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TURQUIE. La délégation du DEM Parti revenue d’Imrali

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TURQUIE – Les députés du parti DEM, Sırrı Süreyya Önder et Pervin Buldan, ont rencontré aujourd’hui le leader kurde Abdullah Öcalan sur l’île d’İmralı.

Les députés du Parti de l’égalité des peuples et de la démocratie (DEM), Sırrı Süreyya Önder et Pervin Buldan, se sont rendus sur l’île pénitentiaire d’Imrali pour rencontrer Abdullah Öcalan plus tôt dans la journée, après que le ministère turc de la Justice a accordé le permis de visite demandé.

Au retour de la délégation d’Imralı, le parti DEM a fait la déclaration suivante :

« Notre délégation composée de Pervin Buldan et de Sırrı Süreyya Önder a rencontré aujourd’hui M. Abdullah Öcalan à İmralı. Cette réunion est terminée et notre délégation est de retour. Notre délégation partagera des informations et des évaluations sur le contenu de cette réunion avec la presse et le public dans les prochaines heures. »

Sırrı Süreyya Önder et Pervin Buldan étaient membres de la délégation d’İmralı lors des négociations entre l’État turc et Abdullah Öcalan entre 2013 et 2015. Le 28 février 2015, le « consensus de Dolmabahçe » a été proclamé à Istanbul. L’accord était un plan en dix points négocié entre Abdullah Öcalan et l’État turc pour résoudre la question kurde. Le processus de paix a été interrompu peu après par Recep Tayyip Erdoğan.

Le fondateur du PKK, Abdullah Öcalan, est détenu au secret sur l’île pénitentiaire d’Imrali depuis son enlèvement illégal du Kenya vers la Turquie en 1999. Le dernier contact avec lui remonte à une visite de son neveu, Ömer Öcalan, le 23 octobre.

Arrière-plan

Le leader du peuple kurde Abdullah Öcalan, Ömer Hayri Konar, Hamili Yıldırım et Veysi Aktaş sont détenus dans des conditions d’isolement sévères dans la prison de haute sécurité de type F d’Imralı, dans la mer de Marmara.

Les autorités refusent à Abdullah Öcalan et à ses codétenus d’Imralı le droit de rencontrer leurs familles et leurs avocats, sous prétexte de « sanctions disciplinaires ». Les motifs et les numéros de dossier de ces sanctions disciplinaires ne sont pas communiqués à leurs avocats, malgré toutes les demandes et objections.

Du 27 juillet 2011 à aujourd’hui, seules 5 visites d’avocats ont été autorisées entre mai et août 2019. La dernière rencontre des avocats avec le leader kurde a eu lieu le 7 août 2019. Lors de la dernière réunion d’avocats il y a 5 ans, Öcalan avait déclaré qu’il pourrait mettre fin complètement à la guerre en une semaine face à la possibilité d’un conflit à Serekanîye et Gire Spî, affirmant que, sinon, de profondes blessures sociales seraient ouvertes et que l’économie ne pourrait pas supporter cette situation. Cependant, son appel à une solution et au dialogue est resté sans réponse. Après la rencontre avec Abdullah Öcalan il y a 5 ans, l’interdiction des visites d’avocats a commencé à être mise en œuvre.

Le 6 novembre, le juge d’exécution de Bursa a ordonné l’interdiction de visite de l’avocat d’Öcalan et de ses codétenus à İmralı pour une durée de six mois. Le leader kurde s’est vu interdire de voir son avocat pendant six mois, soit au moins 14 fois au cours des huit dernières années.

La dernière rencontre en face à face d’Öcalan avec sa famille a eu lieu le 3 mars 2020 et sa dernière conversation téléphonique le 25 mars 2021.

Après quatre ans, le leader kurde a rencontré son neveu Ömer Öcalan en personne le 23 octobre 2024. Au cours de la réunion, il a déclaré que l’isolement persistait et qu’il serait en mesure de faire passer le conflit du niveau de violence à un niveau politique et juridique si les conditions nécessaires étaient réunies.

Cette rencontre a eu lieu dans le cadre de discussions sur d’éventuelles négociations avec Öcalan. Le chef du MHP (Parti du mouvement nationaliste) Devlet Bahçeli a serré la main du groupe du parti DEM à l’ouverture de la Grande Assemblée nationale de Turquie (TBMM) le 1er octobre, entamant des discussions sur un éventuel processus de résolution avec les Kurdes. Dans son discours lors de la réunion du groupe du parti à la mi-octobre, Bahçeli a en outre appelé Abdullah Öcalan dans la prison d’İmralı à « déclarer unilatéralement la fin du terrorisme et la liquidation de son organisation ».

