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TURQUIE. Garde à vue de l’ancien juge du « Procès Kobanê »

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TURQUIE – Bahtiyar Çolak, l’ancien président du tribunal jugeant l’ « affaire Kobanê » , dans laquelle plus de 100 politiciens kurdes, dont d’anciens coprésidents du Parti démocratique des peuples (HDP) sont jugés, a été arrêté mercredi à Ankara dans le cadre de l’enquête lancée contre l’organisation « Atadedeler » , présentée comme le « bras de renseignement commercial de l’État profond ».
 
Selon un reportage de DW en turc, les téléphones de la maison de Çolak ont ​​été confisqués lors du raid supérvisé par un procureur, conformément au mandat de détention et de perquisition ordonné par un tribunal d’Ankara.
 
Çolak a démissionné de ses fonctions après avoir été renvoyé de l’affaire Kobanê l’été dernier.
 

TURQUIE. Un prisonnier kurde de 80 ans mort menotté à l’hôpital

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TURQUIE / BAKUR – Abdullah Boran, un prisonnier politique kurde de 80 ans, emprisonné depuis près de 26 ans, est décédé d’un cancer à l’hôpital où était « soigné » menotté.
 
Abdullah Boran, un prisonnier cancéreux de 80 ans détenu à la prison de Diyarbakır, est décédé à l’hôpital Gazi Yaşargil, la nuit dernière. La famille a emmené le corps de Boran à Bismil. Le corps de Boran a été enterré dans le cimetière d’Aralik Mahallesi de la ville. De nombreuses personnes, dont des politiciens du Parti démocratique des peuples (HDP) et du Parti des régions démocratiques (DBP), ont assisté aux funérailles.

Emprisonné depuis 26 ans

Boran avait été arrêté en 1997 et condamné à la perpétuité aggravée pour avoir tenté de « détruire l’unité et l’intégrité de l’État ». Il était soigné menotté dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital Gazi Yaşargil.
 

PARIS. Un dîner kurde sous le signe du Newroz et du lobbying

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PARIS – Le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) a organisé un diner de Newroz réunissant environ 300 personnes, dont de nombreux politiciens français et des personnalités de la société civile, autour d’un diner de Newroz (Nouvel-an kurde) à Lutetia, à Paris. Ce diner est considéré comme une tentative de lobbying kurde en France où ont trouvé refuge les militants kurdes depuis les années 1980 mais qui n’avaient jusqu’à présent pas fait du lobbying pro-kurde en France, ni en Europe d’ailleurs.
 
Les Kurdes réunissent des politiciens français et des personnalités de la société civile autour d’un diner de Newroz
 
Des politiciens français, des représentants de la société civile et des militants kurdes se sont retrouvés autour d’un diner du Newroz à Paris. Nesrin Abdullah, commandante des YPJ, Nuri Mahmut, commandant des YPG, ont salué les invités et ont appelé à la solidarité internationale dans leur lutte contre DAECH qui tente de renaitre de ses cendres. On a déploré toute fois l’absence de ministres français à ce diner kurde. 
 
Présence de politiciens français et des représentants de la société civile 
 
La réception s’est déroulée en présence du vice-président du Sénat Pierre Laurent, du porte-parole du parti gouvernemental à l’Assemblée nationale Sylvain Maillard, du président du parti UDI Jean-Christophe Lagarde, qui est également à la tête du groupe de travail sur la question kurde en l’Assemblée nationale, élue de France Insoumise, Mathilde Panot, le secrétaire national des Verts Julien Bayou et le sénateur socialiste Rémi Féraud, le député François Pupponi et les intellectuels Patrice Franceschi, Gérard Chaliand, Caroline Fourest, Gilbert Abgel, Tristane Banon et Franz-Olivier Giesbert.
 

Des représentants de SOS racisme, de la Fondation Danielle Mitterrand, du Conseil de coordination des Assyro-Chaldéens de France, de l’Association France-Kurdistan, du Conseil national des Conseils de coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF), Ara Toranian, Valérie Toranian, Anouch Toranian, Dominique Sopo, Mourad Papazian, Sophie et François Devedjian ainsi que l’Imam Chalgoumi de Drancy, Ghaleb Bencheikh, président de la Fondation de l’Islam de France, Latifa Ibn Ziaten, mère d’un des soldats tués par Mohamed Merah en mars 2012 étaient également parmi les centaines d’invités de la soirée.

Plusieurs intervenants ont appelé à la levée du secret-défense dans l’affaire du triple assassinat des militantes kurdes exécutées à Paris par le MIT turc en 2013, et au retrait du PKK de la liste des organisations terroristes.

 
 
Agit-Polat, Pascal Torre, Nuri Mahmoud, Berivan Firat, Nesrin Abdalla
La commandante des YPJ Nesrin Abdullah, le commandant des YPG Nuri Mahmud, le coprésident du KNK Ahmet Karamus, le membre du conseil exécutif du KNK Zübeyir Aydar, le coprésident du KCDK-E Yüksel Koç et le journaliste Ferda Çetin ont assisté à la réception pour la partie kurde.
 
