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SYRIE. Des mercenaires de la Turquie tuent deux Yézidis à Alep

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SYRIE / ROJAVA – Deux Kurdes yézidis ont été assassinés hier par des mercenaires de la Turquie alors qu’ils tentaient de fuir la ville d’Alep passée sous contrôle des gangs turco-jihadistes* (HTS et ANS/SNA).

L’homme à droite s’appelait Ahmed Jemo, il était originaire du canton kurde d’Afrin que la Turquie et ses mercenaires syriens ont envahi en mars 2018 et où un nettoyage ethnique a été opéré depuis.

*Les islamistes radicaux de Hayat Tahrir Al-Cham (Organisation de libération du Levant, HTC ou HTS en anglais) et les mercenaires de l’Armée nationale Syrienne (ANS / SNA) dirigée par la Turquie ont pris le contrôle d’Alep il y a quelques jours.

L’ONG humanitaire, Heyva Sor lance un appel aux dons pour les réfugiés d’Alep

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L’ONG humanitaire, Heyva Sor lance un appel aux dons pour les centaines de milliers de réfugiés fuyant les zones de guerre autour d’Alep et qui affluent vers les zones sous contrôles des forces arabo-kurdes.

Heyva Sor a Kurdistanê e.V. Kreissparkasse Köln
IBAN: DE49 3705 0299 0004 0104 81
BIC/SWIFT: COKSDE33XXX
Reference: Rojava
PayPal: heyvasorakurdistan@gmail.com

Urgence Rojava

Il fera environ 0 degré ce soir à Tabqa et dans les autres endroits où les déplacés internes de Shahba et d’Alep sont arrivés – l’AANES fait tout ce qui est humainement possible pour héberger les déplacés internes – une crise humanitaire se déroule sous vos yeux. Personnes âgées et enfants ; beaucoup sont malades.

Logos du Croissant Rouge kurde – Heyva Sor a Kurdistanê et sa succursale française Soleil Rouge – Roja Sor

Dans le communiqué suivant, Croissant-kurde (Heyva Sor a Kurdistanê) alerte la communauté internationale sur le drame des réfugiés de la région d’Alep et lance un appel aux dons pour venir en aide aux réfugiés fuyant les attaques des forces turco-jihadistes.

« Le 27 novembre 2024, des groupes djihadistes soutenus par la Turquie ont attaqué Alep, l’une des plus grandes villes de Syrie. Les combattants de l’ANS, dirigée par la Turquie, terrorisent la population locale, procèdent à des arrestations arbitraires et recourent à la violence ciblée.

En 2018, la Turquie et des groupes djihadistes ont envahi la ville kurde d’Efrin et déplacé des centaines de milliers de Kurdes vers la région de Shahba.

L’Administration autonome du Rojava (DAANES) a décidé d’évacuer la population encerclée et de la conduire vers des zones sûres. Cette décision a ouvert la voie à une grande vague de migration, mais avait pour but d’empêcher un massacre de dizaines de milliers de personnes.

Ce processus entraînera sans aucun doute de nombreuses souffrances et des dizaines de milliers d’enfants, de femmes et de personnes âgées seront exposés aux rudes températures hivernales.

Heyva Sor a Kurd, notre organisation humanitaire au Rojava, poursuit ses efforts pour répondre aux besoins des personnes déplacées, les déplacer vers des endroits sûrs et fournir des services de santé.

Pour ces raisons, nous vous invitons à faire un don au peuple du Rojava par l’intermédiaire de Heyva Sor a Kurdistanê. »

Vous pouvez faire un don au Croissant kurde sur ce compte:

Kreissparkasse Cologne
IBAN : DE49 3705 0299 ​​0004 0104 81
BIC/SWIFT : COKSDE33XXX

Paypal : heyvasorakurdistan@gmail.com

ROJAVA. Les mercenaires de la Turquie menacent Manbij

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SYRIE / ROJAVA – Des comptes pro-Turquie affirment qu’un grand convoi militaire des mercenaires sous commandement de la Turquie a quitté le nord d’Alep et se dirige vers Manbij pour tenter de prendre la ville aux forces arabo-kurdes (FDS). Devlet Bahçeli, leader du Parti du mouvement nationaliste (MHP) et allié clé du gouvernement turc, faisant référence à l’invasion de Tall Rifaat et d’Alep par des gangs turco-jihadistes, a déclaré qu’il espérait que « Manbij sera la prochaine étape ».

L’arrivée à Manbil des mercenaires sous commandement turc inquiètent les forces kurdes. « Si les FDS mobilisent toutes leurs forces pour défendre Manbij, il sera difficile de contrôler le camp de Hol, où sont détenus plus de 70 000 membres de l’Etat islamique. Alors, le monde est-il prêt pour un nouveau désastre de l’EI? », écrit une activiste kurde sur X (ancien Twitter).