Le 12 décembre, le cabinet d’avocats Asrin a déposé une nouvelle demande auprès du Comité européen pour la prévention de la torture (CPT) demandant « une visite urgente (ad hoc) à la prison d’İmralı face au fait que les conditions actuelles à İmralı sont restées incertaines depuis votre dernière visite le 22 septembre 2022 et se sont progressivement durcies, et que les conditions ont atteint un nouveau niveau sur une période de plus de 2 ans. » (ANF)

ROJAVA. Manifestations massives en soutien aux FDS

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SYRIE / ROJAVA – Aujourd’hui, les habitants des régions de Tabqa, de l’Euphrate et de la Jazira ont manifesté en soutien aux arabo-kurdes défendant la région contre l’État colonialiste turc et ses mercenaires.

Aujourd’hui, les conseils de Tal Tamr et Zirghan ont organisé un rassemblement de masse pour soutenir les Forces démocratiques syriennes (FDS) et condamner l’occupation turque et ses mercenaires qui attaquent le nord-est de la Syrie.

 Le rassemblement a débuté devant le Conseil des familles des martyrs à Tal Tamr. Les participants portaient des drapeaux des Forces démocratiques syriennes (en kurde: Hêzên Sûriya Demokratîk -HSD), des Unités de protection du peuple (YPG), des unités féminines (YPJ) et de l’Administration autonome du nord-est de la Syrie, ainsi que des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Les FDS nous représentent », « Non au néo-ottomanisme » et « Les FDS sont notre espoir ».

 Le rassemblement a traversé les principales rues de la ville, en direction de l’autoroute internationale M4. Les participants ont observé une minute de silence en hommage aux martyrs, après quoi Ayhan Younis, co-présidente du comité éducatif de Tal Tamr, a prononcé un discours réaffirmant le soutien local aux FDS. Elle a déclaré : « Nous, les habitants de Tal Tamr et de Zirghan, sommes unis, jeunes et vieux, pour soutenir les FDS contre l’occupation turque et ses mercenaires, qui visent à déstabiliser la région. »

 Younis a critiqué le gouvernement intérimaire syrien pour avoir tenté de dominer la Syrie sans démocratie ni respect des aspirations du peuple.

Khedr Al-Aloui, coprésident du comité éducatif de Tal Tamr, a déclaré : « L’État occupant turc et ses mercenaires nous accusent de terrorisme, mais ce sont eux qui tuent les enfants et déplacent les habitants. Les FDS ont sacrifié des milliers de martyrs pour protéger la sécurité de cette terre, devenant le seul espoir de ses peuples. »

 Il a souligné la volonté des habitants locaux de défendre leurs terres et leur dignité aux côtés des FDS, exprimant sa fierté de leur résilience.

 Le rassemblement s’est terminé par des chants : « Vive la résistance des FDS » et « Les FDS sont l’espoir du peuple ».

Tabqa

Dans la ville de Tabqa, les habitants, ainsi que des représentants du Parti de la future Syrie, du Rassemblement des femmes de Zénobie (Zenobia), du Conseil militaire de Tabqa, des Forces de sécurité intérieure et d’autres organisations démocratiques, ont participé à un rassemblement de masse qui a débuté au bâtiment du Conseil de justice sociale.

 Les participants ont brandi des drapeaux des FDS et de l’Administration autonome, ainsi que le nouveau drapeau syrien, en scandant :

 « L’unité assure la stabilité. »

 «Non à l’occupation turque.»

 « Les FDS sont notre force. »

 «Vive la fraternité des peuples.»

 « Vive la résistance de Manbij. »

 « Vive la résistance de Kobanê. »

Les participants ont observé une minute de silence en mémoire des martyrs. Hind Al-Ali, coprésidente du conseil exécutif de Tabqa, a prononcé un discours dans lequel elle a déclaré : « Nous entrons dans une nouvelle phase après le renversement du régime Baas. Cette époque exige des efforts collectifs pour construire une Syrie démocratique pour toutes ses communautés. »

 Elle a souligné que la région était devenue un modèle de gouvernance démocratique et de fraternité des peuples.

Adnan Al-Aloui, président de l’Association Al-Bayt de la Conférence islamique de Tabqa, a critiqué l’agression de la Turquie, la considérant comme une extension de son échec à atteindre ses objectifs par le biais de l’EI. Il a souligné la poursuite par la Turquie de ses ambitions de domination de la Syrie et a appelé tous les habitants du nord-est de la Syrie à s’unir contre cette agression.

 Canton de l’Euphrate

 

 Les habitants du canton de l’Euphrate ont organisé un rassemblement à Kobané, à partir de la place de la Femme libre. Portant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Nous sommes tous des FDS » et « Les FDS sont notre dignité », les participants ont scandé « Longue vie à la résistance des FDS ».

