Selon l’article rédigé par Nicolaj Nielsen et Andrew Rettman, dans un document interne du service extérieur de l’UE, daté du 1er juillet, on peut lire « Le processus de paix de la Libye nécessitait un désarmement, une démobilisation et une réintégration (DDR) à grande échelle des combattants ainsi que une réforme fondamentale du secteur de la sécurité (RSS).
Dans ce contexte, un engagement militaire de l’UE dans le cadre de la PSDC [Politique de sécurité et de défense commune] devrait (…) être envisagé afin de ne pas laisser l’intégralité du champ d’activité dans le domaine militaire à des États tiers. À long terme et lorsque les conditions le permettent, un engagement militaire PSDC avec un mandat pour soutenir le processus de RSS dans le domaine militaire [devrait] être envisagé. »
Le journal n’a pas nommé les États tiers dans ce qu’il a appelé la « situation concurrentielle » en Libye. Mais le Tchad, l’Égypte, la Jordanie, la Russie, l’Arabie saoudite, la Turquie et les Émirats arabes unis se sont tous impliqués dans la guerre civile en Libye.
Le document de l’UE a fait allusion à la Turquie, lorsqu’il a déclaré qu’un « pays tiers » avait « continué de refuser d’inspections » des expéditions d’armes présumées vers la Libye en violation d’un embargo de l’ONU. ANF