Bahçeli estime qu’Assad doit rencontrer Erdogan pour sauver son pays
 
Dans le contexte des récents revers militaires syriens, le leader nationaliste a critiqué la réticence du gouvernement à normaliser les relations avec la Turquie, mais a exprimé l’espoir qu’il n’était pas trop tard.
 

Devlet Bahçeli, leader du Parti du mouvement nationaliste (MHP) et allié clé du gouvernement turc, a appelé le président syrien Bachar al-Assad à tenir des pourparlers inconditionnels avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan à la lumière des récents revers de son armée sur le champ de bataille.

Lors d’une réunion de son parti, Bahçeli a souligné l’importance de l’intégrité territoriale de la Syrie, affirmant : « Le respect de l’unité politique et territoriale de la République arabe syrienne est sans aucun doute fondamental. Penser autrement, sans parler d’envisager des alternatives, est absurde. »

« Cependant, la réalité est que la République arabe syrienne est devenue un État coincé entre Damas et Lattaquié, avec les deux tiers de son territoire hors de contrôle, sa souveraineté gravement blessée et sa survie ne tenant qu’à un fil. »

Bahçeli a critiqué la réticence d’Assad à dialoguer avec la Turquie, affirmant : « Assad a ignoré la main tendue de la Turquie, faisant la sourde oreille aux appels à la réconciliation et au dialogue. Le président d’un État qui a subi des confiscations territoriales, des défaites militaires et des tremblements de terre dévastateurs tente toujours de maintenir une façade de dignité. 

Pendant ce temps, son pays a été envahi et soumis à une occupation généralisée, mais la mentalité actuelle du Baas, incapable d’accepter les efforts turcs contre les organisations terroristes, insiste sur des conditions préalables telles que notre retrait. Admettons que cette position n’est rien de moins qu’une honte. »

Les propos de Bahçeli illustrent les appels répétés d’Erdogan depuis l’année dernière au dialogue avec Assad, appels que le gouvernement syrien a toujours rejetés. Damas a fait du retrait total de la Turquie de Syrie une condition préalable à tout dialogue.

Bahçeli a estimé que le temps de l’action n’était pas encore révolu et a exhorté Assad à nouer des contacts avec la Turquie sans conditions préalables. « Selon nous, il n’est pas trop tard. L’établissement d’un contact et d’un dialogue directs et inconditionnels avec la Turquie, ainsi que la démonstration d’une volonté de normalisation, serviraient avant tout les intérêts d’Assad et ceux de son pays. »

L’offensive d’Alep

Les propos de Bahçeli interviennent dans un contexte de développements majeurs sur le terrain en Syrie depuis des années, qui ont vu le gouvernement syrien perdre le contrôle d’Alep, la deuxième plus grande ville du pays. Des groupes armés d’opposition, menés par Hay’at Tahrir al-Cham (HTC / HTS), basé à Idlib, ont lancé une offensive surprise le 29 novembre, s’emparant de vastes territoires à Alep et Idlib. Ces gains ont doublé en quelques jours les zones contrôlées par l’opposition, et des affrontements se poursuivent actuellement près de Hama, dans le centre de la Syrie.

Pendant ce temps, l’Armée nationale syrienne (ANS), soutenue par la Turquie, s’est emparée de la ville de Tel Rifaat, sous contrôle kurde, dans le nord d’Alep. Faisant référence à cette avancée, Bahçeli a exprimé l’espoir de voir de nouvelles opérations se dérouler, déclarant : « J’espère que Manbij sera la prochaine étape. »

ROJAVA. Les mercenaires de la Turquie commettent des crimes de guerre à Sherawa

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SYRIE / ROJAVA – On signale qu’à Seherawa, des mercenaires affiliés à l’État turc ont torturé et kidnappé de nombreux jeunes Kurdes d’Afrin qui attendaient des cars pour aller dans les villages de Basilê et Deir Cimêl. De nombreuses femmes et enfants sont toujours bloqués sur place.
 
Près de 200 000 Kurdes chassés d’Afrin par l’invasion turque de 2018 vivotaient dans le canton de Shehba. La récente prise d’Alep par des gangs turco-jihadistes les jettent de nouveau sur les routes de l’exil mais ils sont persécutés par les terroristes sous commandement de la Turquie, encore et encore…

FRANCE. Samedi, les Kurdes manifestent en solidarité avec le Rojava

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PARIS – Le Conseil Démocratique Kurde en France (CDK-F) appelle à manifester en solidarité avec le Rojava ce samedi 7 décembre. Plusieurs manifestations prévues à travers la France. Celle de Paris aura lieu à 14h, place de la République.
 
Dans un communiqué publié ce matin, le CDK-F appelle à descendre dans la rue pour dénoncer « les crimes de l’État turc, [exiger] la fin de l’occupation et [affirmer] notre solidarité avec les populations du Rojava et de l’AANES ».
 