En arrivant sur la place des Martyrs Aqid, une minute de silence a été observée en mémoire des martyrs. Ismail Ismail, membre du Conseil militaire de Kobané, a salué la résistance héroïque des combattants des FDS, en particulier sur les fronts du barrage de Tishrin, du pont de Qaraqozak et de la campagne de Manbij.

 Piman Aloush, membre du Mouvement des femmes Kongra Star dans le canton de l’Euphrate, a déclaré que « les combattants des FDS ont toujours contrecarré les plans de l’occupation. Nous sommes tous solidaires des FDS et de leur résistance historique. » (ANHA)

 

Massacre de Roboski, un deuil sans fin

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TURQUIE / KURDISTAN – Il y a treize ans, 34 civils kurdes étaient tués par des avions de guerre turcs à Roboski, dans la province de Şırnak, près de la frontière du Kurdistan irakien. Aucun des responsables n’a été poursuivi pour ces faits.

Il y a 13 ans, 34 jeunes étaient tués dans ce que l’on appelle depuis le massacre de Roboski. Aucun des responsables de cette frappe aérienne qui a tué des civils n’a été traduit en justice. Deux proches des victimes sont en prison et 34 autres sont en procès.

Le 28 décembre 2011, l’aviation turque a bombardé un groupe de commerçants frontaliers (kolbar), âgés pour la plupart de moins de 18 ans, dans la province kurde de Şırnak. Les commerçants tués avaient chargé leurs mules de deux bidons de diesel, d’un kilo de thé et d’un kilo de sucre chacun. Soudain, une pluie de bombes s’est abattue sur eux.

Tous les tribunaux civils et militaires se sont regroupés autour des militaires. Après avoir épuisé toutes les voies de recours internes, une requête a été déposée auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Cependant, les avocats des familles des victimes ayant soumis les documents manquants deux jours trop tard, la CEDH a rejeté la requête en mai 2018.

La procédure judiciaire concernant le massacre de Roboski est emblématique du fonctionnement du système judiciaire turc. Aucun des responsables n’a été jugé. Veli Encu, qui a perdu son frère Serhat dans le bombardement, et Barış Encu, qui a perdu son frère Nevzat, ont été emprisonnés pour avoir protesté contre le massacre. Des poursuites sont en cours contre 34 personnes en raison de la manifestation contre l’administrateur de district de l’époque, Naif Yavuz. Ils sont accusés de « propagande pour une organisation illégale, d’insulte à l’armée et de tentative de meurtre ». Seize autres proches sont en procès alors qu’ils assistaient à une cérémonie commémorative. Des dizaines de membres de la famille ont été condamnés à des amendes.

Veli Encu a été condamné à cinq ans de prison et a été jugé dans cinq autres affaires. Barış Encu a également été emprisonné pendant près de deux ans ; il a été condamné à plus de six ans de prison pour ses publications sur les réseaux sociaux.

Armée turque : « Une malheureuse confusion »

Parmi les 34 victimes du massacre de Roboski, 19 avaient moins de 18 ans. Seules quatre personnes ont survécu à l’attaque, toutes grièvement blessées. Les jeunes hommes âgés de 13 à 38 ans, dont les familles vivaient du commerce frontalier, revenaient du Sud-Kurdistan lorsque les bombardements des avions de chasse turcs ont commencé à 21h37. Les bombardements se sont poursuivis jusqu’à 22h24.

L’état-major turc a déclaré plus tard que le groupe avait emprunté une route également empruntée par le PKK et qu’il avait été décidé de les attaquer. Il s’agissait de « terroristes ». Des heures avant la première frappe aérienne, vers 18h39, des images de drones avaient déjà été visionnées et montraient clairement que les personnes en question étaient des commerçants frontaliers. La police militaire locale (Jandarma) était également informée de l’activité de chaque contrebandier, car elle percevait des droits de douane illégaux.

Quoi qu’il en soit, on sait que les guérilleros n’empruntent pas de longs itinéraires comme les commerçants frontaliers et ne se déplacent pas en groupes aussi visibles et avec des mules. Les militaires responsables à Ankara devaient également en être conscients. Le chef de l’État actuel, Recep Tayyip Erdoğan, qui était alors Premier ministre, avait promis d’enquêter sur l’incident. Cependant, c’est Erdoğan lui-même qui a remercié personnellement le chef d’état-major pour l’attentat. En fait, c’est Erdoğan qui en a donné l’ordre. (ANF)

TURQUIE. Un jeune Kurde abattu par des soldats turcs à Van

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TURQUIE / KURDISTAN – La nuit dernière, un jeune Kurde du nom Seyithan Durdu a été abattu par des tirs partis d’un véhicule militaire dans la province de Van. Seyithan Durdu avait 40 ans.