« La France doit jouer son rôle »
 
Le porte-parole du CDK-F, Agit Polat a prononcé le discours d’ouverture de la réception. Polat a déclaré : « Il est important que la question kurde parvienne à une solution permanente. Pour cela, les alliés et militants kurdes en France doivent agir. La France devrait jouer un rôle important et stratégique à cet égard. La France doit soutenir la construction d’une nouvelle politique kurde inclusive et prenant en compte les intérêts du peuple kurde en tant qu’État, et en la portant sur la scène internationale, elle doit convaincre ses alliés de soutenir cette politique. »
(…)
« En revenant à l’actualité et aux réalités de la diaspora kurde, en Europe (2,5 millions) et 300.000 en France, Polat a souligné la volonté du CDK-F, d’encourager l’intégration des Kurdes à la société française, afin de se sentir « pleinement français et kurdes à la fois ». « La structuration des milieux associatifs kurdes en France, joue un rôle crucial de rempart contre toutes les formes d’extrémisme, de fanatisme, de communautarisme et de nationalisme » et d’évoquer le mouvement des femmes, de jeunesse, des instituts de recherches, des associations culturelles et cultuelles, le monde économique qui compte des milliers de salariés dans de nombreux domaines, et l’Union des entrepreneurs franco kurde (UEFK) qui représentent plusieurs milliards d’euros de contributions dans le PIB de la France.
 
Il est important de comprendre que les Kurdes ne sont plus les anciens kurdes, le PKK n’est plus l’ancien PKK marxiste-léniniste, le Moyen-Orient n’est plus l’ancien Moyen-Orient et les équilibres politiques et géostratégiques ne sont plus les mêmes. Le monde change, les acteurs politiques, militaires et géostratégiques changent avec. La résistance accrue que les Kurdes ont affichée contre Daesh prouve largement ce changement. Les Kurdes sont aujourd’hui des acteurs incontournables de l’échiquier politique et géostratégique.
 
Agit Polat a appelé à « la résolution de la question kurde par des moyens politiques » tout en précisant que « sans le PKK et le leader kurde Abdullah Ocalan » celle-ci est « impossible ». Il a alerté sur le fait qu’une Turquie anti-démocratique représente un danger, non seulement pour le Moyen-Orient mais aussi pour l’Europe en rappelant que l’invasion récente de nombreux pays par la Turquie ou bien celle de l’Ukraine par la Russie, montre à quel point la guerre est proche de l’Europe. Pour lui « si la sécurité de l’Europe passe peut-être par la Turquie, elle ne passe absolument pas par le régime turc, en revanche il est incontestable que cette sécurité passe par les Kurdes. » (extraits retransmis via Sylvie Jan)
 
Les commandants des YPJ et des YPG du Rojava se sont adressés aux invités
Nesrin Abdullah a salué tous les invités au nom des YPJ et a déclaré : « Newroz signifie la résistance et la liberté. Aujourd’hui, c’est ce qui se passe au Rojava. Nous, les Kurdes, voulons construire une nouvelle société avec les peuples arabe, arménien, assyro-syriaque; une société égalitaire et libre. »

 

Quand au commandant des YPG, Nuri Mahmoud, il a souligné l’importance de la lutte contre l’organisation djihadiste et de la résistance contre l’embargo régional. Il a conclu son discours par un appel à la solidarité internationale.

La salle a ovationné Nesrin Abdullah et Nuri Mahmud débout. 

 
La soirée s’est achevée par un concert de l’artiste Çiyavan Diyar Mehrovî.
 

ROJAVA. Les FDS mettent en garde contre la résurrection de DAECH

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SYRIE / ROJAVA – A l’occasion du 3e anniversaire de la défaite de DAECH à Baghouz, les forces arabo-kurdes ont appelé la communauté internationale à fournir davantage de soutien pour empêcher les tentatives d’expansion de l’EI en Syrie et en Irak.
 
À l’occasion du troisième anniversaire de la défaite militaire de l’EI, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont mis en garde la communauté internationale contre les dangers imminents que l’EI représente, appelant la communauté internationale à fournir une assistance adéquate et durable aux peuples de la Syrie du N-E et à empêcher la Turquie de nuire aux gains réalisés grâce au sang de milliers de martyrs.
 
Mercredi, le commandement général des Forces démocratiques syriennes a publié une déclaration à l’opinion publique, à l’occasion du troisième anniversaire de la libération de Baghouz et de l’élimination géographique des mercenaires de l’Etat islamique.
 
Voici la déclaration des FDS:
 
« Aujourd’hui, 23 mars, marque le troisième anniversaire de l’élimination du dernier bastion de l’organisation terroriste DAECH et l’annonce finale de l’élimination de son État présumé après des années de grande lutte continue menée par nos forces et notre peuple dans le nord et l’est de la Syrie avec soutien international, qui a finalement été couronné de gloire et d’honneur pour débarrasser le monde du plus grand danger qui préoccupait les peuples de la région et du monde dans leur présent et leur avenir.
 