 
Voici le communiqué de CDK-F:
 
« Ce samedi, les Kurdes de France et leurs soutiens manifesteront massivement dans les rues, notamment à Paris, pour dénoncer les crimes commis par l’État turc et ses alliés djihadistes contre les populations kurdes de Syrie.
 
 
Depuis plusieurs jours, une nouvelle vague d’agressions meurtrières a plongé des centaines de milliers de Kurdes dans la détresse. L’opération d’invasion lancée par l’État turc et les groupes djihadistes à Alep, a ouvert la voie à un nouvel exode massif. Les villages et quartiers kurdes dans la région sont vidés de leurs habitants sous la menace des armes. Des routes bloquées, des enlèvements, des meurtres et des déplacements forcés marquent le quotidien des civils.
 
 
Cette situation rappelle tragiquement l’année 2018, lorsque l’occupation d’Afrin par la Turquie avait déjà contraint des dizaines de milliers de Kurdes à l’exil. Aujourd’hui, ces mêmes populations, réfugiées à Shehba et dans d’autres zones, sont à nouveau déracinées et prises pour cibles. Les récits qui nous parviennent font état d’atrocités, comme le meurtre d’Ehmed Hiso et l’enlèvement de son épouse, ou l’enlèvement de 20 civils à un poste de contrôle.
 
 
Pendant ce temps, l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie, symbole de démocratie, de coexistence et de progrès, est directement visée. La Turquie, fidèle à son agenda néo-ottoman, cherche à détruire ce modèle unique et à étendre son occupation, répétant les horreurs de l’époque de Daesh.
 
 
Nous appelons toutes les forces démocratiques et humanistes à se lever face à ces crimes contre l’humanité. Nous appelons également la communauté internationale à agir immédiatement pour stopper cette machine de guerre et protéger les droits fondamentaux du peuple kurde.
 
 
Ce samedi, rejoignez-nous dans les rues de Paris et des autres villes de France. Montrons que nous ne resterons pas silencieux face à l’injustice et que le peuple kurde ne sera pas abandonné. Ensemble, dénonçons les crimes de l’État turc, exigeons la fin de l’occupation et affirmons notre solidarité avec les populations du Rojava et de l’AANES.
 
 
Soyons la voix des opprimés et portons haut les valeurs de liberté, de justice et de dignité. »
 
Conseil Démocratique Kurde en France (CDK-F)

TURQUIE. Poète kurde Çomak: « J’ai passé 30 ans à imaginer devenir un poète libre »

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TURQUIE – Le poète kurde İlhan Sami Çomak, 51 ans, a été libéré la semaine dernière après avoir passé 30 ans en prison.
 
 
En 1994, Ilhan Sami Çomak a été emprisonné à l’âge de 21 ans, sans qu’aucune preuve concrète ne soit retenue contre lui. Le 26 novembre, après 30 ans, 3 mois et 6 jours, il a recouvré sa liberté.
 
L’agence Bianet a interviewé Çomak, qui est profondément passionné par la poésie et la vie, et dont les mots n’ont jamais faibli même dans l’adversité, de son processus d’écriture de poésie, de ses 30 années d’emprisonnement et de son parcours de vie.
 
« J’ai choisi la poésie, et la poésie m’a choisi »
En 1994, à l’âge de 21 ans, vous avez été arrêté. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a statué sur votre cas et de nombreuses charges retenues contre vous ont été abandonnées. Vous avez publié six recueils de poésie en plus de 30 ans d’incarcération. Comment se sont déroulées ces trois décennies ?
 
C’était dur, incroyablement dur, une expérience que je ne souhaite à personne. En fin de compte, en Turquie, surtout pour ceux qui sont emprisonnés pour des raisons politiques, le système pénal est extraordinairement injuste. Il est loin de tout sens de l’équité, et nous devons le reconnaître. Au-delà de cela, les conditions de détention sont intrinsèquement en contradiction avec la poésie et l’art.
 
Emprisonner quelqu’un, en particulier quelqu’un qui s’adonne à des activités créatives, c’est non seulement le punir, mais aussi le priver de la société et des couleurs vives de la vie. Ce n’est pas seulement l’individu qui est pénalisé : ce qu’il pourrait apporter à la société est également étouffé. C’est comme si on se débarrassait d’une œuvre d’art potentielle en même temps que la personne. J’ai vu et vécu cela moi-même au cours des trente dernières années.
 
En même temps, je suis conscient que j’ai passé trente ans en prison, mais si je n’avais pas été incarcéré, tant de gens ne me parleraient pas aujourd’hui en tant que poète, et surtout pas en tant que poète kurde. Aux yeux de l’État, je suis un « Kurde criminel », alors qu’à vos yeux, je suis un poète kurde. Si j’avais eu le choix entre « la poésie ou la vie », j’aurais choisi la vie. Ma poésie est, dans une certaine mesure, le produit de mes circonstances.
 
