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En Turquie, les conditions d’exercice du journalisme sont très graves (RSF)

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PARIS – D’après les résultats du Classement mondial de la liberté de la presse 2025 réalisé par RSF, les conditions d’exercice du journalisme sont « difficile » ou « très grave » dans la moitié des pays du monde, dont la Turquie où des journalistes kurdes ou d’opposition font face à des persécutions judiciaires et policières chroniques.

Reporters sans frontières (RSF) a publié les résultats  du « Classement mondial de la liberté de la presse 2025 ». Dans le classement, la Turquie se trouve 159e sur 180 pays. La Turquie, qui était classée 158e en 2024, a reculé d’un point en 2025. Selon le rapport, la Turquie a de nouveau connu un déclin en raison de conditions défavorables au niveau national et est restée dans la catégorie « très grave ».

RSF a classé la Turquie, y compris le Kurdistan du Nord sous l’occupation turque dans la catégorie « Très grave », qui s’applique à 42 pays où la liberté de la presse est soit totalement absente, soit où le journalisme est dangereux.

La Norvège se classe au premier rang du Classement mondial de la liberté de la presse 2025, suivie de l’Estonie, des Pays-Bas, de la Suède et de la Finlande dans le top 5. (Mezopotamya)

Une tempête de poussières fait un mort au Rojava

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SYRIE / ROJAVA – Une tempête de poussières a fait un mort à Hassaké, dans la région autonome du Rojava sous contrôle des forces arabo-kurdes.

Aujourd’hui, une tempête de poussière a endommagé de nombreux véhicules et d’habitations à Qamishlo et à Hassaké où un enfant a perdu la vie suite à l’effondrement d’une maison.

On signale que la tempête de poussière s’est intensifiée dans la région, faisant craindre plus de victimes, en plus de dégâts matériels importants.

Le Rojava célèbre le 1er mai

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SYRIE / ROJAVA – Le 1er mai, décrété jour férié par les autorités arabo-kurdes, a été célébré à Dêrik et Tirbespiyê.

Des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour célébrer le 1er mai dans le nord-est de la Syrie.

Des centaines de citoyens de Dêrik, Koçerat, Girkê Legê, Çilaxa et Til Koçer se sont rassemblés à Siwêdîkê, tandis que des masses de Qamişlo, Tirbespiyê, Til Hemîs et Amudê se sont rassemblées à Mizgeft dès les petites heures du matin.

Des Kurdes, des Arabes, des Syriaques, des Assyriens, des Yézidis et d’autres composantes sociales ont participé aux célébrations.

Les événements ont débuté par une minute de silence. Les discours d’ouverture des comités préparatoires ont souligné qu’il était possible de construire une société démocratique en paix grâce à la lutte commune des travailleurs et des peuples.

Lors de l’événement à Siwêdîkê, le Cudi Music Group, les artistes Sumeya Mihemed, Tariq El Hisên, Hesen Dêrik, Waîl Haco, le poète Ferhad Merdê et le Qereçox Martyrs Dance Group sont montés sur scène.

Dans le village de Mizgeft, les groupes de musique Botan, Newroz et Agirî, Lawîn Seîd Yûsif, Mehmûd Osman, Mueyed Şiwêş et diverses troupes de danse et de théâtre ont ajouté de la couleur aux célébrations. (ANF) 

SYRIE. Les forces du régime massacrent plusieurs Druzes, dont le maire de Sahnaya

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SYRIE – Les islamistes ont tué plusieurs digitaires druzes, dont le maire de Sahnaya, dans la banlieue de Damas. Sur les réseaux sociaux, des appels aux massacre des Druzes et des Kurdes sont relayés par des comptes islamistes.

Plusieurs digitaires druzes, dont le maire de Sahnaya, ont été massacrés aujourd’hui, quelques heures seulement après l’entrée des forces gouvernementales de Damas dans la région. 

IRAN. 12 prisonniers pendus en une seule journée

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IRAN / ROJHILAT – Le 30 avril, le régime iranien a exécuté au moins 12 prisonniers, dont 5 Baloutches et un Kurde.

