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La guerre au Liban prend des dimensions internationales au Moyen-Orient

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SYRIE / ROJAVA – La guerre au Liban prend des dimensions internationales au Moyen-Orient alerte un politologue libanais cité par l’agence kurde Hawar (ANHA).
 
L’écrivain et politologue libanais Sarkis Abu Zaid a déclaré que le Moyen-Orient se dirige vers une nouvelle escalade et que les possibilités de solution politique sont actuellement inexistantes. Il a déclaré que la région connaîtra progressivement une guerre régionale aux dimensions internationales, ce qui, selon lui, dessine les caractéristiques de la phase à venir.
 

La région connaît une escalade significative depuis l’opération du Hamas du 7 octobre, qui ne se limite plus à Israël et au Hamas, mais s’étend également au Liban, au Yémen et à l’Iran. L’assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, va encore accentuer cette escalade, ce qui aura des répercussions au Liban et au Moyen-Orient.

À cet égard, l’écrivain et chercheur politique libanais Sarkis Abu Zaid estime que la région se dirige vers une nouvelle escalade et que les chances d’une solution politique sont actuellement inexistantes, surtout après cette escalade, ces assassinats et les bombardements continus de Beyrouth, des civils et des dirigeants.

Abu Zaid a souligné que ces questions « placent le Hezbollah dans une atmosphère difficile, affectant principalement la direction qui prendra la relève de Sayyed Hassan Nasrallah, ce qui n’est toujours pas clair en raison de l’incertitude entourant le sort de nombreux dirigeants, qu’ils soient vivants ou non, en particulier après le récent ciblage de Sayyed Hassan Nasrallah ». 

L’écrivain libanais estime que toute jeune direction qui prendra la tête du parti s’orientera vers une direction plus radicale et conflictuelle ou reculera ; personne ne peut en être sûr. Il ajoute que la jeune direction adhérera à l’approche de Sayyed Hassan Nasrallah, mais ses capacités et son potentiel dépendent de la nature de la phase et de sa capacité à contenir la crise, à maintenir l’unité de décision et à réactiver les activités du parti.

D’autre part, le principal défi, selon le politologue libanais, est l’Iran, et ce que l’Iran fera après ce défi, d’autant plus qu’il avait auparavant misé sur l’activité diplomatique et le dialogue avec les États-Unis, notamment avec le Parti démocrate. Mais il ne peut désormais plus se permettre de ne pas adopter une position claire. 

L’écrivain et politologue libanais estime qu’en raison de tous ces équilibres, « Israël continue l’escalade et porte des coups douloureux aux dirigeants et aux zones résidentielles des banlieues, de la Bekaa et du sud du Liban, ce qui assiège le Hezbollah avec une crise sociale et économique dans son environnement. »

Abou Zaid a souligné que Tel-Aviv « profitera de cette situation pour intensifier encore davantage la tension, afin d’attirer l’Iran dans une guerre dans laquelle les États-Unis seraient également impliqués ; car ils souhaitent une confrontation militaire entre les États-Unis et l’Iran, craignant que tout rapprochement entre les deux se fasse aux dépens d’Israël. Par conséquent, les choses se dirigent vers une escalade si cette crise n’est pas contenue, ce qui signifie que nous assisterons progressivement à une guerre régionale avec des dimensions internationales qui façonneront les caractéristiques de la phase à venir ».

TURQUIE. Un autre otage kurde décède en prison

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TURQUIE / KURDISTAN – Le prisonnier politique kurde gravement malade, Abdulkadir Kuday est décédé dans la prison de Metris, à Istanbul. Chaque années, des dizaines de prisonniers malades meurent en Turquie.

Abdulkadir Kuday, détenu dans la prison de type Metris R malgré ses graves maladies, a perdu la vie. Son frère Salih Kuday a annoncé que son frère était décédé ce matin.

IRAN. Les grèves de la faim se propagent dans les prisons

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En Iran, y compris dans les provinces kurdes, les grèves de la faim sont organisées chaque mardi pour protester contre la peine de mort.
 
Les grèves de la faim de la campagne « Mardi sans exécution », qui est entrée dans sa 36e semaine, se sont étendues à 22 prisons.
 