J’ai toujours eu le désir et la capacité d’écrire de la poésie, mais ce sont ces conditions qui m’ont transformé en poète. Dans ces circonstances, les mots les meilleurs et les plus vrais ne pouvaient venir que de la poésie. J’ai donc choisi la poésie, et la poésie m’a choisi. Je crois que j’ai répondu à cette demande avec justice. J’ai apporté une toute petite contribution à la poésie, mais malgré tout, j’ai allumé une étincelle, montrant que les personnes en prison peuvent toujours s’engager dans des efforts créatifs.
 
« Je me suis accroché à la vie à laquelle j’ai été arraché à travers la poésie »
Comment avez-vous commencé à écrire de la poésie ? Pouvez-vous nous décrire la relation que vous avez développée avec la poésie ?
 
J’étais en prison et, une fois ma peine prononcée, il était évident que j’allais y passer un long moment. La vie en prison, comme vous pouvez l’imaginer, est monotone et peu attrayante. Cette monotonie était totalement étrangère à ma personnalité. Je n’étais pas habitué à une vie aussi ennuyeuse.
 
C’est à ce moment-là que la poésie est entrée dans ma vie. Contre la structure monotone et répétitive de la prison, j’ai cherché refuge dans la poésie. En prison, la notion de temps se dissout. Il n’y a pas de changement, pas de couleur, pas de verdure.
 
Mais tout ce qui manquait à la prison, la poésie le contenait. La poésie résume tout ce que nous savons de la vie. Écrire de la poésie est devenu pour moi une façon d’atteindre la vie, une façon de chercher la beauté – des choses que j’avais connues mais dont j’avais été arrachée. Je me suis accrochée à cette vie perdue à travers la poésie.
 
Au début, ce n’était pas un effort conscient ou délibéré. ​​Personne ne m’avait suggéré de lire de la poésie. Mais je savais que cette obscurité ne pouvait être surmontée que par la poésie, alors j’ai essayé. J’ai échoué. J’ai essayé encore et encore échoué. Jusqu’au jour où j’ai réalisé que ce que j’avais écrit était « comme de la poésie ».
 
 
« Ce qui me fait écrire de la poésie, c’est l’essence même d’un bon poème »
Quels défis avez-vous rencontrés en écrivant et en lisant de la poésie ? Avez-vous eu du mal à trouver des livres ? Qui avez-vous pu lire ? Y a-t-il des poètes ou des écrivains qui vous ont inspiré ?
 
Même si j’ai été emprisonné pendant une période difficile, lorsque j’ai commencé à écrire de la poésie, nous n’étions pas confrontés à une grave pénurie de livres. C’était avant l’ère des prisons de type F, donc même si les ressources étaient limitées, elles n’étaient pas aussi restreintes qu’aujourd’hui. Nous pouvions accéder aux livres, mais nous n’avions pas la possibilité de lire des magazines. Par exemple, je n’ai pas lu de magazines depuis de nombreuses années. J’écrivais pour des magazines, mais je n’avais aucun moyen de les atteindre ou de les lire.
 
Pendant cette période, j’ai fait la plupart de mes premières lectures en prison. J’ai cherché des poèmes qui résonnaient en moi ou qui reflétaient le style que je voulais écrire. J’ai trouvé ce que je cherchais dans les œuvres des seconds nouveaux poètes – Edip Cansever, İlhan Berk, Turgut Uyar, Cemal Süreya.
 
Mais je dois le dire clairement : ce qui me pousse fondamentalement à écrire de la poésie, c’est l’essence même d’un bon poème. Plus je lis de poésie, plus je découvre de poètes. Au lieu d’énumérer les noms un par un, je veux souligner que j’ai une dette envers de nombreux poètes.
 
« C’était comme de la pluie, comme du soleil… »
Des articles ont été écrits sur vous, vos livres ont été traduits dans de nombreuses langues et vous avez reçu des prix dans plusieurs pays. Comment avez-vous vécu tout cela ?
 
En fin de compte, qu’est-ce qui effraie plus une personne que la mort ? C’est l’oubli. Une personne en prison a peur d’être oubliée, craint que sa voix ne soit pas entendue.
 
Lors des visites, les gens me disaient : « Tes livres sont en train d’être lus. Ils sont traduits dans différentes langues ». Bien sûr, je ne pouvais qu’imaginer à quoi cela ressemblait dans la réalité. Mais savoir cela m’a donné une force immense.
 
Dans cette obscurité, j’ai créé un jardin de mots, c’était tout ce que je pouvais faire. Savoir que ce jardin atteignait d’autres personnes signifiait plus pour moi que de m’en occuper. C’était comme la pluie, comme le soleil.
 
