IRAN / ROJHILAT – Les forces de sécurité iraniennes utilisent la force létale contre les manifestants et procèdent à des détentions injustifiées et le passage à tabac dans la ville kurde Sanandaj (Sinê), capitale de la province du Kurdistan, écrit l’ONG des droits humains HRW. Les mêmes crimes sont commis dans toutes les régions kurdes d’Iran et ne sont pas limités à Sanandaj…
Recours à une force létale excessive et illégale
Les forces de sécurité iraniennes ont eu recours à une force excessive et létale contre des manifestants antigouvernementaux et d’autres personnes à Sanandaj en septembre, octobre et novembre, en violation du droit international des droits humains. Des répressions particulièrement violentes ont eu lieu les 8 octobre et 17 novembre. Les forces de sécurité utilisant des fusils de chasse et des fusils d’assaut de type Kalachnikov ont tiré à balles réelles, des plombs et des gaz lacrymogènes sur et vers les manifestants. Ils ont également tiré des gaz lacrymogènes sur des maisons et détruit des propriétés privées. Un agent en civil a tiré avec un fusil d’assaut sur des appartements.
Human Rights Watch a constaté que les manifestations étaient généralement pacifiques, mais certains manifestants ont lancé des pierres et d’autres objets sur les forces de sécurité. Les forces de sécurité peuvent prendre des mesures appropriées contre des manifestants spécifiques commettant des violences, mais cela ne justifie pas que les forces de sécurité utilisent une force excessive.
Le rapport (en anglais) complait à lire ici: Iran: Brutal Repression in Kurdistan Capital