PARIS – Le week-end dernier, le collectif d’internationalistes Serhildan Paris a organisé une formation de deux jours sur l’éducation publique au sein du mouvement de libération kurde (PKK).
Les 10 et 11 décembre derniers, de jeunes internationalistes du collectif Serhildan Paris réunis à Malakoff ont organisé une conférence sur l’éducation au sein du mouvement de libération kurde (PKK) durant laquelle le rôle avant-gardiste de la jeunesse et des femmes kurdes fondé sur la philosophie du slogan « jin, jiyan, azadi » (femme, vie, liberté) ainsi que l’internationalisme ont été abordés.
« Au sein du mouvement kurde, l’éducation est le pilier de la libération des individus et l’outil nécessaire pour fonder une alternative à la modernité capitaliste. Nous devons nous éduquer sur notre histoire de lutte, sur notre mentalité capitaliste, sur les mouvements présents et sur la manière de devenir des êtres libres », écrit Serhildan Paris.
Les militants ont accroché des drapeaux des YPJ / YPG et des portraits de Nagihan Akarsel, une universitaire du Centre de recherche en jinéoloji tuée au Kurdistan irakien le 4 octobre dernier, ainsi que ceux de Sakine Cansiz (Sara), Fidan Doğan (Rojbîn) et Leyla Şaylemez (Ronahi) assassinées à Paris le 9 janvier 2013.
Le premier jour de la formation, il fut question de l’histoire de la jeunesse internationaliste.
Le deuxième jour, les participants ont été initiés à l’histoire du mouvement des femmes kurdes et à la philosophie du leader kurde Abdullah Öcalan et comment le paradigme et le mouvement de libération kurde est une avant-garde de la lutte internationaliste de notre époque.
Les participants ont conclu l’événement par un appel à la longue marche qui aura lieu en février en Suisse. La marche débutera par une conférence de deux jours pour relier toutes les luttes mondiales à l’idéologie d’Abdullah Öcalan et pour discuter plus largement de la manière dont on peut se battre pour sa liberté.
Les jeunes internationalistes ont achevé leur week-end d’études avec les slogans « Liberté pour Öcalan » et « Bijî Reber Apo » [Vive le Leader Öcalan].