 
 
« Apprendre à marcher à nouveau, c’est comme renaître »
Après 30 ans, vous êtes physiquement libre. Comment vous sentez-vous ?
 
Quand les gens sortent de prison, ou sont sur le point de le faire, on leur dit souvent des choses comme : « Tu verras des choses négatives » ou « Tu ne pourras pas t’adapter à la vie ». J’ai entendu ces avertissements à maintes reprises. Bien sûr, le monde a changé, les gens ont changé, c’est le cours naturel de la vie. Après 30 ans, je me sens comme un nouveau-né qui apprend à marcher à nouveau.
 
Mais ce que j’ai rencontré, c’est une attitude pure et belle de la part des gens. J’ai vu de la sincérité, des gens qui partageaient vraiment leurs émotions avec moi. C’est une chose merveilleuse pour moi. Contrairement à toutes les choses négatives qu’on m’a dites, la chaleur que j’ai rencontrée me donne de la force.
 
Donc, je vais bien. Je trouve aussi de la force dans les gens et dans la poésie qui m’encouragent à profiter de la vie. La meilleure chose que l’on puisse faire est de partager des sentiments sincères, et plus je vois ces sentiments s’exprimer, plus j’aborde la vie avec amour. En ressentant les émotions de ceux qui comprennent la poésie et y mettent tout leur cœur, ma propre sincérité grandit. Cela, à son tour, me soutient dans ces premiers pas incertains dans la vie après 30 ans.
 
« L’écriture et la création resteront le centre de ma vie »
Quelle est la prochaine étape pour vous ?
 
Bien sûr, j’ai de nouveaux projets en tête. Récemment, j’ai collaboré avec des poètes du monde entier, en échangeant des poèmes. Ils m’ont écrit des poèmes, et j’en ai écrit pour eux. Bientôt, mes livres seront publiés dans plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, les États-Unis, la Norvège et la France, dans différentes langues. Cela signifie beaucoup pour moi.
 
Je me présente au monde comme poète, comme écrivain. C’est une identité que je chéris profondément et que je continuerai à défendre. Désormais, la poésie, la littérature, l’écriture et la création resteront au centre de ma vie. Je ne peux imaginer autre chose.
 
J’ai passé trente ans à imaginer ce que cela signifierait d’être un poète libre, et je mourrai en tant que poète. En fin de compte, si la poésie est une profession, c’est la seule que je souhaite exercer, la seule que je souhaite revendiquer comme mienne. J’ai l’intention de porter cette valeur avec moi pour le reste de ma vie.

Les militants kurdes de Londres poursuivent leur grève de la faim

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LONDRES – L’interrogatoire de sept Kurdes arrêtés lors de l’opération de la police britannique contre le Centre communautaire kurde se poursuit.
 
La police britannique a mené une opération contre le Centre communautaire kurde ( Kurdish Community Center – KKC) se trouvant dans le borough londonien de Haringey et des militants kurdes le 27 novembre. Des Kurdes et leurs amis résistent devant le bâtiment du KCC, occupé depuis le 27 novembre. Quatre militants kurdes sont en grève de la faim pour une durée indéterminée et reçoivent la visite de nombreuses personnes chaque jour.
 
 
Berivan Yavayli et Devrim Sara
 
L’écrivain et homme politique Ali Poyraz, la coprésidente de l’Assemblée du peuple kurde Türkan Budak, le militant du KHM Ercan Akbal, l’activiste Berfin K., le représentant des affaires étrangères du Centre communautaire kurde Agit K. et l’activiste Doğan S. sont en grève de la faim. On a appris que les militants kurdes, qui se sont révélés en bonne santé, ont exercé leur droit de garder le silence pendant leurs interrogatoires. La période supplémentaire de 7 jours pour les personnes détenues se termine le 4 décembre. On ne sait pas si la police prolongera cette période.
 
Devrim Sara, qui est en grève de la faim devant le bâtiment du KCC, a déclaré : « Cette institution est au service du peuple kurde depuis 35 ans et a été un lieu où des dizaines de milliers de Kurdes se sont rencontrés. La criminalisation organisée des Kurdes est inacceptable et cette violence doit cesser. » Déclarant qu’ils poursuivront l’action jusqu’à la fin de l’occupation policière du bâtiment du KCC, Devrim Sara a ajouté : « Criminaliser un peuple est une violence. Il est inacceptable que les États nous approchent de cette manière. »
 
Berivan Yavaylı, 55 ans, est également en grève de la faim. Elle a déclaré : « Nous vivons la même situation qu’en Turquie. Que veulent-ils du peuple kurde ? Je suis venue dans ce pays à cause du fascisme de l’AKP. Je pensais que je serais libre en Angleterre. Mais lorsque je vis la même oppression ici, je commence à détester l’État. Nos amis ont été battus et cela nous a beaucoup affectés. Nous voyons ici la même torture que nous avons subie en Turquie. »
 
En attendant, un autre rassemblement et une marche auront lieu aujourd’hui, mardi, à 17 heures, devant la station Turnpike Line. L’action est organisée par le DGB, qui, en collaboration avec la Fédération alévie britannique, poursuit son travail diplomatique auprès du Parlement pour mettre fin à l’occupation du bâtiment du KCC.
 
