TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – Le 29 novembre, le parquet général d’Ankara ordonnait l’arrestation de 50 militantes kurdes dans une rafle anti-femme qui durait depuis le 25 novembre. Aujourd’hui, 8 de ces femmes ont été envoyées en prison pour « terrorisme » tandis que 13 autres ont été placées en résidence surveillée.
21 femmes membres du mouvement des femmes kurdes TJA, qui ont été placées en garde à vue lors des perquisitions menées le 29 novembre à Diyarbakir (Amed), Istanbul, Izmir, Muş, Agri (Agirî), Antep (Dilok) et Siirt dans le cadre de l’opération politique basée à Ankara, ont été amenées au palais de justice d’Ankara aujourd’hui, samedi.
Figen Aras, Figen Ekti, Mekiye Ormancı, Didar Çeşme, Bedia Akkaya, Hatice Güngör, Hülya Kınağu et Gülistan Dehşet accusées de « diriger une organisation terroriste » et » agissant pour le compte d’une organisation terroriste » ont été envoyées en prison.
Yeliz Ayyıldız Kıyak, Hülya Taşar, Zekiye Güler, Sultan Esen, Meral Şimşek, Zeynep Boğa, DA, Merve Tekin Demirel, Hazal Aras, Aysel Ceylan, Beritan Canyaş, Tamcihan Çelebi et Hatice Ay (qui a été interrogée à distance depuis Amed) ont été placées en résidence surveillée.