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MIGRATION. Justice pour Mawda, ou pour que cesse la chasse aux migrants en Europe

BELGIQUE, Le 17 mai 2018, Mawda, une fillette kurde de 2 ans, était tuée par un policier belge lors d’une course-poursuite sur l’A42, près de Mons, en Belgique. Mawda se trouvait avec ses parents et d’autres migrants à l’arrière d’une fourgonnette. Son meurtre illustrait la chasse impitoyable faite migrants en Europe.
 
Fondé peu de temps après la mort de Mawad, le Comité Mawda Justice-Vérité vient d’annoncer qu’il va entamer une procédure contre le Parquet de Mons « pour la gestion calamiteuse de cette affaire ».
 
Voici le communiqué du Comité Mawda Justice-Vérité
 
« Dans quelques heures, ça fera exactement 2 ans. La nuit du 16 au 17 mai 2018, une camionnette transportant des migrants est prise en chasse par la police belge, dans le cadre d’une opération Médusa – opération de chasse aux migrants, initiées par Jan Jambon, alors ministre de l’intérieur. Une prise en chasse qui se terminera par la mort d’une petite fille de 2 ans – Mawda – tuée d’une balle en pleine tête par un policier belge.
 
Le lendemain et les jours qui suivent, des versions des faits, émanant des policiers, relayées par le Parquet de Mons et diffusées dans la presse, affirment que les migrants ont utilisé l’enfant comme « bouclier humain », s’en seraient servit comme « enfant-bélier » pour briser la vitre de la camionnette ou encore qu’il y aurait eu « échange de coup de feu » entre les occupants de la camionnette et les policiers.
 
Bref, non content d’avoir ôté la vie d’une petite fille, on en rajoute à l’ignominie en accusant les victimes et en alimentant une vision déshumanisante des migrants (des monstres capables de fracasser la tête d’une petite fille dans une vitre) qui est le ferment du racisme et fait le lit de l’extrême-droite.
 
Aujourd’hui, le Comité Mawda Justice-Vérité décide d’entamer une procédure contre le Parquet de Mons pour cette gestion calamiteuse de cette affaire.
 
Repose en paix, petite Mawda. »