Les forces irakiennes ont déclaré la guerre aux agriculteurs kurdes
TURQUIE. Une journaliste kurde condamnée à près de 3,5 ans de prison
ROJAVA. Nouveaux kidnappings et vols d’olives à Afrin
L’organisation des droits de l’homme Afrin-Syrie a rapporté que le dimanche 19 octobre, les mercenaires de l’occupation turque ont kidnappé Hussein Khello et son fils Mustafa Khello, habitants du village d’Anqala dans le district Shiyê de la campagne occupée d’Afrin, alors qu’ils gardaient leur oliveraie.
Selon l’organisation, l’incident s’est produit lorsque le père et le fils ont vu quatre mercenaires voler les oliveraies de leur plantation. Lorsqu’ils ont tenté de les arrêter, les mercenaires ont ouvert le feu, poussant Hussein Khello à réagir en état de légitime défense. Deux des mercenaires ont été blessés.
L’organisation a ajouté que les deux hommes étaient toujours kidnappés.
Dans le même contexte, l’organisation a rapporté que les mercenaires de l’occupation turque ont volé la récolte d’olives appartenant à Ali Sabri du village d’Alkana du district chiite, après avoir récolté la totalité de la récolte d’olives d’environ 100 oliviers sur le site de Kale Shieh.
L’organisation a ajouté que les mercenaires du village irrigué de Khelalka, dans le district de Bulbul, empêchent les résidents de retour d’atteindre leurs terres agricoles, où ils ont installé des tentes et des postes de garde autour des vergers pour les empêcher de récolter leurs récoltes, dans le but de saisir et de piller les olives sous la menace des armes.
Selon l’organisation, les mercenaires ont volé environ 150 sacs d’olives dans les oliveraies des paysans Hussein Mohamed Hamo et Ibrahim Mohamed Hamo, en plus de 200 sacs d’olives appartenant à Abdul Rahman Kulin Hamo, dans le cadre du pillage et du saccage continus de la récolte d’olives dans la campagne d’Afrin.
L’organisation des droits de l’homme Afrin-Syrie a constaté l’augmentation des violations et le pillage continu des récoltes d’oliviers dans la campagne occupée d’Afrin à l’approche de la saison des récoltes, exacerbant les souffrances des agriculteurs et menaçant leur seule source de revenus. (ANHA)
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La Turquie a intensifié ses activités de pillage et de destruction au Kurdistan
ROJAVA. La Turquie a transformé l’eau en une arme de guerre
« Autrefois, les fleuves nous approvisionnaient en eau ; aujourd’hui, l’eau ne vient ni du Tigre ni de l’Euphrate », explique Issa. Les sources alternatives, comme les puits, ne sont plus accessibles dans de nombreux endroits : « Ces ressources sont désormais largement contrôlées par des groupes armés. »
Conséquences : migration, maladie, soins d’urgence
L’impact sur la population civile est grave. À Hesekê, de nombreuses personnes vivent dans des conditions précaires, sans approvisionnement fiable en eau, depuis des années. Les structures municipales sont débordées et les solutions d’urgence, comme le transport par eau, sont souvent insuffisantes. « Nombreux sont ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter de l’eau potable », explique Issa. « Les gens boivent de l’eau contaminée, tombent malades et quittent leurs villages. » La pénurie d’eau est désormais considérée comme l’une des principales causes de déplacements internes dans la région.
Critique : Les droits humains sont délibérément bafoués
Issa souligne qu’il ne s’agit pas d’une catastrophe naturelle, mais d’un problème délibérément créé. « L’eau est un droit humain, mais aujourd’hui, elle est utilisée comme une arme contre la population. » L’accès à l’eau est exploité pour exercer une pression sur les populations et détruire leurs moyens de subsistance.
Demande : attention internationale et solution politique
Lors du forum, le militant a appelé la communauté internationale à cesser d’ignorer la crise. « Nous sommes ici pour sensibiliser le monde à notre situation. L’eau appartient à tous ; personne ne devrait être exclu. »
Parallèlement, il est clair que la crise de l’eau n’est plus un problème purement local, mais s’inscrit dans un conflit géopolitique. Une solution durable ne peut être trouvée qu’au niveau politique, a déclaré Issa. (ANF)
TURQUIE. Le meurtre du journaliste Hakan Tosun était-il planifié ?
