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SYRIE. 2 femmes kurdes d’Afrin menacées d’exécution par des gangs de la Turquie

SYRIE / ROJAVA – Membre du Mouvement des femmes du Rojava (Kongar Star), Amina Khidiro a déclaré que deux jeunes Kurdes d’Afrin détenues à la prison de Ra’i, dans la campagne d’Azaz, étaient menacées exécution par les mercenaires islamistes de la Turquie. Il s’agit de Fidan Abdul Rahman, 22 ans, et Wisal Hanan Amin, 25 ans. Khidiro a appelé les ONG de droits et les instances internationales à agir rapidement pour sauver les deux femmes.
 
Depuis qu’Afrin a été occupée en 2018 par les forces d’occupation turques et les groupes de mercenaires affiliés, les Kurdes en général et les femmes en particulier sont victimes des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. La dernière en date est une possible condamnation à mort prononcée contre deux jeunes femmes d’Afrin détenues dans la tristement célèbre prison de Ra’i, qui a suscité des inquiétudes et des craintes au sein de la population, ainsi que chez les organisations féministes et de droits.
 
Début décembre, un rapport du Parti de l’Union démocratique kurde (PYD) révélait que Fidan Abdul Rahman, née en 1999, du village de Qide/Mirtif’a, à Raco, et Wisal Hanan Amin, née en 1986, pourraient encourir la peine de la mort.
 
Membre de la coordinatrice de Kongar Star, Amina Khidiro, a dénoncé «les violations flagrantes qui sont commises par l’Etat turc et ses mercenaires affiliés dans les zones occupées (Afrin, Serê Kaniyê, Bab, Azaz et Gire Spiye) en général et contre les femmes en particulier.»
 
Amina a déclaré que « la torture, le meurtre et l’enlèvement sont très courants et ne sont pas nouveaux. L’État turc a commis de nombreux crimes contre des innocents dans les zones occupées. »
 
Amina a exprimé l’inquiétude des associations humanitaires et féministes pour le sort de deux filles détenues dans la prison de Ra’i comme un rapport qui dit qu’elles pourraient être condamnées à mort.
 
Amina Khidiro a appelé toutes les associations et instances féministes, humanitaires et juridiques à agir rapidement pour sauver les deux filles d’éventuelles condamnations à mort et mettre fin aux crimes et violations commis quotidiennement par la Turquie dans les zones qu’elle occupe dans le nord de la Syrie.