Plus récemment, les prisonniers politiques de la prison d’Arak ont ​​annoncé qu’ils entameraient une grève de la faim tous les mardis.
 
Les prisons où la grève de la faim contre la peine de mort se poursuit sont les suivantes : la prison d’Evin, la prison de Qezal Hesar, la prison centrale de Karaj, la prison du Grand Téhéran, la prison de Khorramabad, la prison de Nizam à Shiraz, la prison d’Asadabad à Ispahan, la prison de Bam, la prison de Mashhad, la prison de Lakan à Rasht, la prison de Qaimshahr, la prison d’Ardabil, la prison de Tabriz, la prison d’Urmia, la prison de Salmas, la prison de Khoi, la prison de Naqdeh, la prison de Saqqez, la prison de Baneh, la prison de Marivan, la prison de Kamiyaran et la prison d’Arak.

PARIS. « La fabrique de la féminité: Afghanistan, Rojava, Iran, Inde et Pakistan »

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PARIS – Le 10 octobre prochain, à l’occasion de la Journée Internationale de la Fille célébrée le 11 octobre, la Mairie du Xème arrondissement de Paris accueillera une conférence sur l’éducation des filles dans les régimes totalitaires / religieux du Moyen – Orient où seul le Rojava offre un modèle éducatif permettant aux filles de s’émanciper.

La conférence « La fabrique de la féminité: Afghanistan, Rojava, Iran, Inde et Pakistan », coorganisé par le Conseil Démocratique Kurde en France (CDK-F) et l’association FemAid, réunira des militantes d’Afghanistan, du Rojava / Kurdistan, d’Iran, d’Inde et du Pakistan.

En présence de :

Carol Mann, chercheuse spécialisée dans le domaine du genre et conflits armés, activiste et directrice de FemAid* (Afghanistan)

Gulistan Sido, ancienne membre du comité de l’administration du Nord et de l’Est la Syrie, doctorante à l’INALCO (Rojava)

Sohaila Shahriari doctorante en science politique (Kurde d’Iran)

Shreya Parikh, docteure en sciences politiques (Sciences Po) (Inde)

Sara Farid, photographe, artiste, activiste (Pakistan)

*FemAid est une association Loi 1901 qui a mis en place avec l’association Nayestane et leurs ami.e.s afghan.e.s en exil un réseau d’écoles alternatives en Afghanistan destinées aux filles interdites de scolarités

 

RDV le 10 octobre, dès 18h30

ROJAVA. Les enfants ont repris le chemin de l’école malgré la menace turque

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SYRIE / ROJAVA – Le 9 septembre dernier, plus de 850 000 élèves ont repris le chemin de l’école dans le nord et l’est de la Syrie dirigée par une admiration arabo-kurde. L’administration autonome fait face à de nombreux défis dans l’éducation des enfants et des jeunes de la région, au premier rang desquels les attaques de la Turquie.

La nouvelle année scolaire a commencé le 9 septembre dans les régions de Syrie administrées par l’Administration autonome, avec plus de 850 000 élèves inscrits, selon le Conseil de l’éducation. Et ce, malgré les difficultés rencontrées par l’administration pour faciliter l’éducation de tous les jeunes de la région, en particulier les attaques turques.

Les attaques turques, sous forme d’attaques d’artillerie et de frappes aériennes, ont partiellement ou totalement détruit 20 écoles de la région, privant environ 3 000 élèves d’éducation. Les déplacements provoqués par les attaques ont également poussé des milliers de familles à fuir vers d’autres régions de Syrie, submergeant les écoles d’autres régions aux ressources limitées. Certaines familles se retrouvent alors dans l’obligation de transporter leurs enfants sur de longues distances pour les inscrire à l’école, ou de ne pas les inscrire du tout.

Malgré ces difficultés, le système éducatif du nord-est de la Syrie offre des opportunités qui étaient inédites sous le régime baathiste, comme l’enseignement des langues kurde, arménienne et syriaque pour les minorités de la région, en plus de l’arabe et de l’anglais. À partir de la 9e année, les élèves reçoivent également un enseignement sur toutes les principales religions du monde. Néanmoins, il est probable que les difficultés persisteront tant que la guerre se poursuivra, la fuite des cerveaux et l’embargo économique limitant les opportunités pour la population de la région.

