SYRIE / ROJAVA – Les habitants de Manbij sont à la merci des mercenaires de la Turquie colonialiste qui commettent des crimes de guerre, dont meurtres, tortures, pillages… depuis que les forces arabo-kurdes ont dû quitter la ville début décembre.
La ville de Manbij est le théâtre de meurtres quotidiens, d’extorsions et de pillages depuis l’entrée de l’occupation turque et de ses mercenaires dans la ville, de sorte qu’aucun civil n’a été épargné par leur criminalité..
Selon des informations obtenues par l’agence ANHA et diffusées sur les réseaux sociaux, un individu nommé Abu Khaldoun al-Awni a été tué à l’hôpital Barkal par des mercenaires « révolutionnaires de Manbij » de l’armée d’occupation turque, après avoir été poignardé dans la ville.
Les mercenaires de l’occupation turque ont également tué le civil Muhammad Al-Daher al-Saidi et poignardé son frère à l’ouest de la ville d’Al-Arima.
Des militants ont rapporté sur les réseaux sociaux qu’une explosion a eu lieu devant la Grande Mosquée, dans le centre commerçant de Manbij. Des activistes ont confirmé que les mercenaires de l’occupation turque sont à l’origine de l’explosion pour ouvrir et piller des magasins. Ils ont appelé les propriétaires de magasins à se rendre sur les lieux de l’attentat pour protéger leurs biens.
Dans un contexte similaire, des activistes ont diffusé une vidéo d’un homme nommé (Ezadine al-Marei) âgé de cinquante ans, qui a été battu avec le front droit ensanglanté, dans laquelle il raconte comment son taxi a été volé par des mercenaires de l’armée d’occupation turque, et comment il a été traîné sous prétexte de livrer une famille à la ville d’Al-Bab.
Ces crimes ne sont que la pointe de l’iceberg de ce que les mercenaires de la Turquie commettent contre les habitants de la ville de Manbij, depuis qu’ils sont entrés dans la ville, les cas de meurtre, de vol, de pillage et d’extorsion sont devenus leur occupation principale.
Il y a quelques jours, de violents affrontements ont éclaté entre des mercenaires de l’État d’occupation turc et le clan Al-Bubna, sur fond de viol par des mercenaires d’une fillette de 7 ans.