PARIS – Le vendredi 2 juin, le journaliste français Benoit Drevet a été détenu brièvement par les forces de sécurité kurdes alors qu’il se trouvait dans la région de Galala pour effectuer un reportage sur les conséquences des bombardements sanglants menés par la Turquie soi-disant pour chasser la guérilla kurde (PKK) mais qui vident la région de sa population.
Le journaliste Benoit Drevet a déclaré sur Twitter concernant sa brève arrestation: « Les personnes qui m’ont privé de ma liberté ont été respectueuses, j’étais un “invité” un peu particulier. “L’ordre vient d’en haut” étant le seul obstacle à ma libération. »
De son côté, la France, par la voix de son consul à Erbil, Olivier Decottignies, a condamné l’arrestation et la détention arbitraire de Benoit Drevet, qui est une « nouvelle illustration » des « atteintes récurrentes à la liberté de la presse et aux droits des journalistes dans l’ensemble de la Région autonome du Kurdistan ».
Les forces de sécurité de Sulaymaniyah (Asayish) contrôlées par l’UPK viennent de réfuter les allégations d’arrestation du journaliste français et de son assistante.
Ces dernières années, la région autonome kurde d’Irak est régulièrement pointée de doigt à cause des attaques ciblant les journalistes et la liberté de la presse.