CULTURE AU FEMININ. « Amed Surfest Festival » se poursuit

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TURQUIE / KURDISTAN – Depuis le 26 septembre, Sur, quartier historique de Diyarbakir (Amed), accueille « Amed Surfest Festival » organisé par l’association culturelle féminine KASED.
 
Lors de la deuxième journée du festival Amed Surfest, organisé par l’Association de la culture, de l’art et de la littérature des femmes (Komeleya Çand, Huner û Wêjeyê ya Jinan – KASED), un atelier de contes pour enfants a eu lieu dans le local de l’association. Les membres de KASED ont parcouru les rues accompagnées de dafs et se sont rendus au bâtiment de l’association avec les enfants participant à l’atelier organisé par Zeycan Ateş, comédienne et membre de KASED, qui a lu le conte « Rovî û pîrê » (Le renard et la vieille).

La deuxième journée du Amed Surfest Festival s’est poursuivie avec un atelier d’histoires kurdes pour les enfants
 
Aujourd’hui, le festival se poursuit avec un atelier « Jeux traditionnels de rue » qui sera organisé pour les enfants au centre ÇAND MA.
 
Le festival met à l’honneur les femmes qui présentent des événements culturels et artistiques dans leur langue maternelle et propose également des événements pour enfants. KASED vise à réunir les langues maternelles et à préserver la mémoire historique et culturelle de Sur avec le festival.
 
Le festival a débuté par des mélodies arméniennes et kurdes interprétées par des femmes dans l’église arménienne historique de Surp Giragos à Sur. Le festival s’achèvera par un concert qui sera donné le 5 octobre, date de la fondation de KASED.

LIBAN. Un Kurde parmi les victimes des bombardements israéliens

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LIBAN – Parmi les victimes des bombardements israéliens ciblant le Liban figure un Kurde du Rojava: Xidir Ehmed, alias Abou Hisam. Son corps enseveli sous les gravats n’a toujours pas été retrouvé.
 
Ehmed était originaire de Qamishlo et vivait au Liban depuis plus de 20 ans. Il a perdu la vie à cause des bombardements et son corps n’a toujours pas été retrouvé.
 
On rapporte que Xidir Ehmed est le premier Kurde à être tué dans des attaques israéliennes ciblant le Liban.

ALLEMAGNE. Attaque armée contre une association kurde de Hambourg

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ALLEMAGNE – Une attaque armée a visé un centre culturel kurde de Hambourg lundi matin, endommageant les fenêtres du local. Depuis des années, la communauté kurde d’Allemagne est dans le viseur des fascistes turcs Bozkurtlar (Loups Gris*) et le nouvel accord signé entre Berlin et Ankara prévoyant la déportation massive des migrants kurdes dont la demande d’asile a été rejetée ne fait que jeter l’huile sur le feu.
 
Dans la matinée de 30 septembre, des inconnus ont tiré sur le bâtiment d’une association culturelle kurde à St. Pauli, dans la Silbersacktwiete, à Hambourg. La police de Hambourg a déclaré qu’au moins trois coups de feu avaient été tirés sur la façade du bâtiment tôt lundi matin, endommageant les fenêtres. Personne ne se trouvait dans les locaux du club à ce moment-là. Les assaillants auraient pris la fuite. (Information donnée par le site allemand Tagesschau)
 

*L’idéologie des Loups Gris du Mouvement Ülkücü (Idéalistes, le nom complet est « Foyers idéalistes », en turc: Ülkü Ocaklari) repose sur une exaltation de la « race », de la langue, de la culture et de la nation turques. Les autres peuples de Turquie sont considérées comme une force de division de l’unité du pays et sont donc combattus. L’idéologie des Ülkücü est largement façonnée par les images de l’ennemi et les théories du complot. L’éventail des ennemis « internes » et « externes » s’étend des Kurdes, aux Grecs, Arméniens, Juifs, aux Occidentaux et aux Chinois…

 

Le Rojava accueille les Syriens fuyant la guerre au Liban

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SYRIE / ROJAVA – Des milliers de réfugiés syriens fuyant le conflit armé opposant l’Israël au Hezbollah libanais retournent dans les zones syriennes sous contrôles des forces arabo-kurdes.