A cette occasion, nous rappelons le début de nos martyrs, qui, sans leurs sacrifices, n’auraient pas remporté cette grande victoire, ainsi que nos valeureux combattants et notre peuple fort et sacrificiel qui ont fermement défendu leurs valeurs morales et humaines en affrontant l’organisation terroriste et ses partisans à la lumière des modestes capacités militaires et de sécurité et des multiples menaces auxquelles nos régions étaient exposées par les pays de la région, elle est allée dans le sens inverse de la guerre contre l’EI.
 
derniers bastions à Baghouz a ravivé les chances de survie et de vie de millions de personnes dans nos régions et dans le monde, alors que nos forces ont joué le rôle de sauveur mondial pour ces personnes après que l’Etat islamique ait atteint à une période donnée ses étapes les plus dangereuses et ses espoirs de le contrôler et arrêter son expansion en dehors des frontières des pays de la région, où le monde a été témoin de ses propres yeux de ses crimes brutaux et horribles contre les humains, l’histoire et la nature, et où chaque personne et chaque ville et village de la région a un douloureux histoire qui ébranle l’entité humaine et qu’il est difficile de se faire oublier. Du terrorisme d’ISIS est un devoir moral mondial qui incombe à toute personne libre, fière de son humanité, et une responsabilité envers nos régions et nos peuples.
 
À cet égard, nous soulignons les dangers imminents que l’Etat islamique continue de représenter, en particulier ses cellules terroristes, et nous réitérons que l’organisation terroriste tente à nouveau de raviver ses rêves et tente de contrôler géographiquement certaines zones en Syrie et en Irak et pose un plus grand danger pour la population, ainsi que de trouver un point d’ancrage pour son expansion. Attirer des éléments potentiels dans le monde, alors que les récentes attaques contre la prison d’al-Sinaa, à Hasakah, ont confirmé ce que nous mettions en garde, le danger d’ignorer la communauté internationale et sa lenteur à résoudre ce dossier en n’aidant pas à résoudre de nombreux problèmes, le plus important dont les dossiers des prisons et des camps contenant des détenus et des familles de l’EI, ainsi que l’absence de soutien suffisant pour la reconstruction de la zone qui a été endommagée à la suite du contrôle de l’organisation terroriste sur celle-ci et des combats qui ont eu lieu pour l’expulser.
 
Ainsi, nous soulignons que l’inaction de la communauté internationale et de certains pays qui tournent le dos à ce dossier, ainsi que l’absence d’un plan international clair, global et à long terme, augmentent les coûts humains et matériels et offrent une opportunité continue pour L’Etat islamique en profite pour renforcer son organisation et faire chanter et intimider une partie des communautés locales pour les empêcher de participer aux efforts judiciaires. D’idées extrémistes et d’assèchement de l’environnement idéologique de l’organisation, ainsi que d’attirer de nouveaux éléments locaux et étrangers dans l’espace ouvert de propagande incendiaire dont elle bénéficie sous de faux noms et plates-formes. Il faut également souligner la gravité des approches étroites de certains pays et leur réticence à assumer leurs responsabilités en matière d’accueil de leurs ressortissants des familles de l’EI, ainsi que leurs détenus dans les prisons du nord et de l’est de la Syrie, parallèlement avec l’incapacité de fournir l’assistance nécessaire pour établir un tribunal international dans nos régions pour juger ces personnes. De telles approches nuiraient aux efforts déployés au cours des dernières années dans la guerre contre l’Etat islamique et augmenteraient la capacité de l’Etat islamique à surmonter ses profonds revers.
 
Sur cette base, les Forces démocratiques syriennes appellent une fois de plus tous les pays de la Coalition mondiale pour vaincre l’EI à fournir davantage de soutien à nos forces dans leur guerre de longue durée et à élaborer une stratégie militaire, sécuritaire et politique claire pour empêcher le retour de l’organisation terroriste, et nous appelons également la communauté internationale à fournir une assistance adéquate et durable aux peuples des régions du nord et de l’est de la Syrie, en soutenant la sécurité, la stabilité, le développement économique et sociétal, ainsi qu’en jouant son rôle pour empêcher les autres parties, en particulier la Turquie, de nuire aux gains réalisés avec le sang de milliers de martyrs dans la guerre contre l’Etat islamique et de maintenir la stabilité nécessaire au succès des efforts d’éradication finale de l’organisation terroriste.
 
Une fois de plus, nous félicitons notre peuple et nos combattants, ainsi que le monde libre et nos partenaires de la Coalition mondiale, à l’occasion du troisième anniversaire de la libération de Baghouz et de l’élimination de l’EI, et nous appelons une fois de plus toutes les parties d’unir et d’unifier tous les efforts pour débarrasser l’humanité du terrorisme appelé « DAECH » .
 

La guerre en Ukraine aura des conséquences également au Rojava

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SYRIE / ROJAVA – Le politicien kurde, Salih Muslim a déclaré que la guerre menée par la Russie en Ukraine affectera la politique mondiale dont celle du Rojava / Syrie du N-E, ajoutant qu’ils prennent des mesures pour amoindrir ces effets.
 