Action en Écosse
 
Les Kurdes et leurs amis se sont rassemblés à Édimbourg, en Ecosse et ont organisé une manifestation lundi.
 
Les slogans « Enlevez vos mains des Kurdes (Hands Off Kurds) », « Jin Jiyan Azadi », « Bijî Serok Apo » ont été fréquemment scandés lors de l’action soutenue par le Réseau de solidarité du Kurdistan. Le coprésident de l’Assemblée du peuple kurde, Dersim Amed, a déclaré que l’attaque organisée et délibérée de la police britannique contre les Kurdes était non seulement contraire aux valeurs démocratiques mais aussi au droit du peuple kurde à s’organiser.
 
Amed a ajouté que les institutions kurdes du monde entier étaient le symbole de la liberté et des valeurs humaines, et qu’il était inacceptable que le bâtiment du KCC de Londres soit occupé. Amed a invité tout le monde à l’action qu’ils organiseront aujourd’hui, mardi, devant le Parlement écossais. (ANF)
 
 

« Défendre le Rojava, c’est défendre l’humanité »

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La situation est grave, le danger est grand. Si nous ne résistons pas efficacement, les valeurs de la révolution risquent d’être perdues, écrit le journaliste kurde Selahattin Soro, ajoutant que « Défendre le Rojava, c’est défendre le Kurdistan. Défendre le Rojava, c’est défendre la liberté des femmes. Défendre le Rojava, c’est défendre l’humanité ! »
 
Voici la suite de son article publié (en anglais) par ANF:
 
Le ministre britannique de la Défense John Healey est arrivé à Ankara le 14 novembre et a visité TUSAŞ (Turkish Aerospace Industries Incorporated Company) en compagnie de Yaşar Güler. Mark Rutte, le nouveau secrétaire général de l’OTAN, est arrivé à Ankara le 25 novembre et a également choisi TUSAŞ comme lieu de sa visite.
 
Ronen Bar, le chef de l’agence de renseignement intérieure israélienne Shin Bet, a eu une réunion secrète avec Ibrahim Kalın, le chef de l’Organisation nationale du renseignement turque (MIT), le 18 novembre.
 
A mon avis, ce trafic peut être largement suffisant pour nous donner quelques indices et les codes des évolutions.
 
Au vu de tous ces événements, alors que les Kurdes et leurs amis du monde entier célébraient avec enthousiasme et excitation le 46e anniversaire du PKK, à Londres, capitale du Royaume-Uni, les domiciles, les lieux de travail et les institutions des patriotes kurdes, qui fonctionnent depuis des années sous le régime de la loi britannique, ont été perquisitionnés par la police vers 3 heures du matin, le 27 novembre. Alors que cette pratique se poursuit toujours et que les patriotes arrêtés sont toujours en détention, les Kurdes et leurs amis continuent leur résistance à l’extérieur.
 
Un autre événement intéressant et stratégiquement important est l’attaque soudaine lancée par l’organisation terroriste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), basée à Idlib, également connue sous le nom d’al-Nusra ou Jabhed-ul-Nusra, l’al-Qaïda syrien, sous la direction de Mohammed Colani, contre la ville d’Alep, et la situation nouvelle et critique sur le terrain syrien.
 
Comme nous le savons tous, « l’islam politique et fondamentaliste » est une création britannique. Al-Qaïda, qui s’est formé en Afghanistan, en Turquie et au Pakistan sur la base du projet de ceinture verte basé sur « l’islam politique » contre les Soviétiques, a été formé par des organisations de renseignement. Après l’effondrement de l’Union soviétique, ces mouvements ont pris de nouveaux noms et de nouvelles formes et continuent d’exister de manière efficace. Dans la dernière étape de ce processus, HTS, en tant qu’élément radical de la ligne musulmane des Frères musulmans, s’est organisé et s’est développé en tant que petit émirat islamique dans la région d’Idlib en Syrie sous les auspices et la supervision de l’État turc. Idlib et les régions voisines sont devenues un petit Afghanistan par l’intermédiaire de l’État turc. En plus de ces groupes, l’État turc a occupé les régions d’Afrin, Azaz, Bab, Jarabulus, Serêkaniyê et Girê Spî et s’est lancé dans une guerre génocidaire implacable contre l’administration autonome du nord et de l’est de la Syrie avec la soi-disant « Armée syrienne libre-ASL », composée d’éléments terroristes sous son contrôle. La République turque elle-même et ces groupes terroristes développent des attaques génocidaires continues depuis 2018 et utilisent toutes sortes de technologies de guerre sans limite pour éliminer tous les espaces de vie.
 
