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ROJAVA. Les forces arabo-kurdes défendront le front Euphrate coûte que coûte

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SYRIE / ROJAVA – Le commandant général des forces arabo-kurdes, Mazloum Abdi a déclaré que la Syrie était en train de vivre un changement historique, mais qu’elle était confrontée à de nombreux défis. Il a souligné que les attaques de l’occupation turque entravent les efforts de stabilisation et d’élaboration d’un avenir en Syrie. Il a déclaré que leurs forces empêcheront l’occupation turque et ses mercenaires de traverser l’Euphrate.

Dans une interview spéciale accordée à notre agence (ANHA), le commandant en chef des Forces démocratiques syriennes, Mazloum Abdi, a évalué les développements et les changements rapides en Syrie sur les fronts militaire, sécuritaire et politique depuis la chute du régime baasiste en Syrie, ainsi que les attaques continues lancées par l’État d’occupation turc et ses mercenaires, les derniers développements du dialogue avec l’administration Hayat Tahrir al-Sham et le dialogue entre les partis politiques kurdes.

Il a salué le rôle du peuple et de la jeunesse dans la résistance aux attaques et le renforcement de leurs forces, notant la poursuite du dialogue avec l’administration Hay’at Tahrir al-Sham. Il a souligné l’importance du dialogue politique pour mettre fin à la crise syrienne, appelant la communauté internationale à faire pression sur l’occupation pour qu’elle cesse ses attaques comme première étape vers la construction d’une nouvelle Syrie.

Avant d’entamer le dialogue, le commandant en chef des Forces démocratiques syriennes, Mazloum Abdi, a rendu hommage aux journalistes Nazim Daştan et Cîhan Bilgin, tombés en martyrs alors qu’ils couvraient les attaques de l’occupation turque contre le barrage de Tichrine. Il a adressé ses salutations aux familles des martyrs et leur a souhaité patience et réconfort, ainsi qu’un prompt rétablissement aux sept autres journalistes blessés ces derniers jours au barrage de Tichrine en raison des bombardements de l’occupation turque.

Voici l’intégralité de l’entretient mené par l’agence Hawar News (ANHA):

Un mois et demi s’est écoulé depuis la chute du régime syrien précédent, et au cours de cette période, la Syrie a connu d’importants développements militaires et diplomatiques. Comment évaluez-vous cette phase et quelle est la réalité actuelle en Syrie selon vous ?

En fait, plus d’un mois et demi s’est écoulé depuis la chute du régime baathiste et le changement historique en Syrie. Le peuple syrien, quelles que soient ses différentes composantes, est globalement satisfait et heureux de ce changement, en particulier les composantes coexistantes dans les régions du nord et de l’est de la Syrie, y compris les Kurdes. En effet, avec le déclenchement de la révolution syrienne en 2011, les habitants de la région ont été parmi les premiers à participer aux manifestations et aux sit-in contre le régime. C’est pourquoi ils sont, plus que toute autre partie, satisfaits de la chute du régime d’al-Assad.

Aujourd’hui, la situation devient de plus en plus claire et évidente, mais elle n’a pas encore pris une direction claire pour tout le monde en Syrie. La Syrie est entrée dans une nouvelle phase, et il n’y aura pas de retour en arrière ; le pays ne reviendra pas aux étapes précédentes. Toutes les parties, à commencer par le peuple syrien, en passant par les pays de la région et jusqu’aux puissances internationales, ne souhaitent plus voir le pays connaître une guerre civile ou des troubles et des tensions de nouveau. Toutes les parties s’efforcent de tirer profit de ce changement actuel et de saisir l’occasion de construire une nouvelle Syrie.

Au début, les puissances internationales étaient inquiètes de la situation et des changements qui avaient eu lieu à Damas, mais la situation et les positions de ces parties sont devenues plus claires et plus évidentes. Aujourd’hui, ces parties veulent continuer avec la nouvelle administration à Damas, mais en même temps, elles veulent pousser cette administration à changer certains de ses aspects.

Nous, les Forces démocratiques syriennes et les représentants des composantes du Nord et de l’Est de la Syrie, souhaitons que le changement actuel serve de base à une nouvelle phase en Syrie.

La nouvelle phase de la situation en Syrie est confrontée à des défis importants qui suscitent des inquiétudes au sein de la population syrienne. Le plus important d’entre eux est le vide sécuritaire qui existe et qui est évident. Nous entendons parler de violations commises par des parties qui cherchent à déstabiliser la sécurité des régions syriennes. La situation économique continue de se détériorer et continue de s’aggraver. La Syrie est toujours soumise à des sanctions. Les sanctions économiques n’ont pas encore été levées et les puissances internationales ne sont pas parvenues à un consensus complet pour les lever, car le pays n’a pas encore atteint la nouvelle forme administrative exigée par les Syriens et les parties responsables n’ont pas encore atteint une position stable. En outre, il existe des défis et des inquiétudes tels que la manière dont la nouvelle administration abordera politiquement l’avenir du pays, et au premier rang desquels se trouve la poursuite des attaques extérieures sur le territoire syrien.

Toutes ces questions sont considérées comme des défis auxquels le peuple syrien est confronté et qui entravent le retour du pays. Cependant, d’une manière générale, nous pouvons dire que nous traversons une phase historique et nouvelle, et il est nécessaire que tout le monde, que ce soit la communauté syrienne ou les puissances internationales et régionales, coopère et travaille ensemble pour construire une Syrie fondée sur l’acceptation de l’autre.

Au cours des 14 années de la révolution syrienne, trois gouvernements ont été mis en place. L’un d’eux s’est effondré, c’était le régime Baas précédent, et il a été remplacé par Hay’at Tahrir al-Sham. Il existe également deux gouvernements connus sous le nom de région de l’Euphrate et région de l’Ouest de l’Euphrate. La région de l’Ouest de l’Euphrate est gérée par le gouvernement intérimaire, qui n’est pas favorisé par sa forme et son système, et qui porte le nom d’intérimaire en raison des expériences passées et de sa réalité. Notre gouvernement actuel (l’administration autonome) a produit des résultats dans nos régions, que ce soit au niveau institutionnel, politique ou militaire. Nous avons un gouvernement qui œuvre pour renforcer les principes de la démocratie et nous souhaitons certainement jouer un rôle efficace et significatif dans la nouvelle Syrie.

A la lumière des appels au dialogue comme voie vers une paix durable en Syrie et de l’approche de la reconstruction de la Syrie, la région du nord et de l’est de la Syrie est soumise à des attaques intenses de la part de l’Etat occupant turc et de ses mercenaires, en particulier dans les barrages de Tichrine et Qara Qozak. Quels sont les objectifs de ces attaques et quels sont les développements les plus significatifs sur le terrain qui y sont liés ?

Il s’agit d’une contradiction importante et évidente, car la majorité de la Syrie connaît une phase de cessation de la guerre. Il y a peut-être quelques escarmouches mineures, mais la situation est relativement stable et il n’y a pas de guerre ou de batailles en cours. Il n’y a que des attaques dans les régions du nord et de l’est de la Syrie. Comme vous l’avez mentionné, des attaques ont lieu dans nos régions telles que Qaraquzaq et le barrage de Tishrin, et nos autres régions sont toujours soumises aux bombardements quotidiens des avions de guerre et de l’artillerie turcs. Il s’agit d’une contradiction majeure de la part de la Turquie et cela ne correspond pas à la situation de la Syrie qui est actuellement en discussion, ce qui suggère que la Syrie est entrée dans une phase de résolution de crise.

Dans un tel contexte, les groupes liés à la Turquie, appelés ou désignés sous le nom d’« Armée nationale », appuyés par l’aviation et l’artillerie turques, continuent d’attaquer nos régions.

Avec la chute du régime d’Assad, et afin de mettre fin à ces attaques et à la guerre, pour que notre peuple, comme le reste du peuple syrien, puisse jouir d’un état de stabilité et de cessation de la guerre, nous avons proposé de nombreuses initiatives et suggestions. Comme vous le savez, par exemple, ce que nous avons proposé pour mettre fin à l’attaque de Kobané, et nous le proposons toujours, et maintenant pour mettre fin aux attaques contre le barrage de Tishrin et le pont de Qaraquzak, nous faisons des suggestions et nous travaillons sur ce sujet par l’intermédiaire de nos intermédiaires, au premier rang desquels les États-Unis d’Amérique. D’autres parties travaillent également sur ce sujet, et nous faisons des efforts, et nous abordons toute proposition qui nous est présentée pour mettre fin à ces attaques avec toute la positivité possible.

Ces attaques contredisent et entravent les efforts nationaux et internationaux visant à résoudre la crise syrienne

Je tiens à souligner que ces attaques contredisent et entravent les efforts nationaux et internationaux visant à résoudre la crise syrienne. Par conséquent, le gouvernement syrien et les parties qui cherchent à trouver une solution à la crise syrienne doivent avant tout œuvrer pour mettre fin aux attaques contre la région du nord et de l’est de la Syrie. Sans cela, nous, les peuples du nord et de l’est de la Syrie, ne pourrons pas travailler efficacement dans la phase politique à venir pour la Syrie. Par conséquent, notre soutien et nos efforts en faveur de la Syrie sont conditionnés par l’arrêt des attaques contre nos régions.

Quels sont les derniers développements sur le terrain dans les fronts de Qaraquzaq et du barrage de Tishrin, et pourquoi la Turquie et ses mercenaires insistent-ils autant pour attaquer et intensifier leurs attaques spécifiquement sur ces deux fronts, malgré toutes les propositions ?

Le barrage de Tishrin et la région de Qaraquzak sont géographiquement situés entre Manbij et Kobané. Afin d’empêcher la poursuite des attaques et de la guerre, et de mettre un terme à celle-ci, nous avons conclu un accord avec l’autre partie pour retirer nos forces de Manbij. Cependant, nous avons assisté à des tentatives de franchir les frontières convenues, de se déplacer vers l’est de l’Euphrate et de poursuivre les attaques.

Les frontières où il a été convenu que les attaques cesseraient sont les frontières géographiques naturelles. Nous avons quitté Manbij sur la base d’un accord qui garantissait que la guerre s’arrêterait sur les rives de l’Euphrate à l’ouest de l’Euphrate, et nous étions ouverts à ce que l’armée turque atteigne le site du tombeau de Suleiman Shah. D’autre part, l’accord s’étendait à la campagne de Manbij, mais il s’étendait à la zone du barrage de Tishrin, qui ne faisait pas partie des zones que l' »Armée nationale » atteindrait.