 

Seyithan Durdu, habitant dans le district d’Avzêrk du district de Serav/Mehmûdî (Saray) à Wan, a perdu la vie à la suite de coups de feu. Selon les informations reçues, Durdu, qui se dirigeait à cheval vers la région de Rêya Laz’a, a été victime d’un tir d’un véhicule militaire sur la route menant au quartier d’Axûrk vers 4 heures du matin. Des témoins oculaires ont déclaré que Durdu est tombé de cheval et grièvement blessé suite aux tirs venus d’un véhicule militaire. Durdu, grièvement blessé, est resté longtemps sur les lieux avant d’être transporté à l’hôpital par des riverains. Durdu est décédé des suites d’une hémorragie interne avant d’être transporté à l’hôpital. Le corps a été amené à Wan pour l’autopsie. (Agence Mezopotamya)

UNICEF: L’impact des conflits sur les enfants a atteint un niveau dévastateur en 2024

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Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a averti samedi que l’impact des conflits armés sur les enfants du monde entier en 2024 a atteint des niveaux dévastateurs.
 
Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF, a déclaré : « À presque tous les égards, 2024 a été l’une des pires années jamais enregistrées pour les enfants touchés par les conflits dans l’histoire de l’UNICEF, tant en termes de nombre d’enfants touchés que de niveau d’impact sur leur vie. »
 
Dans son rapport, l’UNICEF révèle que le nombre d’enfants vivant dans des zones de conflit ou déplacés de force en raison de la violence a atteint des niveaux sans précédent.
 
Russell a averti qu’environ 473 millions d’enfants, soit plus d’un sur six dans le monde, vivent dans des zones de conflit. Elle a également noté une tendance inquiétante.
 
Elle a souligné que la proportion d’enfants exposés aux conflits a presque doublé, passant d’environ 10% dans les années 1990 à 19% aujourd’hui.
 
Abdulsalam Khoja pour North Press Agency
 
Photo: Des Kurdes déplacés de la campagne du nord d’Alep dans la ville de Tabqa, dans le nord de la Syrie. 3 décembre 2024 – North Press

Kongra Star : Toutes les femmes doivent défendre la révolution du Rojava

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SYRIE / ROJAVA – La coordination européenne du mouvement des femmes kurdes Kongra Star a appelé toutes les femmes à défendre la révolution du Rojava.

La coordination européenne Kongra Star a publié le communiqué suivant sur les développements en Syrie après la chute du régime de Bachar al-Assad.

 

« Assad s’est enfui à Moscou, laissant derrière lui un pays détruit et des millions de personnes privées de leurs droits fondamentaux. Après ce qui s’est passé, l’État turc a lancé une attaque contre notre peuple qui avait déjà été déplacé, car il avait été contraint de fuir d’Afrin vers Shehba, en 2018 après l’invasion de la région par la Turquie.

Après les attaques des gangs affiliés à l’État turc, notre peuple a été contraint de migrer une fois de plus et de se déplacer vers les régions sûres du nord-est de la Syrie. Les attaques de l’État fasciste turc et de ses gangs affiliés se poursuivent. Le chaos sécuritaire dans la région de Manbij, la torture des civils, y compris des femmes et des enfants, le pillage des biens des citoyens, le ciblage de zones importantes de la région comme le barrage de Tishrin et le pont de Karakozak, la violation des droits fondamentaux des peuples de Syrie montrent que le nouveau gouvernement est aussi dangereux que le régime baasiste oppressif, cruel et raciste, en particulier pour les femmes. D’un autre côté, les pays occidentaux tentent de présenter le nouveau régime comme la meilleure alternative conforme à leurs propres intérêts. »

Le peuple kurde est la principale composante de la démographie diversifiée de la Syrie. À la suite d’une longue lutte et de grands coûts, nous avons mené à bien la révolution du Rojava, qui est une révolution des femmes. Après la révolution, un système d’administration autonome démocratique basé sur la justice, l’égalité, la démocratie et la coexistence a été établi. Aujourd’hui, ces acquis sont en danger. L’armée turque et ses bandes nous attaquent de tous côtés, de Manbij, Ain Isssa, Til Temir à Kobanê. Ils veulent éliminer la révolution des femmes et empêcher les peuples de la région de vivre ensemble. Nous devons montrer une attitude commune et lutter contre l’ennemi avec la conscience de l’unité nationale.

En tant que Coordination européenne Kongra Star, nous ne sommes peut-être pas au centre direct des événements, mais où que nous soyons, nous poursuivons notre lutte sociale, politique et diplomatique. Nous lutterons pour remplir notre rôle dans ce processus et pour transmettre la révolution des femmes et la voix de toutes les femmes en Syrie aux organisations internationales et aux femmes du monde. Nous n’oublions pas les femmes enlevées et disparues dans toute la Syrie. 

