L’Association des journalistes Dicle Firat (Dicle Fırat Gazeteciler Derneği, DFG) a publié son rapport mensuel sur la répression contre les journalistes en Turquie.
Le rapport révèle que des journalistes ont fait l’objet de détentions, d’arrestations, d’enquêtes, de poursuites, de peines de prison, forcer les journalistes à devenir des informateur de la police, d’attaques et de menaces.
Soulignant que les tribunaux turcs manquent d’indépendance judiciaire, le rapport indique: « Nous appelons le pouvoir judiciaire à cesser d’utiliser les lois comme un » bâton « pour battre les travailleurs de la presse et rappeler que le journalisme n’est pas un crime mais le principal devoir des journalistes.
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a récemment présenté le » Plan d’action pour les droits de l’homme « et des réformes juridiques. Si le gouvernement est sincère dans son discours de réforme, il peut commencer par libérer les journalistes en prison dans un premier temps. »
Le rapport soulignait que les activités journalistiques se poursuivraient avec la devise « Presse libre, société libre » contre l’oppression.
La DFG a célébré le 8 mars la Journée internationale de la femme des femmes journalistes.
Le rapport énumère les violations des droits contre les journalistes au mois de février:
6 journalistes ont été arrêtés,
1 a été emprisonné,
2 ont été agressés,
8 ont été maltraités,
2 ont été menacés,
2 empêchés de publier leurs articles.
4 visés par des enquêtes,
11 journalistes ont été jugés,
6 journalistes ont été condamnés à 26 ans d’emprisonnement,
2 journalistes ont été maltraités en prison,
85 journalistes sont en état d’arrestation