Nous avons vu qu’ils ont tenté d’atteindre l’Euphrate oriental et de contrôler la région en traversant soit par le pont de Qaraquzaq, soit par le barrage de Tishrin pour assiéger Kobané. Cependant, la résistance de la population locale a contrecarré leurs efforts et les a repoussés vers l’Euphrate occidental après que certains de leurs groupes aient traversé l’Euphrate oriental par le pont de Qaraquzaq. Ils tentent toujours d’atteindre l’Euphrate oriental par ce front. Si l’objectif est de restituer le tombeau de Soliman le Chah à son emplacement, nous sommes ouverts à cette possibilité. Mais si c’est le prélude à une nouvelle guerre dans la région, nous ne le permettrons certainement pas et nous continuerons à nous opposer à ces tentatives.

Quant à la zone du barrage de Tichrine, ils ont tenté d’avancer et de s’emparer du barrage de Tichrine et de traverser l’Euphrate à l’est et vers la zone de Serrine pour achever le siège de Kobané. Les combats et leurs attaques se poursuivent toujours et comme leur plan nous a été dévoilé, nous avons repoussé ces attaques. Notre défense dans la zone du barrage de Tichrine fait partie de la protection de Kobanê contre ce plan.

Notre décision se résume à ne pas permettre la mise en œuvre de ce plan et l’entrée forcée dans nos zones. Nous savons que tant qu’un cessez-le-feu général et complet ne sera pas conclu avec la Turquie et les groupes armés qui lui sont associés, le plan d’occupation d’autres zones de la région se poursuivra. Par conséquent, notre résistance et notre confrontation se poursuivront également. La décision de nos forces est claire et nous la réaffirmons une fois de plus : nous ne permettrons pas le franchissement du barrage et l’accès à l’Euphrate oriental, quel qu’en soit le prix.

Y a-t-il des surprises en termes de développements militaires qui vont se révéler dans les prochaines étapes de la confrontation avec l’occupation turque et ses mercenaires ? Tout comme nous avons récemment vu l’apparition d’unités aériennes au sein de vos forces ?

J’ai déjà mentionné lors de réunions précédentes que les Forces démocratiques syriennes ne sont plus ce qu’elles étaient. Depuis quatre ans, nos forces travaillent au développement de leurs capacités militaires et recourent à diverses tactiques militaires, tout cela dans le cadre de la défense, car nous sommes une force formée pour l’autodéfense et non pour l’attaque. Parmi ces tactiques figurent les méthodes de protection, la guerre des tunnels et des tranchées, ainsi que les mesures de protection contre les bombardements aériens. De nombreuses mesures importantes ont été mises en œuvre dans toutes nos régions. Dans le cadre de ces mesures, tout le monde doit savoir que toute attaque contre nos régions ne sera pas une promenade de santé. À ce stade, nous l’avons prouvé à travers les méthodes de protection de nos forces contre les bombardements aériens turcs.

Sur le plan technique, nous avons des mesures qui ont fait leurs preuves pour contrecarrer et faire échouer les attaques lancées contre nos régions, qu’il s’agisse d’attaques terrestres comme nous le voyons aujourd’hui dans la région du barrage de Tishrin, ou d’attaques aériennes, notamment ce que nous avons démontré en abattant plusieurs drones turcs. Nous avons de nombreuses autres nouvelles méthodes sur lesquelles nous travaillons de manière plus approfondie pour contrecarrer les attaques aériennes et terrestres contre nos régions. Ce qui a été révélé jusqu’à présent n’est qu’une partie de ces mesures pour protéger nos régions, et ce sont des produits locaux avec des noms locaux qui seront connus plus tard.

Après l’annonce de la mobilisation générale et du recrutement par les Forces démocratiques syriennes et l’Administration autonome, les habitants ont largement réagi. Quel est votre message à leur adresser dans cette phase critique ?

Nous sommes entrés dans une phase historique, comme je l’ai dit, et la mobilisation générale était nécessaire pour s’aligner sur cette phase, car la région est en train de consolider et de garantir les acquis obtenus. Tous les peuples dans ces phases ont recours à cela et c’est essentiel. Il y a un aspect de cette mobilisation générale qui concerne tout le peuple du nord et de l’est de la Syrie, et nous le constatons aujourd’hui au sein de toute la population. Tout le monde est mobilisé pour protéger ses zones de diverses manières et méthodes. Nous voyons la protection des quartiers, des villages et des villes se faire volontairement, en assurant la sécurité et la stabilité aux côtés de leurs forces de sécurité et militaires. Ce sont des efforts que nous apprécions hautement, et c’est ce que nous attendons des peuples de la région dans ce type d’attaques et de phases que nous avons observées tout au long de notre révolution dans le cadre de la crise syrienne.

L’autre aspect est lié à la jeunesse de la communauté et à son implication dans les forces militaires pour faire face aux attaques extérieures et renforcer les Forces démocratiques syriennes. Oui, nos FDS ont une force importante, mais elles doivent être renforcées pour devenir encore plus fortes car nous nous dirigeons vers un avenir au-delà de la simple réalisation de gains. Cette phase nécessite une plus grande implication dans ces forces, que ce soit temporairement ou à long terme, en termes de volontariat et d’engagement.

Il est de la responsabilité des jeunes à ce stade de renforcer les Forces démocratiques syriennes, car le renforcement de ces forces renforcera la position des Forces démocratiques syriennes dans les étapes à venir, que ce soit dans les négociations avec l’administration Hay’at Tahrir al-Sham à Damas ou dans la lutte contre les attaques extérieures contre la région. C’est pourquoi chacun doit accomplir son devoir national.

Depuis fin novembre, les FDS et la population de la région résistent aux attaques de l’occupation turque et de ses mercenaires, depuis Afrin et al-Shahba jusqu’à Kobané et le barrage de Tishrin. Comment évaluez-vous la résistance des combattants et de la population, et quel est son impact sur l’opinion publique syrienne et internationale ?

La décision de résister et de se confronter n’est pas seulement la décision de nos combattants ou d’un commandement militaire spécifique, mais plutôt une décision populaire à laquelle nos populations du nord et de l’est de la Syrie croient, car elles sont certaines et conscientes des plans turcs et de ceux qui y sont liés. Cela se voit dans ce que nous voyons avec nos populations se diriger vers le barrage de Tishrin et y manifester.

A cette occasion, nous apprécions et évaluons hautement le soutien moral et les protestations de notre peuple contre ces attaques, et nous considérons cela comme une résistance historique. C’est l’expression de leur lien profond avec leurs forces et les acquis obtenus, et nous saluons leur résistance continue. Notre peuple ne souhaite rien d’autre que la cessation des attaques contre leurs régions, leurs installations et leurs forces, et vivre en sécurité et en stabilité dans la Syrie qui s’annonce après la chute d’al-Assad.

Quelle est votre évaluation de la position internationale face aux récentes attaques turques ? Et quel est votre message aux Nations Unies et à la communauté internationale concernant les attaques turques et la situation dans le nord et l’est de la Syrie ?

Depuis le début, il y a eu des tentatives et des efforts pour arrêter ces attaques, notamment la Coalition mondiale et les États-Unis, et cette résistance populaire des peuples de la région, avec ses différentes composantes, a la plus grande influence qui pousse ces partis à ces positions, et ces efforts sont toujours en cours, et un exemple de cela est ce dont nous avons été témoins à propos de Kobani, et ce dont nous sommes témoins aujourd’hui, avec la région qui reste dans une sorte de stabilité et dans le reste des régions de la région, est le résultat du soutien continu de ces partis à nos forces et aux peuples de la région. Français La résistance populaire et la résistance des combattants des FDS dans la région de Qaraquzak, ainsi que la résistance en cours au barrage de Tishrin, ont contribué à pousser toutes les parties à accroître leur soutien à nos forces et ont accru les efforts des parties internationales pour servir de médiateur en vue d’un cessez-le-feu permanent, de même qu’il y a eu un mouvement pour Kobani, des efforts sont en cours pour cessez-le-feu dans la région du barrage de Tishrin, les efforts ont limité l’expansion de ces attaques, mais n’ont pas encore donné de résultats pour arrêter les attaques dans la région du barrage de Tishrin et de Qaraquzak.

C’est pourquoi nous pensons qu’il faut poursuivre notre résistance historique et que les assaillants doivent être certains qu’ils ne pourront pas pénétrer dans le barrage et le traverser par la force et avec une telle facilité. Notre décision est claire : ne pas permettre l’occupation et l’affronter, et nos forces ont toujours prouvé qu’elles étaient capables de tenir les engagements et les décisions qu’elles prennent.

Notre résistance militaire d’une part, et nos efforts diplomatiques d’autre part, continueront, et nous croyons que de cette façon nous garantirons que l’étape se terminera par une victoire.

La résistance de nos combattants et de notre peuple dans la région du barrage de Tichrine nous conduira vers une nouvelle étape qui débutera par un cessez-le-feu global et l’entrée dans la phase d’après-guerre, de dialogue et de construction. Par conséquent, toutes les parties, en premier lieu les puissances internationales et la Coalition mondiale, doivent être conscientes des revendications de notre peuple et les soutenir et faire pression sur toutes les parties, en premier lieu la Turquie, pour qu’elles cessent ces attaques. Je suis convaincu que l’arrêt de ces attaques se transformera en un début de dialogue politique en Syrie.

Des tensions et des affrontements entre les FDS et Hay’at Tahrir al-Sham sont régulièrement évoqués. Quelles sont les parties qui favorisent ces tensions, qui profite de l’exacerbation du conflit entre les deux partis et quel est l’impact de cette situation sur le peuple syrien et son avenir ?

Jusqu’à présent, il n’y a pas eu d’affrontements entre nous. Lorsque l’opération « Dissuasion de l’agression » a commencé, ils m’ont contacté et m’ont expliqué que leur cible était le régime syrien, qu’ils ne visaient pas les zones des Forces démocratiques syriennes, et qu’ils ne cherchaient pas à provoquer des affrontements ou des affrontements entre nous et eux. Jusqu’à ce jour, avec l’aide de médiateurs, il existe une coordination militaire entre nous à Raqqa, Deir-ez-Zor et même dans la ville d’Alep. De nombreuses parties diffusent ces allégations dans le but de déstabiliser la sécurité et la stabilité de la région et de pousser les deux parties à s’affronter afin de les exploiter à d’autres fins, mais nous, les FDS et l’autre parti, Hay’at Tahrir al-Sham, sommes au courant de ces plans et de ceux qui les soutiennent, donc nous pouvons seulement dire que leurs plans échoueront.

