, le Festival met à l’honneur un photographe kurde de grand talent. Âgé de 28 ans, Merwan Tiryakî est originaire de la région montagneuse de Bingöl (Çewlîg en kurde), au Nord-Kurdistan. C’est en 2016 qu’il a débuté sa carrière de photographe autodidacte. Muni d’un petit appareil photo, il a commencé à capturer les paysages et les scènes de la vie quotidienne dans son village natal. Sa passion pour la photographie, il dit la puiser dans son amour de la nature. Son œuvre reflète le regard tendre et humain qu’il porte sur la société rurale qui l’a vu grandir.

 

Réfugié en France depuis 2021, le jeune photographe dit vouloir montrer au monde la beauté des paysages humains du Kurdistan et la condition d’un peuple sans État. Nostalgique de son pays, il espère bientôt retourner dans un Kurdistan libre où il pourra poser son regard de photographe sur une société libérée de l’oppression. (Entrée libre)

L’exposition peut être visitée jusqu’au 7 juin

 
 
Vendredi 1er juin
 
19h, Concert final, Cirque d’Hiver Bouglione, 110 Rue Amelot, Paris 11e
 
Avec les groupes de musique Koma Amed, Deza Amed et Chopy

 

Berlin accueille le Festival de littérature kurde « Entends-tu ma voix ? »

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ALLEMAGNE – Du 29 mai au 2 juin, Berlin accueillera le festival de littérature kurde « Entends-tu ma voix ? » autour du thème « La littérature kurde en exil ». Organisé par Beliban zu Stolberg et Dawid Yeşilmen, et soutenu par le Hauptstadt Kulturfonds et l’Autorenstiftung, à la Literaturhaus de Berlin, le festival proposera des discussions et des lectures d’auteurs comme Burhan Sönmez, Düzen Tekkal et Fatma Aydemir.
 
 

Le festival « Entends-tu ma voix ? » (en kurde: Dengê min tê te? et en allemand: Hörst du mich?) organisé par le célèbre écrivaine germano-kurde Beliban zu Stolberg et l’universitaire kurde Dawid Yeşilmen, se tiendra à la Literaturhaus Berlin. L’événement est soutenu par le Hauptstadt Kulturfonds et l’Autorenstiftung.

 

L’Allemagne, qui abrite environ 1,5 million de Kurdes, est un centre important pour la littérature et les arts kurdes. En raison de l’oppression systémique et des interdictions linguistiques dans de nombreuses régions du Kurdistan, de nombreux artistes et auteurs kurdes sont contraints de produire leurs œuvres en exil. Ces artistes de différentes régions du Kurdistan contribuent de manière significative à la littérature, à l’art et à la culture en Allemagne.

En tant que l’une des organisations culturelles officielles du Sénat de Berlin, la Literaturhaus Berlin a souligné l’importance de l’événement. « Il est intéressant de parler de littérature kurde et d’exil », a déclaré la Literaturhaus dans l’annonce du festival, soulignant la richesse de l’art kurde dans son expression et sa forme, et l’objectif du festival de le souligner.

De nombreux auteurs devraient participer en tant que conférenciers au programme de cinq jours. Le président du PEN international, Burhan Sönmez, l’écrivaine et journaliste kurde-allemande Düzen Tekkal et Fatma Aydemir, connue pour ses romans Ellbogen et Dschinns, liront des extraits de livres et discuteront de littérature kurde en exil.

En plus des discussions littéraires, le festival présentera des performances de l’artiste Dengbej Ali Tekbaş, du rappeur EBOW et du DJ AZIEZ. Diverses activités pour les enfants seront également organisées tout au long du festival.

