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TURQUIE / KURDISTAN – Zarok TV, la première et unique chaîne en kurde pour enfants au monde, a célébré son 10e anniversaire lors d’un concert à Diyarbakir (Amed), devant des centaines d’enfants et de leurs parents.
Zarok TV, qui s’est donné pour mission d’offrir un contenu divertissant et éducatif aux enfants kurdes dans leur langue maternelle, a célébré son 10e anniversaire avec une série d’événements tels que des projections de dessins animés et des pièces de théâtre. Le programme s’est terminé par le « concert du 10e anniversaire » au Centre des congrès et de la culture Sezai Karakoç.
Des centaines d’enfants et leurs familles ont assisté au concert.
La salle fut transportée par le concert du chœur d’enfants Zarokên Şubadap.
Le directeur général de Zarok TV, Faruk Korkmaz, a déclaré que chaque enfant devrait chanter des chansons et recevoir une éducation dans sa langue maternelle, et a déclaré : « Nous avons créé Zarok TV il y a 10 ans pendant le Newroz pour que les enfants aient leur langue maternelle, ce qui est leur droit. Durant ces 10 années, ni les familles ni les enfants ne nous ont laissés seuls. Nous n’avons pas pu répondre à toutes les demandes de tous nos enfants et de toutes nos familles en 10 ans, mais nous nous battrons pour cela ».
Par la suite, des plaques ont été remises aux institutions qui ont contribué à Zarok TV. La célébration s’est terminée par des chansons interprétées par Zarokên Şubadap, chœur d’enfants de Ma Music. (Mezopotamya)
SYRIE / ROJAVA – Qamishlo, Amûdê, Tabqa… depuis hier, les populations du Rojava manifestent contre la « Déclaration constitutionnelle », signée par le président par intérim, Ahmed Al-Charaa (alias al-Joulani), exigeant que les droits des femmes et des minorités ethniques et religieuses soient garantis.
Le 13 mars, en plein massacre des Alaouites sur la côte syrienne et peu de temps après l’accord signé avec les Kurdes du Rojava, le président par intérim, Ahmed Al-Charaa (alias al-Joulani), a signé une déclaration constitutionnelle pour la période transitoire (dont on ne sait quand il prendra fin) basée sur la jurisprudence islamique (fiqh), provoquant la colère des femmes et des minorités kurdes et druzes qui signalent qu’elle « contredit la réalité de la Syrie et sa diversité » et qu’ils refusent la réintroduction d’un « régime tyrannique ».
Depuis, des manifestations ont lieu à travers le Rojava contre le nouveau régime islamo-dictatorial que le chef de HTC veut instaurer dans toute la Syrie.
Manifestation à Tabqa
Les organisations démocratiques de la société civile du canton de Tabqa ont organisé une manifestation contre la « Déclaration constitutionnelle », avec la participation de membres de diverses organisations, dont des syndicats d’avocats, d’agriculteurs, d’enseignants et d’intellectuels de la région. La manifestation s’est déroulée devant leur siège à Tabqa.
Manifestation à Qamishlo
Pour la deuxième journée consécutive, la population est descendue dans la rue à Qamishlo contre la « Déclaration constitutionnelle » de Jolani. Aujourd’hui, une manifestation organisée par le Mouvement des femmes Kongra Star a été suivie massivement par des militantes, des membres de la société civile et des étudiants qui portaient des banderoles et pancartes dénonçant le régime misogyne et islamiste de Damas.
Manifestation à Amûdê
Ce matin, une manifestation a eu lieu dans la ville d’Amûdê, dans l’administration autonome de Rojava, contre le nouveau projet de constitution signé par le gouvernement syrien.
SYRIE / ROJAVA – Le Conseil des femmes syriennes a rejeté le projet de constitution, demandant que les droits de toutes les communautés syriennes, y compris les femmes, soient garantis.
Le Conseil des femmes syriennes a publié une déclaration concernant le projet de constitution préparé par le gouvernement de Damas.
Le Conseil des femmes syriennes (en kurde: Meclisa Jinên Sûriyê) a déclaré que le projet de constitution avait été élaboré au mépris total de la longue lutte des femmes syriennes contre la dictature. Il a souligné qu’il s’agissait d’une injustice systématique à l’encontre des aspirations des femmes et de leur désir de participer activement à la reconstruction de leur pays.
La déclaration souligne que le projet de constitution ne reflète pas la diversité nationale, ne protège pas les droits et l’identité des femmes et ne peut pas servir de « constitution sociale » qui protège l’existence et l’identité de tous les citoyens.