Les organisations internationales et les institutions des droits de l’homme à ne plus rester silencieuses sur cette atrocité et à agir conformément aux droits de l’homme et aux accords internationaux. Dévoiler les circonstances des femmes enlevées et demander des comptes aux responsables. Nous condamnons la fermeture par le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) du poste frontière de Semalka-Fishabur, par lequel l’aide humanitaire devrait passer aux civils vivant dans les régions autonomes, à un moment où nous avons le plus besoin d’unité et de solidarité entre les Kurdes. Nous appelons le PDK à mettre de côté ses profits personnels et partisans et à cesser d’être l’ennemi de son peuple. Toutes les femmes, en particulier les femmes kurdes et syriennes, les mouvements de femmes démocratiques, socialistes et révolutionnaires doivent unir leurs forces et lutter ensemble pour construire un avenir libre. La révolution du Rojava doit être soutenue contre l’État turc qui vise à détruire les acquis des femmes. Avec l’unité des femmes, nous transformerons tous les espaces de vie en zones de lutte et de résistance. »

 

SYRIE. Un jeune Kurde décapité par des mercenaires de la Turquie à Tall Rifaat

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SYRIE /ROJAVA – Des jihadistes affiliés à l’État turc ont décapité un jeun kurde du nom Dijwar Beto à Til Rifat. Depuis l’invasion de la région de Tall Rifaat début décembre, on assiste à des pillages, kidnappings, torture et massacres des civils commis par des gangs turco-jihadistes.

Des sources locales cités par l’agence ANHA ont déclaré que les mercenaires de l’occupation turque, après être entrés dans la ville de Tal Rifaat, ont enlevé des centaines de civils qui n’ont pas pu rejoindre le convoi d’évacuation, dont Djwar Bato, un Kurde de 22 ans originaire du village de Bele, dans le district de Bulbul d’Afrin.

Des informations provenant d’un des proches de Djwar ont révélé plus tard qu’il avait été décapité par les mercenaires avec de fausses accusations.

TURQUIE. Les mères du samedi: « Où est Mahmut Kaya ? »

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ISTANBUL – Lors de leur 1031ème veillée hebdomadaire, les Mères du Samedi ont réclamé justice pour Mahmut Kaya, un jeune Kurde tué sous la torture en détention il y a 44 ans et dont le corps n’a pas été rendu à la famille et dont les assassins continuent de bénéficier de l’impunité.
 
Sebla Arcan a lu la déclaration au nom des mères du samedi.
 
Arcan a déclaré:
 
« Aujourd’hui, c’est le dernier samedi de 2024. La ruée vers le Nouvel An a commencé, les gens envisagent d’entrer dans la nouvelle année avec leurs proches. Cependant, nous sommes profondément attristés de laisser derrière nous une autre année au cours de laquelle nos efforts pour apprendre le sort de nos proches disparus en détention a été vain.
 
Mahmut Kaya, 21 ans, a été arrêté à Kars le 23 décembre 1980, alors qu’il accrochait une banderole dénonçant le massacre [des Kurdes alévis] de Maraş (…). Après avoir été arrêté, il a été emmené à la direction de la branche politique par le commandement de la loi martiale. Selon de nombreux témoignages, Mahmut Kaya a été tué le 3 janvier 1981, après dix jours de tortures intenses. (…) »
 
Le corps de Mahmut Kaya n’a jamais été rendu à sa famille à laquelle les autorités turques ont répondu que leur fils n’avait pas été arrêté.
 
 
Depuis plus de 29 ans, les mères du samedi s’arment d’œillets contre la police turque
 
Le samedi 27 mai 1995, les Mères du Samedi (en kurde: Dayikên Şemiyê, en turc: Cumartesi Anneleri) descendaient pour la première fois sur la place Galatasaray, à Istanbul, pour exiger la fin des disparitions forcées et demander qu’on leur rende leurs proches portés disparus.
 
Les « mères du samedi » reproche l’État turc de ne pas avoir enquêté sérieusement pour établir la vérité sur ceux qui ont disparu après leur mise en détention par les autorités turques.
 
Selon l’Association des droits de l’Homme (IHD), entre 1992 et 1996, 792 disparitions forcés et meurtres (de journalistes, syndicalistes, médecins, enseignants, enfants ou simples paysans) par des paramilitaires turcs (JITEM*) ont été signalés dans les régions kurdes de Turquie.

*JITEM: Abréviation de Jandarma İstihbarat ve Terörle Mücadele (service de renseignements et antiterrorisme de la gendarmerie). JITEM a été actif dans le conflit kurde en Turquie. Après le scandale de Susurluk, les anciens premiers ministres Bülent Ecevit et Mesut Yılmaz ont confirmé l’existence de JİTEM.

TURQUIE. Hommages aux victimes du massacre de Roboski

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TURQUIE / KURDISTAN – Ce matin, les familles ont visité les tombes de leurs enfants à l’occasion du 13e anniversaire du massacre de Roboskî ayant tué 34 civils kurdes, dont dont dix-neuf mineurs.