En raison de la guerre entre Israël et le Hezbollah, qui s’est intensifiée depuis le 23 septembre, des dizaines de milliers de Syriens et de Libanais tentent de traverser la frontière vers le nord et l’est de la Syrie. L’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie a mis en place hier un bureau de crise pour accueillir les rapatriés du Liban et a établi des centres d’accueil pour ceux qui viennent de l’extérieur de la région. Le bureau de crise aux postes-frontières de Tahiyê et Tabqa à Manbij continue d’accueillir les réfugiés du Liban.

Au cours des deux derniers jours, 847 hommes, 1 093 femmes, 402 enfants et 11 Libanais ont traversé la frontière vers le nord et l’est de la Syrie par le poste frontière de Tabqa. Par ailleurs, 887 personnes ont traversé la frontière vers le nord-est de la Syrie par le poste frontière de Tahiye à Manbij. Les corps de sept personnes ont également été transportés dans la région depuis ces deux points.

Le Bureau de crise fournit des services en construisant des camps pour les personnes en provenance du Liban. Les réfugiés qui ne peuvent pas bénéficier des services de la région seront envoyés dans des camps de l’Administration autonome.

TURQUIE. Libération des musiciens kurdes détenu⸱e⸱s à Diyarbakir

TURQUIE / KURDISTAN – Des membres du groupe kurde, Koma Hevra avaient été arrêté⸱e⸱s en raison de chansons kurdes qu’ils ont chantées lors d’un concert à Diyarbakir (Amed) hier soir.
 
Les membres du groupe de musique kurde Koma Hevra se sont produits lors d’un concert auquel ont assisté des milliers de personnes sur la place Şêx Sêîd à Amed (Diyarbakır) dimanche 20 septembre.
 
Les musiciens ont effectué une visite de solidarité à l’Association de recherche sur la langue et la culture de Mésopotamie (MED-DER) après le concert.
 
Après avoir quitté l’association, les membres du groupe de musique ont été interceptés par la police et détenus.
 
Les membres du groupe, Zeynep Doğan, Gencay Morkoç et Yusuf Keleş ont été relâchés après avoir été auditionné.e.s.

IRAN. Deuxième anniversaire du « Vendredi sanglant » de Zahedan et Khash

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IRAN – Il y a deux ans jour pour jour, le régime iranien commettait un massacre contre les Baloutches du Sistan et du Baloutchistan qui protestaient dans le cadre des manifestations anti-gouvernementales déclenchées par le meurtre de Jina Mahsa Amini à cause d’un voile « non-conforme ». A l’occasion du deuxième anniversaire du « vendredi sanglant » de Zahedan et Khash ciblant les Baloutches, l’ONG kurde de défense des droits humains, Hengaw a publié un communiqué dans lequel, elle rappelle que ces massacres « ne sont pas des incidents isolés mais font partie d’une lutte plus large contre la répression structurelle, la discrimination nationale, ethnique et religieuse et les violations généralisées des droits humains en Iran », et appelle à la solidarité des peuples d’Iran pour « parvenir à un avenir juste et libre pour l’Iran et le monde ».

Voici le communiqué de HENGAW:

À l’occasion du deuxième anniversaire du massacre du Vendredi sanglant à Zahedan et Khash, l’Organisation Hengaw pour les droits humains exprime ses plus sincères condoléances aux familles des victimes, aux blessés et aux prisonniers, tout en appelant une fois de plus à la justice et à la poursuite des responsables de cette atrocité.

Le 30 septembre 2022, les habitants de Zahedan et Khash sont descendus dans la rue pour protester contre l’agression sexuelle d’une jeune fille de 15 ans de Chabahar par un commandant de police, ainsi que contre les années de discrimination systémique et de répression structurelle contre la population du Sistan et du Baloutchistan en Iran.

Ces manifestations pacifiques, qui ont émergé dans le contexte plus large du mouvement national « Femme, vie, liberté » et en réponse à l’agression sexuelle sur une mineure, ont été violemment réprimées par les forces de sécurité au moyen d’une militarisation excessive. Les forces gouvernementales ont ouvert le feu sur des civils non armés et sans défense en utilisant des balles réelles. Des dizaines de personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées et des centaines d’autres blessées. Ce massacre brutal, connu sous le nom de « Vendredi sanglant de Zahedan », constitue un exemple clair de « crime contre l’humanité ».