Le 27 novembre, alors que la République turque se préparait à une attaque génocidaire de grande ampleur contre l’administration autonome du nord et de l’est de la Syrie, le HTS a lancé une attaque de grande ampleur contre Alep et, au même moment, des groupes de l’ASL ont attaqué la ligne Shehba-Til Rifat. Après que l’armée d’Assad a capitulé Alep sans résistance, le HTS a avancé vers les villes de Hama et Homs, tandis que les gangs de l’ASL, des groupes terroristes autorisés par la République turque, ont lancé des attaques brutales contre les zones de Shehba, Sheikh Maqsoud, Ashrafiyah et Manbij. Ces attaques ne peuvent être considérées et évaluées comme des attaques ordinaires et localisées. La Syrie et le Rojava sont la ligne rouge des Kurdes et doivent être protégés et adoptés dans tous les cas et le prix nécessaire doit être payé. A cet égard, le processus qui a commencé est aussi vital et important que le « Printemps arabe » qui a débuté en Tunisie en 2010. La démarche du HTS est très stratégique, et bien que l’objectif ici soit de liquider l’administration Assad, l’objectif principal est de liquider l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie-Rojava et d’éliminer les gains kurdes, et ceci est certainement planifié et exécuté par le gouvernement fasciste AKP-MHP de la République turque.
 
Il ne fait aucun doute que l’Iran, la Russie et leurs partenaires, ainsi que les États-Unis, l’UE et leurs partenaires, utiliseront ce processus pour leurs propres intérêts et détermineront leurs positions, et les groupes terroristes utiliseront ce processus pour atteindre leurs objectifs laissés inachevés par l’EI. Tout comme la guerre et le processus de l’EI se sont transformés en une grande révolution en faveur des peuples du Rojava, la même situation peut maintenant conduire à une révolution et à des gains bien plus importants. Mais la situation est grave et le danger est grand. Si l’on ne fait pas preuve d’une attitude adéquate et d’une résistance efficace, les valeurs révolutionnaires acquises au prix de grands sacrifices pourraient être perdues face aux attaques fascistes de la République turque.
 
La protection et la sauvegarde de ces valeurs constituent sans aucun doute le devoir fondamental et primordial de l’Administration autonome du Rojava-Nord et Est de la Syrie. Mais c’est la tâche la plus urgente de tout le Kurdistan et surtout de notre peuple vivant en Europe. Notre peuple dans toutes les régions, en particulier la jeunesse du Kurdistan, doit rejoindre la résistance du Rojava et jouer son rôle.
 
Le jeu en cours n’est pas simple et ordinaire. Le 9 octobre 1998, le leader Abdullah Öcalan a été emmené hors de Syrie par une conspiration et on voulait le liquider en tant que mouvement et peuple. Le leader Abdullah Öcalan et le peuple kurde ont répondu à cette conspiration en créant le printemps des peuples avec la grande et historique révolution du Rojava. Aujourd’hui, alors que la révolution et ses valeurs, le système d’auto-gouvernance démocratique, créé sur la base du paradigme du leader Abdullah Öcalan, sont censés être liquidés par les conspirateurs, le génocide kurde inachevé et raté est voulu achever. Face à cela, chaque individu kurde et ses amis doivent participer activement au processus avec l’esprit de mobilisation contre ce processus de génocide.
 
Défendre le Rojava, c’est défendre le Kurdistan !
 
Défendre le Rojava, c’est défendre la liberté des femmes !
 
Défendre le Rojava, c’est défendre l’humanité !

SYRIE. Les forces arabo-kurde libèrent la région de Khasham à Deir ez-Zor

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SYRIE / ROJAVA – Après une nuit d’affrontements entre les forces arabo-kurdes (FDS) et le régime syrien, les FDS ont pris le contrôle de Khasham, à Deirezzor. La région servait notamment d’abri à la milice du clan Hafl soutenue par l’Iran. Ils utilisaient Khasham comme point de départ pour leur infiltration et se sont toujours retirés dans Khasham lorsque leurs assauts ont échoué.
 
Le Conseil militaire de Deir ez-Zor (MCD) sous commandement des Forces démocratiques syriennes (FDS) a annoncé avoir pris le contrôle de 7 villages de la région de Khasham dans le communiqué suivant.
 
« En raison des récents événements dans l’ouest de la Syrie et des graves conséquences de ces événements qui s’étendent aux régions désertiques, et considérant notamment les graves risques de mobilisation de grandes cellules de l’EI visant à établir un contrôle géographique dans les zones présentant des lacunes sécuritaires au nord et à l’est de Deir ez-Zor, nous annonçons que nos forces ont assumé la responsabilité de protéger les personnes vivant dans les villages de Salihiyya, Tabiyya, Hatla, Hasham, Marrat, Mazlum et Husayniyya à l’est de Deir ez-Zor.
 
