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SYRIE. 20 mercenaires du régime syrien tués à Deir ez-Zor

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SYRIE / ROJAVA – Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont annoncé lundi la mort de 18 militants des forces soutenues par le gouvernement syrien sur la rive ouest de l’Euphrate dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, à l’est de la Syrie.
 
 
Les Forces démocratiques syriennes sous commandement kurde ont déclaré que le Conseil militaire de Deir ez-Zor, une composante des FDS, a lancé une opération à grande échelle ciblant trois positions des forces gouvernementales et leurs milices affiliées sur la rive ouest de l’Euphrate, les zones contrôlées par le gouvernement syrien.
 
L’opération a entraîné la mort de 20 militants et la blessure d’autres, en plus de la saisie d’un certain nombre d’armes, ont ajouté les FDS dans un communiqué.
 
L’opération intervient en représailles au massacre commis par les forces gouvernementales dans la ville d’al-Dahlah et le village de Jadeed Bakkarah, à l’est de Deir ez-Zor, qui a entraîné la mort de 11 civils et en a blessé d’autres, selon le Centre des médias des FDS.
 
Au cours des opérations, le Conseil militaire de Deir ez-Zor a attaqué les villages d’al-Kishmah, al-Boleel et Tob sur la rive ouest de l’Euphrate, à l’est de Deir ez-Zor.
 
« Ces villages ont été utilisés comme points de départ pour des attaques sur notre territoire », peut-on lire dans le communiqué des FDS. « L’opération a été menée à bien et nos forces sont rentrées saines et sauves. » (North Press)

SYRIE. Les forces du régime syriennes ciblent une station d’eau à Deir ez-Zor

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SYRIE / ROJAVA – Les attaques provocatrices du régime syrien ciblant les zones sous contrôle des forces kurdes continuent avec le ciblage d’une station d’eau à Deir Ez-Zor.

Les bombardements des forces gouvernementales syriennes ont mis hors service une station d’eau approvisionnant environ 22 000 personnes dans la campagne de Deir ez-Zor, à l’est de Syrie.

SYRIE. Les Kurdes invitent Assad au dialogue

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SYRIE / ROJAVA – Depuis plusieurs jours les forces du régime syrien attaquent les zones sous contrôle des forces arabo-kurdes dans la région de Deir Ez-Zor où elles ont commis un massacre contre les civils. Les autorités kurdes invitent le régime syrien au dialogue tout en condamnant les attaques en cours à Deir Ez-Zor.
 
L’Administration autonome démocratique du nord et de l’est de la Syrie (AANES) a fermement rejeté les accusations du gouvernement syrien selon lesquelles les Forces démocratiques syriennes (FDS) seraient responsables des récentes attaques à Deir ez-Zor. Dans un communiqué publié dimanche, l’AANES a condamné les allégations du gouvernement syrien comme étant une « rhétorique hostile » et une « déformation des faits », exhortant le gouvernement à abandonner le « discours démagogique » et à s’engager dans un véritable dialogue national pour la Syrie.
 
 
 
Dans un communiqué publié samedi, le ministère syrien des Affaires étrangères a accusé les FDS d’avoir mené des « attaques criminelles » à Deir ez-Zor, en les accusant de collaborer avec les forces américaines pour cibler des civils. Le ministère n’a cependant pas reconnu le rôle du gouvernement syrien dans l’escalade de la violence par le biais de ses alliances avec les milices soutenues par l’Iran, qui ont fait de nombreuses victimes civiles.
 
L’AANES a critiqué le régime syrien pour son utilisation du langage de la haine et de la trahison, affirmant que les actions du régime l’empêchent de traiter de manière crédible les questions de loyauté ou de séparatisme. L’AANES a également rappelé au public les massacres commis par le régime syrien et son recours continu à des méthodes destructrices.
 
L’AANES a également exprimé son soutien indéfectible aux FDS et aux autres forces qui défendent la Syrie contre l’agression et le terrorisme. Elle a souligné l’importance de l’unité du peuple syrien et le rejet de toute tentative de semer la discorde ou de manipuler la vérité.
 