Mercredi, au moins douze prisonniers ont été exécutés dans trois prisons iraniennes : Vakilabad à Machhad, Ghezel Hesar à Karaj et Sepidar à Ahvaz. Parmi eux figuraient un prisonnier politique de Gilak, cinq Baloutches et un Kurde.

Selon les rapports reçus par l’ONG de défense des droits humains Hengaw, les exécutions ont eu lieu le 30 avril 2024. Outre l’exécution du prisonnier politique Mohsen Langar-Neshin, au moins trois autres personnes ont été exécutées dans la prison de Ghezel Hesar à Karaj.

Hengaw a appris qu’Asghar Vatanparast, un Turc de Tabriz qui était dans le couloir de la mort depuis sept ans pour des accusations liées à la drogue, a été exécuté aux côtés d’Hamid Fazeli, un résident de Téhéran emprisonné depuis quatre ans, et d’Emad Ahmadi, un prisonnier kurde de 27 ans de Kermanshah vivant à Téhéran, condamné il y a trois ans pour meurtre.

Entre-temps, à la prison de Vakilabad, à Mashhad, six autres exécutions ont eu lieu, dont quatre prisonniers baloutches condamnés pour des infractions liées à la drogue. Hengaw les a identifiés comme étant Abdolghafar Barahouei, 47 ans ; Parviz Dastkaleh, 40 ans ; Abdolsamad Gorgij ; et Javid Golbacheh, 34 ans, tous originaires de Zahedan. Selon des sources bien informées, Barahouei et son frère Dastkaleh ont été arrêtés dans une affaire commune il y a quatre ans ; Gorgij a été arrêté il y a deux ans et Golbacheh il y a quatre ans.

Deux autres prisonniers ont également été exécutés à la prison de Vakilabad. L’un d’eux a été identifié comme étant Mahdi Azizi, un habitant de Mashhad. Hengaw s’efforce de confirmer l’identité du sixième individu.

Par ailleurs, deux autres exécutions ont été signalées à la prison de Sepidar, à Ahvaz. L’un des prisonniers exécutés a été identifié comme étant Mohammad-Nabi Zirkari, un Baloutche de 43 ans originaire de Mirjaveh. Tous deux avaient été condamnés à mort dans des affaires distinctes liées à la drogue. Zirkari avait passé huit ans en prison avant son exécution.

À ce jour, seule l’exécution du prisonnier politique Mohsen Langar-Neshin a été rapportée par les médias d’État. Les exécutions des onze autres personnes n’ont pas été reconnues par les médias gouvernementaux iraniens, notamment ceux liés au pouvoir judiciaire.

TURQUIE. 1ER MAI : Plus de 200 arrestations à Istanbul

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TURQUIE – Aujourd’hui, plus de 200 personnes ont été arrêtées violement à Istanbul lors du défilé du 1er Mai qui restait interdit comme les années précédentes.

 

L’agence kurde Mezopotamya a rapporté qu’au moins 200 personnes ont été arrêtées à Istanbul.

 

À l’appel du Comité d’organisation du 1er mai, de nombreux syndicats et institutions ont souhaité entrer à Taksim pour la Journée de l’unité, de la solidarité et de la lutte du 1er mai. La police, qui n’a pas autorisé Taksim, a attaqué la foule.

 

La place Taksim, dans le quartier central de Beyoğlu à Istanbul, est bouclée par la police depuis hier. Toutes les voies d’accès ont été fermées par des barrières métalliques. Comme chaque année, il est interdit de manifester sur la place où un massacre* a eu lieu le 1er mai 1977.

 

La branche d’Istanbul de l’Association des avocats contemporains (ÇHD) a annoncé que plus de 200 personnes ont été arrêtées. Parmi les personnes arrêtées figurent le coprésident de l’ESP, Murat Çepni, les avocats Rojhat Tunç, Saruhan Efe Kadaifçi, Lütfi Sabri Batı, Arkın Hürtaş et Yunus Emre Işık.

