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Les rivalités entre le KDP et la guérilla kurde créent des tensions au sein du gouvernement du Bashur

KURDISTAN DU SUD – Des sources médiatiques du Bashur ont révélé le début de divergences entre les partis kurdes au sein du gouvernement régional kurde au sujet des efforts du PDK pour mobiliser ses forces contre le QG du PKK dans la région de Qandil.
 
Le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) mène une campagne médiatique pour mobiliser l’opinion publique kurde contre les combattants du HPG (la branche armée du PKK), et il tente d’impliquer le reste des partis kurdes dans cette guerre fratricide inter-kurde.
 
Cependant, des sources médiatiques du Bashur [Kurdistan du Sud) ont confirmé que la décision de mobiliser des forces dans les zones où est basée le HPG concernait uniquement le PDK, à l’insu du reste des parties et même à l’insu du ministère des peshmergas.
 
L’agence de presse Roj a cité des sources au sein du gouvernement régional du Kurdistan selon lesquelles la réunion tenue par le Conseil des ministres de la région hier 4 novembre et sa publication du dernier communiqué concernant les tensions survenant dans le district de Çemankê, à Dohuk, avaient ​​suscité la colère du parti de l’Union Patriotique du Kurdistan (UPK).
 
Selon la source, le KDP avait a tenté d’aborder la question comme si elle représentait l’opinion du gouvernement dans son ensemble, et un désaccord est survenu entre l’UPK et le KDP qui contrôle la plupart des ministères.
 
La source a révélé que le ministre de la Culture et de la Jeunesse, Muhammad Hama Saeed, qui est proche de l’UPK, a déclaré lors de la réunion qu’il était contre la publication de la déclaration, et il a adressé sa question au Premier ministre Masrour Barzani: « De quel droit allons-nous combattre le PKK à un moment où nous ne savons pas pourquoi nous menons cette guerre? Barzani lui a répondu : « C’est le Premier ministre qui décide cela, pas vous (…). »
 
D’un autre côté, le ministre des peshmergas, Şoreş Ismail a exprimé son mécontentement quant au déplacement de la force vers les zones frontalières à son insu et sans sa décision, selon Roj News.
 
Jalal Ibrahim, ancien membre du bureau politique de l’UPK, a déclaré à l’agence: « Le PDK a appelé l’Union patriotique du Kurdistan à tenir une session parlementaire qui donnerait la légitimité pour affronter le PKK, et l’Union patriotique du Kurdistan a rejeté cette invitation. »