Hengaw estime que le recours excessif à la violence et aux armes létales par la République islamique d’Iran contre des manifestants non armés constitue une grave violation du droit à la vie et du droit de réunion pacifique, consacrés par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. De plus, compte tenu de son caractère généralisé et systématique, ainsi que de l’autorisation apparente donnée à de hauts responsables du gouvernement de cibler une population civile, cet acte est qualifié de crime contre l’humanité au sens de l’article 7 du Statut de Rome, ce qui nécessite la poursuite des auteurs devant des tribunaux nationaux et internationaux.

Hengaw souligne également que cette tragédie viole non seulement les droits individuels et humains des habitants de Zahedan et Khash, mais symbolise également la répression systématique des minorités nationales, ethniques et religieuses en Iran. Le peuple baloutche, longtemps victime de discrimination, de pauvreté et de privations, a une fois de plus été violemment pris pour cible par l’État. Cette répression s’inscrit dans un modèle systémique plus large d’oppression qui perdure depuis des décennies contre les minorités nationales, ethniques et religieuses marginalisées en Iran.

Le mouvement « Femme, vie, liberté », né en réponse au meurtre de Jina Amini en septembre 2022, est devenu un mouvement national et mondial contre la discrimination et la répression dans tous les secteurs de la société iranienne. En mettant l’accent sur les droits des femmes, de la communauté LGBTQ+, des minorités nationales, ethniques et religieuses et d’autres groupes marginalisés, ce mouvement représente un tournant décisif dans la lutte du peuple iranien pour la liberté.

Hengaw appelle la communauté internationale, les organisations de défense des droits de l’homme et les Nations Unies à prendre des mesures urgentes et concrètes pour que justice soit rendue et pour poursuivre les responsables de ces crimes. Ne pas traduire les auteurs en justice constituerait une violation des obligations internationales en matière de droits de l’homme. La communauté internationale doit veiller à ce que la République islamique d’Iran soit traduite en justice pour ses actes criminels contre son peuple, en particulier contre les minorités nationales, ethniques et religieuses.

Hengaw souligne que les événements du Vendredi sanglant de Zahedan et Khash ne sont pas des incidents isolés mais font partie d’une lutte plus large contre la répression structurelle, la discrimination nationale, ethnique et religieuse et les violations généralisées des droits de l’homme en Iran. Nous soulignons l’importance de la solidarité entre les peuples d’Iran, du Kurdistan au Baloutchistan, et affirmons que ce n’est que par l’unité et la lutte collective, fondées sur les principes des droits de l’homme, que l’on pourra parvenir à un avenir juste et libre pour l’Iran et le monde – un avenir dans lequel aucun individu ne sera opprimé ou discriminé en raison de son sexe, de son orientation sexuelle, de son identité nationale, ethnique ou religieuse, de son athéisme ou de ses convictions politiques.

IRAN. La prisonnière politique kurde Zeinab Jalalian privée de visites familiales

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IRAN – La prisonnière politique kurde Zeinab Jalalian, condamnée à la réclusion à perpétuité par l’Iran et emprisonnée depuis 17 ans, s’est vu refuser le droit de visites familiales sur instruction du ministère de l’Information.
 
Zeinab Jalalian, transférée à la prison de Yazd il y a quatre ans, n’a pu voir sa famille qu’une seule fois.
 
Selon les informations fournies par le Réseau des droits de l’homme du Kurdistan (KHRN), après que Zeinab Jalalian a demandé à rencontrer sa famille au début de la semaine dernière, les autorités pénitentiaires ont déclaré que les visites étaient interdites sur instruction du ministère de l’Information.
 
La famille, qui s’était rendue de Maku à Yazd pour voir Zeinab, a été obligée de rentrer chez elle sans l’avoir vue.
 
On a également appris que Zeinab Jalalian, qui a été emmenée à l’hôpital la semaine dernière, a été invitée à être examinée menottée malgré toutes les objections et n’a pas été soignée parce qu’elle a refusé. (ANF)