TURQUIE. Un prisonnier kurde victime d’une crise cardiaque

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TURQUIE / KURDISTAN – Le prisonnier malade de 72 ans, Mehmet Emin Çam a eu une crise cardiaque dans une prison de Batman.
Mehmet Emin Çam, prisonnier politique kurde de 72 ans, qui figure sur la liste des prisonniers gravement malades de l’Association des droits de l’homme (IHD), a eu une crise cardiaque hier soir dans la prison de type T de Batman Beşiri. Il a été hospitalisé.
La fille de Çam, Şimel Çam, a déclaré qu’ils s’étaient rendus à l’hôpital après avoir reçu la nouvelle hier. Déclarant que les médecins ne mettaient pas la vie de son père en danger, mais qu’ils le gardaient en soins intensifs en raison de son âge et de sa maladie, Çam a demandé la libération de son père.
La députée du Sêrt, Sabahat Erdoğan Sarıtaş, a également partagé un message sur Çam sur son compte X, demandant la libération des prisonniers malades.
Le message de Sarıtaş est le suivant : « Le prisonnier #MehmetEminÇam, gravement malade, âgé de 72 ans, détenu dans la prison Batman Beşiri, a été hospitalisé en raison d’une crise cardiaque la nuit dernière. Il est actuellement en soins intensifs. Nous avons rencontré la famille de Çam. Mehmet Emin Çam ; Il a perdu la capacité d’entendre et possède des appareils dans les deux oreilles. À la suite des examens effectués dans les hôpitaux de recherche de Siirt et de Diyarbakır, il a été déterminé qu’il souffrait d’une tumeur au cerveau. Des kystes dans ses reins continuent de se former constamment. Et maintenant la crise cardiaque. Arrêtez cette torture des détenus malades. »

ROJAVA. Début du Forum de l’unité nationale des tribus et composantes de la Syrie

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SYRIE / ROJAVA – Les travaux du deuxième Forum d’unité nationale des tribus et composantes syriennes (Kurdes, Arméniens, Arabes, Assyriens, minorités religieuses…) ont débuté aujourd’hui avec la participation des représentants des tribus et composantes du nord-est de la Syrie.

Sous le patronage de l’Administration démocratique autonome du nord et de l’est de la Syrie et du Conseil démocratique syrien, le deuxième Forum d’unité nationale des clans et composantes syriens a été lancé, sous le slogan « Dialogue, sécurité, construction, pour une Syrie unifiée et décentralisée » au stade d’Hasaka avec la participation de 5 000 personnes des régions du nord-est de la Syrie.

Le forum réunira la présidence conjointe du Conseil exécutif de l’Administration autonome démocratique du nord et de l’est de la Syrie, la présidence conjointe du Conseil démocratique syrien et le commandement général des Forces démocratiques syriennes.

Le forum rassemble des religieux de la Conférence de l’Islam démocratique, des chrétiens, des Yézidis, des Kurdes, des Arabes, des Syriens, des Assyriens, des Turkmènes, des Circassiens, des Arméniens, des militantes communautaires féminines, des personnalités sociales, des universitaires, des intellectuels et des personnalités tribales kurdes et arabes.

Le forum vise principalement à souligner l’importance de l’unité des composantes syriennes et à envoyer le message aux parties impliquées dans la crise syrienne que la clé de la solution est entre les mains des Syriens.

Le forum a commencé par une minute de silence et des discours seront prononcés par l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie, le Conseil démocratique syrien, les Forces démocratiques syriennes et les tribus arabes et kurdes. Les composantes et religions syriennes auront des messages lors de la conférence, qui se terminera par une déclaration finale comprenant des recommandations.

Mères du Samedi. « Nous nous battrons pour obtenir justice pour les personnes disparues »

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TURQUIE – Le sit-in des Mères du samedi d’Istanbul a lieu sur la place Galatasaray depuis 1 000 semaines. Maside Ocak, sœur de Hasan Ocak, un jeune kurde porté disparu après son arrestation par les forces armées turque, a déclaré : « Nous continuerons le combat jusqu’à ce que nos proches aient des tombes et que justice soit rendue. » Selon l’avocate Rehşan Bataray Saman, en Turquie, il y a 348 fosses communes concernant 4201 personnes identifiées, avec 281 corps exhumés dans 45 tombes à ce jour.
 

Cette semaine, la 1000ème manifestation de l’Initiative des Mères du Samedi aura lieu à Istanbul. Avec le sit-in de samedi, les proches des disparus et leurs partisans réclament justice pour les innombrables personnes disparues en détention en Turquie. Ces personnes ont été enlevées, torturées, assassinées par les autorités de l’État puis enterrées, jetées dans des puits d’acide ou cimentées dans les fondations d’installations militaires. Les proches ont mis le doigt sur une blessure profonde et ce n’est donc pas un hasard si les Mères du samedi ont été victimes de violences à plusieurs reprises. Depuis la 700e semaine, les manifestations ont été attaquées à plusieurs reprises. Le 25 août 2018, Süleyman Soylu, alors ministre turc de l’Intérieur, a interdit le sit-in sur la place Galatasaray.