 

Les membres de Construction-İş qui sont venus à Mecidiyeköy pour marcher vers Taksim font partie des personnes arrêtées.
Les jeunes qui voulaient marcher vers Taksim ont protesté contre l’intervention de la police avec le slogan « Les détentions, les arrestations, l’oppression ne nous intimideront pas ». Les jeunes qui scandaient le slogan « Le quartier du 1er mai est la place Taksim » ont été menottés dans le dos et arrêtés.
Des membres du Parti socialiste des opprimés (ESP) et du SOLDEP ont été arrêtés alors qu’ils se dirigeaient vers la place Şişli.

 

*Massacre de Taksim

 

Le 1er mai 1977, un massacre eut lieu place Taksim. Plus de 500 000 personnes venues de différentes provinces du pays participèrent à la manifestation de la Fête du Travail organisée par le DISK. Nombre d’entre elles n’étaient même pas encore entrées sur la place lorsque les premiers coups de feu retentirent. Les forces de sécurité attaquèrent alors avec des véhicules blindés, tirant des grenades lacrymogènes et utilisant des canons à eau. Le nombre de victimes reste controversé ; selon les chiffres officiels, 34 personnes furent tuées et environ 200 blessées, tandis que les organisations de gauche parlent de 37 morts. Certains restèrent allongés sur place, d’autres prirent la fuite. Nombre d’entre elles furent entassées dans des coins et écrasées par des véhicules blindés. Plus de 500 personnes furent arrêtées lors de la répression.

SYRIE. Deux journalistes kurdes arrêtés dans la banlieue de Damas

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SYRIE – On signale que les forces du régime syrien ont arrêté les journalistes kurdes de la chaîne « Channel 8 », Akram Saleh et Cudi Haj Ali, alors qu’ils couvraient les affrontements opposant les islamistes aux Druzes à Sahnaya, dans la banlieue de Damas.

 

Deux journalistes kurdes syriens travaillant pour Channel 8, propriété de Bafel Talabani, ont perdu contact avec la chaîne et leurs familles alors qu’ils couvraient les événements à Sahnaya, près de Damas.

 

Les journalistes Akram Salih et son caméraman Judi Ali couvrent pour la chaîne l’évolution de la situation en Syrie depuis la chute du régime d’Assad il y a cinq mois.

 

Alors que Channel 8 et le syndicat des journalistes du nord-est de la Syrie affirment n’avoir eu aucun contact avec les deux hommes, la famille d’Akram Salih affirme que les deux hommes ont été arrêtés par les forces de sécurité générale affiliées au nouveau gouvernement syrien.

SYRIE. Les Kurdes appellent au cessez-le-feu à Jaramana et Sahnaya

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SYRIE / ROJAVA – Le calme serait revenu dans la banlieue à majorité druze de Damas après une nuit de violents affrontements ont eu lieu entre les combattants du régime islamiste de Damas et les Druzes du conseil militaire de Suweida. Alors que le chef spirituel des Druzes, al Hijri exhorte la communauté internationale à protéger les Druzes face aux massacres, les Kurdes du Rojava appellent à un cessez-le-feu à Jaramana et Sahnaya, à Damas.

 

34 organisations politiques du nord et de l’est de la Syrie a exprimé son inquiétude face aux événements qui se déroulent dans les régions de Sahnaya et Jaramana, dans la banlieue de Damas. Ils ont appelé à un cessez-le-feu immédiat et ont exhorté à privilégier la raison et la sagesse sur l’incitation et la provocation.

 

Aujourd’hui, 34 partis et organisations politiques du nord et de l’est de la Syrie ont organisé une conférence de presse, exprimant leur profonde préoccupation face aux événements tragiques qui ont eu lieu dans les régions de Sahnaya et Jaramana dans la campagne de Damas – des événements qui ont coûté la vie à des civils innocents et suscité des sentiments de discorde et un désir de vengeance parmi les membres d’une même nation.

