Selon un rapport présenté au Conseil de sécurité de l’ONU, la Turquie est une réservoir pour les groupes terroristes islamistes DAECH, Al-Qaïda, etc. qui enrôlent des migrants ouïghours, turkmènes et d’Asie centrale vivant en Turquie. Une information qui ne surprend aucunement les Kurdes, surtout ceux du Rojava où la Turquie a installé des terroristes islamistes dans les régions d’Afrin et de Serê Kanîyê qu’elle occupe…
« Les migrants ouïghours, turkmènes et d’Asie centrale vivant en Turquie servent de réservoir important pour l’adhésion à des organisations terroristes islamistes (DAECH, Al-Qaïda…), selon un rapport présenté au Conseil de sécurité des Nations unies, a rapporté samedi Voice of America Turkish.
Les membres de l’État islamique (DAECH / ISIS) dans la province d’Idlib, au nord de la Syrie, considèrent la Turquie comme une porte d’entrée importante, selon le rapport de 22 pages de l’ONU détaillant les activités terroristes mondiales au cours des six premiers mois de 2021.
Les organisations terroristes telles que DAECH et Al-Qaïda déploient des efforts pour inclure dans leur groupe les Turcs vivant en Turquie, indique le rapport, tout en soulignant qu’un certain nombre de militants de DAECH ont été arrêtés alors qu’ils tentaient d’entrer en Turquie par la porte sud de la province de Hatay.
La Turquie a longtemps eu la réputation d’être un itinéraire pour les combattants étrangers de DAECH se rendant en Syrie et en Irak et a été accusé de ne pas avoir donné la priorité à la menace posée par l’organisation djihadiste, qui aurait fait 300 morts dans des attaques dans le pays entre 2014 et 2017.
Pendant des années, les militants ont profité de la porosité de la frontière sud de la Turquie.
DAECH continue de s’appuyer sur des « centres logistiques » à l’intérieur de la Turquie pour ses finances, a déclaré le Trésor américain dans un rapport en janvier. En avril, la Turquie a accordé la citoyenneté à huit membres de DAECH, dont les biens ont été saisis en raison de leurs liens avec le terrorisme, selon un site d’information d’Ankara.
Il y a au moins 10 000 islamistes radicaux à Idlib, selon le rapport, et DAECH a recours à des tactiques de guérilla dans certaines régions de Syrie. » AHVAL