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L’écrivaine kurde Sara Omar: « Certains craignent que les femmes, en me lisant, s’émancipent »

FEMMES – L’écrivaine danoise d’origine kurde, Sara Omar continue de recevoir des Prix prestigieux tant pour son écriture que pour les sujets qu’elles traites grâce à ses romans qui devenus best-sellers dans son pays d’adoption. Pourtant, sa propre histoire n’est que douleurs et souffrances mais qui donnent la force à sa plume qui dénonce tous les tabous touchant la société patriarcale kurde qui justifie sa violence par l’islam.

Le journal français, l’Humanité a publié une interview de Sara Omar dans laquelle elle revient sur sa lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants grâce à ses livres* et ses engagements auprès des ONG de défense des femmes et des enfants.

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Sara Omar est devenue mondialement connue après son best-seller « La laveuse de mort », un roman coup de poing contre l’oppression des femmes kurdes sorti en novembre 2017 et qui a été traduit dans plusieurs langues par la suite.
Dans ce premier roman, Sara Omar nous envoie en pleine figure l’horreur que trop de femmes et filles kurdes vivent encore aujourd’hui dans de nombreuses régions kurdes marquées par une tradition conservatrice puisant sa force dans l’islamisme le plus rigoriste qui soit. En effet, dans la laveuse de mort, les femmes et les fillettes ne sont que l’ombre d’elles-mêmes et leur vie ne tient qu’à un fil de coton qui peut rompre à tout moment, tant la société kurde dominée voit toutes les malheurs qui lui arrivent sortir droit du sexe féminin.
 
Son dernier roman, « La danseuse de l’ombre » (Skyggedanseren) (2019), se concentre sur les droits des femmes et s’appuie sur l’histoire de Frmesk, qui vit dans la société dominée par les hommes qui l’entoure au Kurdistan.
Jusqu’à présent, Sara Omar a reçu de nombreux prix pour « La laveuse de mort” (Dødevaskeren) mais aussi pour son roman « La danseuse de l’ombre ».
 
Parmi les récompenses obtenues par Sara Omar, on peut citer le Prix De Gyldne Laurbær (les lauriers d’or), le plus grand Prix de littérature du Danemark, qui lui a été remis le 18 novembre pour son roman « La danseuse de l’ombre » et le Prix des droits humains 2019, remis par le Conseil des Droits de l’Homme des nations unies.