Dans leur déclaration, les 34 organisation politiques soulignent que le recours à la violence et à l’usage des armes dans cette situation critique et douloureuse pour résoudre les différends au sein du peuple syrien est condamné sans équivoque. De tels actes ne servent que les ennemis de la Syrie et de son peuple. Elles affirment : « Les armes n’apportent que davantage de sang et de destruction. Elles ferment la porte au dialogue et à la compréhension mutuelle, qui doivent rester la seule voie pour aborder les problèmes et résoudre les conflits. »

Les partis et organisations politiques signataires ont appelé toutes les parties concernées à cesser immédiatement le feu, à laisser la raison et la sagesse prévaloir sur le langage de la vengeance et de l’incitation, et à défendre les principes de l’unité nationale et du bien public, loin de toute forme de mobilisation sectaire, ethnique ou régionale.

Ils ont également appelé toutes les forces politiques, les acteurs sociaux, les dirigeants communautaires et les institutions religieuses et civiles à assumer leurs responsabilités éthiques et nationales, à prendre l’initiative d’apaiser les tensions et à œuvrer activement pour réparer les divisions et empêcher un glissement vers un conflit interne qui ne profiterait à personne.

Leur déclaration affirme que : « La Syrie appartient à tous ses enfants, et ce qui nous unit est bien plus fort que ce qui nous divise. Préservons ce qui reste de notre tissu social, travaillons ensemble pour mettre fin à l’effusion de sang et construisons une patrie gouvernée par la paix, la justice et l’égalité. »

Parties et organisations signataires sont:

1. Parti de l’Union démocratique (PYD)

2. Parti vert démocrate

3. Parti démocratique de la paix du Kurdistan

4. Parti libéral kurde en Syrie

5. Parti communiste du Kurdistan

6. Parti démocratique du Kurdistan – Syrie

7. Parti démocratique kurde syrien

8. Parti de gauche kurde en Syrie

9. Parti de la gauche démocratique kurde en Syrie

10. Parti de l’avenir de la Syrie

11. Parti du changement démocratique du Kurdistan

12. Mouvement de renouveau kurde

13. Syndicat des travailleurs kurdes

14. Commission nationale arabe

15. Parti Modernité et Démocratie pour la Syrie

16. Parti de la réconciliation démocratique kurde syrienne

17. Mouvement de réforme – Syrie

18. Parti démocratique assyrien

19. Parti de la Fraternité kurde

20. Roj Parti démocratique kurde en Syrie

21. Mouvement pour une société démocratique (TEV-DEM)

22. Kongra Star

23. Parti conservateur

24. Parti de la lutte démocratique

25. Mouvement du futur kurde

26. Parti démocratique du Kurdistan – Kurdistan occidental

27. Mouvement pour le changement démocratique

28. Parti de l’Union syriaque

29. Parti du Rassemblement national kurde

30. Congrès national du Kurdistan (KNK)

31. Parti de l’unité démocratique kurde en Syrie (Yekiti)

32. Parti révolutionnaire de gauche en Syrie

33. Parti démocratique de Suraya

34. Parti de la patrie syrienne

Depuis le 28 avril, des régions de la campagne de Damas, notamment Jaramana, Sahnaya et Ashrafiyat Sahnaya, majoritairement peuplées de communautés druzes et chrétiennes, sont le théâtre d’affrontements armés suite à la diffusion d’un enregistrement audio contenant des insultes religieuses. Cette situation a déclenché des tensions généralisées qui se sont étendues aux zones universitaires et à d’autres villes de Syrie. (ANHA)

 

Premier mai : Journée de lutte pour les droits et la justice

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SYRIE / ROJAVA – A l’occasion de la Journée internationale des travailleurs célébrée le premier mai, l’agence kurde ANHA revient sur les origines de cette journée née du massacre de Haymarket Square, survenu à Chicago le 4 mai 1886.