Voulez-vous dire qu’un tiers tente de vous entraîner dans un conflit avec Hay’at Tahrir al-Sham, et si cela se produit, quelles en seront les répercussions et lequel de ces partis en bénéficiera ?

Bien sûr, il y a des tiers, des partis locaux, et certains pays qui s’efforcent par tous les moyens de provoquer une guerre entre nous, et il y a aussi des personnalités syriennes, en plus de certains groupes qui sèment la discorde, et cela se passe ouvertement et non en secret. Parfois, nous les voyons sortir sur la place des Omeyyades à Damas et parler d’affrontements et de combats, et ils appellent à cela, mais en général, toutes les parties, y compris les Forces démocratiques syriennes, Hay’at Tahrir al-Sham et les puissances internationales, tant qu’il y a un dialogue et un projet national, les combats ne doivent pas reprendre.

Certes, avec la reprise des combats, toutes les parties en souffriront, et avant tout le monde, les forces syriennes seront celles qui en subiront le plus les conséquences, et les intérêts des puissances internationales présentes dans la région seront lésés. Je crois que tout le monde est conscient de cette question, et c’est pourquoi personne ne cherche à résoudre la crise syrienne par le conflit armé, la reprise du conflit interne syrien ne sera dans l’intérêt d’aucune partie.

Il y a actuellement des discussions sur des négociations entre vous et la direction de Hay’at Tahrir al-Sham. Quelle est la nature des relations entre les deux parties actuellement ? Quels sont les points les plus importants dont vous discutez dans ces discussions, sur quoi êtes-vous tombés d’accord et quels sont les points de désaccord entre les deux parties ?

Je crois que notre peuple et toutes les composantes du nord et de l’est de la Syrie cherchent à connaître la nature de nos relations, où nous en sommes, de quoi nous discutons. Actuellement, les discussions se poursuivent. Nous sommes d’abord allés à Damas pour connaître leurs opinions et leurs points de vue, et ils ont également essayé de connaître notre point de vue.

Nous avons tenu une longue réunion avec le dirigeant de Hay’at Tahrir al-Sham, M. Ahmed al-Sharaa, et des points communs ont émergé entre nous et nous sommes d’accord sur eux, concernant l’avenir et la nature des Forces Démocratiques Syriennes au sein de l’armée syrienne dans le futur, l’unité des terres syriennes, le rejet de la division et la nécessité d’activer le dialogue et une solution politique.

Questions stratégiques fondamentales Nous envisageons la Syrie dans son ensemble, nous voulons une Syrie unifiée et nous n’avons aucune intention de séparatisme. Beaucoup prétendent que nous travaillons à la création de deux armées en Syrie et à l’instauration d’un État dans l’État. Nous n’avons aucune intention dans cette direction. Notre objectif et notre plan politique sont clairs. Sur les lignes fondamentales, il n’y a pas de désaccord entre les deux parties.

Mais des discussions et des négociations sont en cours sur le mécanisme, les modalités et le contenu de la mise en œuvre de ces points, ainsi que sur le calendrier de mise en œuvre de ces questions. Nous sommes d’accord pour que la Syrie ait une armée unique et que les FDS en fassent partie, mais de quelle manière les FDS seront-elles intégrées au ministère syrien de la Défense ? Les FDS sont présentes depuis dix ans et se composent de toutes les composantes du nord et de l’est de la Syrie, et de nombreuses institutions militaires leur sont affiliées. Des préparatifs sont également en cours pour créer une nouvelle force, qui n’était pas une force unifiée auparavant, et nous devons la rejoindre.

Avoir une nouvelle armée demande beaucoup de temps et de travail. Il y a un désaccord entre nous et eux sur le moment de la formation de cette armée, et aussi sur la façon d’activer les passages fermés dans les zones de l’Administration autonome, et c’est pour cette raison que les réunions se poursuivront.

Actuellement, il y a des affrontements et des combats autour du barrage de Tichrine, qui est une institution nationale et concerne la Syrie en général. C’est pourquoi ce problème doit être résolu avec l’administration de Damas. Comme je l’ai dit précédemment, nous sommes d’accord sur les grandes lignes et il n’y a pas de désaccord entre nous. Le plus important est que les deux parties ont l’intention de dialoguer. C’est pourquoi les choses doivent avancer lentement et avec une patience totale. Certaines parties tentent de précipiter les choses, mais nous voyons que toute action entreprise dans la précipitation peut avoir des résultats négatifs. Nous disons que les choses doivent être résolues étape par étape, sans tenir compte du temps, afin d’avoir une base solide et de ne pas être une raison pour que les problèmes réapparaissent.

Nous travaillons actuellement sur la manière d’inclure cette région dans le processus politique. Il faut aussi qu’ils soient clairs dans ce contexte, sur la manière dont nous allons participer au dialogue national qui aura lieu ou au gouvernement de transition qui, selon eux, sera formé dans deux ou trois mois, et sur la place que nous occuperons dans ce gouvernement. Ces points doivent être clarifiés. Il faut aussi savoir sur quels principes se fondera la future Syrie, si elle sera démocratique ou non, et quelle sera la forme de l’État, en ce qui concerne tous les Syriens.

En fin de compte, je peux dire que nous sommes d’accord sur le fait que la situation syrienne doit être résolue par le dialogue, en bloquant la voie aux parties qui tentent de semer la discorde, et les parties et les puissances internationales nous encouragent à travailler dans le cadre du dialogue, et à être présents à Damas. Le gouvernement de Damas a également des représentants dans nos régions.

Il y a quelques jours, une réunion a eu lieu, nous avons partagé notre point de vue avec eux, et ils ont également présenté certaines revendications, et à notre tour, nous leur avons envoyé nos revendications, et je crois que nous aurons une réponse, et lorsque certains points seront clarifiés, nous pourrons tenir des réunions au niveau du commandement général entre nous et eux, afin de travailler à la mise en œuvre de certaines mesures pratiques, mais les mesures qui seront mises en œuvre doivent être discutées et clarifiées entre nous.

Je suis sûr que nous pourrons désormais travailler sur certains points, notamment la question de la lutte contre le terrorisme et l’EI. Il y a le camp d’Al-Hol où se trouvent des milliers de personnes venues de Syrie. C’est pourquoi une délégation ou un comité de Damas doit se rendre dans nos régions pour coordonner nos efforts avec l’administration du camp d’Al-Hol et clarifier les modalités de retour de ces personnes dans leurs régions, et étudier l’ouverture des points de passage, notamment ceux de Qamishlo et de Tal Kocher, puisque ces points de passage sont liés au gouvernement de Damas.

Pourriez-vous nous parler des demandes que vous avez reçues de la part de l’administration du HTS, s’il est possible de les divulguer bien sûr ?

Nous avons déjà expliqué certaines de ces demandes dans le cadre de notre dialogue et, comme ces demandes font l’objet de discussions et de dialogues, je ne souhaite pas les détailler. Je voudrais maintenant m’excuser et je pense que les informations que nous avons fournies sur nos relations sont suffisantes pour le moment.

Des déclarations contradictoires ont été faites par des responsables de l’administration du HTS au sujet des Forces démocratiques syriennes, certains évoquant un dialogue en cours, d’autres appelant à la dissolution des forces et à la reddition des armes. Comment évaluez-vous ces déclarations et quelles conclusions pouvez-vous en tirer ?

Les raisons de cette contradiction dans les déclarations sont multiples. Il y a des pressions exercées sur eux, des exigences des puissances internationales et des pays de la région, et des défis sur le terrain. Pour nous, les déclarations de la direction du HTS, M. Ahmed al-Sharaa, sont les plus importantes. Nous avons des canaux de communication directs avec la direction du HTS et l’administration de Damas, et il y a des parties qui se déplacent entre nous et qui sont présentes à Damas et viennent vers nous. Nos relations se déroulent au niveau de la direction. Dans ce contexte, je ne pense pas qu’il y ait de désaccord entre nous concernant le dialogue et sa poursuite.

Concernant l’unité des [partis] kurdes dans la région, notamment après votre récente visite à Erbil et votre rencontre avec les dirigeants du Parti démocratique du Kurdistan, avez-vous rencontré d’autres partis kurdes ? Quelle est la position de ces partis individuellement, s’il vous plaît ? Quels sont les derniers développements dans ce dossier (l’unité des partis kurdes en Syrie) ?

La visite que nous avons faite à Hewler était privée, aucune autre rencontre n’a eu lieu en dehors du cadre de cette visite, mais un appel téléphonique a eu lieu entre nous et le président de la région du Kurdistan, Nechirvan Barzani, et comme vous le savez, nous avons des relations avec le président de l’Union patriotique du Kurdistan, Pavel Talabani, et nous sommes en contact permanent avec lui. En général, c’est une nouvelle étape pour tout le monde et pour les Kurdes également, et par conséquent des mesures doivent être prises, car parvenir à l’unité kurde à ce stade est très important plus que jamais.

Les Forces démocratiques syriennes ne se préoccupent pas seulement du peuple kurde, mais de toutes les composantes du nord et de l’est de la Syrie. Certains partis cherchent systématiquement à limiter la question du nord et de l’est de la Syrie aux seuls Kurdes, ce qui n’est pas vrai. Toutes les composantes de la région se battent depuis dix ans dans la même tranchée, et le sang de toutes les composantes a été versé dans la même tranchée. Les Forces démocratiques syriennes sont composées des fils de toutes les composantes du nord et de l’est de la Syrie.

Nous poursuivrons notre lutte pour garantir les droits des composantes du Nord et de l’Est de la Syrie dans la future Syrie, et nos efforts à cet égard se poursuivront, mais cela ne signifie pas que nous mettons la question kurde de côté, au contraire, plus les Kurdes montreront leur force à ce stade et uniront leurs rangs et leurs voix, plus nous atteindrons nos objectifs et protégerons nos acquis, il y a un besoin urgent et un besoin plus grand qu’auparavant de réaliser l’unité kurde.

