AccueilKurdistanBakurL’écologie, un enjeu de survie pour les Kurdes

L’écologie, un enjeu de survie pour les Kurdes

La guerre anti-kurde menée par les États colonialistes du Kurdistan ne se limite pas à l’élimination physique des Kurdes ou à leur assimilation forcée, elle implique également la destruction de leurs nature, patrimoine et culture. La disparition de la ville antique d’Hasankeyf ou les dizaines de barrages construits sur les rives d’Euphrate, du Tigre, de Munzur… ne sont que quelques uns des innombrables projets écocides ayant pour but l’éradication des Kurdes.
 
Anouk Colombani et Loez reviennent sur cette guerre écologique qui a lieu au Kurdistan à travers leur article publié sur le site RITIMO.

 

« L’écologie est un champ de lutte important pour les mouvements kurdes, et constitue l’un des piliers du confédéralisme démocratique. Cette écologie est liée à la ruralité qui a longtemps défini les Kurdes. Au début des années 1980, il s’agit encore majoritairement d’une population rurale qui vit principalement d’une agriculture de subsistance et qui est géographiquement et politiquement excentrée à l’intérieur des pays dans lesquels ils et elles vivent. En premier lieu parce que cette population se trouve le long des frontières mais que ces frontières sont des montagnes, peu utiles à ces États. Par ailleurs, cette ruralité équivaut à des régions au développement très faible : routes, services publics… y sont souvent absents. On peut dire que les Kurdes sont à la périphérie des États dans lesquels ils et elles vivent. Cette situation a permis une gestion coloniale de ces territoires qui a aggravé la situation des Kurdes. Les États se sont accaparés les richesses tout en détruisant les modes de vie des humain·es, sans pour autant offrir des existences de meilleures qualités. »

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