AccueilKurdistanBakurTURQUIE. En février, il y avait 42 journalistes dans les prisons turques

TURQUIE. En février, il y avait 42 journalistes dans les prisons turques

TURQUIE / KURDISTAN – L’Association des journalistes kurdes Dicle-Fırat a publié son rapport sur les violations des droits des journalistes pour le mois de février, signalant qu’il y avait 42 journalistes dans les prisons turques le mois dernier.

L’Association des journalistes Dicle-Fırat (Dicle Fırat Gazeteciler Derneği-DFG) a publié son rapport sur les violations des droits humains contre les journalistes pour le mois de février.

Le rapport indique que « la détention de Kibriye Evren et Selamet Turan le 9 février, la détention de 5 journalistes à Izmir le 13 février et la détention de 3 journalistes à Van le 27 février ont été les événements les plus marquants. Izmir, sous condition d’assignation à résidence et de contrôle judiciaire après une période de détention de 4 jours, signifie en fait les libérer de prison mais les emprisonner chez eux et les empêcher de faire du journalisme. La détention et l’arrestation du journaliste du PIRHA, Diren Keser, à Mersin, sont une évolution qui a renforcé notre idée de la peur du gouvernement à l’égard des journalistes.
(…)
Pourquoi Dicle Müftüoğlu a-t-elle été maintenue en prison pendant 10 mois ? Existe-t-il un organe judiciaire qui puisse répondre à cette question ? Dicle est parmi nous maintenant, mais que ferons-nous des 10 mois qui ont été volés à sa liberté, avec quels termes juridiques allons-nous l’expliquer ? Cette situation ne s’applique pas seulement à Müftüoğlu, mais à tous ceux qui sont détenus en prison. Tous les journalistes privés de liberté doivent être libérés dans les plus brefs délais.»

Bilan des violations

Le rapport indique que 4 journalistes ont été attaqués, Les domiciles de onze journalistes ont été perquisitionnés et 13 journalistes ont été arrêtés en février. Il a été rapporté que 3 journalistes ont été arrêtés, 9 journalistes ont été soumis à des mauvais traitements et 5 journalistes ont été empêchés de couvrir l’actualité.

Selon le rapport, une enquête a été ouverte contre 8 journalistes, tandis qu’une peine de prison de 20 ans, 6 mois et 18 jours a été requise pour les 4 journalistes contre lesquels une action en justice a été intentée. Il est indiqué dans le rapport que 53 dossiers de journalistes étaient toujours en cours et que le nombre de journalistes emprisonnés était de 42 au 4 mars. Le rapport ajoute que 11 interdictions de diffusion ont été prononcées par RTÜK, un site Web a été fermé, 30 articles d’information ont été bloqués et 51 contenus médiatiques ont été bloqués.