La position de la région du Kurdistan est positive et elle souhaite apporter son aide au Rojava et au nord et à l’est de la Syrie dans le cadre de notre dialogue et de nos négociations avec Damas. À mon avis, c’est une position positive et importante à ce stade. Toutes les forces kurdes doivent se tenir aux côtés du Rojava pour que celui-ci puisse garantir ses droits. Le soutien et l’aide de la région du Kurdistan au Rojava à ce stade sont très importants et ce qui se passe à cet égard jusqu’à présent est positif.

Il est nécessaire que dans les prochains jours, les partis politiques kurdes du Rojava se réunissent. Pour notre part, nous avons discuté de cette question lors de notre visite à Erbil et c’était l’un des principaux sujets et cela bénéficie également du soutien de Hewler.

Dans le cadre de ce que nous avons appris de notre visite, nous rencontrerons les forces kurdes du Rojava dans les prochains jours, et nous essaierons d’unifier leur position et leur programme politique concernant les Kurdes du Rojava, et de former un corps unifié au nom des Kurdes pour aller à Damas pour mener des négociations, et cela soutiendra la position de l’Administration autonome et des Forces démocratiques syriennes sur la question du Nord et de l’Est de la Syrie.

Les canaux de communication entre nous sont continus et n’ont pas été interrompus, il y a une atmosphère positive, tout le monde est prêt pour cela. Nous attendons qu’un programme de réunion soit établi, que nous rencontrions toutes les parties et que nous les réunissions à une table pour discuter des problèmes.

Au début de l’année 2020, ils se sont rencontrés et ils avaient des visions politiques communes. Selon la situation, ils devraient se réunir à nouveau pour faire quelques ajustements. Ils devraient unifier leurs revendications et déterminer ce qu’ils veulent.

L’objectif principal de ces dialogues est de former un groupe unifié, appelé Rojava, qui se rendra à Damas pour revendiquer ses droits. Tout d’abord, ils doivent s’entendre sur un programme unifié et se rendre à Damas pour présenter leurs revendications à l’administration de Damas.

Je crois que c’est urgent et nécessaire d’une part, et d’autre part, les conditions sont favorables pour que les forces kurdes s’entendent, et nous les aiderons dans cette affaire jusqu’au bout.

Oui, dès que possible, dans les prochains jours, je pense que nous pourrons commencer à tenir ces réunions dès demain. (ANHA)

ROJAVA. Ciblé par la Turquie, le barrage de Tishreen menace de céder

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SYRIE / ROJAVA – Alors que l’occupation turque continue ses attaques aériennes contre le barrage de Tishreen, une responsable kurde du barrage a tiré la sonnette d’alarme sur une catastrophe imminente et exigé une action immédiate contre son effondrement qui menace la vie des centaines de milliers de personnes. Ce danger résulte des coupures d’électricité potentielles, de la pénurie d’eau potable et du risque d’inondation des villes situées sur les rives de l’Euphrate en cas d’effondrement partiel ou total du barrage.

Un barrage vital pour des centaines de milliers de personnes

Depuis le 8 décembre 2024, les forces turques et leurs mercenaires attaquent sans relâche le barrage de Tishreen, dans les régions autonomes du nord et de l’est de la Syrie. Utilisant à la fois des avions de guerre et des drones, ces attaques visent à prendre le contrôle de la région et à détruire délibérément des infrastructures essentielles qui fournissent des services essentiels à plus de cinq millions d’habitants.

Le barrage hydroélectrique de Tishreen est une pierre angulaire de l’infrastructure de la région, fournissant de l’électricité, de l’eau potable et des ressources d’irrigation à une population importante. Cependant, les attaques en cours ont gravement compromis son intégrité structurelle et sa capacité opérationnelle. Le barrage a subi des dommages importants, tant à son infrastructure de base qu’à ses équipements opérationnels, créant un risque imminent d’effondrement.

Construit entre 1991 et 1999, le barrage de Tishrin est l’un des projets d’infrastructure les plus importants de Syrie et le deuxième plus grand barrage du pays après celui de l’Euphrate. Son réservoir contient environ 1,9 milliard de mètres cubes d’eau, servant de principale source d’eau potable et d’irrigation dans les zones environnantes.

Les six turbines du barrage ont une capacité combinée de production de 642 mégawatts d’électricité, ce qui joue un rôle crucial dans l’alimentation des réseaux électriques locaux et nationaux. Une fermeture totale du barrage priverait des millions de personnes de l’accès à l’électricité et à l’eau, aggravant les souffrances de la population syrienne.

Les attaques continues de l’armée turque au cours des 50 derniers jours ont infligé des dommages graves et multiformes au barrage de Tichrine, menaçant directement sa stabilité et sa fonctionnalité.

Dommages techniques et structurels

Systèmes électriques et turbines : Le barrage a cessé de produire de l’électricité en raison de la destruction des systèmes électriques, entraînant l’arrêt complet de ses six turbines.

Pompes à eau et inondations : les attaques ont mis hors service les pompes de drainage des infiltrations, ce qui a provoqué des inondations autour des supports des turbines, des équipements électriques et des passages inférieurs. Ces inondations ont rendu impossibles la maintenance et l’exploitation.

Vibrations et fuites structurelles : Les bombardements continus avec des avions de guerre, des drones et de l’artillerie ont provoqué des vibrations importantes, augmentant les fuites dans le corps du barrage et exerçant une pression excessive sur sa structure centrale.

Isolation électrique : La destruction des parcs de transformateurs, qui relient le barrage aux réseaux électriques nationaux, l’a complètement isolé du réseau.

Risques environnementaux : Les réservoirs de pétrole situés au sommet du barrage risquent désormais de s’enflammer en raison des attaques, ce qui pourrait déclencher une catastrophe environnementale qui aggraverait la crise humanitaire.

Un appel à une action immédiate

Les dégâts de plus en plus importants causés au barrage de Tishreen exigent une intervention internationale urgente pour mettre un terme à ces violations et empêcher une catastrophe humanitaire et environnementale imminente. L’effondrement du barrage aurait non seulement des conséquences dévastatrices pour les populations locales, mais aurait également des conséquences de grande ampleur pour la stabilité de toute la région.

Impacts humanitaires et de services

Les dégâts causés par les attaques ne se limitent pas aux aspects techniques et structurels : les répercussions humanitaires sont tout aussi dévastatrices. La suspension des opérations du barrage de Tishreen a entraîné de graves perturbations de la vie quotidienne :

Coupure d’électricité : Plus de 400 000 habitants des zones situées autour du barrage, notamment Kobanê, Manbij et Sirrin, se sont retrouvés sans électricité. Les réseaux électriques qui alimentaient autrefois ces villes sont désormais hors service.

Interruptions de l’approvisionnement en eau : La mise hors service du barrage a également paralysé les réseaux d’eau potable et d’irrigation. Le barrage alimentait auparavant en eau des stations clés de Khafsa, Babiri et Maskana, qui à leur tour desservaient Alep, Manbij, Kobanê, Sirrin, Jarniya et de vastes zones agricoles. Cette interruption menace la sécurité alimentaire des populations qui dépendent fortement du barrage pour l’irrigation agricole.

Dommages environnementaux

D’un point de vue environnemental, la suspension des opérations a entraîné une montée des eaux dans le réservoir du barrage. Sans pompes fonctionnelles pour gérer le débit d’eau, le risque d’effondrement du barrage a considérablement augmenté. Un effondrement provoquerait des inondations catastrophiques, submergeant des villages et des villes entières sur les deux rives de l’Euphrate. Les eaux de crue qui en résulteraient pourraient également s’étendre jusqu’en Irak, aggravant encore la crise en raison d’un débit d’eau rapide et incontrôlé.

Mesures d’atténuation d’urgence

Malgré les risques graves et les défis posés par les attaques turques en cours, l’administration du barrage, en collaboration avec les organisations internationales, a pris plusieurs mesures d’urgence pour atténuer les dommages et préserver la fonctionnalité opérationnelle minimale.

Mesures d’urgence clés

1. Acquisition de matériel d’urgence :

Des pompes submersibles ont été déployées pour extraire l’eau qui s’est échappée des tunnels inférieurs, permettant ainsi la restauration partielle des systèmes clés.

2. Alimentation électrique alternative :

Un générateur de secours, fourni en coordination avec des organisations comme l’UNICEF et la Croix-Rouge internationale, a été installé pour assurer le fonctionnement minimal des équipements critiques.

3. Réparations électriques temporaires :

Les équipes de maintenance ont effectué des réparations temporaires sur les lignes électriques reliant le barrage de Tishreen au barrage de l’Euphrate, assurant ainsi une alimentation électrique limitée.

4. Réactivation de la turbine :

Malgré des dégâts importants, les techniciens ont réussi à redémarrer une turbine pour fournir

Mesures essentielles pour restaurer le barrage de Tishreen

Le rétablissement de la pleine capacité opérationnelle du barrage de Tishreen et la garantie de sa durabilité à long terme nécessitent la mise en œuvre immédiate d’actions cruciales, conditionnées à l’arrêt des attaques de l’occupation turque et à la garantie de la sécurité des équipes techniques.

Entretien et réparations urgents

1. Restauration des équipements électriques et mécaniques :

Les systèmes électriques et mécaniques gorgés d’eau nécessitent un séchage complet et des réparations minutieuses pour reprendre leur fonctionnalité.

Les parcs de transformateurs et les réseaux électriques endommagés doivent être réparés et reconnectés au réseau national. Environ 25 tonnes d’huile pour turbines sont nécessaires pour redémarrer les unités restantes.

2. Renforts structurels :

Une inspection structurelle approfondie du barrage est nécessaire pour identifier et réparer les fissures ou autres dommages, garantissant ainsi la stabilité à long terme.

3. Acquisition d’équipements d’urgence :

Des pompes de grande capacité sont nécessaires pour évacuer l’eau accumulée dans les structures internes du barrage.

Des pompes submersibles avancées doivent être déployées pour répondre efficacement et rapidement aux fuites croissantes et des équipements électriques et mécaniques supplémentaires sont essentiels pour restaurer complètement les systèmes du barrage.

Assurer la sécurité et le renforcement des capacités

Garanties de sécurité pour les équipes techniques :

L’arrêt immédiat des attaques turques est essentiel pour garantir l’entrée et le fonctionnement en toute sécurité des équipes d’ingénierie et techniques sur le site.

Soutien et formation à l’international :

Une aide mondiale est nécessaire pour former du personnel supplémentaire et le doter des ressources nécessaires à l’entretien du barrage.

