ROJAVA. Une délégation française tente de relancer le dialogue intra-kurde
Il pleut des bombes sur le Rojava
SYRIE / ROJAVA – Les forces turco jihadistes soumettent les régions syriennes sous contrôle des forces kurdes à une pluie de bombardements aériens et d’artilleries, tuant des civils et détruisant des sites civils, industriels ou militaires.

ROJAVA. Une femme tuée, un enfant blessé près du pont Qaraqozaq
SYRIE. Trois femmes militantes tuées à Manbij
SYRIE / ROJAVA – Les forces turco-jihadistes ont tué trois femmes militantes lors d’attaques ciblant la ville de Manbij. De nombreuses femmes, dont des Kurdes, ont été capturées à Manibij par les gangs de la Turquie comme « butin de guerre ».
La communauté des femmes Zenobia a annoncé le martyre de ses membres Kamar El-Soud, Aysha Abdulkadir et Iman lors des attaques de l’armée turque envahissante et des mercenaires alliés sur Manbij.
« Nos trois camarades sont devenues un exemple de sacrifice et ont résisté avec courage et détermination face à la mort », a déclaré la communauté des femmes Zenubiya dans un communiqué publié mardi.
« Le martyre de nos camarades n’est pas la fin de leur lutte, mais plutôt un nouveau départ pour renouveler notre engagement et notre loyauté envers notre cause de liberté et d’indépendance. Qamar al-Sud, Aisha Abdul Qader et Iman ont mené une bataille acharnée contre les forces obscures et l’ennemi et ont fait de grands sacrifices pour la défense de Manbij. »
La déclaration appelle la communauté internationale à cesser immédiatement les attaques de l’État occupant turc sur Manbij et à protéger les civils des crimes de guerre.
SYRIE. Les Kurdes contraints d’accepter une trêve à Manbij
Un cessez-le-feu négocié par les États-Unis à Manbij
Le cessez-le-feu à Manbij a été précédé de deux semaines de combats, qui se sont déroulés parallèlement à l’avancée de l’alliance djihadiste dirigée par la milice HTS vers Damas. Le Conseil militaire de Manbij et d’autres associations membres des FDS ont farouchement résisté à l’occupation de la région par la SNA, dont les pertes ont été estimées à plusieurs centaines de personnes. Les informations de l’agence de presse officielle turque Anadolu selon lesquelles Manbij était tombée depuis longtemps se sont révélées être des informations délibérément fausses dans le cadre d’une guerre psychologique.
Mais les combats à Manbij se sont poursuivis mardi soir, les FDS voulant empêcher une extension de la guerre d’occupation à l’est de l’Euphrate. Parallèlement à l’attaque majeure contre Manbij, l’armée turque a intensifié ces derniers jours ses attaques aériennes et d’artillerie sur Kobanê, plus au nord-est. La résistance du conseil militaire se concentre actuellement toujours sur le pont stratégique de Qereqozax entre Manbij et Kobanê. Le barrage de Tichrine, situé plus au sud, est toujours hors service en raison des attaques ciblées de l’armée turque et de ses mandataires de l’ANS. De vastes zones de la région autonome du nord et de l’est de la Syrie sont privées d’électricité.
Pendant ce temps, les atrocités commises par l’Armée nationale syrienne (SNA) à Manbij se multiplient. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), basé à Londres, a fait état de dizaines d’exécutions de combattants blessés du Conseil militaire, assassinés par les mercenaires d’Erdoğan dans un hôpital du nord de la ville. La population kurde a également été pillée dans la ville, plusieurs maisons ayant été incendiées. En outre, des attaques de vengeance ont été menées contre la population civile. Dans un cas, trois militantes de la communauté des femmes Zenubiya ont été tuées par des djihadistes de l’Armée nationale syrienne (SNA). Kongra Star, le mouvement des femmes du nord-est de la Syrie, a annoncé que plusieurs femmes membres des Asayish (Forces de sécurité intérieure) avaient été enlevées à Manbij. Des vidéos publiées en ligne par les mercenaires de l’Armée nationale syrienne (SNA) montrent les femmes présentées comme des butins de guerre pendant leur transport.
ROJAVA. Un drone cible une ambulance: deux morts et deux blessés
ROJAVA. Des gangs attaquent le canton de Kobanê
SYRIE / ROJAVA – Ce soir, les forces turco-jihadistes ont commis un autre massacre au Rojava, cette fois-ci dans un village de Kobanê où Deux civils furent tués, deux autres blessés par des tirs d’artilleries. (On signale par ailleurs que les jihadistes de la Turquie déclarent avoir lancé l’attaque contre Kobanê, la ville martyre qui a défait DAECH. Erdogan veut prendre sa revanche…)
L’armée d’occupation turques et ses mercenaires alliés ont bombardé dans la soirée le village de Ceida Mezin dans le sud-ouest du canton kurde de Kobanê. Mehmûd Şêx Elî (12 ans) et Ebdullah Mehmûd Şêx Elî (25 ans) ont été tués dans l’attaque qui a blessé Omer Mehmûd Şêx Elî (10 ans) et Mehmûd Mehmûd Şêx Elî (8 ans).
Un drone de l’armée turque a mené ce matin une frappe contre le village de Sefiya dans le bassin d’Ain Issa. 8 personnes d’une même famille ont été massacrées dans l’attaque.
Le 8 décembre, 12 civils, dont des enfants et des femmes, ont été tués lors d’une attaque de drones menée par l’État turc dans le village de Mestareha, à Ain Issa.
Le 9 décembre, deux enfants ont été tués lors d’une attaque menée par un drone turc dans le village de Kuneftar à Kobanê.
Le même jour, des drones turcs ont bombardé les villages de Mihermela et Hermel, dans la ville de Zirgan. Les bombardements ont fait un mort et deux blessés parmi les civils.
Une autre attaque de drones menée par la Turquie le même jour a visé un véhicule civil sur la route Zirgan-Dirbêsiyê et a fait trois blessés civils.
ROJAVA. Les attaques turques menacent le barrage de Tichrine
SYRIE / ROJAVA – Ce soir, les régions de Kobanê, Sarrin, Ain Issa, Qana, Jalabiyeh et Manbij sont plongées dans le noir après que les bombardements turcs aient mis hors service le barrage de Tichrine. Les autorités kurdes expriment leurs craintes sur le fait que le barrage endommagé ne puisse être réparé.
L’Autorité de l’énergie du nord et de l’est de la Syrie a annoncé que le barrage de Tishreen est hors service en raison des bombardements de l’occupation turque et de ses mercenaires sur le corps du barrage, les chantiers de distribution et de conversion et les transporteurs de câbles, et a confirmé que le barrage est menacé à la suite de ces bombardements.
Depuis la chute de Bashar al-Assad, la Turquie a intensifié les attaques ciblant les zones civiles et les infrastructures vitales du Rojava qu’elle a maintes fois détruites dans le passé. Il s’agit de crimes de guerre et crimes contre l’humanité mais comme les instances internationales sont à la botte de l’OTAN, dont la Turquie est membre, ces crimes sont passés sous silence. Jusqu’à quand?