Le membre du Conseil de la coprésidence du Parti de l’union démocratique (PYD), Salih Muslim, a déclaré que l’administration syrienne devrait faire preuve d’un engagement sérieux en faveur de la paix, car seule sa volonté de paix était insuffisante. Il a fait remarquer qu’il ne fallait pas négliger le fait suivant : « Une solution en Syrie n’est pas seulement laissée au peuple syrien ; d’autres puissances sont également impliquées. Alors que ces puissances se battent ailleurs, elles ne peuvent pas parvenir à un accord ici, donc quelque chose va certainement se passer ici aussi. Nous prenons nos mesures. »
 
Le membre du Conseil de la coprésidence du PYD, Salih Muslim, a répondu aux questions de l’ANF.
 

 

La Syrie est impliquée dans une guerre et une crise de 11 ans. Comment évaluez-vous la situation actuelle dans le contexte de l’agression de l’État turc et de sa position anti-kurde ?

Le Rojava est une région instable. C’est une zone de conflit depuis le 12 mars 2004. Depuis 2011, lorsque le régime syrien et les événements en Syrie ont commencé, nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Notre projet en tant que peuple kurde a saisi une opportunité. D’un côté, le régime Baath, et de l’autre, le fascisme turc, l’Iran, et d’autres, ne peuvent tolérer notre projet. L’État turc entreprend la planification, la direction et la mise en œuvre de l’hostilité et de l’agression contre les Kurdes. Cette situation est maintenant évidente. L’État turc ou ses agents s’opposent à l’administration du Rojava partout où ils vont. Depuis 1923, cela a été la position et les efforts constants de l’État turc. Il est difficile de se lever et de lutter contre cela, mais nous faisons de notre mieux. À ce stade, la Turquie devra choisir une voie. Cette guerre est également à blâmer pour le dernier multi-conflit.

Pourquoi ne trouve-t-on pas de solution ? 

Notre interlocuteur est le régime syrien, mais la paix ne peut être atteinte simplement par nos efforts ; l’autre côté doit aussi opter pour la paix. Nos efforts seuls ne suffiront pas. C’est le scénario actuel au Rojava et il est toujours en cours. La situation en Ukraine et en Russie aura un impact non seulement sur la politique mondiale, mais aussi sur nous. Nous nous organisons nous-mêmes et organisons notre peuple afin d’être moins lésés. Nous nous défendrons sûrement s’il y a une attaque. Ce fait ne doit pas être négligé : une solution en Syrie n’est pas seulement laissée au peuple syrien ; d’autres puissances sont également impliquées. Alors que ces puissances se battent ailleurs, elles ne peuvent pas parvenir à un accord ici, donc quelque chose va certainement se passer ici aussi. Nous prenons nos mesures.

Le gouvernement turc et le PDK se sont rencontrés dans le cadre du Forum diplomatique d’Antalya. Suite aux réunions, le PDK a concentré ses forces dans la région de Heftanîn. Comment aborder l’approche du KDP ?

Nous trouvons ces concentrations extrêmement dangereuses; ils ne devraient pas se produire, et nous exhortons les gens à faire attention. Ce serait formidable si le peuple utilisait des moyens démocratiques pour empêcher que cela ne se produise. Parce que les guérilleros là-bas sont aussi des enfants du Kurdistan.

Il y a des intentions de mettre en péril le système fédéral et de le faire tomber. La Turquie y est la force d’occupation ; il a plus de 50 quartiers généraux militaires et a des plans pour contrer l’existence kurde. Tout jeu y est nocif pour tous les Kurdes.

Le Forum de la diplomatie à Antalya fait partie du programme. L’invitation des forces du Sud à être là, ainsi que leur présence dans le même cadre, en fait partie.

Comment parvenir à une paix durable au Kurdistan, en particulier dans le nord-est de la Syrie ?

Sans le Movement de Libération et Abdullah Öcalan, il n’y aurait pas de solution. La liberté du chef Abdullah Öcalan est importante et doit être prise en compte. Avant tout, la situation d’Öcalan doit être résolue. Je ne parle pas seulement du fascisme turc ; il y a des forces qui les maintiennent au pouvoir là-bas et ces forces doivent réfléchir maintenant. Les forces qui y ont emprisonné le chef Abdullah Öcalan doivent comprendre que si elles veulent résoudre la crise au Moyen-Orient, elles doivent commencer par le chef Abdullah Öcalan. J’espère que ce Newroz sera le début.

Nous traversons une période très critique. Un immense incendie fait rage dans le monde entier. Plus nous serons unis, moins nous subirons de pertes.

 

ROJAVA. Une ONG koweïtienne construit une autre colonie pour Palestiniens à Afrin

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SYRIE / ROJAVA – Avec des financements venus de Koweït, Qatar, la Turquie continue la construction de colonies dans le canton kurde d’Afrin, où un changement démographique est en cours depuis 2018.
 
Dans le cadre des efforts en cours pour changer la démographie de la ville d’Afrin, l’association koweïtienne « Mains Blanches » a annoncé le début de la deuxième étape de la colonie baptisée « Village Basma » le 29 mars dans le village yézidi de Shadireh, à Sherawa.
 
Au cours de la deuxième étape, huit blocs résidentiels avec 125 appartements seront construits, ainsi que le démarrage de la construction de 6 nouvelles unités.
 
