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KURDISTAN. La Turquie a ciblé des touristes arabes à Amedi

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IRAK / KURDISTAN – Ce midi, un jour après l’assassinat ciblé de deux journalistes kurdes par la Turquie dans la région autonome du Kurdistan, l’armée turque a ouvert le feu sur un véhicule de touristes arabes à Amedi, dans la province de Duhok. L’attaque a fait des victimes.

Hier, une frappe de drone turc visant un véhicule à Said Sadiq, dans la province kurde de Souleimaniye, a tué les journalistes Hero Bahaden et Gülistan Tara en mission pour la chaîne de télévision Sterk TV et a blessé six autres personnes.

Ce n’est pas la première fois que la Turquie cible des civils arabes qui viennent dans les zones touristiques du Kurdistan pour profiter de la fraicheur assurée par les rivières et les montagnes de la région.

Le 20 juillet 2022, l’armée turque avait attaqué la station balnéaire près de Zaxo, tuant 9 touristes arabes, blessant 20 autres. Fin juillet 2023, la Turquie avait bombardé les abords d’une station balnéaire bondée de touristes à Akrê, dans la région kurde d’Irak.

La Turquie a intensifié ses attaques dans la région kurde d’Irak alors qu’elle a signé un accord avec Bagdad pour ses opérations militaires ciblant le PKK.

TURQUIE. Les mères du samedi réunies pour Mehmet Yaşar, un civil kurde tué par JITEM en 1994

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TURQUIE – ISTANBUL – Aujourd’hui, les Mères du Samedi se sont réunies en hommage à Mehmet Yaşar, un civil kurde de 32 ans porté disparu de forces après avoir arrêté par des forces armées turques dans le district de Gever (Yüksekova) de Colemêrg le 28 février 1994.

Dans une lettre qu’ils ont envoyée à la 1013e veillée hébdomadaire des Mères du samedi, les six enfants de Mehmet Yaşar ont déclaré : « En tant qu’enfants, nous avons toujours été fiers de toi. Tu es l’enfant de six ans qui n’a pas grandi depuis 30 ans ».

Mehmet Yaşar, 32 ans, père de 6 enfants, vivait à Yüksekova. Il tenait un restaurant. Sa maison a été perquisitionnée à plusieurs reprises, il a été arrêté et soumis à de graves tortures. Son restaurant a été incendié et des notes de menace ont été laissées disant « d’abord ta propriété, ensuite ta vie ».

Le 28 février 1994, quatre personnes armées sont venues à la maison où se trouvait Mehmet Yaşar, se sont présentées comme des policiers et ont vérifié son identité. Ensuite, ils ont arrêté Mehmet Yaşar en lui disant : « Vous viendrez avec nous au poste de police, nous prendrons votre déclaration. » et l’ont embarqué à bord d’une Renault blanche (Beyaz Toros). Mehmet Yaşar n’a plus refait surface depuis cette date.

Depuis plus de 29 ans, les mères du samedi demandent justice pour leurs disparu.e.s
 
Le samedi 27 mai 1995, les Mères du Samedi (en kurde: Dayikên Şemiyê, en turc: Cumartesi Anneleri) descendaient pour la première fois sur la place Galatasaray, à Istanbul, pour exiger la fin des disparitions forcées et demander qu’on leur rende leurs proches portés disparus.
 
Les « mères du samedi » reproche l’État turc de ne pas avoir enquêté sérieusement pour établir la vérité sur ceux qui ont disparu après leur mise en détention par les autorités turques.
 
Selon l’Association des droits de l’Homme (IHD), entre 1992 et 1996, 792 disparitions forcés et meurtres (de journalistes, syndicalistes, médecins, enseignants, enfants ou simples paysans) par l’État ont été signalés dans les régions kurdes de Turquie.

Le CPJ exige une enquête sur l’attaque de drone turque ayant tué deux journalistes au Kurdistan

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Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) appelle les autorités turques à enquêter sur une frappe de drone qui a tué deux journalistes kurdes au Kurdistan irakien, soulignant les risques auxquels sont confrontés les travailleurs des médias dans les zones de conflit.
 