Le déploiement de nos forces dans ces villages a été effectué en réponse aux appels de la population locale contre les menaces croissantes posées par l’EI en exploitant les développements dans l’ouest du pays.
 
Commandement du Conseil militaire de Deir ez-Zor
3 décembre 2024″

SYRIE. Tabqa accueille les réfugiés d’Afrin, Shehba, Nubil et Zehraa

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SYRIE / ROJAVA – Les réfugiés d’Afrin, Shehba, Nubil et Zehraa arrivés à Tabqa ont été placés dans des abris par les autorités kurdes et ont reçu les premiers soins.

Depuis la prise d’Alep par les gangs djihadistes d’Al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda devenue Hayat Tahrir Al-Cham – HTC ou HTS) et la soi-disant Armée Syrienne Libre (ASL), commandés par la Turquie, lepremier groupe de réfugiés d’Afrin, de Shehba et des villages de Nubil et de Zehraa, sont arrivés hier soir dans le canton de Tabqa.

Le groupe de réfugiés a été accueilli par les coprésidents du Conseil exécutif de l’AANES, Hisên Osman et Evîn Siwêd, les cadres de l’ l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie (AANES), des médecins, des ambulances et des représentants des institutions de services à la porte frontière de Boasi du canton de Tabqa.

Les réfugiés ont été placés dans des abris provisoires préparés par l’Administration autonome et ont reçu de la nourriture, des boissons et des médicaments. Leur nombre et leurs informations ont été enregistrés.

Les personnes déplacées sont actuellement hébergées dans des écoles, le camp de la Cité des Sports et les bâtiments de l’AANES jusqu’à ce qu’un emplacement approprié soit préparé.

Les images montrent clairement le sort des réfugiés qui ont été abandonnés sur la route pendant la nuit, parce que les routes étaient bloquées par l’armée turque et ses gangs.

Les déplacements de population se poursuivent dans le canton d’Afrin-Shehba. Parmi les réfugiés, dont le nombre dépasse les 200 000, on trouve ceux des villages de Nubil et Zehraa, ainsi que des quartiers d’Alep et de Sifîrê.

C’est la deuxième fois que la population d’Afrin est déplacée. La première fois, c’était en 2018, après l’occupation d’Afrin par l’État turc et ses mercenaires.

ROJAVA. La Turquie kidnappe 20 civils kurdes de Shehba de retour à Afrin

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SYRIE / ROJAVA – Alors qu’Alep est tombée entre les mains des gangs djihadistes d’Al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda devenue Hayat Tahrir Al-Cham – HTC ou HTS) et la soi-disant Armée Syrienne Libre (ASL), commandés par la Turquie, 20 civils kurdes, dont des femmes, qui revenaient de Shehba à Afrin ont été kidnappés par l’occupation turque. Par ailleurs, les forces turco-jihadistes ont tué Ehmed Hiso, qui tentait de revenir à Afrin avec son épouse.
 
L’État turc a enlevé 20 personnes qui revenaient de Shehba à Afrin. Shehba est sous la menace djihadiste alors qu’Afrin est déjà sous occupation turque depuis 2018.
 
On ne sait pas ce que sont devenues les personnes détenues au poste de contrôle du village de Cenê, à l’est d’Afrin.
 
D’autre part, Ehmed Hiso a été attaqué par des gangs alors qu’il revenait à Afrin avec son épouse depuis Tall Rifaat. Les mercenaires qui ont tué Ehmed Hiso ont blessé son épouse qu’ils ont emmenée dans un lieu inconnu. (ANF)

TURQUIE. 50 arrestations lors d’une manifestation pour le Rojava

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TURQUIE – La police turque a attaqué une manifestation à Istanbul contre les attaques turco-jihadistes ciblant les Kurdes du Rojava et a arrêté une cinquantaine de personnes.
 
Des membres des Forces du Travail, de la Paix et de la Démocratie d’Istanbul se sont rassemblés à Şişhane pour protester contre les attaques des gangs turco-djihadistes HTC / HTS et l’ASL / SFA soutenus par la Turquie contre Alep et le Rojava.
 
Les manifestants, parmi lesquels des députés du parti DEM, ont été bloqués par la police et soumis à une répression brutale après avoir protesté contre cette intervention arbitraire en scandant « Bijî berxwedana Rojava » (Vive la résistance du Rojava). 50 personnes ont été placées en garde à vue avec violence.
 
Malgré la répression et les arrestations, le DEM Parti a organisé une marche de protestation contre les attaques sur Alep et Rojava par les gangs djihadistes d’Al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda devenue Hayat Tahrir Al-Cham – HTC ou HTS) et la soi-disant Armée Syrienne Libre (ASL), guidés par le gouvernement turc. (ANF)