En mai 2021, les associations « Mains Blanches » et « Palestine 48 » ont lancé le projet de colonies de Basma avec le soutien et le financement du Qatar, du Koweït et d’associations palestiniennes, pour construire un nouveau village appelé « Basma » dans le village yézidi de Shadireh, comprenant 12 unités de logements pour des Palestiniens et d’autres colons transférés de diverses régions syriennes.
 

TURQUIE. Mort suspecte d’un prisonnier kurde de 20 ans

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TURQUIE / BAKUR- Le prisonnier politique Can Güder, 20 ans, est mort dans des circonstances suspectes à la prison de Van.
 
L’administration pénitentiaire a appelé la famille du prisonnier mardi matin et a signalé que leur fils était décédé. Il a été enregistré que Can Güder, qui a été emmené à l’Institut de médecine légale sans sa famille et son avocat, est décédé des suites d’une « crise cardiaque » .
 
La famille a emmené le corps dans le district de Yüksekova à Hakkari.
 
Famille : Can n’avait pas de maladies chroniques
 
Selon les informations obtenues auprès de la famille, Can Güder ne souffrait d’aucune maladie chronique, n’utilisait aucun médicament et sa mort était considérée comme suspecte.
 
D’autre part, on a appris que Can Güder avait été jugé comme un « enfant poussé au crime » et avait été condamné à 18 ans. Güder était l’un des prisonniers ayant participé à la grève de la faim lancée il y a 3 ans pour briser l’isolement du leader du peuple kurde Abdullah Öcalan.
 
Le 20 mars, Sinan Kaya, 28 ans, qui se trouvait dans la prison d’Iğdır, est également décédée de façon suspecte.
 
Funérailles à Hakkari
 
La police a bloqué le cimetière et l’hôpital et a empêché les journalistes de prendre des photos et des vidéos.
 
Le député Hakkari du Parti démocratique du peuple (HDP) Sait Dede et les dirigeants de l’organisation du district du HDP Yüksekova ont assisté aux funérailles.
 

La Turquie et l’Iran arrêtent des centaines de Kurdes lors des célébrations du Newroz

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Les régimes turc et iranien ont réprimé durement les célébrations du Newroz (nouvel-an kurde) dans les régions kurdes sous leur occupation. Des centaines de jeunes et de mineurs kurdes participant aux célébrations du Newroz ont été détenus par les forces turques et iraniennes.
 
Des centaines de personnes ont été arrêtées dans les régions kurdes de Turquie et d’Iran lors des célébrations de Newroz lundi, alors que des millions de Kurdes se rassemblaient pour célébrer la fête ancestrale. Au moins 298 personnes, dont 100 enfants, dans la ville kurde de Diyarbakir (Amed), dans le sud-est de la Turquie, ont été détenues illégalement lors des célébrations à grande échelle du Newroz, a déclaré mardi l’Association du barreau de Diyarbakir.
 
L’association a appelé à la libération immédiate des détenus, dénonçant le caractère illégal de la détention d’enfants, car il s’agit d’une violation de l’interdiction des mauvais traitements, et appelant en outre à la pratique qui viole les droits et libertés fondamentaux des enfants.
 
Pendant ce temps, de l’autre côté de la frontière iranienne, au moins 60 personnes ont été arrêtées par les forces de sécurité alors qu’elles célébraient Newroz dans les villes kurdes de Sanandaj (Sînê) et Piranshahr, a rapporté l’organisation de défense des droits humains Hengaw.
 
Arsalan Yarahmedi, le chef de l’organisation, a déclaré que certains des civils avaient été arrêtés immédiatement après avoir participé aux célébrations du Newroz dans un parc pour enfants à Sanandaj. Les forces de sécurité iraniennes ont empêché les gens d’assister à l’événement et ont perturbé la célébration.
 
La perturbation des célébrations ne s’est pas limitée à l’Iran étant donné que les forces de sécurité turques ont empêché de nombreux Kurdes vêtus de leur costume traditionnel d’assister à la grande fête du Newroz qui s’est tenue à Diyarbakir lundi, selon le journaliste de Rudaw sur le terrain, Rawin Sterk, qui a déclaré que les tenues avec « un thème national » sont interdits lors de l’événement.
 
Dans les régions kurdes de Turquie, les célébrations du Newroz revêtent une importance particulière pour les Kurdes étant donné qu’ils n’ont pas été autorisés à célébrer leur nouvel an depuis des décennies et qu’ils subissent de plus en plus la pression du gouvernement du président Recep Tayyip Erdogan.
 
Des images circulant sur les réseaux sociaux montraient des forces de police utilisant des canons à eau pour disperser une grande foule de civils alors qu’ils se dirigeaient vers la célébration à Diyarbakir.
 
Les groupes ethniques minoritaires, y compris les Kurdes et les Azéris, sont détenus de manière disproportionnée et plus sévèrement condamnés pour des actes de dissidence politique, selon un rapport de juillet 2019 du Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme en Iran.
 

Bedirxan, la « dernière princesse du Kurdistan », appelle à l’unité des Kurdes

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La dernière princesse du Kurdistan, Sînemxan Bedirxan a célébré le Newroz et appelé à l’unité des Kurdes. Bedirxan, 84 ans, est le dernier membre d’une famille princière kurde qui avait sa monnaie à l’effigie du « Prince du Kurdistan, Bedirxan » .
 