Foza Yûsif, membre du Conseil présidentiel du Parti de l’union démocratique (PYD), dirigé par les Kurdes, a également souligné l’importance du dialogue national par rapport aux négociations extérieures, affirmant que la solution au conflit en cours en Syrie se trouve entre les mains des Syriens, et non dans les forums internationaux comme Astana ou Genève. Elle a souligné que le gouvernement syrien devrait abandonner les solutions militaires et se concentrer sur le dialogue politique pour servir l’unité et l’intégrité de la Syrie. (Medya News)

Turquie : dix ans d’hostilité de l’Etat envers la presse sous la présidence d’Erdogan

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Reporters sans frontières (RSF) a publié ses données sur les attaques ciblant les médias et les journalistes en Turquie au cours des dix dernières années, sous présidence de Recep Tayyip Erdoğan. Selon les données recueillies par RSF, au moins 131 journalistes ont été arrêtés au cours des 10 dernières années, 77 d’entre eux ont été condamnés pour « insulte au président » tandis que 5 autres journalistes ont été tués.

Rappelant que des journalistes de nombreux journaux comme Özgür Gündem, Cumhuriyet, Sözcü ou Zaman ont été arrêtés après le soulèvement militaire du 15 juillet 2016, RSF qualifiait de « plus grande prison pour journalistes au monde » la Turquie pour l’année 2018.

 
Cinq journalistes tués, 131 emprisonnés, 77 condamnés pour « insulte au président » et des centaines poursuivis en justice pour leur travail : Reporters sans frontières (RSF) dresse un bilan accablant des dix années de présidence de Recep Tayyip Erdogan, ajoutant que « La liberté de la presse doit être rétablie » en Turquie.
 
RSF a déclaré que de nombreux journalistes, dont le célebre journaliste kurde Abdurrahman Gök, Tolga Şardan, Merdan Yanardağ, Barış Pehlivan et Furkan Karabay ont été pris pour cible par le régime turc.
RSF a également attiré l’attention sur la censure en ligne, rappelant que des plateformes telles que Twitter, Wikipédia et Instagram avaient été interdites sous la présidence d’Erdoğan.

TURQUIE. Les mères du samedi demandent justice pour le journaliste Ferhat Tepe

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TURQUIE – ISTANBUL – Aujourd’hui, les Mères du Samedi ont offert leurs œillets aux journalistes qui couvraient la 1011e veillée des mères du samedi en hommage au journaliste kurde, Ferhat Tepe, arrêté et tué par les paramilitaires turcs il y a 31 ans, le 28 juillet 1993.

Ayşe Tepe, sœur de Ferhat Tepe qui a disparu en détention, a déclaré : « Des gens qui se sont présentés comme étant la Brigade de vengeance turque ont appelé et ont demandé à mon père de démissionner du DEP [un parti politique kurde]. 14 témoins qui ont déclaré que mon frère était détenu à Diyarbakır JITEM ont retiré leur déclarations à la suite de menaces ».

Ferhat Tepe a été retrouvé mort dans le lac Hazar près d’Elazig. Son corps a été découvert le 5 août 1993 et transporté à l’hôpital d’État d’Elazig, mais malgré la possession de photographies de Ferhat Tepe, la police d’Elazig l’a enterré au carré des « inconnus » au cimetière d’Elazig. Le 9 août, sa famille a reçu un appel téléphonique anonyme et, à l’aide de photographies, elle l’a identifié. Le corps exhumé présentait des ecchymoses autour du cou et des traces de coups sur tout le corps. Depuis, l’État turc a ignoré toutes les demandes de justice de la famille Tepe.

Depuis plus de 29 ans, les mères du samedi s’arment d’œillets contre la police turque
 
Le samedi 27 mai 1995, les Mères du Samedi (en kurde: Dayikên Şemiyê, en turc: Cumartesi Anneleri) descendaient pour la première fois sur la place Galatasaray, à Istanbul, pour exiger la fin des disparitions forcées et demander qu’on leur rende leurs proches portés disparus.
 