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a appelé les autorités turques à mener une enquête urgente sur une attaque de drone présumée survenue vendredi au Kurdistan irakien, qui a tué deux journalistes et en a blessé un autre. L’attaque, qui a eu lieu vendredi dans le district de Said Sadiq, dans la province de Sulaymaniyah, a intensifié les inquiétudes concernant la sécurité des professionnels des médias dans les zones de conflit.
 
 
« Nous sommes profondément attristés par la frappe tragique de drone du 23 août qui a tué deux journalistes et en a blessé un troisième au Kurdistan irakien », a déclaré Yeganeh Rezaian, coordinatrice par intérim du programme MENA du CPJ, à Washington. Elle a ajouté : « Les autorités turques devraient enquêter rapidement sur cette attaque et déterminer si l’équipe de reportage a été ciblée en raison de son travail. »
 
L’attaque a entraîné la mort de Gülistan Tara, une journaliste kurde de Turquie âgée de 40 ans, et de Hero Bahadin, un monteur vidéo kurde irakien de 27 ans, qui travaillaient tous deux pour la société de production multimédia Chatr. Le troisième journaliste, Rebin Bakir, a été grièvement blessé mais son état est actuellement stable. Le CPJ a souligné que la sécurité des journalistes doit être assurée, même dans les régions de conflit où les professionnels des médias sont souvent confrontés à des risques accrus.
 
Cette attaque s’est produite dans le cadre des opérations militaires menées par la Turquie dans la région du Kurdistan irakien, qui visent officiellement le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mais qui s’étendent à des zones où le PKK n’est pas ou peu présent. Le fait que le véhicule civil transportant des journalistes ait été pris pour cible a donc suscité de sérieuses inquiétudes quant au caractère aveugle de telles attaques et au fait que les professionnels des médias pourraient être pris pour cible.
 
La déclaration du CPJ fait suite aux appels croissants des organisations de médias locales et internationales en faveur d’une meilleure protection des journalistes dans les zones de conflit. La demande de l’organisation d’une enquête approfondie des autorités turques souligne la nécessité de rendre des comptes et de protéger la liberté de la presse, en particulier dans les zones où les journalistes sont confrontés à des menaces importantes pour leur sécurité.
 
La récente attaque de drone au Kurdistan irakien, qui a tué deux journalistes, s’inscrit dans une tendance inquiétante de la Turquie à cibler les professionnels des médias kurdes. Plus tôt cette année, le 8 juillet, un autre journaliste, Murad Mirza Ibrahim, a été tué dans une attaque de drone attribuée aux forces turques.
 
En novembre 2023, Delila Agit, journaliste de la chaîne de télévision kurde dirigée par des femmes Jin TV, a été grièvement blessée lors d’une frappe de drone turque dans le nord-est de la Syrie, qui a également tué son chauffeur. Plus tôt, en octobre 2022, la journaliste et universitaire féministe kurde Nagihan Akarsel a été abattue près de son domicile à Sulaymaniyah. (Medya News)

Le Rojava accueille le 9ème Festival des Enfants

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SYRIE / ROJAVA – La ville kurde de Rimêlan accueille le 9ème Festival des Enfants avec la participation de centaines d’enfants venus de villes voisines.
 
Le 9ème Festival des Enfants a débuté à Rimêlan avec la participation de 26 groupes d’enfants de Qamishlo, Tirbespiyê, Girkê Legê, Çilaxa, Til Koçer et Derik.
 
Une foule venue de Girkê Legê, Derik, Til Koçer et Qamishlo ont assisté au festival, qui se déroule au Centre culturel et artistique Aram Tigran.
 
Les 26 groupes participant au festival présenteront également leurs œuvres aujourd’hui. Zîlan Mecîd, membre du comité de préparation, a déclaré que leur objectif était de développer les talents et les compétences des enfants.
 
Le premier jour du festival, vendredi, 12 groupes sont montés sur scène, les autres groupes monteront sur scène aujourd’hui.