 

Les commémorations du 13ème anniversaire du massacre de Roboskî du district de Qilêban (Uludere) de Şirnex ont débuté par une visite sur les tombes des victimes. Des responsables des partis politiques DBP et DEM, dur mouvement des femmes TJA, des organisations de défense des droits humains… participent également aux commémorations du massacre de Roboski.
 
Le massacre de Roboski
 
Le 28 décembre 2011, 34 civils kurdes, dont dix-neuf mineurs, étaient tués sous les bombes des avions de guerre turcs, près du village de Roboski, dans la province de Sirnak, à la frontière entre la Turquie et l’Irak.
 
Le groupe de civils vivant du commerce de la marchandise ramenée du Kurdistan irakien a été délibérément bombardé par l’aviation turque à leur retour du Kurdistan d’Irak. Depuis des décennies, les habitants de la région de Sirnak / Uludere pratiquent cette activité transfrontalière qui est leur unique moyen de subsistance dans cette région volontairement maintenue dans la pauvreté par le régime colonialiste turc.
 
13 ans après le massacre de Roboski, les familles sont toujours privées de justice pour leur enfants.

TURQUIE. Le DEM Parti se rend à İmralı

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TURQUIE – Les députés du DEM Parti, Sırrı Süreyya Önder et Pervin Buldan, se sont rendu.e.s sur l’île prison d’İmralı pour rencontrer le leader kurde Abdullah Öcalan.

 

Les députés du Parti de l’égalité du peuple et de la démocratie (Parti DEM), Sırrı Süreyya Önce et Pervin Buldan, se sont rendus sur l’île d’İmralı pour rencontrer le chef du PKK, Abdullah Öcalan. 

Abdullah Ocalan est détenu depuis 25 ans dans la île-prison d’Imrali, au large d’Istanbul. Il est le cofondateur et chef historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui mène depuis plus de 40 ans une insurrection contre la Turquie colonialiste.

Ocalan a été arrêté en 1999 au Kenya par un « complot » impliquant notamment les services secrets américains, israéliens et turcs. Depuis, il est détenu sur l’île prison d’Imrali et privé de visites et de communications (ni avec sa famille ni avec ses avocats) depuis des années.

PARIS. Les internationalistes participent à la manif kurde pour les martyrs de Paris

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PARIS – Le samedi 11 janvier 2025, les Kurdes de l’Europe manifesteront à Paris où six activistes kurdes ont trouvé la mort dans deux attentats terroristes (en janvier 2013 et en décembre 2022) ciblant le mouvement kurde. Des internationalistes soutenant la cause kurde contre le fascisme et le colonialisme au Kurdistan appellent à former un cortège internationaliste « Contre le fascisme, pour la justice » lors de la manifestation du 11 janvier prochain.
 
Voici l’appel des internationalistes:
 
Manifestation : Contre le fascisme, Pour la justice – le 11 janvier 2025, Rejoins le bloc internationaliste !
 
Le 9 janvier 2013 et le 23 décembre 2022, deux attentats frappaient le coeur de Paris. A deux reprises, trois militant·e·s kurdes étaient brutalement assassiné·e·s. Le 9 janvier, c’est Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez qui sont victimes d’un triple féminicide commis par un agent infiltré du MIT (services secrets turcs). Presque dix ans plus tard, c’est Evîn Goyî, Mîr Perwer et Abdurrahman Kizil qui sont assassiné·e·s au Centre culturel kurde Ahmet Kaya.
 
Sakine Cansiz (Sara) était, notamment avec Abdullah Öcalan, l’une des sept fondatrices du PKK (le Parti des travailleuses et des travailleurs du Kurdistan, mouvement de libération national kurde). Après avoir subi la torture dans les geôles turques, elle a été à l’origine de l’armée des femmes (YJA-Star). Fidan Dogan (Rojbîn), responsable dans la diplomatie du CDK-F (Conseil démocratique kurde en France), était en contact régulier avec les organisations de la gauche française mais aussi les représentant·e·s de l’État. Leyla Şaylemez (Ronahî) était une jeune militante, organisée dans la branche de la jeunesse. Tout comme Sakine Cansiz, Evîn Goyî était une des pionnières de la révolution des femmes. Elle a combattu dans les quatre parties du Kurdistan et avait été blessée au Rojava. Mîr Perwer, chanteur reconnu, avait demandé l’asile en France pour pouvoir chanter dans sa langue. Abdurrahman Kizil s’était lui refugié dans le pays après avoir fui son village attaqué par l’armée coloniale turque.
 
