SYRIE – Le Parti kurde de la paix démocratique (PADK) a condamné les violations turques contre les civils à Afrin et a souligné que l’occupation d’Afrin n’est pas seulement une occupation de la terre syrienne, mais une violation des résolutions internationales et des lois internationales supposées la dissuasion et la prévention face au projet expansionniste ottoman en Syrie.
Le Parti kurde démocratique de la paix (PADK) a publié un communiqué condamnant les violations de l’occupation turque contre les civils à Afrin, ainsi que la bonne histoire et l’identité d’origine.
Le texte de la déclaration écrite publiée par le Parti de la paix démocratique du Kurdistan est :
« Les politiques du gouvernement turc en Syrie et dans la région sont de plus en plus répandues, après que le gouvernement syrien a impliqué l’opposition syrienne aux premiers jours de la crise aux fins de la politique turque, pas pour les Syriens et leur salut face à la tyrannie. Après avoir soutenu les terroristes de Daesh et ouvert ses frontières et ses mosquées et son clergé secret dédié à l’enseignement du djihad extrémiste, à pratiquer cette organisation du terrorisme contre les Syriens dans toutes leurs composantes et orientations, et après avoir passé des accords sales avec certains des acteurs en Syrie, telle que la vente d’Alep et l’entrée dans les régions et les villes syriennes sous prétexte de combattre l’EI, la Turquie a commencé à démontrer ouvertement ses projets expansionnistes ottomans en Syrie.
Le document le plus important confirmant les projets d’occupation de la Turquie est que son armée a aidé des milliers de mercenaires dans l’occupation d’Afrin, qui était un refuge pour les familles de ces mercenaires avant ceux qui fuyaient les zones bombardées et les affrontements à Idlib. Afrin, qui a assuré la sécurité et la sécurité des Syriens déplacés avec ses propres moyens, sans le soutien réel des organisations internationales, pendant des années, et leur a fourni ce qu’ils offraient à leur peuple et à leurs habitants d’origine. Aujourd’hui, ils sont occupés par une armée qui ne reconnaît pas un principe humanitaire ou légal et des mercenaires qui n’ont rien avoir avec la Syrie et son avenir autant que la poignée d’argent qu’ils reçoivent de la Turquie qui les a achetés à bon marché.
L’occupation d’Afrin par la Turquie n’est pas seulement une occupation de la terre syrienne, mais une occupation et une violation des lois internationales et de toutes les chartes censées être dissuasives et préventives face à de tels projets. L’invasion d’Afrin est une occupation et colonisation en même temps, après que la Turquie a amené ses mercenaires d’autres régions de Syrie, comme ceux de la Gouta pour les installer à Afrin, pour tenter de changer sa démographie, déformer son histoire et éliminer son identité kurde.
Nous (PADK) appelons la communauté internationale à intervenir pour dissuader la Turquie et son projet ottoman expansionniste en Syrie et dans la région, et à assumer ses responsabilités devant les crimes commis par les mercenaires directement sous les ordres d’Erdogan. Il y a quelques-uns des mercenaires kurdes affiliés et leur conseil perfide, qui a été fondé à Antep (en Turquie), par les services secrets turcs, dans la responsabilité de l’occupation d’Afrin et les crimes commis contre les civils.
Nous affirmons également que la résistance du peuple kurde et des unités de protection populaire continuent à Afrin (…). Cette résistance continuera aussi longtemps qu’il y aura un soldat turc dans notre pays pur et qu’Afrin retournera tôt ou tard à son peuple grâce à la résistance des gens et aux combattants libres.