RSF condamne l’assassinat des journalistes kurdes Hero Bahaden et Gülistan Tara tuées par la Turquie

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Hier, une frappe de drone turc visant un véhicule à Said Sadiq, dans la province kurde de Souleimaniye, a tué les journalistes Hero Bahaden et Gülistan Tara en mission pour la chaîne de télévision Sterk TV et a blessé six autres personnes. Reporters sans frontières (RSF) exige que toute la lumière soit faite sur ce crime odieux commis contre des journalistes kurdes.
 
Un jour et demi après l’alerte lancée par RSF sur la recrudescence des violences contre les journalistes au Kurdistan irakien, deux autres reporters kurdes ont été tués. Ce vendredi 23 août, une attaque de drone visant un véhicule a tué les reporters Hero Bahaden et Gülistan Tara, et a blessé leur confrère Rebin Baker. Tous trois travaillent pour Sterk TV, une chaîne de télévision affiliée à la maison de production médiatique kurde CHATR, selon les informations de RSF.
 
Selon des témoins, le véhicule a été touché par une frappe de drone dans la ville de Said Sadiq à Souleimaniye. Plusieurs sources locales ont attribué la frappe à l’armée turque, qui a intensifié depuis juin, sa guerre armée contre les membres du Parti des travailleurs kurdes (PKK) dans le nord du Kurdistan. Le ministère turc de la Défense à Ankara a lui déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) qu’il ne s’agissait « pas de l’armée turque ».
 
Hero Bahaden, 27 ans, est employée à la société CHATR depuis 2020, selon sa page Facebook. Gülistan Tara, 40 ans, est journaliste professionnelle depuis 2000 et a travaillé avec de nombreux médias, le dernier en date étant CHATR, selon le média local Roj News. Leur meurtre s’ajoute à celui de Murad Mirza Ibrahim, journaliste de 27 ans tué par une frappe de drone le 8 juillet.

TURQUIE: Dimensions politiques de la violence footballistique

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Salut fasciste, banderoles et slogans glorifiant les paramilitaires responsables du meurtre de milliers de civils kurdes, attaques des footballeurs et supporters du club de football Amedspor… en Turquie, le football est devenu synonyme de violences exacerbées par les partis politiques d’extrême-droite et islamo-fasciste. Dans le texte suivant, le journaliste Ragip Duran nous donne un aperçu des dernières violences footballistiques en Turquie:

 

 

La Turquie ne se contente pas d’occupation du Kurdistan, elle y assassine les journalistes

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IRAK / KURDISTAN – L’homme politique kurde, Ethem Barzani a réagi à l’attaque contre la presse libre en déclarant : « Nous traversons une période où le pays est bombardé et occupé chaque jour, et des enfants non armés sont martyrisés d’une manière qui est loin de toutes les normes humaines ».

L’assassinat par la Turquie des femmes journalistes Gülistan Tara et Hêro Bahadîn dans le district de Sayyid Sadek de Sulaymaniyah, ont provoqué un tollé au Kurdistan. 
L’homme politique, Ethem Barzani, dans sa déclaration concernant le meurtre des employés de Free Press, a déclaré : « Le martyre de deux journalistes est un crime international et est contraire à toutes les lois et normes relatives aux droits humains. C’est une violation des droits des citoyens et des journalistes. Nous traversons une période où le pays est bombardé et occupé chaque jour, et où des enfants non armés sont martyrisés d’une manière qui est loin de toutes les normes humaines. (…) J’appelle la communauté internationale à mettre fin à ces violations, qui constituent une menace sérieuse pour la vie des civils ». 

Tollé après le meurtre de deux femmes journalistes au Kurdistan irakien

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TURQUIE / KURDISTAN – Hier, un drone turc a ciblé un véhicule transportant des journalistes à Sayyid Sadek, à l’est de la province kurde de Souleimaniyeh. L’attaque a couté la vie aux journalistes Gulistan Tara et Hêro Bahadîn, tandis que six autres journalistes, dont le directeur de la société Chatr, Rêbin Bekir (30 ans), ont été blessés.