Appel urgent à la communauté internationale

L’administration du barrage de Tishreen a lancé un appel urgent à une intervention internationale pour mettre un terme aux attaques de l’occupation turque et de ses mercenaires, qui mettent en danger le barrage et la sécurité des populations environnantes.

L’administration a souligné la nécessité d’un soutien immédiat pour : fournir l’équipement technique essentiel aux réparations ; garantir un accès sûr aux équipes d’ingénieurs pour effectuer les travaux critiques. L’administration a averti que l’effondrement du barrage entraînerait une catastrophe humanitaire et environnementale sans précédent. Les répercussions s’étendraient bien au-delà des environs immédiats, affectant de vastes régions de la Syrie.

La restauration et la sauvegarde du barrage constituent une responsabilité humanitaire partagée qui exige une action rapide et décisive pour éviter une catastrophe irréversible. (ANHA) 

L'administration du barrage de Tishreen tire la sonnette d'alarme sur une catastrophe imminente et exige une action immédiate
L'administration du barrage de Tishreen tire la sonnette d'alarme sur une catastrophe imminente et exige une action immédiate
L'administration du barrage de Tishreen tire la sonnette d'alarme sur une catastrophe imminente et exige une action immédiate
L'administration du barrage de Tishreen tire la sonnette d'alarme sur une catastrophe imminente et exige une action immédiate
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Danielle SIMMONET réclame « l’arrêt de l’ingérence turque en Syrie »

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PARIS – Une délégation d’élu.e.s Nouveau Front Populaire (NFP) de retour de sa visite du Rojava appelle à « l’arrêt de l’ingérence turque en Syrie », notamment, dans les régions contrôlées par les forces arabo-kurdes.

Voici le communiqué de la délégation du NFP:

Danielle SIMMONET a constitué une délégation d’élus et représentants des partis du NFP qui s’est rendue au Nord Est de la Syrie à l’occasion des 10 ans de la libération de la ville de Kobanê.

 

« Nous avons été reçus par de nombreux dirigeants dont le Général Mazloum Abdi, commandant en chef des FDS (Forces Démocratiques Syriennes), Ilham Ehmed, cheffe des affaires étrangères de l’AANES, les co-présidents de l’AANES, Rohlat Afrin la commandante des YPJ (unité de protection des femmes), ainsi que des responsables des YPG (unité de protection du peuple), les co-maires de Kobane, des représentantes de l’association des femmes Zenobiya, ainsi que différentes ONG.

En 2015, toute la communauté internationale saluait le courage des forces YPG, YPJ et ses alliés qui ont combattu victorieusement Daesh, pour la liberté et les droits des femmes dans la région comme dans le monde entier. Aujourd’hui nous voulons briser le silence assourdissant de cette même communauté internationale, alors que des milices islamistes payées par la Turquie attaquent le barrage de Tichrine et le pont de Qara Qozaq, en commettant les mêmes exactions et crimes que Daesh hier, au service d’une idéologie obscurantiste analogue. Ce ne sont pas seulement les FDS (Forces démocratiques syriennes), les YPG et YPJ qui défendent cette position militairement stratégique et essentielle pour l’accès à l’électricité et l’eau dans toute la région, mais les populations elles-mêmes au prix de leur vie.

Nous interpellons le Président de la République, Emmanuel Macron, le gouvernement, le Parlement français et l’Union européenne afin qu’ils interviennent urgemment auprès de la Turquie d’Erdogan comme auprès d’Israël qui attaque dans le Golan, pour que cessent ces offensives contraires au droit international remettant en cause les frontières souveraines de la Syrie. L’OTAN ou la coalition internationale doivent installer une no fly-zone dans le nord et nord est de la Syrie pour protéger les populations, exiger un cessez-le-feu et un embargo sur les armes.

Dans le même temps, le nouveau gouvernement syrien demande aux groupes armés de Syrie, y compris aux YPG, YPJ et FDS, de rendre les armes pour intégrer une seule armée dans une Syrie unifiée alors même qu’ils font face aux attaques. Nous apprenons que les services secrets turcs sont invités et très présents dans les discussions du nouveau gouvernement de Syrie. Les déclarations du nouveau gouvernement syrien qui considère que les femmes n’ont pas à faire partie de l’armée mais doivent rester à la maison font craindre à de terribles reculs pour les droits des femmes conquis par l’AANES au Rojava.

Nous interpellons le Président de la République, Emmanuel Macron, le gouvernement, le Parlement français et l’Union européenne afin qu’ils soutiennent, sans ingérence, les revendications de l’AANES pour une Syrie unifiée indépendante de la Turquie, décentralisée qui respecte une autonomie pour chaque région et notamment leur région du nord est de la Syrie.  Son contrat social, basé sur le vivre ensemble et la participation démocratique de toutes les communautés (kurdes, arabes, syriaques), l’égalité entre hommes et femmes et leur implication dans toutes les sphères de la société et de l’armée est une chance pour toute la Syrie pour un processus constituant à construire.

Après avoir visité le camp d’Al Hol incluant le camp des prisonniers étrangers de Daesh et d’autres camps de réfugiés, nous réaffirmons l’urgence d’un processus de paix dans la région qui passe par une solution politique négociée avec l’Aanes pour que cessent les déplacements subis de populations. Un tribunal pénal international doit être instauré pour juger tous les djihadistes de Daesh et aussi ceux de toutes les milices financées par l’Etat turc. À défaut, le rapatriement des ressortissants français doit être organisé. Par ailleurs les enfants français doivent être rapatriés et pris en charge par la France, conformément aux conventions internationales dont elle est signataire.

Il serait irresponsable de laisser le camp d’Al Hol, véritable bombe à retardement, et ses 39 000 réfugiés dont 24000 enfants en provenance des anciennes zones dirigées et radicalisées par Daesh sous la responsabilité de la Turquie ou du nouveau gouvernement de Syrie.

Il faut autoriser les populations déplacées  d’Afrin, de Tal Abyad et de Serekeniye en 2018, octobre 2019 et décembre 2024 par l’occupation turque à récupérer leurs maisons dans une nouvelle Syrie.

Notre délégation réaffirme que les prisonniers politiques et en premier lieu Abdulah Ocalan doivent être libérés et le PKK doit être sorti de la liste des organisations terroristes de l’UE ».

Les députés

Danielle Simonnet (groupe écologiste et social, co-fondatrice de l’APRES),

Thomas Portes (groupe La France Insoumise et co président du groupe d’études kurdes de l’Assemblée nationale)

Les conseillers de Paris

Geneviève Garrigos (Parti Socialiste)

Jérôme Gleizes (Écologistes)

La conseillère départementale

Lamya Kirouani (Parti communiste)

Et Dylan Boutiflat (secrétaire national du PS aux relations internationales).

SYRIE. Des groupes islamistes massacrent des Alaouites à Hama

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SYRIE – Ce matin, des groupes armés ont attaqué le village alaouite d’El Enzê, situé au nord de la ville syrienne de Hama. Lors de l’attaque menée par des groupes qui seraient affiliés à Hayat Tahrir al-Sham (HTC / HTS), 5 civils, dont une personne âgée et un enfant de 12 ans, ont été tués, d’autres ont été blessés.

Hier, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH ou SOHR), de graves crimes et d’exécutions sommaires commis par les groupes islamistes ont coûté la vie à 35 personnes au cours de 3 derniers jours (entre vendredi et dimanche).

L’OSDH a ​​souligné l’augmentation des actes de violence dans des zones comme Homs, Hama, Lattaquié et la campagne de Damas, où des groupes armés locaux ont exploité la direction de l’Administration des opérations militaires pour commettre des crimes atroces, notamment des exécutions sur le terrain, des mutilations de cadavres et des arrestations aléatoires.

Malheureusement, avec la prise de Damas par les groupes islamistes, on assiste aux massacres des minorités religieuses/ethniques (Alaouites, chrétiens, kurdes, druzes…) de la Syrie, mais la communauté internationale semble préférer les islamistes au boucher al-Assad…

KURDISTAN. Un drone turc a frappé une voiture à Rania et tué 4 civils

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IRAK / KURDISTAN – La Turquie colonialiste fait pleuvoir la mort sur les régions kurdes d’Irak et de Syrie en toute illégalité mais la communauté internationale préfère fermer les yeux sur le génocide kurde.

La journaliste de KANAL8, Daliya Cemal, a rapporté que vers 16 heures de l’après-midi, un drone turc a attaqué une voiture dans le village de Gircan, appartenant à Raniya, et qu’il y a eu des victimes.

Le porte-parole du département de police du Département des enquêtes criminelles a annoncé que quatre personnes avaient été tuées et une autre blessées à la suite de l’attaque terroriste menée par la Turquie.

« L’État turc tente de contrôler le processus de dialogue à travers des attaques contre le Rojava »

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TURQUIE – La professeure Neşe Özgen a déclaré que le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, tente de contrôler le processus des pourparlers avec la partie kurde par des attaques continues, celles ciblant notamment le Rojava, mais qu’il manque de pouvoir de négociation en raison de sa position affaiblie.

La professeure Neşe Özgen, membre du Forum européen pour la liberté et la paix et académicienne spécialiste de la paix, a déclaré à l’ANF que la Turquie, gouvernée par la corruption, l’exploitation et le pillage, a été impliquée dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Elle a souligné que les Kurdes sont un acteur important dans la région et détermineront leur propre destin, et a ajouté que malgré toute l’oppression et les attaques de l’État turc, celui-ci n’a pas réussi à atteindre ses objectifs.

Özgen a qualifié cela de « déception » pour l’État turc et a ajouté : « Ils augmentent l’oppression et la violence, mais ce qui arrive ne peut pas être arrêté. »

Les développements récents sont le signe d’un changement de régime

Selon la professeure Neşe Özgen, les changements attendus à partir du deuxième quart du XXIe siècle pourraient différer de ceux des périodes précédentes. Elle a fait valoir que la Troisième Guerre mondiale n’est pas seulement le résultat de luttes pour les corridors énergétiques ou de la stagnation du système capitaliste, mais qu’elle témoigne également d’un changement idéologique. En posant des questions cruciales telles que « Quelle sera l’idéologie de cette nouvelle situation ? Si nous menons une guerre, pour quoi nous battons-nous et qu’en sortira-t-elle ? », la professeure Özgen a souligné la nécessité d’envisager une vie fondée sur l’égalité des peuples et une démocratie qui place au centre la justice des femmes, en évitant les erreurs du passé. Elle a ajouté qu’elle restait optimiste quant à la réalisation de cette vision.