SYRIE. Les gangs de Damas attaquent les asayishs kurdes d’Alep
Tard dimanche soir, les forces gouvernementales de transition syriennes ont pris pour cible l’un des postes des Forces de sécurité intérieure (FSI) autour du quartier de Cheikh Maqsoud à Alep. Dans un communiqué officiel, les FSI d’Alep ont réaffirmé leur engagement total à protéger les habitants.
Le communiqué stipule : « Les forces de sécurité intérieure à Alep condamnent les attaques et les provocations continues menées par les forces gouvernementales de transition et leurs groupes armés, qui ciblent les quartiers de Sheikh Maqsoud et d’Achrafiyeh, menaçant ainsi la sécurité et la stabilité de la population civile. »
Le communiqué explique qu’au cours des dernières heures, un poste des Forces de sécurité intérieure à proximité de Cheikh Maqsoud a été la cible d’attaques de snipers et de tirs directs, dans une tentative apparente de créer des tensions et de pousser la région vers de nouveaux affrontements armés. Il s’agit, selon le communiqué, d’une violation flagrante des efforts visant à maintenir la sécurité et à protéger les civils.
Les Forces de sécurité intérieure ont affirmé que ces attaques surviennent malgré les efforts continus pour maintenir le calme et le cessez-le-feu, ce qui prouve que les parties attaquantes ne sont engagées dans aucun accord ou accord de désescalade et continuent de poursuivre une politique d’escalade et de déstabilisation.
Les Forces de sécurité intérieure ont réitéré leur engagement total à protéger les civils et à maintenir la sécurité et la stabilité des quartiers, soulignant qu’elles n’hésiteront pas à accomplir leur devoir de défense des habitants et de protection de leurs vies. La déclaration appelle également toutes les parties à assumer leurs responsabilités pour préserver la paix civile et empêcher la région de sombrer dans un nouveau cycle de violence. (ANHA) Deuxième conférence fondatrice de l’université kurde d’Allemagne
À la fin de la journée, un programme culturel a créé une atmosphère chaleureuse parmi les participants, avec des performances musicales de Şivan Perwer, Dilo Doğan, Cevat Merwanî et Sebastian Römer.
Les séances d’aujourd’hui ont débuté par les discours de Younes Bahram, président de l’IKHS, et de Dastan Jamal. Lezgin Botan, le professeur Christoph Scholz, le professeur Pola Khanga et l’universitaire Selim Temo ont présenté la vision fondatrice et le modèle éducatif de l’université.
Les sessions évaluant les programmes académiques et la structure institutionnelle de l’université comprenaient les contributions des universitaires Sakar Ibrahim, Hama Saeed Mahwi, Sivan Saeed, Masoud Rostami, Khabat Farhad et de Khaldoun Alnabwani.
Après le déjeuner, des ateliers et des tables rondes ont été organisés, au cours desquels les universitaires ont partagé leurs propositions sur la structure des programmes de l’université. La dernière séance de la journée s’est déroulée en plénière.
Lors de la clôture de la conférence, les responsables de l’IKHS ont souligné que le rassemblement de Dresde n’était pas seulement un événement académique mais aussi une étape historique marquant la fondation institutionnelle et académique de l’Université kurde internationale.
Ils ont déclaré que les idées des participants guideraient le développement du cadre académique de l’université.
L’Université internationale kurde de Dresde (IKHS.DE), dont l’ouverture est prévue en 2026, proposera un enseignement en kurde, en allemand et en anglais. L’université vise à proposer des formations de licence et de master dans des domaines tels que la kurdologie, la littérature, l’histoire, la sociologie, l’art et l’ingénierie.
Grâce à ce projet, l’IKHS cherche à établir un modèle académique durable et reconnu internationalement pour l’enseignement supérieur kurde. (ANF)