Des organisations de défense des journalistes, des ONG de défense de droits humains, ainsi que des partis politiques ont condamné ce nouvel assassinat des journalistes commis par la Turquie au Kurdistan d’Irak. Ils appellent à ce que la Turquie soit poursuivie pour ce crime.

 

L’IHD condamne les meurtres de journalistes

L’Association des droits de l’homme (IHD) a déclaré dans un communiqué que « les travailleurs des médias kurdes continuent d’être la cible de bombes. Les médias et les journalistes kurdes, dont on a tenté de les réduire au silence par des disparitions en détention et des bombardements de locaux de journaux dans les années 1990, continuent d’être la cible de bombes. Vendredi, à la suite d’une attaque de drone contre un véhicule à Sulaymaniyah, dans le gouvernement régional du Kurdistan, deux femmes journalistes kurdes (Gulistan Tara et Hêro Bahadîn) ont perdu la vie. En tant que défenseurs des droits de l’homme, nous considérons cet incident comme un massacre de journalistes. On sait que la Turquie mène des opérations militaires dans la région depuis un certain temps. 

Nous appelons le gouvernement irakien, la République de Turquie et le gouvernement régional du Kurdistan à prendre leurs responsabilités et à traduire les meurtriers en justice. Nous exigeons également que les détails de l’attaque soient communiqués aux institutions indépendantes pour qu’elles puissent enquêter. Les médias libres ne peuvent pas être réduits au silence ».

Parti DEM : les stylos ne resteront pas par terre

L’Assemblée des femmes du Parti pour l’égalité des peuples et la démocratie (DEM) a également publié une déclaration écrite, affirmant que le ciblage du véhicule transportant les journalistes était une attaque délibérée et organisée. « En ciblant les femmes journalistes qui ont dénoncé les attaques contre le peuple kurde et les femmes dans la région fédérale du Kurdistan, une tentative a été faite pour dissimuler les crimes de guerre commis dans la région. Le but de cette attaque est d’approfondir les politiques d’annexion et d’occupation et d’empêcher une réaction internationale contre de telles politiques. 

Ces attaques contre le peuple kurde, contre les acquis du peuple kurde et contre la lutte pour la liberté ont déjà été menées par des agents et des forces paramilitaires. Notre journaliste Nagihan Akarsel a été assassinée à Sulaymaniyah à la suite d’une de ces attaques. Les puissances impériales et les structures paramilitaires qui ont mené cette attaque ne pourront pas intimider la lutte du peuple kurde, des femmes ou des femmes journalistes.

Nous ne permettrons pas que les crimes de guerre commis soient masqués par des massacres de civils. L’administration fédérale du Kurdistan doit immédiatement faire une déclaration sur ces massacres. Elle doit dénoncer les pouvoirs qui sont derrière ce massacre et les tenir responsables. Sinon, elle sera directement responsable et complice de ces massacres. Tout comme nous maintenons en vie notre journaliste Nagihan avec ses idées, ses écrits et son combat où que nous soyons, nous réitérons notre promesse de maintenir en vie également la lutte de nos camarades Gulistan Tara et Hero Bahadin. Les plumes des femmes journalistes kurdes des médias libres ne resteront pas sur place ».

DISK BASIN IŞ : Les attaques doivent cesser

Syndicat turc des employés de la presse et de l’imprimerie (Türkiye Basın Yayın Matbaa Çalışanları Sendikası – DİSK Basın Iş) a publié un communiqué dans lequel il déclare : « Les journalistes Gulistan Tara et Hêro Bahadîn ont perdu la vie dans l’attaque contre le véhicule transportant les journalistes à Süleymaniyah. Les journalistes qui garantissent le droit du public à recevoir des informations et qui accomplissent un service public en ce sens sont également des civils, et les lois internationales interdisent de cibler les civils et donc les journalistes dans tout type de conflit. Nous condamnons cette attaque contre nos collègues et présentons nos condoléances à leurs familles. Toutes les attaques contre les journalistes doivent cesser immédiatement. »

Friday for Future condamne l’écocide commis par la Turquie dans le Croissant Fertile

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Friday for Future condamne l’écocide commis par la Turquie dans le Croissant fertile, en abattant les forêts et détournant l’eau des fleuves des régions kurdes via la construction d’innombrables barrages dans le Kurdistan du Nord. Le groupe d’activistes a publié un message sur Instagram soulignant les graves dommages écologiques et les perturbations subies par les communautés autochtones, appelant à une action immédiate en utilisant le hashtag #StopTurkeysEcocide.