Les « mères du samedi » reproche l’État turc de ne pas avoir enquêté sérieusement pour établir la vérité sur ceux qui ont disparu après leur mise en détention par les autorités turques.
 
Selon l’Association des droits de l’Homme (IHD), entre 1992 et 1996, 792 disparitions forcés et meurtres (de journalistes, syndicalistes, médecins, enseignants, enfants ou simples paysans) par l’État ont été signalés dans les régions kurdes de Turquie.

Des centaines de familles yézidies fuient vers Shengal

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KURDISTAN / SHENGAL – Les forces de sécurité intérieur yézidies ont annoncé que des centaines de familles yézidies, qui étaient détenues de force dans les camps de Duhok et Zakho alors qu’elles faisaient face à des menaces et discours de haine de la part d’intégristes kurdes, ont atteint Shengal.
 
Des centaines de familles yézidies, détenues de force dans les camps de Duhok et Zakho et empêchées de retourner dans leur ville natale de Shengal (Sinjar), ont fui les camps de déplacés pour se protéger d’une éventuelle attaque après les discours de haine dirigés contre elles par les cercles du KDP. Les unités de maintien de l’ordre yézidies (Êzidxan Asayish), ont annoncé dans un communiqué que des centaines de familles yézidies fuyant le KDP ont atteint Shengal et ont été accueillies par leurs forces.
 
 
« Après l’attaque génocidaire de Shengal le 3 août 2014, des centaines de familles se sont installées dans des camps au Sud-Kurdistan (nord de l’Irak) parce que le PDK les a laissées sans défense. Bien que certaines d’entre elles soient retournées à Shengal depuis, de nombreuses familles qui restent dans les camps continuent d’être empêchées par le PDK.
 
Une fois de plus, nous disons à notre peuple que Shengal est une ville paisible et sûre, et que sa stabilité est garantie. En raison de la provocation du PDK, des centaines de familles ont quitté les camps vendredi et sont retournées à Shengal. Cela prouve que les gens ne considèrent pas les camps du PDK comme sûrs. Les zones les plus sûres pour les Yazidis sont celles qui sont sous le contrôle de l’administration autonome de Shengal. Le retour des personnes a également révélé que les allégations du PDK selon lesquelles Shengal n’est pas sûre sont sans fondement ».
 
Soulignant que leurs forces sont prêtes à offrir tout leur soutien à toutes les familles yézidies qui retournent à Shengal, Êzidxan Asayish a lancé l’appel suivant : « Nous sommes prêts à défendre notre peuple à tout moment. Notre peuple doit savoir que Shengal est sous défense et que sa paix et sa sécurité sont assurées. Les jeunes doivent renforcer l’Êzidxan Asayish contre toutes les menaces d’attaque et prendre la responsabilité de développer la défense sociale. »

KURDISTAN. Des ballons à l’effigie du drapeau turc distribués dans la région kurde de Duhok

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IRAK / KURDISTAN – Hier, des fascistes turcs déguisés en « touristes » ont distribué des ballons à l’effigie du drapeau turc aux enfants dans la région kurde de Duhok, au Kurdistan irakien, provoquant l’indignation du public et l’arrestation de quatre individus.
 
La tension a explosé à Duhok, dans la région du Kurdistan irakien (KRI), lorsqu’un homme non identifié a distribué des ballons ornés du drapeau turc aux enfants qui quittaient la mosquée Haji Said après la prière du vendredi. L’incident, tel que rapporté à l’origine par la chaîne Telegram Kurdish Front News, s’est produit dans le contexte des opérations militaires turques en cours dans la région, qui ont déjà accru les sensibilités locales.
 
