IRAN / ROJHILAT – La Turquie a expulsé 33 demandeurs d’asile iraniens vers l’Iran, dont au moins un demandeur d’asile kurde iranien qui avait été enregistré par le Haut-Commissariat des Nations Unies (UNHCR) pour les réfugiés.
Un ami turc du réfugié kurde Adel Bahrami a confirmé au Kurdistan Human Rights Network (KHRN) que Bahrami s’était rendu au bureau du l’UNHCR à Ankara le 28 août à son arrivée en Turquie.
«L’UNHCR l’a transféré dans la ville d’Amasya, au nord de la Turquie, après avoir enregistré sa demande d’asile», a-t-il ajouté.
Selon la source, Bahrami n’avait reçu aucune carte d’identité pendant des mois après son inscription à l’asile et son séjour dans la ville d’Amasya. Il a donc décidé de quitter la Turquie «illégalement». Il a été arrêté le 14 décembre à Antalya et incarcéré jusqu’au 24 décembre. Son dossier a été renvoyé devant un tribunal qui a ordonné son expulsion.
Lors d’une conversation téléphonique avec son ami le 19 décembre, il a déclaré que la police turque allait le déplacer vers un lieu inconnu et qu’il s’était de nouveau rendu à Agri à la frontière turco-iranienne le 23 décembre.
«Adel Bahrami a été expulsé vers l’Iran via la frontière de Bazargan, avec 32 autres demandeurs d’asile. Lors d’une conversation téléphonique, que j’ai personnellement eue avec l’officier du l’UNHCR à Ankara, ils ont également confirmé son expulsion», a ajouté la source.
Lettre d’appel d’Adel Bahrami à l’UNHCR en Turquie :