L’interdiction était une violation de la loi

Bien que la Cour constitutionnelle ait qualifié la décision d’interdire le sit-in de violation des droits, la répression s’est poursuivie et certaines mères de plus de 80 ans ont été traînées hors de la place, les mains liées dans le dos. Mais grâce à leur persévérance, les Mères du samedi ont finalement pu reprendre leur sit-in. Cependant, l’arbitraire persiste. Lors de la 1000e veillée notamment, le nombre de participants devrait être limité à dix personnes. Maside Ocak, la sœur de l’un des disparus, Hasan Ocak, a parlé à l’ANF du sit-in d’aujourd’hui.

Maside Ocak, devant la tombe d’Hasan Ocak

Un jour que nous n’oublierons jamais…

Le frère de Maside Ocak, l’enseignant kurde Hasan Ocak, a disparu le 21 mars 1995 après son arrestation. Sa famille se bat encore aujourd’hui pour obtenir justice. La vie de Maside, alors âgée de 19 ans, et de sa joyeuse famille a changé du jour au lendemain. Maside Ocak a déclaré : « Hasan était enseignant, mais on ne lui a donné aucune place. Il dirigeait donc un salon de thé dans un quartier d’affaires de Beyazıt. Il se levait tous les matins à 5h30 et partait travailler. Le 21 mars, comme chaque matin, il s’est mis au travail sans me réveiller. Pendant que j’étais à l’école, il a appelé ma mère et lui a dit qu’il rapporterait du poisson à la maison ce soir-là. Ce jour-là, c’était l’anniversaire de ma sœur Aysel. Ma mère avait préparé de la soupe et de la salade, nous avons attendu tard dans la soirée, mais Hasan n’est pas rentré à la maison ».

« Son arrestation a été niée malgré les nombreux témoins »

Maside Ocak a déclaré qu’il était clair que quelque chose n’allait pas le soir même. La famille s’est d’abord rendue à l’hôpital et a appelé la police le lendemain. À cette époque, la durée de la détention était de 15 jours et il était courant que les arrestations soient refusées jusqu’à six jours. Ocak poursuit : « Après des échanges entre la police, le ministère public et la Cour de sûreté de l’État (DGM), nous avons annoncé publiquement le 30 avril 1995 la disparition d’Hasan. Malgré la pression publique et des témoins confirmant que Hasan avait été arrêté, son arrestation a été niée par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nahit Menteşe, le gouverneur d’Istanbul Hayri Kozakçıoğlu, le directeur général de la police Mehmet Ağar et le chef de la police d’Istanbul Necdet Menzir ».

Preuve d’arrestation

Après 58 jours de recherches persistantes, le corps de Hasan Ocak a été retrouvé avec de graves signes de torture dans un cimetière d’Altınşehir. Maside Ocak a déclaré que le rapport de découverte indiquait qu’il n’avait ni carte d’identité, ni ceinture, ni montre ni lacets et qu’il y avait des taches d’encre sur ses doigts, ce qui prouvait clairement qu’il était en détention.

« Hasan était un refuge pour nous »

Lors de la campagne pour retrouver son frère, Maside Ocak a rencontré les proches d’autres « personnes disparues ». Inspirées par les Mères argentines de la Place de Mai, les Mères du samedi ont commencé par une veillée silencieuse sur la place Galatasaray. 1000 semaines se sont écoulées depuis. Ocak a déclaré : « Hasan était un refuge pour nous tous. Il était notre confident. Il n’y avait pas de disputes ou de désaccords dans notre maison, il y avait toujours le son du saz (tembûr) de Hasan et des chansons folkloriques que nous chantions. (…) Nous voulons que toutes nos personnes disparues soient retrouvées et que justice soit rendue. Notre deuil prendra fin avec la fin de l’impunité et une tombe pour nos personnes disparues. Nos vies sont déterminées par l’absence de tombes et par l’impunité. Nous n’abandonnerons pas notre combat tant que justice ne sera pas rendue. (…). Nous voulons que tous les proches des disparus puissent se réunir sur la place Galatasaray et apporter avec eux les photos de leurs proches. »