 
L’homme, décrit par des témoins comme un inconnu parlant turc, a distribué les ballons à des enfants qui ne se doutaient de rien, et qui, tout comme leurs familles, n’ont pas remarqué les drapeaux. Cependant, une fois les drapeaux turcs repérés, des jeunes hommes sont intervenus, ont arrêté la distribution et ont exigé que l’homme quitte la zone.
 
Fikri Doski, l’imam de la mosquée Haji Said, a raconté plus tard que l’homme et trois autres personnes s’étaient rendus à la mosquée en se présentant comme des touristes. « Ils m’ont demandé de leur offrir du thé », a déclaré Doski, ajoutant que le groupe avait confirmé avoir distribué les ballons « en guise de geste » et n’avait rien vu de mal dans leur comportement. Après l’incident, les forces de sécurité locales (Asayish) sont arrivées au domicile de l’imam et ont emmené les quatre individus pour les interroger.
 
La distribution de ballons arborant le drapeau turc a provoqué une vive indignation à Duhok, où les tensions sont déjà vives en raison de l’ incursion militaire turque en cours, qui vise ostensiblement le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) mais s’étend à des régions situées au-delà de la présence du PKK. Depuis juillet, les forces turques ont établi de nombreuses bases dans la région du Kurdistan irakien (KRI), ce qui a donné lieu à des affrontements qui ont déplacé des civils et causé d’importants dégâts aux moyens de subsistance locaux. (Medya News) 

SYRIE. Une base américaine ciblée par des drones venus d’Irak

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SYRIE / ROJAVA – La nuit dernière, deux drones venus d’Irak ont ciblé la base américaine à Rimelan, dans le nord-est de la Syrie sous contrôle des forces arabo-kurdes.
 
La nuit dernière, deux drones en provenance d’Irak (groupes pro-Iran ?) ont ​​​​ciblé la base américaine située prés du village de Kharab al-Jir, à Rimelan.
 
Les sources ont expliqué qu’un drone a explosé à l’intérieur de la base et que l’autre drone a été détruit par les forces américaines.
 
Aucune information supplémentaire n’a encore été reçue sur les résultats de l’attaque, ni sur l’identité de ceux qui ont mené l’attaque.

SYRIE. Manifestations contre le massacre commis par le régime syrien à Deir Ez-Zor

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SYRIE / ROJAVA – Hier, les groupes pro-iraniens soutenant le régime syrien ont bombardé le village d’Al-Dahla, dans la campagne de Deir Ez-Zor sous contrôle des forces arabo-kurdes, tuant onze civils, pour la plupart des femmes et des enfants. Plusieurs manifestations ont eu lieu dans le Nord et l’Est de la Syrie contre le massacre de Deir ez-Zor.

Les habitants d’Hassaké sont descendus dans la rue contre le massacre perpétré hier par le régime syrien dans la campagne de Deir ez-Zor contrôlée par les forces arabo-kurdes.

Lors d’une manifestation organisée par le Parti de la patrie syrienne, la foule a exigé la poursuite des criminels qui ont commis un massacre de Deir ez-Zor.

Cheikhs et notables des tribus arabes, des habitants de Tal Hamis

A Tal Tamis, les cheikhs et notables des tribus arabes de la région ont condamné les attaques et les massacres des forces gouvernementales de Damas contre la population de Deir ez-Zor, et ont affirmé leur soutien aux forces de la Syrie démocratique.

Des dizaines de cheikhs et de notables des tribus arabes, des habitants de Tal Hamis et des membres d’institutions civiles et de partis politiques se sont rassemblés devant le conseil municipal de Tal Hamis pour condamner les attaques des forces gouvernementales de Damas et de la soi-disant « Défense nationale » sur les zones de Deir ez-Zor.

Lors de la réunion, une déclaration a été lue à cet égard par le porte-parole officiel du Conseil tribal de Tayy, Hayal al-Khuwair, et a déclaré au début : « Au fil des années de la crise syrienne, notre peuple est devenu pleinement conscient de qui ordonne et qui conspire, et de ce qui se passe contre les zones de la région du nord-est de la Syrie, et les raisons sont claires, ce qui est de porter atteinte à la stabilité de notre région, qui a la sécurité, la sûreté et la fraternité des peuples entre toutes ses composantes ».