En se référant à l’observation du professeur Ilhan Uzgel selon laquelle « chaque fois qu’il y a un transfert de capitaux, chaque fois que le capital au sein du système capitaliste et l’État commence à se différencier, un changement de régime s’ensuit inévitablement en Turquie, y compris des coups d’État », Özgen a acquiescé, déclarant : « Je crois que nous sommes maintenant au bord d’un tel changement de régime. » 

La Turquie est impliquée dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité

La professeure Özgen a déclaré : « Sous la direction d’Erdoğan, un capitalisme axé sur le profit s’est établi en Turquie, animé par un réseau d’intérêts qui a dominé le système étatique. » Elle a noté que la Turquie, gouvernée par la corruption, l’exploitation et le pillage, s’est impliquée dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité au cours de ce processus. Attirant l’attention sur le fait que tous ces crimes pourraient être réexaminés en période de changement, la professeure Özgen a fait valoir qu’Erdoğan est devenu trop faible pour gouverner la Turquie dans les circonstances actuelles. En ce qui concerne l’industrie de l’armement, la professeure Özgen a déclaré que les progrès proclamés dans la propagande ne reflètent pas la réalité. Elle a souligné que malgré des dépenses financières importantes, certaines armes produites ne sont pas capables d’influencer les stratégies de guerre internationales.

Le rôle des Kurdes en tant qu’acteur fort dans la région

La professeure Neşe Özgen a souligné que le peuple kurde et les forces pro-démocratiques ont considérablement affaibli Erdoğan grâce à leur puissante résistance, ajoutant que les espoirs reposent sur la force de cette résistance. Elle a souligné que les Kurdes sont un acteur puissant dans la région et qu’ils détermineront leur propre destin.

En évoquant les discussions et les processus en Turquie, la professeure Neşe Özgen a déclaré : « Ce que nous faisons est important. Toutes les forces pro-démocratie doivent de toute urgence présenter leurs propres programmes. Il y a vraiment de l’espoir, même si aucun progrès n’a encore été réalisé au niveau des solutions. En tant que forces démocratiques, nous devons avancer en fonction des opportunités actuelles. Par exemple, le résultat de ce processus pourrait être la cessation de l’utilisation des armes contre la Turquie. Cela pourrait créer une atmosphère qui apaiserait la position des Kurdes dans la région et favoriserait le développement de la démocratie en Turquie. La réalisation de tout cela dépend de la capacité de nous, forces démocratiques, femmes, Kurdes et toutes les structures en Turquie et dans la région à agir ensemble. »

Les attaques de l’État turc sont une tentative de contrôler le processus

Commentant les attaques en cours dans le cadre des discussions sur le processus, Neşe Özgen a déclaré : « Au cours des processus de dialogue, il y a eu des attaques à la fois contre les forces de guérilla et contre la population. Ces attaques n’ont pas ralenti, mais Erdoğan est faible. Il essaie de déterminer comment son régime va s’effondrer. Il ne veut pas être jugé. Ils ne peuvent pas contrôler totalement ce qui émergera à la fin de ce processus. Ces attaques visent à essayer de contrôler le processus. Pour le moment, le camp d’Erdoğan n’a pas le pouvoir de négocier. Ils sont acculés. »

Le Rojava est une source d’espoir pour nous tous

Soulignant qu’une résolution pacifique apporterait un soulagement à la fois à la Turquie et à la région, la professeure Neşe Özgen a déclaré : « Le Rojava, avec son modèle et sa structure, est une nouvelle source d’espoir pour nous tous. Au 21e siècle, aucune autre structure n’a développé un tel nouveau modèle de liberté pour l’humanité. Nous devons y prêter une attention particulière. Toutes nos réalisations sont les réalisations des peuples du monde. Nous nous trouvons à un carrefour critique où nous devons décider quel type de démocratie nous voulons développer au Moyen-Orient et ce à quoi nous aspirons. J’espère que nous prendrons des décisions qui mèneront à la paix, à la démocratie et à la liberté. En tant que forces de la démocratie et de la paix, il est temps pour nous d’assumer notre rôle. » (ANF)

TURQUIE. Libération conditionnelle d’une otage kurde

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TURQUIE / KURDISTAN – Hanife Arslan, une prisonnière kurde de 82 ans souffrant de graves problèmes de santé, a été remise en liberté surveillée. Arslan a été emprisonnée en 2021 après que sa peine pour « appartenance à une organisation terroriste » a été confirmée.

 

À sa libération, le 25 janvier, Arslan s’est brièvement exprimée devant un rassemblement à l’extérieur de la prison. Se présentant comme une « mère de la paix », en référence à un groupe de femmes proche du mouvement politique kurde, elle a exprimé l’espoir de voir la fin des souffrances des familles dont un proche est derrière les barreaux.

« Les mères ne doivent plus pleurer. Que les portes de la prison s’ouvrent et que tous nos amis soient libérés. Ils sont tous injustement emprisonnés. Ceux qui étaient avec moi en détention étaient très jeunes. L’aîné n’avait que 30 ans. Je veux qu’ils soient tous libérés », a déclaré Arslan. 

Arslan a été arrêté en 2021 après qu’une peine de six ans et trois mois pour « appartenance à une organisation terroriste [PKK] » a été confirmée.

Sa fille, İran Çaba, a déclaré à l’agence : « Notre mère a été traitée comme une criminelle pendant des années, alors qu’elle était innocente. Elle a passé le temps qu’elle aurait dû passer avec ses enfants et ses petits-enfants en prison. Bien sûr, cela nous attriste profondément, mais malgré tout, nous continuons à dire « paix ». »

Conditions de détention

La détérioration de la santé d’Arslan a été constamment soulignée par l’Association des droits de l’homme (İHD) lors de ses « Sit-in » réguliers organisés pour attirer l’attention sur les prisonniers malades.

Selon l’İHD, Arslan souffre d’une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), d’ulcères d’estomac, de diabète, de maladies cardiaques et d’hypertension artérielle. Elle souffre également de douleurs articulaires intenses dues à un manque de liquide et a des difficultés à respirer en raison de lésions pulmonaires causées par le Covid-19.

Arslan a besoin d’aide « même pour les soins personnels de base », a déclaré un membre du comité des prisons de l’İHD à Istanbul, lors du 642e sit-in du groupe.

Les conditions de détention des prisonniers malades, notamment des prisonniers politiques, sont depuis longtemps un sujet de discorde en Turquie. Selon les derniers chiffres de l’İHD datant d’avril 2022, plus de 1 500 prisonniers malades étaient détenus dans tout le pays.(Bianet)

Lêgerîn Magazine organise plusieurs conférences sur le confédéralisme démocratique

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BELGIQUE – Plusieurs conférences sur le confédéralisme démocratique seront organisées par Lêgerîn Magazine en Belgique et aux Pays-Bas.

Lêgerîn est un magazine de jeunesse internationaliste et kurde publié en plusieurs langues.

Le magazine organisera plusieurs conférences avec des partenaires de solidarité locaux sur le confédéralisme démocratique, la base idéologique du Rojava et le mouvement kurde.

Dates et lieux des conférences sur le confédéralisme démocratique organisées par Lêgerîn Magazine
BELGIQUE
 
27 janvier
Gand, 19h
Rue de Courtrai 192
 
28 Janvier
Bruxelles, 18h
70b rue de Danemark (DK)
 
PAYS-BAS
 
30 janvier
Amsterdam, à 18h30
Plantage Doklaan 8
 
Premier février
La Haye
Adresse pas encore communiquée 
 
2 Février
Nimègue, à 18h
Rue Van Broekhuysen 46

KURDISTAN. Les Kurdes exigent un « statut pour le Rojava et la liberté pour les peuples »

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TURQUIE / KURDISTAN – Des centaines de partis politiques et d’organisations de la société civile ont lancé une campagne de signatures intitulée « Statut pour le Rojava, liberté pour les peuples », appelant à la reconnaissance du statut de l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie.

Hier, 419 partis politiques, organisations de la société civile et organisations de masse démocratiques se sont réunis pour publier une déclaration commune à l’Association des journalistes du Sud-Est (GGC) dans la ville kurde de Diyarbakir (Amed).

La déclaration appelant à la reconnaissance du statut du Rojava est en cours de collecte de signatures. Keskin Bayındır, coprésident du Parti des régions démocratiques (DBP), ainsi que des représentants des partis signataires et des organisations de masse ont participé à l’événement.

La déclaration, lue en kurde et en turc, stipule : « Au Moyen-Orient, une mosaïque de langues, de religions et de cultures, le chaos continue de s’aggraver. Les frontières tracées par les dirigeants après la Première Guerre mondiale, sans tenir compte des réalités politiques, sociales et culturelles de la région, n’ont pas résolu les problèmes existants ; au contraire, elles en ont ajouté de nouveaux à la liste des problèmes. Le statu quo établi au cours du siècle dernier a conduit à des conflits et des crises qui s’amplifient de jour en jour au Moyen-Orient. Le siècle dernier nous a montré qu’aucune équation déconnectée de la réalité de notre géographie n’a le potentiel de réussir. Les équations imposées n’ont rien apporté aux peuples de la région, si ce n’est la guerre et la mort. 

La quête de liberté des peuples a été, tout au long de l’histoire, sapée en la transformant en terrain de guerres ethniques, religieuses et sectaires. Les tentatives d’instaurer des systèmes autoritaires, exclusifs et antidémocratiques n’ont fait qu’amplifier et approfondir les problèmes existants. Aujourd’hui, une fois de plus, nous assistons à un processus historique dans lequel les régimes despotiques du Moyen-Orient s’effondrent les uns après les autres. 

La solution à la crise au Moyen-Orient réside dans l’instauration d’un système où les peuples, les croyances, les cultures et tous les groupes marginalisés peuvent s’exprimer librement. Les événements au Moyen-Orient, et particulièrement en Syrie, ont une fois de plus démontré que les projets visant à créer une nation singulière en niant la diversité n’ont aucune chance de survie. La seule solution viable pour la Syrie est de garantir à tous les peuples le droit de se gouverner eux-mêmes dans les régions qu’ils habitent. Au cours de la dernière décennie, le modèle de gouvernance construit au Rojava, dont les femmes sont les pionnières, a fourni une base de paix et de stabilité aux peuples de la région. La Turquie, qui n’a pas réussi à résoudre sa propre question kurde pendant un siècle, cherche maintenant à démanteler le modèle de gouvernance démocratique établi au Rojava. Ces politiques se sont avérées inefficaces pour résoudre la question kurde, que ce soit en Turquie, en Syrie ou ailleurs. Au contraire, elles ont internationalisé la question kurde, en exacerbant sa complexité.

