Le 17 juin, un drone turc a ciblé une voiture transportant Ferhad Shibli, un haut cadre du Conseil l’administration du Rojava, qui était dans la ville kurde de Suleymaniyeh pour des soins. Ferhad Shibli et 3 de ses compagnons ont péri dans l’attaque turque qui a eu lieu au Kurdistan d’Irak. Les responsables du Rojava exhortent les autorités kurdes du Bashur et d’Irak d’enquêter sur l’assassinat Ferhad Shibli par la Turquie sur leur sol.
Dans un communiqué, l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie a condamné l’attaque, appelant le gouvernement fédéral irakien et le Gouvernement Régional du Kurdistan (GRK) à assumer leurs responsabilités et à vérifier leurs positions face à un tel acte terroriste. Il a appelé la communauté internationale à jouer son rôle supposé et à faire pression sur la Turquie pour qu’elle mette fin à de tels actes qui déstabilisent la région et portent atteinte à la souveraineté des pays.
Pour faire la lumière sur la question, l’agence ANHA a rencontré le coprésident du Conseil exécutif de l’administration autonome du nord et de l’est de la Syrie, Bedran Chiya Kurd, qui a présenté ses condoléances à la famille du martyr et au peuple kurde.
Chiya Kurd a déclaré que cibler une personnalité comme Ferhad et ses camarades « est contre la lutte de notre peuple pour le bien de la liberté et contre ceux qui recherchent la liberté et qui ont la volonté et la décision de répondre aux aspirations du peuple. »
Chiya Kurd a qualifié l’attaque de « lâche et exprime l’esprit défaitiste de ceux qui craignent les fins éventuelles aux mains de ceux qui sont déterminés à remporter la victoire et à infliger la défaite au régime fasciste. »
Bedran Chiyas Kurd a déclaré que « le régime turc est dans une phase difficile et passe par le compte à rebours et qu’il commet la plupart des crimes épouvantables contre notre peuple comme s’il remportait une victoire sur tous les fronts. »
Bedran Chiya Kurd a affirmé que « de tels actes terroristes et annihilations rendent notre peuple plus ferme et plus déterminé à détruire l’agression et la révolte contre la répression face aux ennemis. »
Bedran a indiqué que « viser notre camarade Ferhad qui était en mission civile et humanitaire au Kurdistan du Sud dans la région de Kalar à quelque 200 km des frontières turques relève des actes terroristes qui visent les meilleurs de nos combattants dans la région. »
Concernant les frappes de drones contre les ressortissants et les dirigeants du Kurdistan du Sud et son silence, Bedran a déclaré: « c’est une affaire douloureuse, c’est un deuil pour nous tous. Tous ces actes et attentats se déroulent sous le nez de la direction du Kurdistan du Sud qui ne lève pas le petit doigt. »
Bedran a déclaré que de tels actes font du Kurdistan du Sud un foyer pour les forces d’occupation turques et leurs collaborateurs de faible conscience aux dépens du peuple kurde.
Bedran Chiya Kurd s’est demandé comment de tels actes de manquements flagrants pouvaient être acceptés par le gouvernement kurde et le gouvernement irakien et comment ces agressions aériennes et terrestres peuvent avoir lieu, ajoutant que de tels actes de terreur dans les territoires profonds du Kurdistan ouvre la voie à différentes interprétations.
Bedran Chiya Kurd a appelé le gouvernement régional du Kurdistan à ouvrir une enquête transparente sur l’opération contre le Martyr Ferhad et ses camarades et à révéler les résultats de cette enquête. Il a appelé les partis politiques et le peuple du Kurdistan du Sud à afficher des positions de rejet contre la Turquie fasciste et ses collaborateurs.
Sur la position qui est engloutie dans le flou par le gouvernement fédéral irakien bien que sa souveraineté soit violée par l’État d’occupation turc, Bedran a déclaré que le gouvernement irakien devrait protéger pas sa souveraineté et prendre des mesures fermes et supplémentaires contre les violations turques et mettre fin à la présence des ases militaires turques au Kurdistan du Sud.
La coprésidence du Conseil exécutif de l’administration autonome du nord et de l’est de la Syrie a appelé la communauté internationale et les organisations internationale à prendre des mesures qui empêchent le terrorisme de l’État turc dans la région. (ANHA)