 
L’organisation mondiale de défense du climat Friday for Future (en français: La grève étudiante pour le climat ou Grève scolaire pour le climat) a accusé le gouvernement turc de dégradations environnementales graves, les qualifiant d’« écocide » dans une récente publication sur Instagram. L’organisation, connue pour sa position ferme sur l’action climatique, a tiré la sonnette d’alarme sur l’impact de la Turquie sur l’une des régions les plus riches historiquement et écologiquement vitales du monde, le Croissant fertile.
 
 
L’article met en lumière les politiques de gestion de l’eau de la Turquie, qui, selon le groupe, sont à l’origine d’une sécheresse généralisée. Il condamne également la déforestation massive causée par l’incendie de milliers d’hectares de forêts. Les militants avertissent que ces pratiques dévastent les écosystèmes fragiles de la région.
 
« Alors que nous luttons pour limiter la crise climatique et le désastre écologique, l’État turc détruit activement la nature et les écosystèmes dans l’une des régions les plus fertiles de la planète », a déclaré Friday for Future. Ils ont également accusé les politiques turques de perturber les communautés autochtones, rendant de plus en plus difficile pour elles de vivre en harmonie avec leur environnement.
 
Le Croissant fertile, qui couvre une partie de la Turquie, de la Syrie, de l’Irak et de l’Iran actuels, est connu pour sa riche biodiversité et son potentiel agricole. Historiquement, la région a été le berceau des premières civilisations et est considérée comme essentielle à la santé écologique mondiale.
 
L’association Fridays for Future, fondée en août 2018 par Greta Thunberg et d’autres jeunes militants, a acquis une renommée internationale pour son plaidoyer local en faveur du climat. Déclenché par la manifestation initiale de Greta Thunberg devant le parlement suédois, le mouvement s’est rapidement propagé sur les réseaux sociaux, déclenchant une grève mondiale des jeunes pour le climat
 
L’appel à l’action de l’organisation, utilisant le hashtag #StopTurkeysEcocide, (Arrêtez l’écocide commis par la Turquie) appelle à une attention et une intervention immédiates pour arrêter les dommages environnementaux et protéger à la fois les écosystèmes de la région et ses populations autochtones. (Medya News)

KURDISTAN. Deux femmes journalistes tuées par un drone turc

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IRAK / KURDISTAN – Ce matin, un drone turc a ciblé un véhicule de presse dans la province kurde de Sulaymaniyah, tuant les femmes journalistes Hêro Bahadîn et Gulistan Tara et blessant six autres travailleurs des médias. La Coalition pour les Femmes dans le Journalisme (CFWIJ) a condamné la frappe aérienne meurtrière turque qui a coûté la vie à deux femmes journalistes.

Un drone turc a bombardé aujourd’hui un véhicule transportant des journalistes de la presse libre dans le district de Seyidsadiq à Sulaymaniyah. Selon les informations, le véhicule appartiendrait à Chatr Production, une société de médias opérant dans le sud du Kurdistan (nord de l’Irak).

Les travailleurs de la presse libre qui se trouvaient dans le véhicule ont été pris pour cible alors qu’ils travaillaient pour une émission de télévision.