 

Depuis 29 ans, les mères du samedi cherchent leurs enfants tués en détention 

 

Le samedi 27 mai 1995, les « mères du samedi » (en kurde: Dayikên Şemiyê, en turc: Cumartesi Anneleri) descendaient pour la première fois sur la place Galatasaray, à Istanbul, pour exiger la fin des disparitions forcées et demander qu’on leur rende leurs proches portés disparus. Elles reprochent à l’État turc de ne pas avoir enquêté sérieusement pour établir la vérité sur ceux qui ont disparu après leur mise en détention par les autorités turques.

Les veillées, qui ont vu la participation d’un plus grand nombre de personnes à des dates marquantes telles que les 500e et 600e semaines, se sont déroulées dans le calme, sans aucune restriction de la part du gouvernement du Parti de la justice et du développement (AKP), jusqu’à la 700e semaine en 2018, lorsque des dizaines de les manifestants ont été arrêtés après que la police a dispersé la manifestation.

Le procès des 46 personnes arrêtées lors du 700e rassemblement et accusées de « participation à des réunions et à des marches illégales et de refus de se disperser malgré les avertissements et le recours à la force » est en cours.

La Cour constitutionnelle a jugé en novembre 2022 et mars 2023 que le droit de réunion pacifique des manifestants avait été violé et que ces violations ne devaient pas se reproduire.

TURQUIE. Un civil kurde tué par des soldats turcs à Lice

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TURQUIE / KURDISTAN – Hier soir, l’armée turque a assiégé la localité de Nenyas, dans le district de Lice à Diyarbakir (Amed). Les soldats turcs ont ouvert le feu sur une maison abritant des civils, dont des enfants et des femmes. On signale qu’un homme du nom Mehmet Yıldırım a perdu la vie dans l’attaque menée par l’armée turque.
 
Par ailleurs, hier soir, Fırat Demir, co-maire de la municipalité kurde de Lice, dans la province de Diyarbakir, a été arrêté par la polie turque. Élu co-maire de Licé le 31 mars dernier, Fırat Demir est accusé de « terrorisme »

 

Un civil kurde tué lors d’un siège militaire turc vendredi soir dans le quartier rural d’Ortaç (Nenyas) à Lice (Licê), Diyarbakır (Amed), a été confirmé par les résidents locaux et les membres de sa famille comme étant un civil. L’opération militaire, impliquant des tirs d’armes à feu et des hélicoptères, a visé des maisons privées et a entraîné la mort de Yıldırım, laissant la communauté dans la tourmente.
 
 
Les résidents affirment que l’opération a commencé vers 22 heures et s’est poursuivie jusqu’à environ 2 h 20, le corps de Yıldırım étant ensuite transporté à l’Institut de médecine légale de Diyarbakır. Bien que le ministre turc de l’Intérieur ait fait une déclaration en ligne selon laquelle Yıldırım, père de quatre enfants, figurait sur une « liste grise » de terroristes et était impliqué dans un certain nombre d’« incidents », les habitants et sa famille contestent fermement ces allégations. soulignant son statut civil. « Nous n’avons même pas été officiellement informés de sa mort ; nous l’avons découvert grâce aux réseaux sociaux. C’est inhumain », a déploré un membre de la famille.
 
Au lendemain de l’opération, la famille de Yıldırım, soutenue par des groupes locaux de défense des droits civiques, s’est rassemblée devant l’Institut de médecine légale de Diyarbakır, dans l’attente du retour de son corps. Le calvaire de la famille a mis en lumière les implications plus larges des opérations militaires turques dans les zones à majorité kurde, qui ravivent souvent les souvenirs douloureux de la violente répression des années 1990.
 
La journaliste Medine Mamedoğlu rapporte également que pendant le siège, un garçon de 15 ans a été utilisé comme bouclier humain tandis que sa mère a été retenue par des soldats pendant plusieurs heures, un pistolet pointé sur la tempe.
 