Nous savons pertinemment que derrière ces deux attentats plane l’ombre de l’État fasciste turc, via ses services secrets. Plusieurs enquêtes journalistiques ont démontré la responsabilité du MIT dans le triple féminicide de 2013 et de nombreux éléments portent à croire à une implication à minima incitatrice dans l’attentat de 2022. Depuis, plusieurs tentatives d’assassinat ou actions planifiées par le MIT visant des journalistes, des militant·e·s, des politicien·ne·s (dont des ancien-ne-s député-es kurdes) ou opposant·e·s turcs en exil ont été déjouées sur le sol européen.
 
Pourtant, dans la plupart des cas, ces actions et intimidations ont lieu avec la complaisance des États impérialistes occidentaux, qui dissimulent ou minimisent à chaque fois la responsabilité de la Turquie. C’est ce que font les gouvernements français successifs en maintenant le « secret défense » sur des preuves nécessaires à l’enquête judiciaire sur le triple assassinat de 2013 ou encore en refusant de collaborer avec la police belge à propos des activités de plusieurs hommes soupçonnés de tentative d’assassinat à Bruxelles.
 
Si de nombreux agents et indicateurs des services de renseignement turcs peuvent opérer sans être inquiétés sur le sol français, les militant·e·s kurdes sont elles et eux harcelé·e·s par les autorités et peuvent servir de monnaie d’échange avec la Turquie, comme le révelait il y a peu une enquête du journal Marianne [1]. Ainsi, rien qu’en 2024, trois militants kurdes ont été expulsés vers la Turquie, deux d’entre eux y étant aujourd’hui toujours emprisonnés. Deux autres militants ont été placés en centre de rétention après avoir vu leur statut de réfugié politique leur être retiré. Leur expulsion a pu être empêchée grâce à l’action juridique de leurs avocats.
 
Dans un même temps, l’État français continue sa collaboration avec la Turquie, en maintenant ses relations commerciales et économiques avec le pays, en fournissant armes et équipements à l’armée turque et ce malgré les violations flagrantes des droits humains dans le pays et les zones qu’il occupe en Syrie. Le régime turc continue en effet à réprimer chaque voix de contestation, vole les mairies kurdes, emprisonne à tout va et impose l’isolement à de très nombreux prisonnier·e·s politiques. Par exemple, aucune nouvelle d’Abdullah Öcalan, emprisonné depuis 1999 sur une île prison, ne nous était parvenue pendant plus de 44 mois jusqu’à son message du 23 octobre 2024. Ces pratiques inhumaines et relevant de la torture n’ont jamais été condamnées par la France, qui elle aussi emprisonne Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais de la cause palestinienne, depuis 1984 alors qu’il est libérable depuis 20 ans.
 
Cette collaboration de la France se fait aussi en dépit des multiples violations du droit international et crimes de guerre commis par la Turquie via ses bombardements et frappes de drone en Irak et en Syrie. Ceux-ci visent non seulement les bases de la guérilla du PKK – qui exerce son droit légitime de résistance armée face au colonialisme – mais aussi de multiples infrastructures et habitations civiles. Des dizaines de village ont été évacués de force par l’armée turque dans sa tentative d’invasion des montagnes du Kurdistan du sud (Irak) tandis qu’au Rojava des centaines de milliers de personnes ont été laissées sans accès à l’électricité, au chauffage ou au gaz de cuisson suite aux destructions d’infrastructures énergétiques. Cette collaboration de la France ne nous étonne pourtant pas. En effet, sa complicité avec le génocide en cours à Gaza a détruit toute crédibilité du pays en matière de respect des droits humains et nous montre le vrai visage de l’impérialisme : il est prêt à sacrifier des peuples entiers et les règles qu’il a lui-même fixées dans la défense de ses alliés et intérêts.
 
Face à cette unité des États impérialistes, il est impératif de construire une lutte internationaliste et antifasciste. C’est pour cette raison que nous invitons toutes les forces politiques, syndicales et associatives qui se reconnaissent dans cet appel à se mobiliser le 11 janvier 2025 à Paris, à nos côtés, pour construire un bloc internationalistes lors de la manifestation pour les 6 camarades kurdes assassin-é-es à Paris.
 
Pour Sara, Rojbîn et Ronahî, nous crions « Jin Jiyan Azadî » !Retour ligne automatique
Pour Evîn, Mîr et Abdurrahman nous exigeons la Vérité et la Justice !Retour ligne automatique
Pour tou·te·s nous clamons « Vive la résistance du peuple kurde, du peuple palestinien et de tou·te·s les opprimé·e·s » !
 
