ROJAVA – La combattante kurde des YPJ, Çiçek Kobanê, capturée et harcelée par les mercenaires de la Turquie a été emmenée en Turquie.
Suite à la médiatisation de son agression diffusée sur les réseaux sociaux, le pouvoir turc veut l’utiliser pour réhabiliter l’image de la Turquie aux yeux de la communauté internationale.
Les féminicides et les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis au Rojava et dans les régions kurdes de Turquie ne permettent malheureusement pas à la Turquie de se laver les mains dégoulinantes du sang kurde.
Qui a oublié les images du calvaire d’Havrin Khalaf, co-présidente du parti Avenir de la Syrie – violée, torturée et lapidée par les terroristes de la Turquie près de Serékaniyê le 12 octobre dernier ?
Qui a oublié le corps mutilé de Barin Kobanê à Afrin en 2018 par les jihadistes de la Turquie qui ont filmé leur crime en tout impunité ?
Qui a oublié le sein et la hanche coupés de Kevser Eltürk (Ekin Van) une combattante du PKK le 10 août 2016 dans une région kurde de Turquie ?
Qui a oublié le triple meurtre des militantes kurdes Fidan Doğan, Sakine Cansız et Leyla Söylemez au cœur de Paris le 9 janvier 2013 ?
Il est impossible d’écrire ici tous les féminicides commis contre les femmes kurdes par l’Etat turc tant la liste est longue, mais une chose est sûre : la Turquie mérite une condamnation devant la Cour pénale internationale dans les plus brefs délais, avant que d’autres femmes kurdes rejoignent ce cortège funèbre.