Les peuples de Syrie vont obtenir un statut grâce à l’administration autonome

En tant que partis politiques, organisations de la société civile et institutions démocratiques soussignés, nous suivons de près l’évolution de la situation en Syrie et au Rojava.

Nous rappelons au public le préambule du Contrat social du Rojava :
Pour l’instauration de la justice, de la liberté et de la démocratie dans une société égalitaire et écologique, exempte de toute discrimination fondée sur la religion, la langue, la race, la croyance, la secte ou le sexe. Pour réaliser des valeurs pluralistes, uniques et partagées de vie communautaire à travers la structure politique et morale des composantes de la société démocratique. Pour le respect des droits des femmes et l’institutionnalisation des droits des femmes et des enfants. Pour la défense, l’autodéfense et la liberté de croyance et le respect de toutes les croyances. Nous, les peuples des régions autonomes démocratiques, Kurdes, Arabes, Syriaques (Assyriens et Araméens), Turkmènes et Tchétchènes acceptons ce contrat.

Notre appel est le suivant : les peuples de la région ne peuvent plus tolérer une vie sans statut. En particulier, la résolution démocratique de la question kurde apportera également la paix au Moyen-Orient. Dans ce contexte, nous appelons toutes les parties concernées à reconnaître l’administration autonome du nord et de l’est de la Syrie et à soutenir l’établissement d’un modèle de gouvernance démocratique en Syrie qui protège les droits de tous ses peuples. »

Signataires

Les organisations et partis signataires sont:

Parti de l’égalité et de la démocratie des peuples (DEM), Parti des régions démocratiques (DBP), Parti communiste du Kurdistan (KKP), Parti de l’homme et de la liberté (PÎa), Parti Azadi, Association révolutionnaire démocratique kurde (DDKD), Association Cheikh Said, Assemblée des jeunes du Congrès démocratique des peuples (Assemblée des jeunes HDK), Journal Jineps, Plateforme de solidarité socialiste (SODAP), Parti socialiste des opprimés (ESP), Fondation pour la recherche scientifique, éducative, esthétique, culturelle et artistique (BEKSAV), Parti de la gauche verte, Association culturelle alévie Hubyar Sultan, Association d’amitié et de culture, Parti socialiste (SOLDEP), Partizan, Parti du travail (EMEP), Fédération des assemblées socialistes (SMF), Parti révolutionnaire, Confédération des associations de l’Est et du Sud-Est, Plateforme des associations de l’Est et du Sud-Est, Confédération de Bitlis, Confédération d’Ağrı, Fédération des associations d’Amed (Amedfed), Fédération des associations d’Elih Batman, Fédération des associations de Mardin (Marfed), Muş Fédération des associations (Muşderfed), Fédération des associations de Şirvan, Fédération des associations de Karakoçan d’Elazığ (Kardef), Fédération culturelle de toute l’Ağrı, Fédération des associations d’Iğdır, Fédération des associations de Patnos (Padef), Plateforme des associations démocratiques de Van, Association Silvan, Association des jeunes entrepreneurs d’Ağrı, Association Patnos d’Istanbul (İspat), Association Bismil, Association Muş Bulanık Gündüzü, Association culturelle Patnos d’Istanbul, Association Van Çatak, Association culturelle Kayy-Der, Fédération des associations de Van, Initiative des 78, Coopérative de reconstruction de la vie, Associations démocratiques alévies (DAD), Fédération des alévis bektaşi, Association culturelle Pir Sultan Abdal, Mouvement des femmes libres (Tevgera Jinen Azad – TJA), Association des femmes Rosa, Plateforme des femmes de Dicle Amed, Association des femmes Mimoza, Association du temps des femmes, Association des femmes Star, Plateforme d’unité des femmes kurdes, Initiative des mères de la paix d’Amed, Initiative des mères de la paix de Van, Initiative des mères de la paix d’Erdiş, Initiative des mères de la paix de Tetwan, Initiative des mères de la paix de Şırnak, Initiative des mères de la paix de Cizre, Initiative des mères de la paix de Silopi, Initiative des mères de la paix de Hezak, Initiative des mères de la paix de Midyat, Initiative des mères de la paix de Nusaybin, Initiative des mères de la paix de Kızıltepe, Initiative des mères de la paix d’Urfa, Initiative des mères de la paix de Viranşehir, Initiative des mères de la paix de Batman, Initiative des mères de la paix de Siirt, Initiative des mères de la paix de Hakkari, Initiative des mères de la paix de Başkale, Initiative des mères de la paix de Suruç, Initiative des mères de la paix de Turgutlu, Initiative des mères de la paix de Manisa, Initiative des mères de la paix d’Istanbul, Initiative des mères de la paix d’Izmir, Initiative des mères de la paix d’Adana, Initiative des mères de la paix de Mersin, Initiative des mères de la paix de Didim, Initiative des mères de la paix de Kuşadası, Initiative des mères de la paix de Salihli, Initiative des mères de la paix d’Ortaklar, Coopérative de femmes Amed Seed, Coopérative de femmes Bozova Mesopotamia, Coopérative de femmes Suruç Kibele, Coopérative de femmes Van Evin, Association des avocats pour la liberté (ÖHD),Association des écrivains kurdes, PENa Kurd, Union des éditeurs kurdes, Association de recherche sur la culture orale, l’histoire et la littérature, Association des femmes journalistes de Mésopotamie, Association des journalistes de Dicle Fırat, Association de l’Académie du cinéma du Moyen-Orient, Association culturelle d’Amed Dicle, Association culturelle et artistique de Mésopotamie, Association culturelle et artistique de Nusaybin Rengin, Mersin Sanatolia, Centre culturel et artistique de l’ombre d’Istanbul, Collectif musical Hevra d’Istanbul, Centre culturel et artistique JIN ART Mala d’Izmir, Association artistique d’Aryen, Scène Şanowan, Centre culturel Bahar, Ma Music, Groupe de performance Şaneşin, Groupe de performance Şermola, Mordem Arts, Théâtre Araf, Théâtre municipal d’Amed (Şanoya Bajêr a Amedê), Association de solidarité du berceau de la civilisation pour les familles qui ont perdu leurs proches (MEBYA-DER), Association de solidarité des familles des terres anciennes de Riha (KAD-DER), Association de solidarité des familles de Mersin Çukurova (ÇUKAY-DER), Association de solidarité des familles méditerranéennes d’Adana (AKAY-DER), Association de solidarité des familles anatoliennes d’Izmir (ANYAKAY-DER), Association de solidarité des familles anatoliennes d’Istanbul (ANYAKAY-DER), Association de solidarité du berceau de la civilisation Êlih (MEBYA-DER), Mêrdîn MEBYA-DER, Şirnêx MEBYA-DER, Wan MEBYA-DER, TUHAD-FED (Association de Solidarité avec les Familles de Détenus), Amed TUHAY-DER (Association de Solidarité avec les Familles de Détenus), Wan TUHAY-DER, Aegean TUHAY-DER, Çukurova TUHAY-DER, Marmara TUHAY-DER, Antalya TUHAY-DER, Êlih TUHAY-DER Representation, Sêrt TUHAY-DER Représentation, Représentation Mêrdîn TUHAY-DER, Mûş Représentation TUHAY-DER, Agirî Représentation TUHAY-DER, Ankara Représentation TUHAY-DER, Haber-Sen Branche Çewlîg, SES (Syndicat des travailleurs de la santé et des services sociaux) Branche Çewlîg, Eğitim-Sen (Syndicat des travailleurs de l’éducation) Branche Çewlîg, Tarım Orkam-Sen (Syndicat des travailleurs de l’agriculture, de la forêt et de l’élevage) Branche de Çewlîg, BES (Syndicat des travailleurs du bureau), Branche de Çewlîg, TMMOB (Union des chambres d’ingénieurs et d’architectes turcs) Branche de Çewlîg, Plateforme d’écologie de Şirnêx, Association d’écologie de Wan, Initiative d’écologie de Riha, Association des érudits d’Amed, Association de solidarité et de coopération des érudits religieux d’Izmir, Association de Wan pour la recherche en sciences religieuses (DAD), Association de solidarité et de coopération des érudits religieux de Mûş, Religieux Yüksekova Association de solidarité et de coopération des universitaires, Association de recherche sur la religion et la foi de Mersin, Siège des associations démocratiques alévis, Branche DAD Adana, Branche DAD Sêmsûr, Branche DAD Mersin, Branche DAD Ankara, Branche DAD Gebze, Branche DAD Istanbul, Branche FETAT-DER Sêmsûr, Association culturelle Pir Sultan Abdal Branche Sêmsûr, Plateforme de branche Amed KESK (Confédération des syndicats des fonctionnaires), Plateforme de branche Êlih KESK, Plateforme de branche Riha KESK, Plateforme de branche Sêmsûr KESK, Branche Colemêrg Eğitim-Sen, Représentation de branche Colemêrg SES, Représentation Colemêrg Tümbel-Sen, Représentation Colemêrg Tarım Orkam-Sen, Représentation Colemêrg BES,DISK Genel İş (Syndicat général des travailleurs) Branche Colemêrg, Mouvement des 78’ers d’Ankara, JinNews, ANKA-DER, Association des 78’ers d’Amed, Branche Eğitim-Sen Dêrsim, Branche SES Dêrsim, Yapı Yol-Sen (Syndicat de la construction et de la route) Branche Dêrsim, ESM (Syndicat des travailleurs de l’énergie, de l’industrie et des mines) Branche Dêrsim, Branche Eğitim-Sen Dîlok, SES Branche Dîlok, BES Branche Dîlok, Haber-Sen (Syndicat de la presse et de la communication) Branche Dîlok, Çukurova Migration and Refugee Research Association, Eğitim-Sen Branche Sêmsûr, SES Branche Sêmsûr, ESM Branche Sêmsûr, Haber-Sen Branche Sêmsûr, Tarım Orkam-Sen Branche de Sêmsûr, Branche Eğitim-Sen Şirnêx, Tüm Bel-Sen (Syndicat de tous les travailleurs des municipalités et de l’administration locale) Représentation provinciale de Şirnêx, SES Branche Şirnêx, Chambre médicale de Şirnêx, ÖHD Représentation provinciale de Şirnêx, Şirnêx DISK- Branche générale İş, Branche ÖHD Sêmsûr, Chambre des architectes Merdîn Représentation, Chambre des Ingénieurs du Cadastre et du Cadastre Représentation Mêrdîn, Chambre des Ingénieurs des Mines Représentation Mêrdîn, Chambre des Urbanistes Représentation Mêrdîn, Chambre des Ingénieurs Civils Représentation Mêrdîn, Chambre des Ingénieurs Mécaniques Représentation Mêrdîn, Chambre des Ingénieurs Électriques Représentation Mêrdîn, Chambre des Ingénieurs Géologues Représentation de Mêrdîn, Chambre des Ingénieurs Agronomes Branche de Mêrdîn, -Sen Branche de Mêrdîn, SES Branche de Mêrdîn, Branche de Tümbel-Sen Mêrdîn, Branche de Tarım Orkam-Sen Mêrdîn, Plateforme des femmes Şahmeran Mêrdîn, Association médicale turque Branche de Mêrdîn, Chambre des dentistes de Mêrdîn, Plateforme de la branche KESK Wan, Branche d’Eğitim-Sen Wan, Branche SES Wan, Tümbel-Sen Wan Succursale, succursale de Tarım Orkam-Sen Wan, succursale de BES Wan, Branche Yapı Yol-Sen Wan, Branche Haber-Sen Wan, Branche Wan du BTS (Syndicat unifié des travailleurs des transports), Branche Wan Kültür Sanat-Sen (Syndicat de la culture et des arts), Représentation Dives Wan, Chambre médicale Wan Colemêrg, DISK General İş Branche Wan , Branche DISK Emekli-Sen (Syndicat des retraités), Chambre des dentistes de Wan, Conseil de coordination provincial du TMMOB Wan, Branche de la Chambre des ingénieurs civils de Wan, Chambre des ingénieurs agricoles de Wan Branche, Chambre de Architectes Branche de Wan, Chambre des urbanistes Représentation provinciale de Wan, Chambre des ingénieurs géomètres et cadastraux Représentation régionale de Wan, Chambre des ingénieurs mécaniciens Représentation provinciale de Wan, Chambre des ingénieurs géologues Représentation provinciale de Wan, Chambre des ingénieurs chimistes Représentation provinciale de Wan, Chambre des ingénieurs alimentaires Représentation provinciale de Wan, Chambre des ingénieurs électriciens Représentation provinciale de Wan, Chambre des ingénieurs en environnement Représentation provinciale de Wan, Chambre des architectes d’intérieur Représentation provinciale de Wan, Chambre des ingénieurs des mines Représentation provinciale de Wan, Chambre des architectes paysagistes Représentation provinciale de Wan, Syndicat des conducteurs et des propriétaires d’automobiles de Wan , Syndicat des commerçants et artisans de Wan, Syndicat des restaurateurs, boulangers et confiseurs de Wan, Syndicat des épiciers, primeurs et cantiniers de Wan,Union des menuisiers et des fabricants de meubles de Wan, Union des commerçants et artisans de Wan Gürpınar, Coopérative des entreprises de produits agricoles de Wan, Coopérative des camionneurs de Gölkent, 19ème Coopérative de transport de marchandises du centre-ville, 3ème Coopérative de chauffeurs de minibus d’Edremit, Association des bus publics de Wan, Coopérative des chauffeurs de taxi de Wan, Commerçants de Gevaş et Syndicat des artisans, ARSİSA Wan, Wan Kurdî-Geh, branche Agirî Eğitim-Sen, Branche Agirî SES, Représentation Agirî Tümbel-Sen, Représentation Agirî Tarım Orkam-Sen, Association des Droits de l’Homme Agirî, Branche Agirî DISK General İş, Représentation Erzirom Eğitim-Sen, Représentation Erzirom SES, Représentation Erzirom Tümbel-Sen, Association Rengarenk Umutlar, Travail Social Association des spécialistes (SHUDER), Association turque des entraîneurs de football Succursale d’Amed (TÜFAD), Présidence de la Chambre d’Agriculture de Yenişehir, Association Culture et Solidarité Bornava Dersim, Association Culture et Solidarité Izmir Viranşehir Ceylanpınar, Fédération Izmir Mardin, Association Culture et Solidarité Izmir Kulplu, Association Aegean Tatvan, Association Culture et Solidarité Boryanlı, Culture et Solidarité Hakkari Association, Izmir Siirt Eruh Association, Izmir Mardin Association de solidarité des villages de Yeşilköy, Association de culture et de solidarité d’Izmir Kızıltepe, Association d’aide et de solidarité d’Izmir Ceylanpınar, Association des hommes d’affaires et des entrepreneurs d’Aegean Muş (MİGİDER), Association d’aide et de solidarité d’Izmir Malazgirt, Association Nous existons pour servir l’humanité, Izmir Mardin Savur Culture et Solidarité Association, Confédération d’Izmir, Mardin Ömerli Association Pistache, Association d’aide et de solidarité Narlıdere Diyarbakir, Association Izmir Narlıdere Ağrı, Association de promotion de la culture Narlıdere Alevi Bektashi, Association d’aide et de solidarité Suruç, Association d’aide et de solidarité Izmir Midyat Kutlubey.’Association de solidarité des villages d’Izmir Mardin Yeşilköy, Association de culture et de solidarité d’Izmir Kızıltepe, Association d’aide et de solidarité d’Izmir Ceylanpınar, Association des hommes d’affaires et des entrepreneurs de la mer Égée (MİGİDER), Association d’aide et de solidarité d’Izmir Malazgirt, Association Nous existons pour servir l’humanité, Izmir Mardin Savur Culture et Association de Solidarité, Confédération d’Izmir, Mardin Association Ömerli Pistachio, Association d’aide et de solidarité Narlıdere Diyarbakir, Association Izmir Narlıdere Ağrı, Association de promotion de la culture Narlıdere Alevi Bektashi, Association d’aide et de solidarité Suruç, Association d’aide et de solidarité Izmir Midyat Kutlubey.Association de solidarité des villages d’Izmir Mardin Yeşilköy, Association de culture et de solidarité d’Izmir Kızıltepe, Association d’aide et de solidarité d’Izmir Ceylanpınar, Association des hommes d’affaires et des entrepreneurs de la mer Égée (MİGİDER), Association d’aide et de solidarité d’Izmir Malazgirt, Association Nous existons pour servir l’humanité, Association d’Izmir Mardin Savur Culture et Association de Solidarité, Confédération d’Izmir, Mardin Association Ömerli Pistachio, Association d’aide et de solidarité Narlıdere Diyarbakir, Association Izmir Narlıdere Ağrı, Association de promotion de la culture Narlıdere Alevi Bektashi, Association d’aide et de solidarité Suruç, Association d’aide et de solidarité Izmir Midyat Kutlubey.’