Sultan Yaray, coprésidente du Parti des régions démocratiques (DBP), a critiqué l’opération comme une tentative de semer la peur au sein de la population kurde. « Ces actions ne constituent pas seulement une attaque contre des individus mais une attaque contre notre mémoire et nos droits collectifs », a-t-elle déclaré.

TURQUIE. Arrestation d’un maire kurde fraichement élu

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TURQUIE / KURDISTAN – Fırat Demir, co-maire de la municipalité kurde de Lice, dans la province de Diyarbakir, a été arrêté par la polie turque. Élu co-maire de Licé le 31 mars dernier, Fırat Demir est accusé de « terrorisme »
 
Le régime turc, poursuivant systématiquement chaque élu ou membre du parti politique kurde avec des accusations de « terrorisme », empêche le peuple kurde à être représenté au niveau local et national. Actuellement, des dizaines de milliers de députés, maires ou militants politiques kurdes croupissent dans les geôles turques, certains depuis plusieurs années, voire, décennies…

TURQUIE. 1000ème veillée des Mères du Samedi

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TURQUIE – Ce samedi 25 mai, les Mères du samedi se rassembleront pour leur 1000ème veillée consécutive sur la place Galatasaray à Istanbul, exigeant justice pour leurs proches disparus en détention dans les années 1990.

Le mouvement, inspiré par les mères argentines de la Plaza Del Mayo, a débuté le 27 mai 1995. Il cherche à découvrir le sort des disparus et à demander des comptes aux auteurs de ces actes. « Galatasaray n’est pas seulement une place ; c’est un cimetière pour lequel nous nous battons », a expliqué Maside Ocak, dont le frère Hasan a été retrouvé mort après avoir été arrêté en 1995.

Cette semaine marque le 1000ème rassemblement des Mères du samedi, une manifestation en cours exigeant des comptes pour les disparitions forcées en Turquie. Initialement déclenché par la disparition d’individus dans les années 1980 et 1990, leur plaidoyer incessant a conduit à une réduction de ces cas. « Vous les avez pris vivants ; nous voulons qu’ils reviennent vivants », tel a été leur cri de ralliement, soulignant leur exigence de vie et de vérité.

Les manifestations ont été confrontées à des défis importants, notamment des interventions policières et des périodes de cessation. Malgré cela, la détermination des Mères du Samedi n’a pas faibli. Elles continuent de demander non seulement où se trouvent leurs proches, mais aussi de demander justice contre les responsables.

Depuis 29 ans, les mères du samedi cherchent leurs enfants tués en détention 

 

Le samedi 27 mai 1995, les « mères du samedi » (en kurde: Dayikên Şemiyê, en turc: Cumartesi Anneleri) descendaient pour la première fois sur la place Galatasaray, à Istanbul, pour exiger la fin des disparitions forcées et demander qu’on leur rende leurs proches portés disparus. Elles reprochent à l’État turc de ne pas avoir enquêté sérieusement pour établir la vérité sur ceux qui ont disparu après leur mise en détention par les autorités turques.

Les veillées, qui ont vu la participation d’un plus grand nombre de personnes à des dates marquantes telles que les 500e et 600e semaines, se sont déroulées dans le calme, sans aucune restriction de la part du gouvernement du Parti de la justice et du développement (AKP), jusqu’à la 700e semaine en 2018, lorsque des dizaines de les manifestants ont été arrêtés après que la police a dispersé la manifestation.

Le procès des 46 personnes arrêtées lors du 700e rassemblement et accusées de « participation à des réunions et à des marches illégales et de refus de se disperser malgré les avertissements et le recours à la force » est en cours.

La Cour constitutionnelle a jugé en novembre 2022 et mars 2023 que le droit de réunion pacifique des manifestants avait été violé et que ces violations ne devaient pas se reproduire.

L’Institut kurde de Paris accueille Sultan Ulutas Alopé pour une rencontre/dédicace

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PARIS – Le 1er juin 2024, la comédienne franco-kurde, Sultan Ulutas Alopé sera à l’Institut kurde de Paris pour une rencontre-débat autour de son livre « La Langue de Mon Père » publié par les éditions l’Espace d’un instant. RDV dès 16h, au siège de l’Institut kurde de Paris.