 

Le Premier mai est une journée où le monde commémore la Journée internationale des travailleurs en hommage aux émeutes de Chicago de 1886, lorsque les travailleurs se sont révoltés pour réclamer une réduction du temps de travail. Depuis 1889, ce jour-là, les travailleurs réclament leurs droits et de meilleures conditions de travail.

 

Chaque année, le 1er mai, la Journée internationale des travailleurs est célébrée dans le monde entier pour commémorer le succès des travailleurs et pour faire connaître leurs droits et leurs revendications dans le monde entier.

L’histoire de la Journée internationale des travailleurs remonte à un mouvement qui a eu lieu à Chicago, aux États-Unis, en 1886. Ce jour-là, des milliers de travailleurs sont descendus dans la rue pour protester, exigeant que la journée de travail soit réduite à huit heures. Ces revendications étaient une réaction à des années d’exploitation et aux conditions de travail déplorables qui prévalaient à l’époque. Cette manifestation, menée pacifiquement, a cependant tourné au désastre lorsque la police américaine a brutalement réprimé les manifestants, tuant et blessant plusieurs travailleurs. Cet incident, connu sous le nom d’« massacre de Haymarket », a donné naissance à des luttes ouvrières dans le monde entier.

Plus tard, la plupart des pays décidèrent de célébrer le 1er mai comme Journée internationale des travailleurs, en hommage aux martyrs morts pour leurs droits et en vue d’améliorer les conditions de travail. En 1889, la Deuxième Internationale avait décrété cette journée comme Journée internationale des travailleurs, et elle fut célébrée pour la première fois dans la plupart des pays en 1890.

Les Nations Unies et ses agences considèrent la Journée internationale des travailleurs comme l’occasion de mettre l’accent sur les questions de travail et de justice sociale. Ces dernières années, cette journée a été l’occasion de sensibiliser le public à l’importance d’assurer un travail décent pour tous, de lutter contre l’exploitation et de promouvoir les droits des travailleurs dans le monde entier. La Confédération syndicale internationale (CSI) et d’autres organisations se sont également penchées aujourd’hui sur le slogan « Travail décent », qui fait référence à des conditions de travail et des salaires décents, ainsi qu’à la protection des droits des travailleurs contre l’exploitation et la discrimination.

Dans sa déclaration officielle, l’Organisation internationale du Travail (OIT) souligne chaque année l’importance du respect par les nations des normes relatives aux droits humains et de la nécessité de faire du travail une source de justice sociale et de dignité. Elle met également l’accent sur les actions concrètes visant à lutter contre le travail forcé, le travail dégradant et le travail des enfants.

Dans la plupart des pays du monde, cette journée est marquée par des manifestations et des protestations pacifiques, où travailleurs et syndicalistes descendent dans la rue pour réclamer de meilleures conditions de travail et le respect de leurs droits. Les manifestations varient d’un pays à l’autre, mais le mot d’ordre commun est le même : l’égalité des chances en matière d’emploi et la justice sociale. Dans d’autres pays, des festivals culturels et des expositions sur les droits des travailleurs sont organisés, tandis que certaines grandes capitales organisent des marches massives rassemblant des milliers de participants.

Dans d’autres pays, où certains cadres politiques restent non démocratiques ou où les droits de l’homme sont encore menacés, la fête du Travail est l’occasion d’exprimer son opposition aux actions gouvernementales qui restreignent la liberté d’expression et interdisent les manifestations pacifiques.

La Fête du Travail n’est pas seulement une célébration, mais un moment pour revenir aux racines de la lutte pour les droits des travailleurs, pour protester contre l’injustice économique et sociale et pour réaffirmer que le travail n’est pas un devoir, mais un droit naturel et un moyen d’atteindre la justice et la dignité. (ANHA) 

TURQUIE. Acquittement et libération du journaliste kurde Velat Ekin

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Le journaliste Velat Ekin, qui a été libéré et acquitté lors de sa première audience, a déclaré que la décision d’acquittement révélait l’illégalité de son arrestation, ajoutant qu’« Il y a une réaction allergique envers la presse kurde ».

