Abus commis par des groupes armés non étatiques
Hay’et Tahrir al-Sham (HTS), Jaysh al-Izza (JAI), et des groupes affiliés ont lancé des attaques aveugles sur des zones civiles sous contrôle gouvernemental. Ces attaques ont fait des dizaines de victimes civiles et peuvent avoir constitué des crimes de guerre, selon la Commission internationale indépendante d’enquête sur la Syrie (COI).
Malgré son retrait territorial, DAECH a mené plusieurs insurrections dans tout Deir Ezzor et a empêché les civils de fuir les violences, notamment en les punissant et en plaçant des mines terrestres pour les dissuader de s’échapper.
Les conditions de sécurité dans les zones entourant Afrin, qui a été contrôlée par l’Armée nationale syrienne, une coalition de factions de l’Armée syrienne libre (ASL) soutenue par la Turquie, se sont considérablement détériorées. Selon le COI, ces factions ont commis des crimes de guerre, ciblant des civils, prenant des otages, posant des voitures piégées, procédant à des arrestations arbitraires, à des extorsions, à la torture, et appliquant un code vestimentaire rigide pour les femmes et les filles. »
Le rapport complet (en anglais) de HRW peut être lu ici