Sînemxan est la fille de Celadet Alî Bedirxan (Bedirxan en kurde), 1893 – 1951, le célèbre diplomate, écrivain, linguiste, journaliste et militant kurde. Il avait latinisé la langue kurde et participé activement à la création du Mouvement de libération kurde Xoybûn. Il a modernisé la grammaire du dialecte kurde kurmandji. Il a également publié le journal Hawar en lettre latine. Sînemxan déplore encore aujourd’hui la mort dans la misère et la solitude de son père après tant de sacrifices consenties pour un Kurdistan libre.
 
« Ce qui m’attriste le plus, c’est la mort de mon père dans la misère. Il travaillait dans un champ de coton près de Damas pour gagner sa vie. Il est tombé dans un trou dans le champ et s’est blessé. Il est mort sur le chemin de l’hôpital. Il est mort seul. Mon père, qui a latinisé la langue kurde, s’est battu pour les Kurdes et a passé des années dans la langue kurde, est devenu seul et est mort seul. C’est pourquoi c’est la situation de mon père qui me bouleverse le plus. J’étais très triste qu’il soit mort à cause de la pauvreté… J’avais 13 ans, c’était un événement très dur et blessant pour nous. Tout le monde est parti et je suis restée seule. »
 
Sînemxan Bedirxan, la « dernière princesse du Kurdistan » vivant à Erbil, a célébré Newroz. Née le 21 mars 1938, Bedirxan, selon ses propres mots, « célèbre deux fêtes en même temps »
 
En disant : « Les Kurdes doivent s’unir maintenant », Bedirxan se souvient des paroles de sa mère Rewşan Bedirxan prononcées lors d’une conférence : « Donnez-moi l’unité des Kurdes, je vous donnerai un Kurdistan libre » et dit : « Que ce Newroz soit le Newroz qui unit les Kurdes. »
 
Bedirxan, citant de nouveau les paroles de sa mère Rewşan « Dinya guleke, bêhnke bide hevala xwe » (Le monde est une rose, sens-la et donne-la à ton ami.e) souhaite que le Newroz soit « beau et plein d’amour » .
 
Sinemxan Bedirxan, qui vit à Hewler / Erbil, la capitale de la région du Kurdistan d’ « Irak » , est la fille de Celadet Ali Bedirxan (Mîr Celadet). Sinemxan Bedirxan est le dernier membre de la famille qui a frappé une monnaie avec l’inscription « Prince du Kurdistan, Bedirxan » au nom de Prince de Botan, Bedirxan Beg (en kurde: Bedirxanê Evdalxan) qui a combattu l’empire ottoman et obtenu l’indépendance de sa principauté entre 1844 et 1846. C’est pourquoi Sinemxan Bedirxan est surnommée la « dernière princesse du Kurdistan » par les Kurdes.
 
Bedirxan vivait à Damas car son père Celadet Ali Bedirxan et son oncle Kamuran Alî Bedirxan ont été jugés par les tribunaux ottomans et condamnés à mort. Sinemxan Bedirxan, née dans cette ville le 21 mars 1938, n’a pu voir son père que pendant 13 ans, décédé après être tombé dans un trou alors qu’il ramassait du coton dans un champ près de Damas.
 
100 000 documents d’archives
 
Lorsque Sinemxan Bedirxan avait 19 ans, elle a pris part à la lutte de libération kurde, aux côtés de Abdul Rahman Ghassemlou, Celal Talabani, Mustafa Barzani. Bedirxan, qui a eu 84 ans ce Newroz, conserve chez elle une énorme archive de plus de 100 000 documents.
 
Bedirxan, qui a vécu à Kirkouk entre 1960 et 1974, y a été présidente de l’Association des femmes du Kurdistan. Elle vit à Erbil depuis 2006 à l’invitation du président de la région du Kurdistan, Nêçîrvan Barzanî.
 
Membre honoraire de l’Association Femmes d’Affaires du Kurdistan et présidente honoraire de PEN kurde, Bedirxan parle le kurde, le turc, l’anglais, le français et l’arabe. Elle est également enseignante et a enseigné le français, l’arabe et l’anglais dans une école des Nations Unies entre 1980 et 1995, lorsqu’elle vivait à Bagdad.
 
« Mon père est mort dans la solitude »
 
Sinemxan Bedirxan a rempli sa vie de multitudes de chose. Cela inclut la lutte pour la liberté de son peuple et des massacres comme celui d’Halabja. Tout en commémorant le passé, elle dit que ce sont les circonstances de la mort dans la solitude et pauvreté de son père qui l’ont le plus bouleversée et ajoute :
 
« Ce qui m’attriste le plus, c’est la mort de mon père dans la misère. Il travaillait dans un champ de coton près de Damas pour gagner sa vie. Il est tombé dans un trou dans le champ et s’est blessé. Il est mort sur le chemin de l’hôpital. Il est mort dans la solitude. Mon père, qui a latinisé la langue kurde, s’est battu pour les Kurdes et a passé des années dans la langue kurde, est devenu seul et est mort seul. C’est pourquoi c’est la situation de mon père qui me bouleverse le plus. J’étais très triste qu’il soit mort à cause de la pauvreté… J’avais 13 ans, c’était un événement très dur et blessant pour nous. Tout le monde est parti et je suis restée seule. »
 