La première audience de l’affaire déposée contre le journaliste Velat Ekin, arrêté à Istanbul le 20 janvier, accusé d’« appartenance à une organisation terroriste » (TCK 314) a eu lieu le 16 avril à la 23e Haute Cour pénale d’Istanbul. Le tribunal a acquitté Ekin en raison du manque de preuves et l’a libéré. Ekin, qui a passé environ trois mois en prison, a réagi à cette illégalité.

Le journaliste Ekin, qui a été détenu pendant trois mois et a été libéré et acquitté lors de la première audience, a parlé à Expression Interrupted de ce qui s’est passé.

Ekin, qui a déclaré que ce qui est mis en cause, ce sont les activités journalistiques, a déclaré : « Il existe une réaction allergique à la presse kurde. Ces tendances, qui font de l’édition et des activités de presse kurdes et kurdes un exemple concret de « blouse de feu », continuent de peser lourdement sur la démocratie et la liberté d’expression. Être tenus à l’écart de toute activité professionnelle pendant des mois pour des motifs injustes et illégaux et être rendus dysfonctionnels ne devrait plus être le sort des journalistes kurdes. »

« La presse libre ne peut être réduite au silence »

Ekin, qui a souligné que le plus grand seuil que la Turquie doit franchir pour réussir le test démocratique est celui de la liberté d’expression, a déclaré : « Si ce seuil n’est pas franchi sur la base des droits et des libertés, si le droit de recevoir des informations n’est pas accordé à tous les citoyens vivant dans ce pays, il restera difficile de parler de démocratie. Face à tout cela, je réitère une fois de plus le slogan que nous avons crié lors de notre arrestation : “La presse libre ne peut être réduite au silence ». Le pouvoir de la vérité donne sa force à ce slogan. La vérité, quant à elle, c’est l’amour pour tous les fondements de cette tradition. Je voudrais également rappeler à tous mes collègues la force et l’importance de la solidarité en affirmant que le journalisme n’est pas un crime. Nous ne devons pas renoncer à la lutte pour la vérité tant que chaque journaliste n’est pas libre. »

« Le journalisme n’est pas un crime »

Ekin, qui a déclaré que le journalisme n’est pas un crime et que cette profession est très précieuse, a déclaré qu’ils continueront à faire du journalisme en toutes circonstances et conditions malgré les détentions et les arrestations. Attirant l’attention sur l’importance de la solidarité en cette période où la pression sur les journalistes augmente, Ekin a noté que tous les journalistes devraient faire preuve de solidarité contre la pression.

Ekin a déclaré qu’il avait été détenu pendant trois mois en raison d’une décision illégale et que cela avait été confirmé par le tribunal, et que la décision d’acquittement rendue par le tribunal avait également révélé l’illégalité. (Via Expression Interrupted – Punto24)

ROJAVA. Baisse dangereuse du niveau du barrage de l’Euphrate

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SYRIE / ROJAVA – Le barrage de l’Euphrate a perdu environ 4 milliards de mètres cubes de ses réserves d’eau avec un niveau qui a baissé de 6 mètres par rapport à son niveau maximal. Les autorités kurdes ont émis un avertissement, indiquant qu’une baisse d’un mètre de plus entraînerait l’arrêt du barrage, menaçant la région d’une crise sanitaire et écologique.

Le lac du barrage de l’Euphrate traverse une crise sans précédent car l’État d’occupation turc réduit la quantité d’eau qui coule et le barrage de Tishreen a été mis à l’arrêt à cause des attaques turco-jihadistes.

Les experts estiment que la situation du barrage de l’Euphrate en matière d’eau est à son paroxysme, avec une probabilité accrue de coupures de courant, de désutilité agricole et d’une épidémie de maladies causées par l’eau stagnante.

Imad Obeid, administrateur de l’Administration des barrages du nord et de l’est de la Syrie, a affirmé que l’agence ANHA

« Nous assistons à une baisse record du niveau d’eau du lac du barrage de l’Euphrate en raison de multiples raisons, principalement la diminution du débit d’eau du côté turc et la suspension de l’exploitation du barrage de Tishrin, ce qui a eu un impact considérable sur le niveau d’eau ».

