A l’occasion de la Journée internationale des filles du 11 octobre, rappelons que les dizaines de milliers de fillettes kurdes d’Afrin et de Serê Kaniyê ont été chassées de leurs terres avec leurs familles lors de l’invasion turque au Rojava.
Elles et leurs familles vivotent dans des camps de fortune, privées de tout. Mais le plus important pour elles, c’est l’éducation, car grâce à l’éducation, elles peuvent s’émanciper et vivre libres, sans être sous la tutelle d’un homme, qu’il soit le père, le frère, le mari ou encore le fils.
Le régime turc n’est pas seulement l’ennemi des Kurdes, il est aussi l’ennemi des femmes et des filles libres, d’où son acharnement contre le Rojava où un modèle féministe, démocratique, laïque et écologique a vu le jour, dans un Moyen-Orient à feu et à sang dirigé par des régimes autocrates allant des Mollahs chiites aux sultans salafistes.
Nous souhaitons une vie libre, loin des guerres, à toutes les filles du monde.