« L‘objectif principal recherché par le gouvernement de Damas est de rétablir le scénario de l’EI dans la région, de semer la discorde entre les tribus arabes vivant à l’ouest de l’Euphrate et les tribus arabes à l’est de l’Euphrate et de faire couler un fleuve de sang parmi le peuple syrien », indique le communiqué.

A la fin de leur déclaration, les habitants et notables de Tal Hamis ont promis aux forces militaires de « se tenir main dans la main contre tout complot terroriste visant à porter atteinte à la sécurité de la région, et à toutes nos tribus arabes à l’ouest de l’Euphrate de ne pas se laisser entraîner dans la sédition recherchée par les organisations terroristes ».

IRAN. L’otage kurde, Warisha Moradi battue dans la prison d’Evin

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IRAN – Warisha Moradi, membre de l’Organisation des femmes libres du Kurdistan oriental, a été victime de violences et de coups de la part des gardiens de la prison d’Evin pour avoir protesté contre l’exécution de Gholamreza Rasaei.
 

Le 7 août, la prison d’Evin à Téhéran a été le théâtre d’une manifestation de détenus politiques contre l’exécution de Gholamreza Rasaei (Rida Rasayi) le 6 août. 

Au cours de la manifestation, les détenus ont brisé la porte du bureau des gardes de l’aile, ce qui a provoqué une répression des gardes de sécurité et des affrontements entre les femmes prisonnières et les gardes. La Prix Nobel de la paix, Narges Mohammadi, et l’otage kurde Warisha Moradi figurent parmi les prisonnières battues par les gardiens de la prison d’Evin.

Selon l’agence de presse Women’s News Agency, la police iranienne a attaqué Warisha Moradi, la torturant brutalement, lui causant de multiples blessures. L’agence a également rapporté que les autorités iraniennes ont refusé de lui prodiguer des soins médicaux et qu’un officier nommé Hadi Mohammadi a ordonné qu’elle soit torturée en prison.

Selon les informations obtenues par l’agence auprès de la prison, les autorités iraniennes ont empêché Warisha Moradi de recevoir des soins médicaux et il a été rapporté qu’un officier nommé Hadi Mohammadi a ordonné sa torture dans la prison.

Les autorités iraniennes poursuivent leurs pratiques répressives contre les détenues politiques, en particulier les Kurdes, dont Zeynab Jalalian, emprisonnée depuis 2008, Sharifa Mohammadi, arrêtée le 5 décembre 2023, et Bakhshan Azizi, arrêtée le 4 août de la même année. Sharifa et Bakhshan risquent toutes deux la peine de mort.

 

KURDISTAN. Fuite des Yézidis des camps du Kurdistan

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IRAK / KURDISTAN – Suite aux messages haineux ciblant les Yézidis à travers l’Irak, les Yézidis des régions kurdes fuient les camps de réfugiés. Il est dramatique d’assister à une telle campagne de haine visant la communauté yézidie 10 ans après le génocide yézidi commis par le groupe terroriste État Islamique.
 
Des centaines de familles yazidies ont fui vendredi les camps de Duhok et Zakho, dans la région du Kurdistan irakien (KRI), par crainte d’attaques potentielles suite à une recrudescence des discours de haine. Les familles, qui étaient retenues dans les camps par le Parti démocratique du Kurdistan (PDK), ont abandonné leurs tentes et se sont dirigées vers Sinjar (Şengal).
Des centaines de Yézidis détenus dans les camps du PDK dans la ville de Duhok, dans la région du Kurdistan fédéré, s’échappent et se dirigent vers Shengal. L’Administration autonome démocratique de Shengal (MXDŞ) a appelé à une « aide urgente » à l’Irak. Dans les informations de Rojnews, il a été appris que les familles yézidies qui ont été détenues de force par le PDK dans le camp de Duhok ont ​​été menacées par certains imams de Duhok après qu’un procès a été intenté contre Kasım Şeşo, un dirigeant yézidi de Shengal affilié au parti PDK du clan Barzani, au motif qu’il « a insulté le Prophète de l’Islam » et qu’il a été arrêté. Les Yézidis menacés ont commencé à se diriger vers Shengal, craignant qu’une attaque ne soit organisée contre eux.