Signataires de l’appel :
Action antifasciste 77
Action Antifasciste Genève
Action Antifasciste Paris-Banlieue
Antifa Social Club Marseille
CafeZ Liège
Cercle Révolutionnaire Internationaliste
Collectif Internationaliste Marseille-Kurdistan (CIMK)
Collectif ROSA Liège
Collective Sahmaran
Comité genevois des Soulèvements de la Terre
Confédération Nationale du Travail française (CNT)
Contre Attaque et Autonomie
El Manba (collectif soutien migrantes 13)
Fédération Libertaire des Montagnes (Suisse)
Fédération Syndicale Unitaire (FSU)
Féministes Révolutionnaires Paris
Grève du Climat – Suisse
Jeune Garde Paris
Jeunesse Internationaliste
Jeunesse pour la Renaissance Communiste en France
KESSEM juives feministes decoloniales
Le Silure, centre de luttes autonomes, Genève
L’Offensive
Mouvement national lycéen (MNL)
MUT VITZ 13 (Marseille-France)
Nouveau Parti Anticapitaliste – l’Anticapitaliste
Offensive contre les féminicides – Suisse
Organisation de Solidarité Trans (OST)
Pôle de Renaissance Communiste en France
Pour une Écologie Populaire et Sociale (PEPS)
Réseau internationaliste Serhildan
Riseup 4 Rojava
Samidoun Paris/Banlieue
Secours Rouge – Genève
Solidaires
SolidaritéS
Tsedek, collectif juif décolonial
Union communiste libertaire
Volksbühne Basel
Young Struggle
Zora

PARIS. Les Kurdes marchent de nouveau pour « Vérité et Justice »

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PARIS – Le samedi 11 janvier 2025, les Kurdes de l’Europe manifesteront à Paris où six activistes kurdes ont trouvé la mort dans deux attentats terroristes (en janvier 2013 et en décembre 2022) ciblant le mouvement kurde. RDV le samedi 11 janvier, à 10 heures, devant la Gare du Nord.
 
Dans le communiqué suivant, le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) appelle à participer à la marche du 11 janvier prochain pour exiger vérité et justice pour les martyrs kurdes de Paris:
 
 
« Le 9 janvier 2013, un premier attentat terroriste a frappé les Kurdes en plein coeur de Paris. Il a coûté la vie à trois militantes kurdes: Sakine Cansiz, une figure historique du mouvement kurde, Fidan Dogan, responsable du Centre d’Information du Kurdistan (CIK), où a eu lieu l’attentat, et Leyla Saylemez, une militante du mouvement de jeunesse kurde en Europe.
 
 
Presque 10 ans après, le 23 décembre 2022, trois autres militants kurdes ont perdu la vie dans un deuxième attentat terroriste, toujours à Paris. Parmi les victimes, figure encore une femme, et pas pas n’importe laquelle: Evîn Goyî (Emine Kara), responsable du mouvement des femmes kurdes en France, avait auparavant combattu Daesh au Rojava. Les deux autres victimes de cet attentat, qui a visé le siège du CDK-F au 16 rue d’Enghien, sont Mîr Perwer, un jeune chanteur kurde réfugié depuis peu en France, et Abdurrahman Kizil, un sexagénaire qui fréquentait régulièrement l’association.
 
 
L’enquête sur le triple assassinat du 9 janvier 2013 a mis en évidence de nombreux indices – corroborés par des documents diffusés sur internet – démontrant que l’assassin, Ömer Güney, arrêté peu après les faits, avait opéré sous les ordres des services secrets turcs (MIT). L’assassin n’a cependant jamais été condamné puisqu’il est mort en prison à la fin de l’année 2016, peu de temps avant la date fixée pour son procès. Quant aux commanditaires, ils n’ont jamais été inquiétés, l’instruction de l’affaire étant entravée par le « secret-défense » opposé par les autorités françaises, qui refusent de déclassifier les informations détenues par leurs services de renseignements.
 
 
Concernant la seconde affaire, le caractère terroriste n’a pas été retenu jusqu’à présent, alors même que les propos de l’assassin William Malet démontrent clairement les motivations terroristes de son acte qui ciblait délibérément notre association en tant que représentation du peuple kurde. Malgré les demandes réitérées des parties civiles, les enquêteurs n’ont toujours pas interrogé les services de renseignements français sur les liens potentiels de l’assassin avec des services étrangers.
 
 
12 ans après le triple féminicide de 2013, le sentiment d’impunité règne plus que jamais. En refusant de lever le secret-défense, la France commet un déni de justice et entretient l’impunité d’un crime politique et terroriste, une impunité qui a encouragé les commanditaires à passer à l’acte une seconde fois.
 
 
La France doit lever le secret-défense et faire tout le nécessaire pour résoudre l’affaire du triple assassinat du 9 janvier. La justice française doit reconnaître le caractère terroriste de l’attentat du 23 décembre 2022 afin que les commanditaires soient jugés et condamnés.
 
 
Afin d’exiger la justice et rappeler la primauté du droit, nous vous appelons à rejoindre la Grande Marche « Vérité et Justice », Samedi 11 janvier, à partir de 10h, au départ de la Gare du Nord. »
 
Conseil démocratique kurde en France