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Frontières. Le Traité de Lausanne, 1923 – 2023

SUISSE – L’exposition « Frontières. Le Traité de Lausanne, 1923 – 2023 » a été inaugurée hier à Lausanne où le fameux Traité signé il y a 100 ans entre les Puissances alliées et la Turquie a joué un rôle tragique sur le destin des peuples kurde, arménien et grec…

Intervenant lors du vernissage de l’exposition, le bourgmestre de Lausanne Grégoire Junod a déclaré: « Cet accord, qui a eu lieu à Lausanne et s’appelait l’accord de paix, n’a malheureusement pas pu ramener la paix même après 100 ans ».

L’exposition d’art mixte, organisée par la Municipalité de Lausanne et le Musée d’histoire de Lausanne, à l’occasion du 100e anniversaire du Traité de Lausanne, dont on se souvient pour avoir divisé le Kurdistan en quatre parties et fait passer les anciens peuples de la région à travers le cercle du génocide, a été ouvert aux visiteurs.

Le bourgmestre de Lausanne Grégoire Junod, des représentants du Centre communautaire démocratique kurde, Sevgi Koyuncu au nom du Comité Lausanne 2023, des représentants de nombreux partis politiques suisses, des dizaines d’artistes de Turquie et du Kurdistan ont participé au vernissage de l’exposition intitulée « Frontières, traité de Lausanne, 1923-2023 » au Musée d’histoire de Lausanne.

Laurent Golay, directeur du Musée d’histoire de Lausanne, a fait une déclaration concernant l’exposition. Golay a déclaré : « Cette exposition invite les invités à revenir sur les moments forts et les lieux de la conférence, qui a duré près de neuf mois avant le traité de Lausanne. Elle est centrée sur ce qui s’est passé cette année-là dans la capitale du Canton de Vaud, qui accueille également de nombreuses délégations internationales, comme le Beau-Rivage Palace ou les institutions historiques de Lausanne, comme l’actuelle Clinique Cecil. Le but du projet est d’établir des liens entre les époques et d’inclure l’expression artistique contemporaine. »

Par la suite, le maire de Lausanne Grégoire Junod a rappelé que la carte régionale avait été remaniée après le traité. Junod a déclaré : « Le traité de Lausanne, signé le 24 juillet 1923, est le seul accord qui produit encore ses effets parmi les accords conclus après le conflit ».

Indiquant que l’exposition « Frontières, Traité de Lausanne, 1923 – 2023 » qu’ils ont organisée dans le cadre du 100e anniversaire du Traité de Lausanne, Junod a déclaré que l’effet de la dévastation et de la douleur vécues par les peuples de la région se poursuit toujours, « Cette exposition est une exposition commémorative. Malheureusement, ce traité, qui a eu lieu à Lausanne et s’appelait le «traité de paix», n’a pas pu apporter la paix même après 100 ans. » Affirmant qu’ils ont discuté d’une rétrospective avec cette exposition qu’ils ont organisée à l’occasion du 100e anniversaire du traité, qui a infligé des souffrances aux peuples, en particulier les Kurdes, les Arméniens et les Grecs, Junod a réitéré que cette exposition était conçue comme une commémoration.

Au cours de l’exposition, plusieurs événements sont prévus pour discuter des conséquences du traité de Lausanne subies par différents les Kurdes, Arméniens, Grecs et Turcs.

L’exposition « Frontières. Le Traité de Lausanne, 1923 – 2023 » est ouverte au public au Musée d’histoire de Lausanne jusqu’au 8 octobre.

ANF