Selon les dernières informations, Gülistan Tara et Hêro Bahadîn ont perdu la vie dans l’attentat. Rêbîn Bekir (30 ans), un habitant de Sulaymaniyah et responsable de Chatr Production, a été blessé dans l’attaque. Le directeur général de Chatr Production, Kemal Heme Reza, a déclaré : « Il y a une intervention des services de renseignement. Tous les victimes et blessés lors de l’attaque sont des journalistes. »

Kemal Heme Reza, directeur général de Chatr Production, a fait une déclaration à la presse et a déclaré :

« L’État turc a sans aucun doute mené cette attaque qui a fait deux journalistes en martyrs, grâce à l’intervention des services de renseignements locaux. Certains médias ont avancé le mensonge selon lequel les martyrs de l’attaque étaient des combattants du PKK. Tous les martyrs et blessés dans l’attaque sont des journalistes et n’ont rien à voir avec la politique. »

Reza a déclaré que Gülistan Tara était originaire de la province de Batman, au Kurdistan du Nord. Hêro Behadîn est né à Sulaymaniyah et était originaire du village de Tîmarin. Rêbîn Bekir était également originaire de Sulaymaniyah.

Kema Heme Reza a appelé à défendre la vérité contre les médias qui diffusent de fausses rumeurs.

Depuis des années, la Turquie utilise des drones pour tuer illégalement des « ennemis » dans le sud du Kurdistan et dans la région du Kurdistan irakien (KRI). Les cibles de ces attaques sont des personnes que l’État turc associe d’une manière ou d’une autre au PKK. De ce point de vue, cela inclut également toute la région autonome du nord et de l’est de la Syrie. Plus de 110 attaques de drones y ont déjà été enregistrées cette année, dont beaucoup ont eu des conséquences mortelles. Au cours des dernières semaines et des derniers mois, il ne s’est pas passé un jour dans la région du KRI sans qu’une attaque ou un déplacement de drones turcs ne se produise. La communauté internationale ignore cette guerre aérienne menée par l’État turc contre la population du Kurdistan.

KURDISTAN. La Turquie a ciblé des journalistes: 2 mort et 6 blessés

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IRAK / KURDISTAN – Un drone turc a ciblé un véhicule transportant des journalistes dans la province kurde de Suleymaniyê. Au moins deux travailleurs des médias ont été tués, six autres personnes ont été blessées lors de l’attaque.

Un véhicule appartenant à des journalistes a été bombardé par un drone de l’État turc dans le quartier Seyid Sadiq de Sulaymaniyah. Selon les informations obtenues, deux femmes journalistes ont été tuées, six autres personnes ont été grièvement blessées.

 

Les femmes s’engagent à défendre le Rojava

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SYRIE / ROJAVA – Alors que le régime syrien et la Turquie ont intensifié les attaques visant la région autonome du Rojava dirigée par les Kurdes syriens et leurs alliés arabes, les femmes du canton de Tabqa ont déclaré qu’elles ne permettront qu’on porte atteinte à la sécurité et à la sûreté du nord et de l’est de la Syrie.

Ikhlas Al-Naji du canton de Tabqa a condamné les massacres des forces gouvernementales de Damas et de la soi-disant « Défense nationale » contre les habitants du canton de Deir ez-Zor.

Reem Al-Muhammad a souligné que les attaques des forces gouvernementales de Damas et de la soi-disant « Défense nationale » coïncidaient avec les attaques de l’État d’occupation turc et de ses mercenaires sur la région du Nord et de l’Est de la Syrie, et elle a déclaré que leur objectif est un, qui est de frapper le projet d’administration autonome et la fraternité des peuples.

Al-Muhammad a appelé les habitants de Deir ez-Zor à rester fermes face à toutes les tentatives des parties cherchant à créer des conflits entre les peuples de la région du Nord et de l’Est de la Syrie.

« Nous nous unirons à nos forces, les Forces démocratiques syriennes, comme bouclier protecteur de la patrie contre quiconque tente de porter atteinte à sa sécurité et à sa stabilité », a-t-elle ajouté.

De son côté, Rania Bitar a souligné : « Nous ne permettrons pas aux forces destructrices de porter atteinte à la stabilité de nos régions, et nous serons une seule force avec les Forces démocratiques syriennes et les forces de sécurité pour défendre les acquis de notre révolution qui ont été obtenus grâce aux sacrifices de nos enfants. »