Le Conseil a souligné qu’il rejetait complètement le projet de constitution et a appelé à la création d’une constitution qui reflète les revendications du peuple syrien et garantit les droits de toutes les communautés, y compris les femmes. (ANF)
TURQUIE / KURDISTAN – L’Observatoire de la santé et de la sécurité au travail (ISIG) a déclaré que chaque année, des dizaines d’enfants perdent la vie dans des accidents du travail en Turquie, y compris dans les régions kurdes du pays.
L’Observatoire de la santé et de la sécurité au travail (İşçi Sağlığı ve İş Güvenliği Meclisi, ISIG) a protesté contre la décision de justice rendue dans l’affaire d’Ahmet Yıldız, un enfant kurde de 13 ans tué par une presse dans un atelier de sciage d’Adana. La peine de cinq ans de prison prononcée contre l’employeur a été réduite pour « bonne conduite » et convertie en un amende pécunière.
L’ISIG a souligné que cette décision ajoute un autre maillon à la chaîne de l’impunité dans les cas de décès d’enfants liés au travail et a réaffirmé son engagement à poursuivre la lutte contre ces tragédies évitables.
L’ISIG a déclaré que chaque année en Turquie, 60 à 70 enfants perdent la vie alors qu’ils travaillent dans l’agriculture, l’industrie, la construction et le travail de rue, appelant à des mesures urgentes pour prévenir l’exploitation des enfants.
Les principales revendications décrites dans la déclaration étaient les suivantes :
– L’emploi des enfants de moins de 15 ans doit être totalement interdit.
– Les inspections doivent être intensifiées et les employeurs qui embauchent des enfants travailleurs doivent faire face à de lourdes sanctions.
– L’éducation doit être gratuite, avec un programme fondé sur la science et des applications concrètes.
– La formation professionnelle doit être conçue de manière à s’aligner sur le développement de l’enfant.
– Les environnements de vie des enfants doivent être exempts de gangs et de drogues et enrichis d’activités sportives, artistiques et culturelles.
TURQUIE – Les autorités turques ont arrêté cinq individus accusés d’espionner des bases militaires et d’autres sites sensibles pour le compte des services de renseignement iraniens, dans un contexte de tensions croissantes entre Ankara et Téhéran.
Selon des médias turcs, les suspects ont été appréhendés lors de raids simultanés à Istanbul et dans les provinces méditerranéennes d’Antalya et de Mersin.
Les détenus auraient recueilli des informations sur des bases militaires, des zones stratégiques en Turquie et des sites sensibles à l’étranger, et auraient transmis ces informations aux agences de renseignement iraniennes.
Les rapports n’ont pas fourni plus de détails sur les suspects ou sur les informations qu’ils sont accusés d’avoir obtenues.
Les tensions se sont intensifiées le mois dernier après que le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a critiqué la stratégie de longue date de l’Iran consistant à utiliser des groupes chiites mandatés dans la région pour faire avancer ses intérêts, la qualifiant de déstabilisatrice.
Les remarques de Fidan faisaient suite à une question sur l’impact de la chute du régime de Damas, soutenu par l’Iran, sur les relations turco-iraniennes. Si l’Iran a été le principal soutien régional du régime de Bachar el-Assad, la Turquie a été le principal soutien des groupes armés et des mercenaires islamistes, signale l’agence kurde ANHA.
IRAK / KURDISTAN – La Turquie a mené plus de 700 attaques terrestres et aériennes contre la guérilla kurde depuis le cessez-le-feu unilatéral décrété par le PKK le 1er mars dernier.
Le Centre de liaison de presse HPG (branche armée du parti des travailleurs du Kurdistan, PKK) a annoncé que la Turquie a mené 383 attaques au cours des deux derniers jours malgré le cessez-le-feu décrété par la guérilla kurde.
Suite à l’« Appel à la paix et à la société démocratique » lancé par le leader kurde Abdullah Öcalan le 27 février, le PKK a également annoncé une décision de cessez-le-feu le 1er mars.
Enfermés pour avoir enquêté. C’est le sort de deux journalistes du territoire autonome du Kurdistan irakien. L’un, derrière les barreaux depuis cinq ans, aurait dû recouvrer la liberté depuis le 9 mars. L’autre est détenu depuis fin février sans charges officielles. Reporters sans frontières (RSF) appelle le gouvernement de la région autonome kurde en Irak à libérer sans délai Bashdar Bazyani et Sherwan Sherwani, enfermés pour des motifs fallacieux.