« Il est maintenant temps de s’unir »

Sinemxa, qui vivait à Bagdad pendant les massacres initiés par Saddam Hussein, l’ancien président de l’Irak, a déclaré : « Je n’oublierai jamais ce jour. (…) C’était un très mauvais moment. Halabja était un bel endroit. Ma défunte mère Rewşan disait : « Donnez-moi l’unité des Kurdes, je vous donnerai un Kurdistan libre ». C’est plus important que tout. Cegerxwîn disait : « Si nous ne devenons pas un, nous partirons un par un. Le moment est venu. Trop c’est trop. Maintenant, je vis dans la capitale du Kurdistan. Je parle ma propre langue. Nous devrions parler notre langue partout. Ne laissez pas les Kurdes disparaître. Les Kurdes ne doivent pas être assimilés » , a-t-elle déclaré.
 
« Je parle ma langue, je suis heureuse »
 
Sinemxan Bedirxan fête ses 84 ans le 21 mars en célébrant Newroz. Bedirxan déclare : « J’ai deux fêtes» , et commence par réciter le poème « Newroz » du poète kurde Pîremêrd, chanté par Pervin Chakar, continuant: « Nous avons une archive. Nous pouvons voir tout le monde dans cette archive. C’est pourquoi il est très précieux pour nous. Il y a des documents très importants pour l’histoire kurde. Je vivais à Bagdad. Un jour, Nêçîrvan Barzani est venu vers nous. ‘Ca va pas comme ça. Vous devez vivre au Kurdistan. Où que vous vouliez vivre, nous pouvons vous organiser une place. J’ai dit que je voulais vivre à Erbil. Je vis à Erbil depuis 2006. Je vis dans mon propre pays, je parle ma propre langue. Par conséquent, je suis très heureuse. »
 
Elle prend soin des réfugiés et écrit ses mémoires
 
Déclarant qu’elle visite constamment les camps où séjournent les réfugiés, Bedirxan raconte qu’elle passe du temps avec les enfants et les réfugiés, les aide et répond à leurs besoins du mieux qu’elle peut. Sinemxan Bedirxan consacre la majeure partie de son temps à la rédaction de ses mémoires. Elles précise qu’elle rassemblera bientôt tous ses témoignages, dirigeants kurdes, hommes politiques et les souvenirs qu’elles a rassemblés dans un livre.
 

TURQUIE. Un million de Kurdes réunis pour le Newroz d’Amed

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TURQUIE / BAKUR – Ce lundi 21 mars, près d’un million de Kurdes se sont réunis hier à Amed / Diyarbakir – « capitale » du Kurdistan du Nord – pour les célébrations du Newroz (nouvel-an kurde). A travers ce rassemblement monstre, les Kurdes ont envoyé un message fort à Erdogan: La guerre colonialiste menée par l’armée turque au Kurdistan est vouée à l’échec, la volonté du peuple kurde de vivre libre ne fait que se renforcer d’année en année.
 
Le rassemblement d’Amed a marqué le point culminant historique du Newroz au Kurdistan en 2022. La coprésidente du Parti démocratique des peuples (HDP), Pervin Buldan a rappelé l’urgence de mettre en œuvre la déclaration (lue lors du Newroz d’Amed en 2013) d’Abdullah Öcalan (surnommé « Apo ») afin de parvenir à la paix sociale dans le pays.
 
Le rassemblement de masse dans le bastion de la résistance d’Amed (Diyarbakır) a marqué le point culminant historique des célébrations du Nouvel An du Newroz au Kurdistan cette année. Toute la ville, illuminée de partout en vert, rouge et jaune, était debout. Des centaines de milliers étaient en mouvement, finalement il y avait un bon million de personnes dans la région de Newroz. « C’est maintenant le temps du succès », la devise de Newroz cette année avec comme principale revendication « Liberté pour Abdullah Öcalan », était visible dans les masses se rendant au parc réagissant aux tirs de grenades à gaz et de canons à eau avec le slogan « Bijî Serok Apo » (Vive Président Apo). Les provocations policières en tentant d’arrêter des jeunes à d’innombrables points de contrôle et sur les lieux de la célébration ont échoué face à la détermination de la foule. Comme toujours, le Newroz à Amed était plus qu’un simple festival.
 
Le programme était riche et varié. Sur scène, des discours politiques ont alterné avec de la musique d’artistes tels que Rojda, Azad Bedran, Servet Kocakaya, Kazo, ainsi que des messages envoyés depuis la prison par l’ancienne députée HDP Leyla Güven et le co-maire déchu d’Amed, Adnan Selçuk Mızraklı. Les présidents des partis de l’Alliance du Kurdistan sont apparus sur scène avec le politicien Ahmet Türk. L’homme de 79 ans a lancé un appel aux partis politiques du Kurdistan, divisés en quatre, pour retrouver « l’unité nationale » .
 