KURDISTAN. Un couple tué par une attaque aérienne de la Turquie à Duhok

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IRAK / KURDISTAN – Les avions de guerre turcs ont bombardé la campagne de Duhok, tuant un couple de paysans kurdes.

Des avions de guerre turcs ont bombardé la zone rurale de la ville de Dinarte, dans le district d’Akrê de la ville de Duhok, au Kurdistan du Sud. Selon les informations de Rojnews, le couple Cefer Celal Xalid Zêbarî et Tutê Akreî ont été tués lors de l’attaque. La famille était originaire du village de Bamişmiş et vivait de l’élevage d’animaux.

 

ROJAVA. La Turquie cible les civils à Tishreen

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SYRIE / ROJAVA – La Turquie a encore ciblé les civils réunis devant le barrage de Tishreen, faisant 14 blessés, dont certains dans un état critique, parmi les civils.

La Turquie continue ses crimes de guerre ciblant les civils dans les régions syriennes dirigées par l’administration arabo-kurde. Aujourd’hui, un bébé d’un an est mort et sa mère et sa soeur de 12 ans ont été blessées par l’artillerie de l’occupation turque qui a ciblé le village d’Al-Jammas dans la campagne d’Ain Issa. Environs au même moment, la Turquie a également ciblé les civils du barrage de Tishreen blessant 14 civils.

Un drone d’occupation turc a bombardé, cet après-midi, des civils qui manifestaient au barrage de Tishreen pour arrêter ses attaques et protéger le barrage.

Le correspondant d’ANHA à Tishreen Dam a rapporté que les attaques avaient fait 14 blessés parmi les civils et a fourni leurs noms.

Les noms rapportés par le correspondant sont : Mohamed Mahmoud Mohamed, 21 ans, Mahmoud Tammo, 32 ans, Adham Bouzan Khalil, 20 ans, Fatima Ali, 18 ans, Suleiman Mohamed, 19 ans, Hadla Mohi El-Din, Saleh Ali Sheikh Saleh, Saleh Omar, 60 ans, Jihan Khalil Hamid, 30 ans, Mahmoud Mohamed Walo, Maryam Bakki, Khalil Sheikhi, 50 ans, Joan Abdullah Ibo et Shahrazad Mohamed. (ANHA)

Depuis 8 janvier, la Turquie a tué plus de 20 civils et blessé près de 250 civils à Tichrine.

ROJAVA. Un bébé tué, sa mère et sa soeur blessées par les attaques turques

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SYRIE / ROJAVA – La Turquie continue ses crimes de guerre ciblant les civils dans les régions syriennes dirigées par l’administration arabo-kurde. Aujourd’hui, un bébé d’un an est mort et sa mère et sa soeur de 12 ans ont été blessées par l’artillerie de l’occupation turque qui a ciblé le village d’Al-Jammas dans la campagne d’Ain Issa. Environs au même moment, la Turquie a également ciblé les civils du barrage de Tishreen blessant de nombreux civils.

Le correspondant d’ANHA dans la ville d’Ain Issa, dans la région du Nord et de l’Est de la Syrie, a rapporté que le village d’al-Jammas, dans la campagne orientale de la ville, a été soumis à des bombardements terrestres menés par l’occupation turque.

Le correspondant a indiqué que le bombardement a été mené avec de l’artillerie lourde et a causé la mort d’Abdul Rahman Ismail Hussein, un bébé d’un an et blessé sa mère et sa soeur de 12 ans.

Les blessées sont : Arej Khaled al-Hussein, 20 ans et Asia Hamad Al-Hussein, une fillette de 12 ans.

Les blessées ont été transférées à l’hôpital Omar Alloush. (ANHA)