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IRAN. Le régime arrête 5 civils kurdes, dont 4 adolescents

IRAN / ROJHILAT – Arrestations, exécutions, torture, condamnations à mort… le régime iranien a intensifié la répression ciblant la population kurde.

Les forces de sécurité iraniennes à Kamyaran, dans la province du Kurdistan, ont arrêté au moins cinq civils kurdes, dont 4 mineurs, au cours de la semaine dernière, tandis que la détention temporaire d’un autre Kurdes a été prolongée d’un mois, a rapporté le Réseau des droits de l’homme du Kurdistan (KHRN).

Le 8 septembre, Soran Mozaffari (17 ans) a été arrêté à son domicile familial à Kamyaran par les forces de sécurité et emmené dans un lieu tenu secret, malgré son diabète.

Le 11 septembre, Peyman Hosseini, également âgé de 17 ans, a été arrêté lors d’une descente dans sa maison familiale à Kamyaran.

À l’aube du 12 septembre, des agents du ministère du Renseignement ont perquisitionné des maisons dans le village de Gazer Khani à Kamyaran sans présenter de mandat judiciaire, arrêtant Hesam Sabouri et deux enfants, Kavan et Ehsan Sabouri, et les emmenant dans un lieu tenu secret.

Malgré des demandes répétées, les familles n’ont reçu aucune information sur leur sort ou leur état de santé.

KHRN avait précédemment rapporté que, le 8 septembre, des agents du ministère du Renseignement avaient arrêté deux autres enfants de Kamyaran – Oraz Zamani et Behrouz Rashidi – lors de raids sur leurs domiciles familiaux, les emmenant au centre de détention du ministère à Sanandaj, dans la province du Kurdistan.

Les six enfants se sont vu refuser l’accès à un avocat, les visites et les contacts avec leurs familles. Certains ont été transférés au centre de détention du ministère du Renseignement et au centre de détention pour mineurs de Sanandaj.

Parallèlement, la détention de Ramin Gorgani, un habitant de Kamyaran, a été prolongée d’un mois. Il a été arrêté le 10 août par les forces du ministère du Renseignement et conduit au centre de détention du ministère du Renseignement à Sanandaj (Sînê).

Il n’a jusqu’à présent été autorisé qu’à quelques brefs appels téléphoniques avec sa famille et continue de se voir refuser le droit à une représentation juridique ou à des visites. (ANF)