SYRIE / ROJAVA – Hier, en plein massacre des Alaouites sur la côte syrienne et peu de temps après l’accord signé avec les Kurdes du Rojava, le président par intérim, Ahmed Al-Charaa (alias al-Joulani), a signé une déclaration constitutionnelle pour la période transitoire (dont on ne sait quand il prendra fin) basée sur la jurisprudence islamique (fiqh), provoquant la colère des femmes et des minorités, dont les Kurdes qui signalent qu’elle « contredit la réalité de la Syrie et sa diversité » et qu’ils refusent la réintroduction d’un « régime tyrannique ».
Aujourd’hui, des Kurdes de Qamishlo ont protesté contre la « déclaration constitutionnelle » émise par les autorités de Damas, qui, selon eux, marginalise les minorités ethniques et religieuses du pays.
La manifestation, organisée à côté du stade des Martyrs dans le quartier touristique, a vu la participation d’activistes kurdes et de dirigeants de divers partis politiques kurdes en Syrie.
Après un moment de silence, la manifestation s’est dirigée vers le siège de la Commission des Nations Unies dans le quartier touristique de Qamishli.
Les manifestants portaient des banderoles avec des slogans tels que « Ne répétez pas les expériences baasistes ratées », « La Syrie est multiethnique, multireligieuse et multiculturelle, et les droits de ces groupes doivent être reconnus dans la nouvelle constitution », « Non à l’exclusion et à la marginalisation », « Un État qui ne reconnaît pas mon identité ethnique n’est pas ma patrie », et plusieurs autres phrases rejetant la déclaration constitutionnelle et la marginalisation des composantes syriennes.
(ANHA)
EUROPE – La Cour de justice de l’UE a rejeté l’appel du groupe armé kurde, PKK, qui demandait à être retiré de la liste des organisations terroristes du Conseil de l’Europe.
La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rejeté le recours du PKK contre la décision du Conseil de l’Europe de maintenir le PKK sur sa « liste des organisations terroristes ».
Dans sa décision du 13 mars, la Cour a déclaré que le maintien du PKK sur la liste du Conseil de l’Europe était légal et a rejeté cinq objections principales soulevées par les avocats représentant le PKK.
Le PKK avait fait appel de la décision du Conseil de l’Europe, arguant que celle-ci contenait des erreurs juridiques, que les motifs invoqués étaient obsolètes et que les mesures prises étaient disproportionnées. La Cour a rejeté l’appel, arguant qu’il existait suffisamment de preuves pour maintenir le PKK sur la liste.
Avec cette décision, le PKK restera sur la « liste des organisations terroristes » de l’Union européenne.
C’est la cinquième fois que la Cour de justice confirme la décision de l’UE concernant la liste des organisations terroristes.
Contexte de l’affaire
Après que l’État allemand a inscrit le PKK sur sa liste des organisations interdites le 26 novembre 1993, un nouveau concept de sécurité a été introduit dans le monde entier suite à l’attaque des Twin Towers aux États-Unis en 2001.
L’Union européenne a créé sa propre liste en décembre de la même année, dans le cadre de la « lutte contre le terrorisme » imposée par les États-Unis. Le PKK y a ainsi été inclus en 2002.
Depuis 2014, la Cour de justice de l’Union européenne a traité plusieurs affaires concernant le PKK. Un arrêt de la Cour de 2018 a annulé les listes établies entre 2014 et 2017.
Le tribunal a donc jugé que les arguments en faveur de l’inscription du PKK étaient « inadéquats » et a statué que le groupe ne pouvait pas être inclus dans la liste.
L’UE a fait appel de cette décision. Immédiatement après, le Royaume-Uni a demandé en 2018 le maintien du PKK sur la liste, et le PKK a été automatiquement réinscrit le 9 janvier 2018, sur la base des mêmes arguments. Suite à cela, la partie kurde a intenté une action en justice contre la nouvelle liste le 7 mars de la même année.
L’objection du Conseil de l’Europe à la décision précédente et les dossiers contre les nouvelles listes ont été fusionnés et la première audience a eu lieu le 31 mars 2022.
Lors de l’audience du 31 mars, la Cour de justice a critiqué le Conseil de l’Europe et réagi à la défense du « copier-coller » qui reprenait les mêmes arguments malgré l’annulation des listes précédentes.
Le 30 novembre, la Cour de justice de l’Union européenne a rendu sa décision dans le procès intenté par le PKK pour être retiré des listes des « organisations terroristes » entre 2014 et 2020. Bien que la Cour ait statué dans une décision précédente que le PKK ne pouvait pas être inscrit sur la liste, elle n’a pas révoqué la liste, qui a été automatiquement mise à jour avec les mêmes arguments.
Le 14 décembre 2022, la Cour européenne de justice a rejeté l’objection du PKK de 2021 visant à être retiré de la liste des « organisations terroristes ». (ANF)