Une langue peut-elle être un gilet de sauvetage ? Déterrer les mots de ses ancêtres peut-il éclairer des rapports à sa famille et à son identité ? Comment le racisme quotidien sème-t-il la honte et la violence chez les individus ? La Langue de mon père est l’histoire d’une femme récemment immigrée en France. Tandis qu’elle attend ses papiers, l’apprentissage de la langue maternelle de son père, le kurde, la fait voyager vers des zones d’ombre de son passé. En apprenant cette langue longtemps interdite dans son pays natal, elle commence à interroger son rapport à son père, qu’elle n’a pas vu depuis des années, et le racisme quotidien avec lequel elle s’est construite en tant qu’enfant. Pendant ce voyage mental entre la Turquie et la France, elle porte le français comme une protection, une langue que personne d’autre dans sa famille ne parle ni ne comprend ; une langue qu’elle ne maîtrise pas totalement.

 

Sultan Ulutas Alopé

Sultan Ulutaş Alopé, née en 1988 à Istanbul, est une comédienne d’origine kurde. Après des études d’ingénierie puis en art dramatique à Istanbul, elle multiplie les expériences dans de nombreuses productions en Turquie. A partir de 2017, elle étudie à l’ENS de Lyon puis au CNSAD de Paris, sous la direction d’Olivier Neveux, Anne Pellois et Nada Strancar. Elle mène désormais ses propres projets. La Langue de mon père, présenté à Contre-sens à Lyon en 2022, puis créé à la Manufacture à Avignon en 2023, est programmé au Théâtre national de Strasbourg en 2024.

54 pages – 10 €
ISBN 978-2-37572-058-5
Les éditions l’Espace d’un instant sont partenaires de la Maison d’Europe et d’Orient
pôle culturel européen – association reconnue d’intérêt général, avec le soutien du ministère de la Culture et de la Ville de Paris.
Contact + 33 9 75 47 27 23 – agence★parlatges.org
Dominique Dolmieu

ROJAVA. Une ONG islamiste basée au Royaume-Uni construit une colonie à Afrin

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SYRIE / ROJAVA – Une organisation islamiste basée en Grande-Bretagne a construit une colonie dans la région kurde d’Afrin occupée par la Turquie, dans le nord-ouest de la Syrie, a signalé le site d’information North Press. Depuis l’invasion d’Afrin par la Turquie et ses gangs islamistes, les Kurdes d’Afrin ont été chassés de leurs terres, tous leurs biens confisqués et des colons islamistes transférés d’autres régions de Syrie installés dans leurs maisons…

Le correspondant a ajouté que la construction de la colonie a été financée par l’organisation « One Ummah » et réalisée par une entreprise affiliée au conseil local d’Afrin, fondé par la Turquie en 2018 suite à l’occupation de la région.

La colonie se compose de 40 bâtiments dont 160 appartements, en plus d’un dispensaire et d’une mosquée. Elle a étée construit à côté du village de Hiloubi dans la commune de Sharran, au sud-est de la ville d’Afrin.

La ville d’Afrin et les 365 villages des alentours sous l’occupation turque

La ville d’Afrin et les 365 villages qui l’entourent sont sous occupation des forces turques et sous le contrôle des factions d’opposition armée soutenues par la Turquie, alias l’Armée nationale syrienne (SNA), depuis mars 2018, à la suite de la soi-disant opération militaire « Rameau d’Olivier » sous prétexte de protéger la « sécurité nationale turque » qui est menacée par l’autonomie kurde, même à l’extérieur des frontières du Kurdistan colonisé par la Turquie.

Depuis lors, les organisations islamistes soutenues par la Turquie ont construit plusieurs colonies pour héberger des milliers de familles de militants du SNA venues d’autres régions de Syrie. Cependant, les habitants d’Afrin, principalement des Kurdes, ont été déplacés de force et ont résidé dans des villages désertés et des camps de personnes déplacées dans la campagne nord d’Alep, au nord-ouest de la Syrie.

Selon certaines informations, le nombre de colonies construites à Afrin s’élèverait à environ 50. (North Press Agency)