Le coprésident de la coalition de base Congrès de la société démocratique (DTK), Berdan Öztürk, a commencé son discours en disant : « Le ton du Newroz de cette année est indubitable ; C’est le temps du succès, c’est le temps de la victoire. Ce Newroz est la célébration de la liberté d’Abdullah Öcalan. Il est temps que nous nous réunissions pour formuler des positions communes. Si nous nous soucions vraiment de la cause kurde, nous devons nous entendre et mettre de côté nos divergences. L’histoire ne nous pardonnera pas de nous comporter différemment, et notre peuple non plus. Il est nécessaire d’adapter les politiques à la nouvelle ère, de renforcer les forces démocratiques et de rallier notre peuple autour de valeurs communes. »
 
Öztürk a parlé de la phase de 2014, lorsque le soi-disant plan d’anéantissement (« Çökertme Planı »), un concept militaire et politique d’anéantissement contre la société kurde et ses structures organisées, a été lancé à Ankara et que la guerre, les crises et les conflits se sont déroulés depuis, continuent de s’intensifier. « C’est la seule stratégie des dirigeants d’Ankara. Ils ont choisi l’hostilité envers les Kurdes comme moyen au lieu d’écouter les paroles d’Abdullah Öcalan, qui disait : liberté, égalité, démocratie et paix juste. Il n’est pas trop tard pour s’écarter du mauvais chemin et faire la paix avec ce peuple. »
 
Le point culminant du Newroz de cette année à Amed a été le discours de la coprésidente du HDP, Pervin Buldan, qui a été accueillie avec le slogan « Bijî Serok Apo » (Vive Président Apo) et a reçu un tonnerre d’applaudissements. « Une fois de plus, ce sont les habitants d’Amed qui écrivent l’histoire en ce jour. Newroz est notre festival historique traditionnel du printemps, qui est devenu un festival politique de résistance à l’oppression et au colonialisme. Newroz signifie aussi espoir, fraternité et courage. En ce jour historique, vous avez une fois de plus défié ceux qui ne respectent pas vos droits. Cette attitude, qui mérite d’être appréciée, est l’expression manifeste de la Feuille de route pour la démocratie, la paix et la justice. »
 

Des milliers de Kurdes ont célébré le Newroz à Paris

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PARIS – Ce dimanche 20 mars, des milliers de Kurdes se sont réunis sur la place de la Stalingrad, à Paris, pour célébrer le Newroz (Nouvel-an kurde). La musique kurde a fait vibrer la place après les prises de parole par divers militants kurdes, en plus de la venue surprise de Nassrin Abdalla, commandante en chef des Unités de protection de la femme (YPJ).
 
Les célébrations du Newroz d’hier ont débuté par un défilé kurde parti de la Gare du Nord à 12 heures et qui est arrivé à Stalingrad vers 14 heures où une scène et de nombreux stands d’objet, d’information et de nourritures attendaient la foule.
 
Après des prises de parole par des responsables kurdes, notamment le co-président du Conseil Démocratique kurde en France (CDK-F), Nassrin Abdalla, commandante en chef des Unités de protection de la femme (YPJ), Sylvie Jan de l’Association France-Kurdistan, plusieurs chanteurs kurdes sont montés sur la scène.
 
Le trio féminin, Kevana Zêrîn, Ali du groupe Agîrê Jiyan, Yalda Abbasi se sont relayés sur la scène avec leurs chants envoutants tandis que l’équipe folklorique de Tev Çand Paris a présenté des danses traditionnelles kurdes (govend).
 
De nombreux enfants présents hier ont profité de la belle journée ensoleillée pour courir, jouer et manger des sucreries distribuées par des mamies kurdes. 
 
Maintenant, place aux photos de Newroz d’hier:
 
Nessrin Abdalla

 

Yalda Abbasi
Kevana Zêrîn
Tev çand govend

CULTURE. Le 3e numéro de la revue Kurd’inalco sorti pendant le Newroz

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PARIS – Les étudiants du département de kurdologie d’INALCO ont publié le troisième numéro de leur revue Kurd’Înalco en période de Newroz (nouvel-an kurde).

Les étudiants du département de kurdologie de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) ont sorti les deux précédents numéros de leur revue Kurd’Înalco en 2019 et en 2020.

Dans ce troisième numéro, on retrouve plusieurs articles – essentiellement en kurde – ayant des thèmes variés allant de la littérature kurde, la technologie de stockage et de transmission d’informations … Blockchain (Kurdopia pool) utilisée par un groupe de jeunes Kurdes et la bourse expliquée en kurde, etc. 

 

Des poèmes kurdes, des reportages avec des Kurdes exilés en France, un cours de français pour kurdophones, ainsi que des caricatures enrichissent également ce numéro de Kurd’Înalco.
 
Vous pouvez acheter le troisième numéro du magazine Kurd’Înalco dans des associations kurdes (Institut kurde de Paris, Centre culturel kurde Ahmet Kaya) en attendant qu’il soit disponible sous format PDF. 

Prix: 6 euros
Le site internet de Kurdinalco
Page Facebook de Kurdinalco
Instagram: Kurd’inalco
Pour écrire à Kurdinalco: kovarakurdinalco@gmail.com