 

Des centaines de familles yézidies, détenues de force par le KDP (le parti au pouvoir dans la région du Kurdistan irakien) dans les camps de Duhok et de Zakho, ont commencé à quitter les camps et à fuir, pensant qu’elles étaient menacées par les discours de haine dirigés contre elles.

Les Yézidis ont fui les camps par crainte d’une attaque contre eux après que les imams de Duhok et de Zakho ont incité à la haine dans leurs sermons du vendredi et que les comptes des médias locaux du KDP ont alimenté la haine sur les réseaux sociaux.

Des centaines de familles yézidies en fuite ont atteint Shengal vendredi. Le retour des déplacés yézidis dans leur ville natale se poursuit, selon certaines informations.

Des centaines de véhicules se sont accumulés à l’entrée de Shengal. Les familles qui arrivent sont accueillies par les forces de l’administration autonome de Shengal et des Êzîdxan Asayish (unités de sécurité locales).

Plus tôt dans la journée, l’Administration autonome a appelé l’Irak à prendre des mesures de sécurité urgentes contre la possibilité d’une attaque contre les Yazidis dans les camps.

Contexte : Génocide des Yézidis à Shengal

Le 3 août 2014, l’État islamique a attaqué la région de Shengal, dans le nord de l’Irak, dans le but d’exterminer la communauté yézidie, déjà persécutée depuis des siècles. Massacres systématiques, viols, tortures, expulsions, réduction en esclavage de filles et de femmes et recrutement forcé de garçons comme enfants soldats ont fait des Yézidis le 74e génocide de leur histoire. Selon l’ONU, au moins 10 000 personnes ont été tuées, dont environ la moitié étaient des enfants. Parmi les milliers de personnes qui ont succombé à la faim, à la soif ou à leurs blessures en fuyant vers les montagnes, presque toutes étaient des enfants (93 %). L’État islamique a forcé des garçons de sept ans à travailler comme enfants soldats dans ses camps d’entraînement. Des filles ont été violées et réduites à l’esclavage sexuel, et plus de 400 000 personnes ont été chassées de chez elles.

Selon les estimations de l’organisation Yazda, environ 2 700 Yazidis sont toujours portés disparus aujourd’hui, dont environ 1 300 qui étaient enfants au moment de leur enlèvement. Beaucoup d’entre eux sont encore systématiquement violés et détenus et vendus comme esclaves. Ce génocide constitue donc également un féminicide. L’organisation Nadia’s Initiative estime que 300 à 400 filles et garçons de moins de 18 ans sont toujours aux mains de l’EI. Plus de 3 500 Yazidis ont été sauvés, dont 2 000 enfants.

 

L’Administration yézidie a également demandé l’ouverture immédiate du poste frontière de Pêşxabur aux Yézidis. Selon les informations obtenues, alors que les responsables du PDK ont forcé les Yézidis à rester dans le camp, les familles qui tentaient de se rendre au Rojava par la porte frontière de Pêşxabur en ont été empêchées par les forces du PDK.

TURQUIE. Accident mortel à Ankara / Polatlı

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TURQUIE – Un accident de la route s’est produit vendredi matin à Ankara / Polatlı lorsqu’un car de passagers parti d’Izmir et se dirigeant vers la province kurde d’Agri s’est encastré contre un pont. 
 
Le gouverneur d’Ankara, Vasip Şahin, a déclaré que selon les premières conclusions, 9 personnes sont mortes et 26 personnes ont été blessées. Il a déclaré que le chauffeur du bus de la compagnie Ağrı Seç Turizm figurait parmi les passagers morts.