TURQUIE – Une des onze journalistes kurdes arrêtés lors d’une rafle le 25 octobre dans plusieurs villes de Turquie et du Kurdistan du Nord, Zemo Ağgöz – Yiğitsoy avait été séparée de son bébé de 48 jours. Elle vient d’être libérée mais doit rester en résidence surveillée. Tous les journalistes ont subi des violences policières lors de leur arrestation. Quand au bébé de Zemo Ağgöz, elle a subi la fouille à nu et privée du lait de sa mère pendant 6 heures.
Pendant que Zemo Ağgöz était en prison, son bébé Arin (48 jours) a été emmenée à la prison par le papa pour qu’elle soit allaitée. Mais les autorités de la prison l’ont fait attendre pendant plusieurs heures, l’ont fouillée à nu, enlevant même sa couche. Elle avait pu être allaitée au bout de 6 heures alors qu’elle a besoin de manger toutes les deux heures.
La journaliste de l’agence Mezopotamya (MA), Zemo Ağgöz, a été finalement condamnée à l’assignation à résidence et reste sous contrôle judiciaire. A la sortie du palais de justice, Ağgöz – Yiğitsoy a déclaré : « Nous sommes tous des journalistes, et tous les amis détenus à l’intérieur sont également des journalistes. Nous avons une fois de plus déclaré que le journalisme n’est pas un crime. Nous voulons que nos amis soient libérés sans délai. Merci à tous pour votre solidarité. »