Selon l’administration, le débit d’eau n’a jamais dépassé 250 mètres cubes par seconde, alors que l’accord international de 1987 exige un débit de 500 mètres cubes par seconde. L’administration n’a jamais comblé ce déficit comme promis.

La baisse du débit a entraîné une perte d’environ 4 milliards de mètres cubes de la capacité effective du lac, tandis que la capacité totale du barrage est d’environ 14 milliards de mètres cubes. Son niveau d’eau a également baissé de 6 mètres par rapport à son niveau maximal de 304 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Il a souligné que les chiffres sont choquants, indiquant que le lac est à seulement un mètre en dessous du niveau auquel le barrage de l’Euphrate cesserait complètement de fonctionner, et donc une panne totale d’électricité dans les zones qui dépendent de l’électricité produite par le barrage.

En ce qui concerne les mesures de précaution, Obaid a expliqué qu’une décision a été prise pour rationaliser la consommation d’électricité, et l’électricité sera fournie de 11 heures à 23 heures aux lignes de service et de 14 heures à 23 heures aux lignes civiles..

Il a indiqué que le débit actuel de l’eau est de 250 mètres cubes par seconde, mais qu’elle ne s’écoule pas entièrement. Environ 80 mètres s’évaporent et environ 70 mètres sont extraits par les pompes Khafsa et Babiri pour alimenter Alep en eau potable et pour l’irrigation.

80 mètres cubes sont également canalisés pour alimenter le canal d’irrigation de Balikh, et plus de 350 mètres cubes sont détournés chaque jour vers l’Irak, drainant les réserves stratégiques du lac et provoquant une perte quotidienne de niveaux d’eau allant de 5 à 6 centimètres.

Menaces de conséquences sanitaires et environnementales

En conclusion de ses remarques, Obaid a menacé de graves conséquences sanitaires et environnementales, affirmant:

« Si la situation actuelle perdure, l’impact ne se limitera pas seulement à l’électricité, mais se propagera également à la santé des personnes, à l’environnement et à leurs moyens de subsistance ».

De tels événements se produisent pendant une saison de sécheresse en Syrie en raison du manque de précipitations cette année qui a eu un impact direct sur le secteur agricole et l’élevage. (ANHA) 

SYRIE. Les affrontements se poursuivent dans la banlieue de Damas

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SYRIE – On signale des affrontements armés entre les groupes du régime islamiste syrien et des druzes à Sahnaya et Ashrafiyat Sahnaya dans la campagne de Damas. Ces affrontements font suite à ceux provoqué la veille dans la ville voisine de Jaramana à majorité druze où des étudiants druzes ont été attaqués par des islamistes. 

Selon un communiqué du ministère syrien de l’Intérieur, les violences à Jaramana ont éclaté entre des groupes armés rivaux, faisant de nombreuses victimes, dont des membres des forces de sécurité locales.

En réponse à la détérioration de la situation, les autorités de la Sécurité générale ont imposé un couvre-feu nocturne à Sahnaya et Ashrafiyat Sahnaya.

Des sources locales ont déclaré à North Press que les affrontements persistaient dans les deux villes depuis mardi soir et se poursuivaient jusqu’à mercredi.

Les affrontements armés ont impliqué des armes légères et moyennes, ce qui a entraîné le déploiement d’unités militaires supplémentaires par les forces de sécurité pour tenter de rétablir l’ordre, selon les sources.

Au milieu des violences en cours, le Mouvement des Hommes de la Dignité, dirigé par les Druzes, a publié une déclaration déplorant la mort de l’un de ses membres, Wajdi al-Hajj Ali, qui aurait été tué pendant les combats.

Au moment de la publication, le ministère syrien de l’Intérieur n’avait pas encore publié de déclaration officielle concernant l’évolution de la sécurité à Sahnaya et Ashrafiyat Sahnaya. (North Press Syria)