AccueilKurdistanBakurTURQUIE. Öznur Değer : Je continuerai à pratiquer le journalisme

TURQUIE. Öznur Değer : Je continuerai à pratiquer le journalisme

TURQUIE / KURDISTAN – La directrice de l’information de l’agence féminine kurde JINNEWS, Öznur Değer, a été libérée après la première audience de son procès. A sa sortie de la prison, la jeune femme a déclaré qu’elle continuerai à pratiquer le journalisme.

La directrice de l’information de JINNEWS, Öznur Değer, a été accueillie avec par ses amis et sa famille devant la prison.

La directrice de l’information de JINNEWS, Öznur Değer, qui a été battue et détenue lors d’un raid sur la maison de sa famille dans le district de Qoser (Kızıltepe) à Mêrdîn le 7 février et arrêtée le même jour pour « propagande pour une organisation terroriste », a été libérée lors de la première audience tenue à la 2e Cour pénale de Mardin.

Suite à la décision de libérer Öznur Değer, elle a été accueillie depuis la prison de type T d’Erzingan où elle était détenue par l’Association des femmes journalistes de Mésopotamie (MKG), l’Association des journalistes de Dicle Fırat (DFG), le Mouvement des femmes libres (Tevgera Jinen Azad- TJA), ses collègues et amis.

« La presse libre ne peut être réduite au silence »

Öznur Değer, qui a prononcé un bref discours ici, a exprimé sa joie douce-amère et a rappelé que ses amis étaient toujours en prison. Elle a déclaré : « Désormais, je continuerai à pratiquer le journalisme de paix auquel je me suis consacrée ces cinq dernières années, avec une responsabilité encore plus grande. Je continuerai à œuvrer pour le journalisme de paix auprès des prisonniers gravement malades qui restent incarcérés, et auprès de tous ceux qui luttent pour la paix. Comme nous le disons depuis des années, la presse libre n’a jamais gardé le silence. Elle ne l’a pas fait depuis les années 1990. Elle a crié, écrit, filmé et continué à s’acquitter de ses devoirs et responsabilités. Je respecterai l’héritage que m’ont légué ceux qui m’ont précédée. La presse libre ne peut être réduite au silence. »